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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:36:37+01:00

Je vivais mes derniers jours de vacances et les premiers de la nouvelle année. Et pour commencer en beauté, j’avais ce fameux entretien qui déciderait de mon avenir financier et de mon futur temps libre. J’avais donc choisi de mettre toutes les chances de mon côté avec une douche prolongée, un travail acharné – mais inutile – sur mes cheveux, et j’avais même pris le rôle d’un barbier temporaire pour retravailler mon visage. J’étais plutôt satisfait du changement, je me sentais différent avec cette barbe courte, plus homme.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:36:29+01:00

Les jours avaient passé et les tentatives de Sarah de me contacter s’étaient espacées progressivement. Voyant que je ne prenais aucun de ses appels et ne répondais à aucun de ses messages, elle avait fait part de ses inquiétudes à ma mère qui avait trouvé le moyen de contacter Achir. Mais je n’étais pas sûr de pouvoir supporter d’entendre la voix de Sarah, j’allais en perdre l’esprit après des mois de conditionnement. Je décidai donc de passer un coup de fil le soir du nouvel an afin d’être certain que personne ne serait présent à la maison. Ma mère était souvent de service ce soir-là et Sarah allait probablement célébrer l’arrivée de la nouvelle année avec ses amis. Cette pensée me dérangea car je la savais entourée de charmants jeunes hommes loin d’êt re insensibles à ses charmes… À presque dix-sept ans, ma sœur était une petite femme délicieuse à laquelle beaucoup trop voulaient goûter.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:35:44+01:00

Au fil des jours, je me rapprochais de mon propriétaire et de ses enfants que je commençais à considérer comme ma famille. La fin de l’été avait été dure à Bordeaux mais l’automne fut particulièrement agréable. Je passais de plus en plus de temps en compagnie de David, dont l’amitié m’était devenue indispensable, et de Kelia, qui ne manquait pas d’afficher son attirance pour moi. Parfois, nous sortions avec d’autres camarades de nos promotions respectives, ainsi je parvenais tant bien que mal à vivre un semblant d’existence. Seule la solitude me replongeait dans ma souffrance alors je la fuyais comme la peste. Je sortais régulièrement, le plus souvent avec mes deux compagnons de fortune mais parfois seul ou avec d’autres gens, notamment avec Marc qui savait flairer les plus grosses soirées et s’y inviter sans même y connaître une âme. Une chose en entrainant une autre, j’étais devenu l’homme à inviter à toutes les soirées, celui qui boit sans se saouler, qui rit aux blagues des hommes et char me les femmes de ses sourires. L e Breton aux origines espagnoles qui en avait dans le crâne mais dont le cœur n’était pas à prendre. En effet, mon petit jeu ne les avait pas vraiment trompés. Mes comparses masculins me pensaient insensibles aux charmes féminins. Ils doutaient que je sois homosexuel, n’envisageaient pas l’asexualité et penchaient donc pour une incapacité à aimer. Et les femmes avaient une autre explication car il m’arrivait de me confier à elles lorsque le cœur m’en disait. Alors sans jamais prononcer son nom ou son statut, je leur racontais combien j’aimais cette petite femme aux cheveux longs, à quel point elle m’était vitale. Puis, je leur expliquais ma souffrance de ne pas être autorisé à l’aimer. Ces demoiselles savaient donc que j’étais capable d’aimer mais que mon âme appartenait déjà à une autre. Le problème, c’est que toutes pensaient que « l’autre » c’était Kelia… Ce malentendu posa quelques problèmes lorsque chacun décida de se transformer en cupidon.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:34:58+01:00

« Certains fous disent que le véritable amour c’est d’être heureux pour l’être aimé, même s’il est épris d’une autre personne. Ces gens n’ont sûrement jamais aimé avant. Il n’y a pas de pureté dans ce domaine, l’amour véritable c’est quand tu te bats et donnes tout ce que tu as pour avoir celui ou celle que tu aimes dans tes bras, tout près de toi. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:34:21+01:00

Premier jour de cours, début d’une nouvelle vie. Ma rencontre avec David m’avait injecté une dose de positivité directement dans les veines et bien qu’ayant le cœur lourd, je me sentais prêt à affronter le monde. J’entamais ma première année en licence Lettres modernes et outre mon attachement pour ma langue natale, je n’avais encore aucune idée de ce que j’allais ensuite faire de ce diplôme, et donc des raisons qui m’avaient poussé à rejoindre cette filière. Contrairement à ma sœur, je ne possédais aucun talent particulier et je n’avais même pas la chance d’avoir une passion quelconque. Sarah savait depuis toujours ce qu’elle deviendrait, ou plutôt, je le savais. C’était une artiste, elle avait un don pour le dessin et j’espérais sincèrement qu’elle creuse dans cette voie. Ainsi, si elle pouvait être exposée un jour, je pourrais la sentir tout autour de moi sans honte, continuer à l’aimer à travers ses œuvres sans pour autant avoir besoin de son contact. Mais j’ignorais si elle avait déjà décidé de son avenir et puisque je m’arrangeais pour ne pas répondre à ses messages ou ses appels depuis mon départ de Quimper, je doutais d’en apprendre plus un jour. C’était pour le mieux, je devais oublier et avancer. Ou plutôt, me faire oublier et ne surtout pas me mettre en travers de son chemin.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:34:08+01:00

