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Les commentaires de AuBazartdesMots

Commentaire ajouté par AuBazartdesMots 2018-03-09T17:13:14+01:00
Diamant

Avant de commencer cette chronique, je tenais à faire le point sur les propos que je vais tenir. Je vais juger l’ouvrage, ses rebondissements scénaristiques et la qualité de ses personnages. Je me base sur le fait que l’auteur nous livre une fiction, et la commente comme telle. L’avis donné ne porte donc pas sur l’acte illustré, c’est-à-dire le suicide, sujet bien difficile à évoquer. Et lorsque je me permettrai de critiquer Hannah, c’est contre le personnage crée par ASHER que j’en ai, non que les personnes qui auraient inspiré ses écrits. J’écris cette mise en garde car je suis bien consciente que lorsque j’évoquerai chez Hannah une forme de méchanceté, je risque de choquer.

Je tenais à rappeler que je chronique un livre, ses personnages inventés, et pas un fait de société… Voilà! ^^ Les choses sont je l’espère posées clairement, et je peux à présent après ce long paragraphe commencer mon commentaire!

Comme tout le monde, j’avais entendu parler de la série parue sur Netflix, adaptée de ce roman. Et j’avais envie de découvrir le phénomène. Mais connaissant mon côté ultra-sensible, je ne voulais pas être confrontée à des images précises que je n’arriverai pas ensuite à me sortir de l’esprit, et hésitais donc à me lancer.. Jusqu’au moment où, errant dans les rayons de Cultura, je suis tombée sur la réédition de l’ouvrage.

Acheté un mercredi soir, je l’ai terminé le jeudi soir, en lisant même durant mes pauses au boulot (et j’étais à deux doigts de le sortir devant mes élèves!). C’est dire le suspense ménagé par l’ouvrage… Une tension d’autant plus surprenante qu’il n’y avait pas a priori de surprise, toute l’intrigue étant expliquée dans la quatrième de couverture. Le livre commence par une fin: Hannah met fin à ses jours de manière brutale. Aucun signe ou presque n’avait été détecté par son entourage, ses camarades, et pourtant… Elle envoie des cassettes qui expliquent son acte aux personnes qu’elle juge responsables, et qui devront les transmettre au coupable suivant. Si la chaîne s’arrête, les cassettes seront rendues publiques.

J’ai choisi de publier cette chronique avec un retard inhabituel, et de le relire avant de me lancer dans l’écriture, le livre étant prenant d’une façon bien particulière.

Commençons par le style, qui est parfois un peu poussif. J’en viens à ma rengaine habituelle: ce n’est pas parce que le livre est destiné à des ados que l’auteur est obligé d’user de termes aussi simples et d’éviter comme la peste les figures de style… Mais bon. Je tenais à ajouter que même si le livre est rangé dans les librairies au rayon « young adult », j’ai un peu du mal à le mettre moi même dans cette catégorie. Le thème déjà n’est pas facilement abordable à un âge tendre. Et les adultes peuvent se retrouver dans l’ouvrage, pour la simple raison que nous avons tous été adolescents…

L’écriture donc n’est pas exceptionnelle, mais reste correcte. ASHER se rattrape dans le rythme de ses paragraphes, le livre est entraînant, après les quelques latences de mise en place de l’intrigue, on est dans l’histoire. Une fois le démarrage passé, impossible de reposer le livre, je me répète.

Le suspense est clairement présent. Même si on connaît la fin, on espère, comme Clay qui écoute les cassettes, qu’il y ait un retournement inattendu, qu’Hannah ne passe pas à l’acte. Et la fin en est d’autant plus douloureuse.

Ce livre nous invite à réfléchir sur le harcèlement scolaire, et sur ses conséquences. Et il n’est pas anodin que ce soit un américain qui ait écrit cet ouvrage, quand on pense aux désastres des plus médiatisés qui se déroulent dans les lycées et campus des Etats-Unis.

On a beau le savoir, le livre nous le rappelle avec force: les mots peuvent détruire autant que les actes. Et face au harcèlement, on est tous responsables. Ce qui m’a marquée, c’est le fait qu’Hannah elle-même admet que ce sont ses choix qui l’ont notamment conduite à cet instant T où le demi tour n’est plus possible. Et même Clay, le personnage positif auquel on ne peut que s’identifier, a sa cassette et ses responsabilités.

Néanmoins, en tant qu’adulte, et plus, en tant qu’enseignante, je ne peux m’empêcher de déplorer le fait que lorsqu’Hannah demande (rarement) de l’aide à un adulte, la réception soit mauvaise. En d’autres termes, dans ce livre, l’idée véhiculée est que les adultes ne sont pas aptes à résoudre les problèmes adolescents et pire, refusent de les entendre. Un bien mauvais message…

De plus, j’ai comme le sentiment que cet ouvrage risque de renforcer les fantasmes adolescents sur la mort: en se suicidant et en enregistrant ses cassettes, Hannah devient populaire comme jamais de son vivant et accède en quelque sorte au statut de star. Or les ados sont avides de reconnaissance, et je crains que de tristes idées ne s’implantent dans des esprits fragiles en lisant cet ouvrage…

Enfin, ce qui me choque dans le travail sur le personnage d’Hannah, c’est sa légèreté envers ses parents, auxquels, soulignons-le, elle n’a rien à reprocher. Pas d’explication, pas de cassettes pour eux, ses enregistrements sont uniquement destinés aux « coupables ». Il y aussi une forme de méchanceté chez Hannah, car si les cassettes sont rendues publiques, ses parents apprendront les détails de sa mort sans y être préparés… Un comportement qu’ASHER justifie par la jeunesse d’Hannah. Admettons.

