Erika Boyer

Un recueil de poésie qui au fil des pages raconte une histoire touchante, intime, bouleversante, triste mais aussi belle. J'ai beaucoup aimé ces textes magnifiques, même si certains étaient parfois durs. Ne pas hésiter à consulter le site de l'autrice pour les TW d'ailleurs. Certains poèmes ont fait écho en moi. Enfin, le montage est très réussi. Un bel ouvrage tant sur la forme que le fond.

https://callysseblog.wordpress.com/2024/02/04/les-etoiles-de-decembre-tome-2-et-si-on-pliait-les-etoiles-derika-boyer/

C’est avec plaisir et douceur que j’ai retrouvé Elliot et Sora, les héros de Il faut parfois déplier les étoiles, une romance de Noël Young-adult. Si j’avais lu ce dernier en mode calendrier de l’avant (un chapitre par jour), je n’ai pas réitéré l’expérience avec sa suite. En effet, cela avait créé une distance entre les personnages et moi. C’était une bonne idée de lire ce 2e tome normalement car je me suis sentie davantage investie dans cette lecture.

Un peu trop peut-être au début car je n’ai pas tellement accroché à l’obsession d’Elliot de passer à l’étape suivante avec Sora, à savoir être plus intimes. Comme ils sont déjà en couple, forcément les thèmes de la romance sont différents. Alors que dans le premier Elliot avait peur d’avouer ses sentiments à son meilleur ami, dans celui-ci il a peur d’évoquer son envie d’être plus charnels avec lui. En soit, ce n’est pas ce thème qui m’a dérangée. Au contraire, je trouve ça génial de l’aborder dans un roman young-adult, d’autant que c’est fait avec bienveillance et beaucoup de justesse dans les propos. Mais j’ai été lassée par les répétitions dans les pensées d’Elliot. Il y pense tout le temps, surtout dans les premiers chapitres! J’avoue que cela a un peu compliqué ma lecture au début. Toutefois, je tiens à nuancer ce ressenti car je ne suis pas le public cible. Elliot a 17 ans et je trouve au final ses réactions, ses inquiétudes et son problème pour parler de ses sentiments totalement normaux. Je ne peux pas lui en vouloir d’être un adolescent tout simplement ni reprocher à l’autrice de dépeindre ses émois avec autant de réalisme. Je suis certaine qu’au même âge que lui, mes états d’âme n’étaient pas aussi éloignés des siens.

J’ai bien plus apprécié ma lecture une fois que d’autres sujets ont été développés, permettant ainsi de ne pas se concentrer uniquement sur la tant redoutée première fois. Elliot est un garçon timide, réservé et empli de doute. Quoi de plus normal qu’il se sente dépassé par son avenir. Alors que le chemin est balisé jusqu’en Terminale, l’après peut être effrayant. Quelle filière choisir? Quel métier m’est destiné? Comment vivre loin des miens et de mon amoureux? Tant de questions par lesquels on est probablement tous passé. Elles apportent un changement inévitable qui peut être dur à vivre et nous perdre en chemin. Et je trouve que là aussi, l’autrice aborde ce sujet avec beaucoup de compassion et de réalisme. J’ai beaucoup apprécié enfin qu’au travers du loisir d’Elliot, Erika Boyer évoque le sujet du harcèlement. Elle montre à quel point c’est grave quel que soit les raisons du harceleur pour en venir là et que les mots qu’on écrit caché derrière notre écran ont un poids et que nous en sommes responsables.

Concernant la plume, je suis impressionnée par la capacité de l’autrice à se mettre dans la tête d’un adolescent de 17 ans. L’exercice n’est pas facile pourtant, surtout quand on a quitté cet âge-là depuis plusieurs années. Mais je trouve qu’elle y arrive à merveille. Le seul point que j’ai moins apprécié, c’est cette impression de répétition. Elliot a tendance à penser un peu toujours aux mêmes choses. Particulièrement quand il voit quelque chose qui se rapporte à Noël, il ne peut pas s’empêcher d’expliquer à chaque fois à quel point il aime cette période de l’année. Je comprends, il l’adore vraiment, mais de mon point de vue de lectrice j’ai la sensation qu’il dit toujours les mêmes choses et qu’on tourne un peu en rond. J’ai compris qu’il aimait passionnément cette fête, c’est très mignon, mas je n’ai pas besoin qu’il me le répète à tout bout de champ. C’est probablement en partie pour ça que je n’ai pas adoré ma lecture.