J’arpentai le campus de ma future université et le découvris avec joie. Le restaurant universitaire, les bibliothèques, les espaces verts… Je tentai de mémoriser le plus de détails possibles pour ne pas être complètement perdu le lendemain. Et lorsque je fus satisfait de mes découvertes, je m’arrêtai un instant sur un des bancs installés à l’ombre pour me protéger un peu du soleil. Il faisait bien plus chaud à Bordeaux qu’à Quimper, ici la chaleur en était presque étouffante. Pas autant qu’en Espagne mais c’était déjà trop pour moi, ça l’aurait été pour n’importe qui. Je m’allongeai sur le banc un instant et respirai l’air chargé de ma nouvelle ville. J’allais vivre ici, c’était chez moi à présent.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:33:33+01:00

Je frôlais le sol bordelais pour la première fois. Sarah et maman avaient tenu à m’accompagner pour visiter cette ville et l’université qui allaient toutes les deux marquer un nouveau départ pour moi, mais j’avais refusé. D’une certaine façon, je fuyais. Ce n’était pas seulement pour ses cursus universitaires que j’avais choisi l ’université Michel-de-Montaigne [1] . Non, j’avais volontairement décidé de traverser la France pour mettre de la distance entre celle pour qui mon cœur se mourait et moi. Il m’était devenu insupportable de regarder Sarah devenir plus belle chaque jour et de porter quotidiennement le fardeau de la honte ressentie face à mes émotions. J’avais besoin de fuir, et tant pis si cela faisait de moi un lâche. J’aimais ma petite sœur de tout mon être et j’en souffrais atrocement. J’aurais souhaité être une autre personne, naître en d’autres lieux, ne pas avoir ce lien du sang… Mais puisque c’était impossible, je choisissais de fuir en espérant que mes sentiments resteraient en Bretagne avec elle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:32:39+01:00

C’est à l’âge de quinze ans que la douceur de mon amour fraternel a laissé place à une extrême douleur face au désir malsain qui évoluait en mon cœur à l’égard de ma jeune sœur. J’avais d’abord reporté la faute sur mes hormones. À l’adolescence, les garçons découvrent la sexualité et j’ai supposé que mon esprit perverti résultait d’un trop grand désir de découverte. Mais cela allait au-delà de l’aspect sexuel, c’était bien plus fort, tellement plus intense… J’ai cessé de voir Sarah pour ce qu’elle était, ma sœur de deux ans ma cadette, et mes yeux s’autorisaient à la regarder comme la jeune femme qu’elle devenait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:32:03+01:00

D’aussi loin que je me souvienne, Sarah et moi nous sommes toujours bien entendus. Enfant, j’avais été déçu d’apprendre que le petit frère que j’attendais tant allait finalement porter des robes. Mais c’était une pensée un peu sexiste de ma part, au fond il y a bien des hommes qui portaient des kilts, ce qui est en soi assez proche d’une jupe. Qu’importe, j’avais deux ans, à cet âge-là on a encore le droit d’être idiot, n’est-ce pas ? Et puis, passé ma première déception et mes pensées absurdes, je fus ravi de rencontrer ma petite sœur. En toute honnêteté, c’était le plus adorable de tous les bébés. J’en ai été fou dès le premier regard et du haut de mes deux ans, je contemplais avec amour cette petite chose que je comptais protéger au péril de ma vie. Je me prenais déjà pour un chevalier et Sarah était mon adorable princesse.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-12-08T23:31:47+01:00

- Tu devrais arrêter de fumer.

- Pourquoi ?

- Parce que c’est nocif, pour commencer. Mais comme je doute que tu t’en soucies, laisse-moi te dire que c’est un réel tue-l’amour.

- Arrête, toutes les filles pensent que les mecs qui fument sont cools. Je vais faire des ravages au lycée.

- Personnellement, je n’embrasserai jamais un homme qui fume.

J’aurais dû comprendre que quelque chose ne tournait pas rond lorsque j’ai décidé d’arrêter de fumer simplement parce que ma petite sœur n’envisageait pas de goûter des lèvres parfumées à la nicotine. J’aurais dû…

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