Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 836
Membres
1 044 756

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les commentaires de koalavolant

Bronze

Centré autour de l’évènement tragique de la secte Heaven’s Gate, et de l’histoire de celle-ci, l’auteur a choisi de le faire d’un point de vue presque “fictionnel”, surtout “romancé”. Ca peut dérouter, car le côté moins témoignage, nous emmène au moins plus dans la tête des gens qui y étaient. Tout en ayant pour question “est ce que c’est vraiment arrivé”.

La réponse à cette question, est pour moi “oui sûrement mais pas tout à fait de la même façon”.

J’ai trouvé que la lecture de l’ouvrage permettait plus facilement de se plonger dans la tête d’une personne qui pourrait terminer dans une secte. Comment cela pourrait arriver, et comment la secte a changé au fur et à mesure. On a tout une chronologie, qui nous permet de suivre l’histoire, et honnêtement, les pages se tournent très facilement. La lecture est fluide, les chapitres sont courts, et il y a plusieurs passages impactants.

Le livre ne veux pas faire juste dans “l’horreur”, j’ai trouvé une certaine douceur dans le récit, un peu d’ironie aussi. C’était appréciable, et ça permettait d’apprécier quelques personnages, même d’un point de vue objectif. De chercher à comprendre ce qui est arrivé dans la tête de “Do et Ti”, et de ceux qui les ont suivi.

Sans que le livre ne donne des raisons à certains actes, on peut les interpreter, faire une analyse.

Le livre ne prétends pas donner les réponses, mais nous conter une histoire. Réelle et cruelle, en soit. Mais une histoire quand même.

Le plus gros défaut serait que le côté romancé donne parfois l’impression de survoler des choses.

Ayant apprécié ma lecture, si l’auteur venait à revenir avec des récits du genre sur d’autres sectes, ou des choses du genres, ça serais appréciable.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-05-07T16:11:29+02:00
Lu aussi

Après avoir fini ma lecture, la première chose que j’ai fait, fut d’aller voir les chroniques de ce livre. Je le fais rarement, avant d’avoir écrire la mienne, mais là, ça me semblait nécessaire. Parce que j’étais dubitatif quand à la fin, et je voulais voir si j’étais le seul.

La réponse est non. D’autres que moi restent pantois quant à cette fin… Sans fin.

Mais plutôt que de parler de la fin, je vais plutôt parler du reste. La chambre des âmes, se présente comme une sorte de récit horrifique tournant autour de la psychologie. Tout au long de la lecture, le récit pose une ambiance macabre, sordide, à base de femmes endormies “pour leur bien”, et où il se déroule devant le héros quelques évenements étranges. Je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié le côté horrifique. On a quelque chose d’étrange, qui nous interroge, et en même temps, on arrive à faire le lien avec ces femmes “traitées de folles” et en soin actuels pour ce “mal”.

Tout au long du récit, on en découvre de plus en plus, les choses empirent, et… L’apothéose est loin d’être ce que l’on désirait, donc je me suis arrêté sur l’avant du dernier chapitre, pour mon ressenti vis-à-vis du livre. En vrai, si je devais parler de la fin, je dirais que c’était courru d’avance, et que j’ai prié pour que l’auteur ne parte pas dans un cliché du genre. Tant pis.

Du reste, le récit nous offre des personnages, sans grandes différences, du moins, je ne me suis pas spécialement attachés à certains. Le héros était même méprisable à quelques instants, surtout vis-à-vis de la romance que l’auteur lui a donné. Une romance parfois agréable à lire, et parfois j’avais juste envie de rouler des yeux et reposer le livre. Ce qui en fait un autre mauvais point.

Heureusement, je trouve que le reste du récit marque beaucoup plus que cette romance désagréable. Les apparitions, les histoires de bagues…Tout ça était assez intéressant, même si je regrette que ça sois presque survolé en terme d’histoire. Au fond, on a juste quelque chose de passif, sans réponses, ou du moins avec une réponse… Mal décrite.

Je reste sur une bonne impression, avec un côté amer. J’avoue ne pas trop en dire parce que la chambre des âmes mérite la lecture, pour comprendre certaines choses, mais voilà.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-05-05T09:29:28+02:00
Bronze

J’avoue adorer l’horreur avec des maisons. Et ce livre, m’a offert ce que je désirais. Il était plutôt bien, d’ailleurs, pour compter l’horreur. Le faisant un peu de façon méta, remettant en question le sens propre de ce qu’est “l’horreur”, ce qui nous fait peur.