Je l’ai tout de même bien aimé pour son authenticité et son naturel. J’ai vraiment eu l’impression de revivre cette période charnière de mon adolescence. Cela ne rend l’histoire que plus vraie. Je quitte donc ses deux héros avec beaucoup de tendresse pour eux.

Ce livre est un des plus gros coup de cœur que j’ai jamais eu de ma vie. Histoire touchante au possible, et surtout absolument réaliste, elle nous prend par la main et nous guide dans les joies et les affres de la vie. Chaque personnage est développé avec soin et devient notre nouvel ami pour le temps d’une lecture (Alejandro a mon coeur tout entier). On rit, on hésite, on pleure avec eux. Et qu’est ce que j’ai pu pleurer. Erika Boyer nous vend de l’espoir jusqu’à la fin, malgré les pires obstacles d’une vie de couple épanouie (je n’en dis pas trop pour vous laisser le plaisir d’avoir le cœur brisé à la lecture). Tout y est pur mais pas naïf, innocent mais envoûtant, joyeux, triste, déprimant… un livre d’une justesse stupéfiante. Quelques années après ma lecture, j’en reste toujours aussi chamboulée. Le fait de suivre les personnages sur plusieurs années, partager leurs premiers sentiments, leur première jalousie, leur premier désespoir amplifie toutes les émotions pendant la lecture de ce livre. Je ne peux que le recommander, à lire les yeux fermés et un bon gros paquet de mouchoirs à côté de soi…

L’histoire : Nous suivons Loren, vivant dans le Sud-ouest français. Elle travaille dans un supermarché, mais ne se plaît pas là où elle est. Alors qu’elle commence sa journée comme tous les autres jours, des clients, Nor et son meilleur ami, va voler et lui faire perdre son travail. Elle va beaucoup leur en vouloir et en même temps elle ne veut pas se l’avouer, mais ça la soulage quand même. Ce qu’elle ne pensait pas non plus c’est qu’elle allait se retrouver à vivre en face des personnes qui lui ont fait perdre son travail. Entre les voisins tours fous sans exception et la perte de son travail, Loren va devoir s’armer d’un peu de courage et de beaucoup beaucoup de mojitos ! J’ai adoré ce roman. Il est parfait pour l’été, mais aussi pour toute l’année. L’histoire est légère et nous donne un grand bol d’air frais.

Les personnages : Tout d’abord, Loren, évidemment. J’ai adoré cette femme, elle est attachante et si douce. On ne peut que l’aimer et s’attacher à elle. J’ai aimé la voir évoluer à la fois dans sa vie personnelle, mais aussi professionnelle. On suit également son frère, je l’ai adoré. Il lui met des coups de pied aux fesses quand il trouve qu’elle exagère, mais tout en étant bienveillant. Tout ce qu’il fait c’est pour son bien et j’ai adoré leur relation. Ensuite, on rencontre donc Nor et ses amis. Je les ai adorés, ils sont tous plus loufoques les uns que les autres. J’ai aimé la relation qui se crée entre Nor et Loren. À la fois de taquinerie et de bons sentiments.

La plume : C’était le premier roman que je lisais de l’autrice et pourtant j’en ai plein d’autres d’elle. J’ai décidé de tenter le coup en premier lieu avec celui-là. Mais pourquoi j’ai attendu autant de temps pour la découvrir ? J’ai adoré sa plume. À la fois drôle, belle et agréable. Je n’ai qu’une hâte c’est d’en lire d’autres et de retrouver ce style.

En résumé, c’est un beau coup de cœur. J’ai aimé l’originalité de l’histoire, la beauté de la plume et le caractère des personnages. Je ne peux que vous recommander de foncer vers ce titre. Même si la couverture est estivale, elle peut se lire à n’importe qu’elle saison. Si vous avez un coup de moins bien, allez-y, ce livre est parfait. Je n’ai qu’une hâte c’est lire d’autre romans de l’autrice.

