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Les commentaires de koalavolant

Argent

Ce tome-ci nous présente, comme pour les derniers tomes, plusieurs histoires en même temps, qui s’imbriquent les unes dans les autres au fur et à mesure. On a d’un côté l’arrivée d’une dragonne asiatique, Hanayuki qui est venue se marier avec un des membres de la famille Pendrake. De l’autre, une affaire de cambriolage qui mène à des corruptions policières. Et enfin, l’arrivée de Cat People à Forthill.

J’ai beaucoup apprécié retrouver le côté magique de Forthill. L’utilisation de la mythologie celte, et des autres mythologies. C’est vraiment le côté que j’apprécie le plus dans cette série de livres. Le travail de recherche, le fait que ça change de d’habitude. Mais aussi, le fait que j’adore la mythologie celte, et qu’on retrouve quelques éléments (comme l’Ankou pour cette fois).

Au-delà de ça, j’ai retrouvé ce que j’apprécie chez Forthill : le fait que même si c’est pas mal centré romance, ça ne fait pas un livre trop ennuyeux à lire. À comprendre par là, que je suis loin d’être un grand fan des romances paranormales. D’abord pour le côté parfois problématique de ce genre, ensuite parce que… Je ne suis pas fan de ça, c’est tout. Mais dans Forthill, les relations sont agréables à suivre, évoluent, et me dérangent moins.

J’avoue néanmoins que ce tome m’a moins plu que son prédécesseur. Mais comme pour le tome 2, je pense que ça viens du fait que le côté enquête m’a moins interpellé. Etait moins dans les tropes que j’appréciais. Et que la première partie du récit était correct, mais sans plus pour moi. D’autant, qu’il est facile de deviner qui quoi, comment (j’avais deviné pas mal de choses).

Mais une fois dans la deuxième partie, je trouve que tout de suite, c’est plus appréciable. Je me suis inquiétée pour Cat. J’ai aimé continuer de voir la magie de Lisa évoluer. J’ai apprécié les enjeux présentés vis-à-vis des Pendrake. Il y a quelque chose de vraiment réaliste dans toute cette magie, et c’est agréable.

Il faut dire que l’autrice a une plume qui ne baisse pas en qualité, au contraire. J’aime beaucoup sa façon d’écrire, qui, tout en justesse et en humour, nous embarque directement dans son univers. Je me retrouve souvent à vivre le récit.

J’ai été inquiet pour certains des personnages, j’ai apprécié voir ce qu’il se passait, on voit un autre pan de l’univers de Forthill, on découvre de nouvelles choses comme à chaque fois. Et bien sûr, notre héroïne se retrouve dans tout pleins d’affaires où elle s’en prend parfois plein la figure, parce que même si elle commence de plus en plus à avoir l’habitude cet univers plein de sorcellerie, elle a encore beaucoup de choses à apprendre.

J’aime beaucoup la relation entre Cat et Lisa, et j’avoue apprécier aussi la famille Pendrake dont on découvre encore quelques aspects dans ce livre. Et j’ai bien aimé les personnages qu’on découvre, comme Shona.

J’ai hâte de voir ce qu’il va se passer dans le tome 5. De ce que j’ai compris, ce n’est pas tant un dernier tome qu’un dernier tome d’un premier arc. Ça me rend très curieux !

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Commentaire ajouté par koalavolant 2023-01-29T20:31:33+01:00
Bronze

Inspiré de l’affaire Weistein, et faisant même un “clin d’œil détourné et bien plus féministe” à Roman Polanski, Les Pieds dans le tapis, conte le récit choral de trois amies, aux vies bien différentes, mais aux aspects qui ont permis à l’autrice de présenter quelques revendications féministes.

Si je dois avouer que la lecture de l’ouvrage m’a paru parfois laborieuse du fait que j’ai du mal avec les ouvrages écrit au temps du présent, et que la mise en page de l’e-book avait d’étranges bugs (entre sauts de lignes impromptus, tirets à des endroits inappropriés et manque de tirets de dialogues…). J’ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture.

Notamment, le côté féministe. J’avoue que le côté plus “féminin” (et ce n’est pas la même chose) m’emballait moins, mais tous les passages fait pour dénoncer des choses encore trop tolérées dans ce monde, étaient très appréciables. Et surtout, fait avec justesse. On a des moments à nous donner envie de jeter des cailloux sur des personnages. Ou des moments importants pour se rappeler de ce qu’est le féminisme.

On a aussi une évolution de personnages qui justement montre des personnages féminins forts, et qui savent ce qu’elles désirent, malgré leurs doutes, leurs colères, etc. Il y a aussi une amitié entre trois filles assez “opposées”, mais qui s’entendent comme les doigts de la main, et dont j’ai aimé le soutien perpétuel entre les trois, qui semblait juste, et sympathique à lire.

J’avoue avoir notamment apprécié Candice, parce qu’elle me semblait pétillante et surtout, un personnage plus complexe qu’il n’en a l’air. Mais j’ai aimé Camille pour sa “douceur”, Agathe pour son côté plus “féminin” et Romane qui ne savait pas tenir sa langue.