Et ce, en nous présentant plusieurs écrivains d’horreur, qui ont chacun leur façon de faire. L’introduction nous les amène tous un par un, et on peut ainsi avoir ses préférences par la suite.

J’ai apprécié ma lecture, dans le sens, où Kill Creek se lit bien. J’en ai dévoré les premières pages, j’en ai dévoré les dernières. J’attendais de voir ce qui allait arriver, et je me prenais pour passion de cette maison vivante.

J’ai aimé la symbolique de la résolution du mystère, de ce qu’est réellement Kill Creek. Ca change des maisons hantées au passé sombre, bien qu’elle ait son propre passé. Encore une fois, ça faisait écho au côté meta de l’oeuvre, et c’était appréciable.

J’ai aussi apprécié les différences de point de vue des personnages. Bien que j’adorais Sam, les autres m’étaient sympathiques à leur façon, et on les voit évoluer, dans leurs propres retranchements. Mais Sam, comme le héros, a quelque chose en plus. Il est plus présent, il est plus mis en avant. Et surtout, il a ce passé mystérieux et profondément sombre.

J’aimais bien l’écriture, je trouvais qu’elle allait avec le genre, avec ce que le livre voulait nous raconter.

Ce que je reprocherais néanmoins, c’est peut-être sa fin. Mais après m’être interrogé, je me demande quel genre de fin me plairait pour ce genre d’histoire. J’ai néanmoins trouvé que la fin était un peu clichée, et exagérée.

Ca reste que c’était une bonne lecture. Et que Kill Creek m’est resté sur la conscience même quand je ne le lisais pas. La preuve, c’est que j’y suis retourné comme si je ne l’avais jamais quitté.

J’ai même eut quelques frissons, et ça…C’est à noter, puisque les livres d’horreur me font rarement cet effet.

En somme : une bonne lecture. Un bon “petit” livre d’horreur, qui offre une histoire à la fois de maison hantée, et à la fois de questionnement sur ce qu’est finalement la peur et l’horreur.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-03-06T16:52:54+01:00
Bronze

Je sors de ce livre avec une impression en demi-teinte. Je pense qu’il vaut la peine d’être lu, malgré sa durée courte, et son histoire presque rapide. Il nous offre un univers qui aurait pu s’étendre à plus d’un seul livre, mais ça n’est apparemment pas le cas.

Parce que ce qui y a de plus intéressant dans ce récit, c’est son univers. On nous plonge dans une histoire de guerre divine, entre des dieux grecos-romains, mélangé à autre chose, puisqu’on a aussi la mythologie celte et celle des natifs américains qui s’y mêle. Le syncrétisme a quelque chose de vraiment plaisant, et bien travaillé. On est sur les anciennes civilisations, dans une époque steampunk. Et si le mélange complet peut paraître alambiqué, il ne l’est pas tant que ça, et tout est facile à suivre.

D’autant qu’on est pas sur de l’univers dumping comme on peut le voir dans certains récits, et l’univers vient se placer naturellement dans le récit. Ce qui est appréciable, plutôt qu’avoir des longs monologues sur l’histoire du monde.

Mais cet univers s’essouffle de par ses rebondissements, qui se suffisent à des bagarres, des bastons, et une bataille. On a un fond d’enquête, qui est intéressante, mais dans l’ensemble on reste sur des rebondissements qui se ressemblent quand même pas mal.

Après, le personnage d’Arthorius “le Pacifieur impérial”, a quelque chose d’intrigant. J’ai trouvé que c’était un personnage nébuleux, à la fois spectateur et acteur du récit, qui suis une sorte de fil d’Ariane qui le mène à la conclusion d’un héros classique.

J’ai bien aimé ce personnage et son traitement. J’ai moins aimé Dom, qui au delà de son cynisme n’avait pas grand chose de plus.

Il faut dire que si je reprocherais des rebondissements qui s’essoufflent dans un récit qui devient ennuyeux dans le dernier quart du livre, ce que je reprocherais le plus à l’ouvrage est son apparent male gaze, et ses relents d’homophobie ordinaire servis comme d’un humour dont je me serais bien passé.