Une très bonne lecture avec un sujet principal très peu connu et critiqué. Je ne vais pas mentir en disant que lorsque j'ai commencé à lire le roman je n'ai pas eu peur par rapport au sujet du polyamour. C'est un sujet que je ne connaissais pas du tout et qui peut sembler tabou pour beaucoup de personne. Mais lorsque je nos personnages se rencontrent et se découvre, il voit l'amour qu'ils se portent chacun, la puissance de leurs sentiments. J'ai découvert que ce genre de relation n'avait absolument rien d'anormal, que chaque personne concernait sait dans quoi il s'engage et surtout qu'ils sont d'accord avec ça.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Santana qui est une vraie bouffé d'oxygène pour Nicky et pour Jules. Elle va faire ressortir le meilleur d'eux, même ce qui est enfoui au plus profond d'eux. Jules quand à lui bien qu'il semble très heureux de sa situation familiale, on va découvrir une histoire beaucoup plus complexe.

J'aime toujours autant l'écriture de l'autrice qui est fluide et très agréable à lire. Bien que ce soit un livre qui se lit indépendamment, on retrouve l'histoire de Sandy et Danny de la saga "promesse tenue" ce qui ne dérange pas si on ne souhaite pas les lire.

Une nouvelle assez sympa. L'histoire est assez classique, mais au vu du peu de pages, je trouve que les auteures se sont très bien débrouillées.

Recueil de nouvelles feelgood de qualités égales qui abordent différents aspects autour du cancer du sein sans jamais tomber dans la morosité

Chaque fois que je lis un roman signé Erika Boyer, j'y trouve de la magie dans des moments simples du quotidien. C'est ce qui fait que j'aime autant sa plume : la joie de m'émerveiller pour un rien.

Dans ce roman, nous suivons Jen alors qu'elle débute sa vie de lycéenne. Dans cette période parfois cruelle qu'est l'adolescence, l'attention des autres ne l'aide pas à prendre confiance en elle. La seule chose en laquelle elle croit, c'est en son skateboard. Pour l'encourager, elle n'a que Rayen et Lalie. Jusqu'au jour où Eren et ses nuages entrent dans sa vie.

Être passionné.e est une belle chose dont Jen mesure l'importance au contact d'Eren. Elle va aussi apprendre à regarder mieux autour d'elle et peut-être y voir des choses dont elle ne soupçonnait pas l'existence.

Jen grandit. Jen vole sur sa planche, tombe, se relève et repart dans les airs. On se laisse transporter par les émotions avec la plume douce d'Erika Boyer.

Cette nouvelle ne fera malheureusement pas partie de mes préférées. Des 4, c’est bien celle qui m’a le moins touché et qui m’a parut la plus « ordinaire ». Les personnages étaient très sympathiques mais le schéma ne m’a pas convaincu… En bref : un ennemies to lovers un peu trop classique pour moi :(

« Tout ira bien, j’en suis certaine. Nous sommes faits pour être ensemble, notre amour n’a aucune limite »

Cette romance c’est une histoire d’amour peu commune mais que j’ai trouvé si belle ! C’est un amour pluriel, un amour décuplé entre trois personnes qui s’aiment !

Je suis tombé par hasard sur ce livre en librairie et je dois dire que le résumé m’a tout suite interpellé ! Je me suis dit que le polyamour est si peu évoqué dans les romances et qu’il pourrait être intéressant d’en apprendre plus sur cet amour !

Jules et Nicky s’aiment depuis si longtemps mais Nicky a besoin d’aimer une femme en plus de Jules pour être enfin complète. De son côté Jules pratique le couple libre et a des relations non affectif.

Et si une jeune femme du nom de Santana était en réalité la part d’amour qu’il manquait à leur couple ?

J’ai trouvé ce livre si beau dans sa façon de bouleverser les codes de l’amour ! Il aborde également les clichés sur les gitans ainsi que leurs traditions !

En résumé, je vous recommande cette romance qui vous fera tomber amoureux de Jules, Nicky et Santana !