Néanmoins, ces imperfections sont finalement des valeurs ajoutées à l’ouvrage. Hannah n’est pas parfaite, et le fait que l’auteur mette en avant ses défauts, comme ceux de Clay, est un point fort. Pas d’idéalisation abusive ici, ASHER essaie de se montrer neutre et nous force donc à nous forger notre avis sur les personnages et les actes. Nous incite à réfléchir sur des thèmes délicats.

Jay ASHER fait ainsi passer un message fort: lorsque quelqu’un va mal, il faut lui parler, essayer de l’aider même si on n’est pas proche de lui. Car il peut suffire d’une phrase pour faire la différence. Et transmettre une telle notion à des adolescents comme à des adultes est nécessaire.

En conclusion, malgré les réserves émises ça et là, j’ai adoré cet ouvrage. Rares sont les livres qui m’ont marqué autant, et je ne puis que le conseiller. L’auteur a réussi à écrire de manière sensible, sans sentimentalisme, sur un sujet difficile.

Un grand coup de coeur.

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Commentaire ajouté par AuBazartdesMots 2018-03-09T17:11:23+01:00
Pas apprécié

Commençons, déformation professionnelle oblige, par la couverture. Etant professeure d’arts plastiques, je suis d’autant plus sensible à l’aspect extérieur du livre. On ne peut nier que l’image est importante, elle attire ou repousse le futur lecteur. Et dans ce cas précis, c’est la couverture qui m’a motivée en grande partie à cocher ce livre dans la liste des ouvrages proposés lors de cette dernière « Masse Critique » de Babelio. Cette illustration littérale du titre « Nuit d’Eté » est superbe, bravo au concepteur graphique.

Le résumé m’a paru attirant, j’adore Shakespeare, et l’idée d’une réécriture, avec l’action transposée à notre époque, me plaisait beaucoup.

Lorsque j’avais lu l’ouvrage pour la première fois, je n’avais pas pu résister à faire mon dada: le test de la page 99 (voir l’article sur ce thème en cliquant ici! ). Et voici le résultat. « Will avait perdu une chaussure et ne parvenait pas à savoir s’il s’agissait d’une calamité ou d’un coup de veine déguisé. Il y tenait, à cette chaussure, mais il aurait au moins une anecdote amusante à raconter à la fête, et s’il était blessé ou en donnait l’air, peut-être que Carolina tournerait un instant la tête vers lui, le regarderait marcher en clopinant ou viendrait examiner son pied meurtri , un pied à qui elle parlerait peut-être, qui sait? »

Autant être honnête, des pages 99 pourries, j’en ai lues, ce n’est pas toujours très représentatif de la qualité du livre, mais là, on atteint un summum quand même! Un type qui perd sa godasse et une fille qui parle à un pied, c’est inquiétant.

Passons à une lecture plus traditionnelle. Lors de ma première lecture, j’avais du m’arrêter à la page 70, moment auquel j’avais décidé d’une pause. Cette fois-ci, ca s’est certes mieux passé, mais force soupirs ont résonné dans la pièce. Les 2 fois, j’ai eu énormément de mal à finir l’ouvrage, moi qui dévore littéralement les livres entamés.

L’univers des fées, raison pour laquelle je relis ce livre, m’a déçue. Il est sinistre et peu novateur. On est loin d’une mélancolie romantique ou d’élans shakespeariens: Titania et Obéron se disputent comme des chiffonniers et la disparition du roi fait écho à une dispute conjugale des plus banales, désolée.

Les personnages modernes sont je trouve peu attachants et leurs histoires redondantes. J’ai peu apprécié le côté cru de certaines anecdotes (j’ai un grand côté prude, je sais).

La structure de l’ouvrage me semble brouillonne, et je n’ai vraiment pas réussi à accrocher à une intrigue qui pourtant suit celle de Shakespeare, je ne peux le nier. Mais là où l’auteur anglais nous emmène dans onirisme maîtrisé, Chris Adrian ne réussit qu’à nous perdre dans des méandres fumeux, où des personnages moyennement aboutis sont confrontés à un monde féerique peu glorieux.

C’est donc hélas un bilan négatif que je livre ici. Je ne doute pas néanmoins que ce livre peut trouver son public, mais je n’en fais définitivement pas partie! Pour moi, impossible d’adhérer aux personnages ou de s’intéresser un temps soit peu à l’intrigue…

N'hésitez pas à jeter un oeil sur mon blog: https://aubazartdesmots.wordpress.com/

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