Entre les personnages masculins qui prennent toute la place, les personnages féminins qui ne sont pas si puissants, ou s’ils le sont apparaissent deux seconde savant qu’ils ne disparaissent… Il n’y a pas grand chose d’intéressant à en tirer, encore moins quand Dom semble toutes les deux secondes vouloir se faire quelques dames.

D’où ma demi-teinte. Si l’univers avait su proposer quelque chose de plus que sa construction, et l’enquête être plus mise en avant – j’ai adoré le passage sur les minotaures, par exemple -, je pense que ce livre aurait beaucoup plus gagné en intérêt pour moi. Ca, et le fait d’ajouter des personnages pour rien (comme la pythie) et les mettre de côté parce qu’on doit se concentrer sur les deux principaux.

Ainsi la plume du Quetzalcoatl a su me convaincre pour son ambiance, mais pas forcément pour le reste, et c’est bien dommage.

Afficher en entier
Bronze

Cette chronique risque d’être un peu courte. En effet, j’ai lu cette nouvelle en trois fois, et a au moins un mois d’intervalle à chaque fois minimum… Pas qu’elle ne me plaisais pas : juste que j’avais peur de la fin.

Finalement il n’y avait pas tant à craindre.

On est sur une nouvelle avec de la représentation non-binaire (chose que je cherche toujours autant). Qui se déroule dans le futur, où, Nao, un étudiant qui apprécie la danse, rencontre dans un monde virtuel, Saoirse, un danseur qui semble se débrouiller comme un chef pour contrôler son corps virtuel.

C’était assez mignon, assez doux. J’ai bien aimé Nao, et le point de vue que Saoirse nous donne aussi parfois. Il y a des moments un peu dur et tristes, mais ça reste vraiment doux. J’ai bien aimé comment le futur nous est dépeint avec sa technologie, c’est bien expliqué, malgré le format court.

Je me suis douté de ce qui arrivait à Saoirse, mais j’ai quand même aimé lire l’histoire, et j’ai trouvé ça touchant et beau.

C’est une jolie nouvelle, un peu doudou, un peu triste aussi. Et c’est une belle histoire d’amour, avec un fond de danse.

Afficher en entier
Bronze

J’avoue avoir revu le film il n’y a pas si longtemps que ça. Ainsi, j’avais en souvenir le dessin animé. Ça n’a pas empêché que j’apprécie la lecture, au contraire. Certains passages du film m’avaient intrigué, puisqu’ils n’en disaient pas assez à mon goût. C’est de cette façon, que j’ai donc lu ce tome 1 de la série de Kiki la petite sorcière.

On découvre un univers de sorcières en déclin, et Kiki, au milieu de ça, qui, possédant un seul pouvoir, décide alors de devenir sorcière dans une ville immense mais proche de la mer. Là, elle se fera de nombreuses connaissances, qui l’aideront notamment à grandir en maturité, et évoluer.

En soit, c’est un monde assez mignon, enfantin, sans que ça sois “niais”, et qui faisait un drôle de mélange entre de la littérature japonaise et de l’anglo saxon. Je m’explique : on sentait un peu les coutumes japonaises dans certains aspects. Mais dans la façon dont c’était fait, de comment l’univers était construit, et des chapitres qui s’enchainent, ça sonnait un peu plus anglo saxon. Notamment l’univers des sorcières, leurs balais, leurs coutumes, etc.

Nous retrouvons en fait des petites histoires, à base de clients de Kiki le plus souvent, duquel elle finis par se rapprocher, et qui sur une année, vont lui apprendre pleins de choses. On retrouve aussi Jiji, le chat qui lui sert de “bonne conscience”, parfois. Et quelques autres personnages assez colorés, et sympathiques.

Kiki m’a un peu fait pensé à Alice (aux pays des merveilles) dans son personnage. Ce qui fait que je l’appréciait peu, parce qu’elle avait à certains endroits un comportement peu agréable. Mais au final, elle restait assez mignonne, et surtout, on sentait bien que c’était une adolescente qui se découvrait.

D’ailleurs, d’adolescente qui se découvre, on a quelques passages sur l’amour et ces aléas, mais aussi, sur… D’autres choses un peu bizarres pour une enfant, comme son physique. Mais soit. Je ne vais pas reprocher qu’il y a beaucoup de remarques sur le fait que Kiki “est jolie” ou sur sa beauté (ou sa non beauté), plus que sur son adresse ou sa malice. Je tenais juste à le préciser.

Mais du reste, Kiki la petite sorcière reste un roman très choupi. Je ne sais pas trop si je lirais la suite, car pour le moment j’estime que le tome 1 se suffit à lui-même, et que j’ai d’autres séries à terminer avant.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-03-05T13:38:48+01:00
Bronze

Difficile de chroniquer un livre comme La Merlette. En effet, celui-ci m’a fait l’effet d’une sorte de livre à part, qui se veut poétique, sombre, féministe et fantastique. Une chose est sûre, c’est qu’il se lit vite. Si mon rythme de lecture a été chaotique ces derniers temps, à chaque fois que je lisais un peu ce livre, je me retrouvais à avancer sur plusieurs chapitres, sans trouver le temps long.

C’est probablement parce que l’ouvrage est écrit de façon pas “poétique” en partie, mais plus fluide et tranchante. On ne se perd pas dans des divagations narratives, et on va droit au but.

En soi, c’est une bonne chose : le propos du livre est bien servi. On est sur une sorte de tragédie d’un petit village d’Italie, où les personnages semblent tous un peu avoir un grain ou un passif complexe. Mais quand je dis grain, au final, ils semblent tous “réalistes” du côté sombre de nos vies.

Si j’avoue, j’aurais aimé me passer de quelques histoires dans l’histoire, comme celle du professeur pédophile qui n’a aucune pitié pour son élève et dont j’ai trouvé le message mal passé et dérangeant puisque du point de vue d’un personnage qu’on semble être censé aimer, ou les nombreuses histoires de fesses de la tireuse de tarot, il en reste que malgré moi, elles me restent en mémoire.

Je ne pense pas que ce livre est fait pour qu’on apprécie forcément ses personnages, mais plus pour nous poser des faits de vie, nous les mettre dans la tête, et nous montrer un peu plus la cruauté de ce monde, du point de vue d’un personnage littéralement mort-vivant. D’ailleurs, fait étrange, si je n’ai pas accroché aux autres personnages, j’ai senti que La Merlette en elle-même me touchait. Elle est une sorte de porte-parole des femmes qui sont dans la douleur dû aux hommes cruels. Et si ça peut sembler assez exagéré à des endroits (notamment ce qu’il se passe à sa mort), je pense que ça peut arriver aussi, et il en reste, que le livre est là pour passer un message, pas pour être réaliste. Rien qu’à voir le fait qu’elle libère du vert autour d’elle parce qu’elle est morte dans les marais, montre ce fait.

De toute façon, le but du récit est de se concentrer sur ces hommes cruels, qui ont trahi des femmes qui voulaient croire en eux. Que ce soit par les fantômes que Merlette voit, ou d’autres. Autre chose d’intrigant : ce qu’est la Merlette en elle-même. Je me suis demandé durant le récit, si cela faisait écho aux légendes de types Llorona ou même Mélusine, ou autre.

Ce que j’ai apprécié aussi, c’est la structure du récit. Mêlant le passé au présent, on a au fur et à mesure son histoire, et j’ai trouvé par contre que le résumé du livre spoilait trop ce récit du passé. Ce qui est dommage, parce qu’on aurait pu découvrir doucement.

Ce qui est sûr, c’est qu’il y a de la tragédie dans ce récit, mais une tragédie douce, amère, qui certes était plutôt crue, mais avait ce petit quelque chose qui se laissait lire, et se contentait de présenter, sans aucun tact à donner, mais avec un plaid dans les mains, la cruauté du monde. À écrire comme ça, c’est assez bizarre, mais c’est exactement la sensation que m’a fait ce livre.

Afficher en entier
Lu aussi

Je suis en demi-teinte sur ce livre, mais je vais reconnaitre une chose. : je pense qu’il mérite qu’on s’investisse dessus, en se concentrant sur l'intrigue et les nombreux personnages, parce qu’il reste assez complexe dans son intrigue. Pas trop complexe non plus, ça reste compréhensible, mais je reconnais que je ne me suis pas investi autant dedans que j’aurais pu. Ça ne m’a pas empêché de trouver l’histoire intrigante et intéressante.

Surtout pour le côté méta sur l’écriture, je l’avoue. Le côté politique m’a beaucoup moins emporté, mais c’est question de préférence personnelle, ce n’est pas la faute du livre. Et comme ce livre présente plusieurs points de vue, je passais donc de chapitre où j’étais concentré sur l’enquête et sur les aventures de Gabriel et Iris qui étaient totalement méta vis-à-vis de l’écriture et du hasard, a des chapitres sur la politique où je décrochais totalement.

Ce livre cause aussi vaudou, et ça va me permettre de parler d’un autre petit défaut du livre : il a tendance à se lancer dans des explications dignes d’un livre technique. Je ne pense pas qu’il soit dérangeant de présenter le vaudou ou d’expliquer la géologie et les plaques tectoniques, notamment si c’est nécessaire à la compréhension du récit. Mais ici, c’est fait de façon pas si attrayante, peut-être trop technique, et pas inclus dans le récit. Cela aurait mérité d’être plus incorporé au récit, comme on présente un univers au fur et à mesure d’un livre de fantasy par exemple.

Il n’empêche que, appréciant tout ce qui est occulte, ésotérisme, et etc, j’ai appris des choses vis-à-vis des loas et des traditions vaudoues et créoles.

Néanmoins, si on parle du côté enquête, il y a tout pleins de bon côté. Ça m’a rappelé à des endroits un fond d’Agatha Christie dans l’humour placé vis-à-vis d’Arthibus, qui mène l’enquête comme il peut en acceptant le côté surnaturel de l’affaire. Et du côté de Gabriel, il y avait de l’humour appréciable, et un côté réflexion sur l’histoire en elle-même et l’écriture, ainsi que sur la vie des personnages qui m’a beaucoup plu.

Du reste, les personnages en règle générale sont intéressants. Surtout du fait qu’ils ont « une vie propre ». Comme Iris, par exemple. Ils existent parce qu’on les a écrits (mais pas que). J’ai aimé le côté fort de Sybelle et Isaline aussi. C’est vrai qu’il y a pas mal de personnages, mais ils sont assez tous reconnaissables, donc on ne s’y perd pas. Ils ont tous un côté un peu étrange, comme Gabriel qui se prend presque pour Dieu, Loïc et ses guignols, Sybelle et son ambition, Myra et son ambition encore plus grande, etc. Il n’y en a pas tellement que j’ai apprécié, mais j’ai aimé la façon dont ils étaient écrits.

Pour le reste, je pense que la structure de récit était intéressante, bien que possédant quelques lourdeurs : on change de point de vue à quelques chapitres, et si au début plusieurs intrigues semblent se mêler et qu’on peut s’y perdre, tout prend son sens au fur et à mesure. De plus, de nombreux dialogues manquaient de verbes de dialogue et semblaient à des endroits confusants.

Le livre le répète bien assez : il n’y a pas de hasard, aussi, tout finit par s’emboîter comme dans un puzzle, et je dois au moins reconnaître ça : le travail d’écriture reste très bien produit.

Je pense que si vous appréciez les lectures un peu méta sur l’écriture, avec un fond de politique et une enquête alambiquée, il pourrait tout à fait vous plaire. Personnellement, j’ai tout de même apprécié ma lecture, mais je reste mitigée.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-02-14T09:32:46+01:00
Bronze

Après avoir lu “Pétales d’amour et de bonté” de la même autrice, je dois admettre qu’ici, on est sur une tout autre ambiance. Mais je m’y attendais, et j’étais curieux de voir ce changement. Je reconnais que les zombies n’ont jamais été ma tasse de thé, mais le récit étant court ici, je me suis dit que cela passerait bien. J’avais d’ailleurs raison. Et puis… J’ai un petit faible pour le conte du joueur de flûte d’Hamelin. Un récit à mon goût cruel, mais qui me plaît beaucoup.

La réécriture m’a semblé intéressante dans son idée : le joueur de flûte fait quelque chose qui amène les enfants à être un point central de l’histoire et en découle une horreur différente.

Mais de quoi parle exactement Le Meneur des morts ? D’un village, Hamelin, envahi par les rats, et alors que la misère traîne partout, Arthur, un gamin du village, découvre que tout le monde semble devenir un mort-vivant…

Il y a un aspect assez glauque dans l’histoire, du début à la fin. Mais aussi, une question de “qu’est-ce qui peut nous transformer en monstre”. Les zombies ne sont qu’un prétexte pour montrer une version détournée du conte, et si je me doutais de certaines choses, c'était intéressant.

J’ai trouvé qu’on était sur un récit de fantastique pur : on ne comprend pas forcément tout, il y a une chute (bien cruelle pour le coup), et même si on n’a pas toutes les clés en main, les réponses qui restent, offrent un point final à l’histoire.

Ce que j’ai aimé aussi, c’est qu’on nous parle d’Arthur comme le personnage principal de l’histoire, mais finalement, y a-t-il un personnage principal ? Le résumé m’a permis d’être surpris durant ma lecture. Je m’imaginais une tout autre histoire, et j’ai ainsi été bien plus happé par le récit qui m’a offert tout à fait autre chose que ce que j’imaginais.

J’ai trouvé que l’écriture allait au genre, et réellement, on est tout à fait au-delà de ce que j’avais déjà vu de l’autrice, et j’ai trouvé ça bien plus intéressant (après, c’est parce qu’il est toujours intéressant de lire des récits tordus pour voir où s’en va le style d’un auteur, en tout cas, à mon sens.)

Finalement, on nous présente des êtres soumis à une mauvaise magie de long en large en travers, et des personnages retranchés dans leurs doutes et l’horreur, avec un côté réaliste à la misère, dans ce fantastique horrible.

J’ai bien aimé, et même si j’avoue avoir été confus à des moments, ou pas d’accord avec les personnages, ça restait un bon récit d’horreur et de fantastique.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par koalavolant 2023-02-06T10:29:37+01:00
Or

Je dois avouer une chose : j’ai dévoré ce livre en peu de temps, après avoir repris ma lecture après une coupure. Il faut dire que, je pense que cet ouvrage ne pouvais que me plaire. On y retrouve beaucoup de choses qui me touchent, me plaisent, des tropes que j’apprécie… Entre la Bretagne, les personnages LGBTQ+ et diversifié, et le côté surnaturel qui m’a rappelé quelques autres œuvres que j’aime en ce sens (comme l’anime de Ghost Hunt), je pense qu’il ne pouvait que me parler.

Au-delà de ça, entre l’écriture assez moderne, avec une héroïne un peu particulière, qui doit trouver sa place, et qui a un syndrome de l’imposteur, et une atmosphère très particulière, entre mystique et onirique…

J’y ai trouvé mon compte. On retrouve donc Isaïah et Agathe qui sont des exorcistes du paranormal, et qui se complètent par leur pouvoir. Ils vont se retrouver à Ker a Bran en Bretagne, où un phare mystérieux entouré de nombreuses légendes les attendent.

En plus de ça, au fur et à mesure, on a quelques autres points de vue sur le passé de l’endroit, avec Théophile ou Gwennyn. Tout m’a intrigué dans ce récit, et même si finalement, j’ai deviné ce qui allait se passer, dû au fait qu’il y a quand même pleins d’indices laissés, j’ai trouvé ça intéressant. Dans la façon dont s’était fait, dans le côté touchant des personnages, notamment Gwennyn qui était délaissé par un peu tout le monde. Mais aussi comment le surnaturel nous était présenté, ses règles, ses limites.

J’avoue que même après avoir fini ce livre, j’ai envie de retourner à Ker a Bran et ses mystères, ses fantômes et ses passés tragiques.

Même si la fin m’a sonné un peu facile, au final, tout semble logique. Que cela soit la présence des points de vue, cette fin “facile”, etc.

J’ai bien aimé suivre le déroulement de l’histoire, et de son univers mystérieux. D’autant qu’il y avait un côté assez réel sur les personnages, et que j’aurais bien aimé en voir plus.

Plus qu’un one shot, j’avais l’impression de voir l’introduction à une éventuelle série pour suivre les personnages au fur et à mesure.

Ça me donne envie d’en avoir plus, à Ker a Bran ou non.

Donc oui, j’ai beaucoup aimé ma lecture.

Afficher en entier

215 résultats