Ce livre est plutôt fait de dialogues, mais ceux-ci sont tout à fait maîtrisés, et m’ont fait sourire, rire, ou même parfois, touché. Si j’avoue avoir occasionnellement trouvé quelques longueurs, la structure du récit et son rythme en restent tout à fait corrects. L’autrice n’hésite pas à jouer d’ellipses, et s’est servi du “rendez-vous habituel” des trois filles pour nous permettre de savoir comment les choses avançaient.

Je dois dire que ce livre est aussi assez optimiste. Les personnages s’en sortent, et tout se passe relativement bien pour eux. Ce qui est… Une bonne chose, je dirais. Parce que le monde a besoin de livre où les femmes qui se battent, gagnent à la fin.

Au fond, je pourrais parler assez longuement du récit. Des passages où Candice aide Agathe, de la sororité présente dans tout le livre. Où on nous présente des couples assez sains. Des femmes qui ne savent pas comment faire dans leur vie à cause d’hommes du passé qui les ont blessés, mais qui savent se remettre. Des passages hilarants. De moments touchants et romantiques (j’avoue avoir surtout apprécié la relation entre Candice et Romane).

Ce livre se laisse lire, malgré tout ce que j’ai pu tirer comme défaut, et quelque part, il fait du bien.

Bonus pour les fans de cinéma, ou de La La Land, je trouve qu’on retrouve cette ambiance passionnante du monde du cinéma, bien que cela serve aussi à en montrer les mauvais côtés (ce qui n’est pas un mal, bien sûr !).

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Bronze

Après lecture de ce premier tome, si je peux affirmer que je ne lirai pas le second tome, j’affirme aussi une chose : ce roman a le niveau pour se faire éditer de façon plus “moyenne” ou “grande” niveau maison d’édition. S’il n’est pas exempt de défauts, il n’empêche que l’intrigue, les personnages, et l’écriture sont suffisamment maitrisées pour proposer un récit qui tient la route. Et m’a donné un premier tome que j’aurais pu lire en l’ayant acheté à la librairie du coin. Néanmoins, il ne doit pas être mis dans les mains d’adolescents trop jeunes, mais plus de jeunes adultes (17-19 ans), au vu du langage cru, et des nombreuses scènes un peu beaucoup hot qui parsèment ce roman.

Par contre, si on veut le mettre dans la main d’adolescents qui se cherchent surtout à ce niveau-là, c’est sûrement une bonne idée.

Néanmoins, je ne suis pas adolescent, et je pense que c’est là le défaut et la grande qualité de ce livre. Je l’aurais lu en étant plus jeune, je l’aurais apprécié (enfin, non, puisque j’aurais fui toutes les scènes hot, mais…), et j’aurais apprécié les sujets dont il traite. On a sincèrement l’impression d’être devant un livre pour adolescent, qui leur parle à eux. Mais justement, moi, il ne m’a pas parlé. Probablement parce que je n’étais pas ce genre d’adolescent (quoique j’étais un peu proche de Mei). Je me suis souvent senti à côté, et si j’appréciais ma lecture, je ne voyais pas l’intérêt de suivre l’histoire d’adolescents en pleines découvertes de leurs corps et de leurs sexualités. Et de fait… Ce roman parle surtout de ça. Avec un soupçon de monstre.

Seulement, ce livre a des qualités, que même subjectivement, je reconnais. D’abord les personnages. Les dialogues entre eux me faisaient soit sourire par leur justesse, soit, je percevais quelques petites maladresses, mais en vrai, ils me semblaient juste. Les liens des personnages étaient bien posés, on savait qui était qui, ils savaient chacun “exister” dans le récit. Je ne me suis pas spécialement attaché à leurs romances, néanmoins, j’ai énormément apprécié le respect de ces relations. On n’est pas sur quelque chose de problématique, et en prime, on a de l’inclusivité, de tous les bords. Et de l’inclusivité faite avec respect. C’est ça qui m’a paru aussi le plus agréable. Et de plus, si plus tard, on me demande de différencier Amber, Tristan, Mei ou Hicham, je saurais dire qui est qui, et me rappeler quelques faits sur eux. Après en termes d’appréciation… Je ne sais pas trop, ce sont des adolescents, on va dire. J’ai bien aimé Mei, mais surtout parce que c’est surtout avec elle que se recentre le côté imaginaire (je suis moins fan des loups-garous, j’avoue). Et j’ai bien aimé Amber. Et sur la fin, Tristan.

Et si je n’ai pas apprécié le côté tranche de vie, qui pour moi était trop adolescent, et longuet, et prenait beaucoup de place, et n’était pas dans les tropes que j’apprécie la plupart du temps… J’ai bien apprécié le côté imaginaire. Avec les “monstres”. Bien que c’était assez simple de comprendre certaines choses, que le suspens n’était pas ultra-profond, j’ai aimé comment c’était traité. Avec les lycanthropes et autres fantômes. J’ai aimé les moyens utilisés par Mei et sa famille. La façon dont tout ça est présenté. Je regrette juste que tout le monde prenne la découverte des monstres, à chaque fois plutôt “facilement”, sans se poser plus de question. Mais c’est un parti pris comme un autre. Je regrette aussi que certaines choses ne soient pas expliquées. Notamment sur l’origine des monstres (je pense à l’antagoniste principal). Mais on a peut-être dans le tome 2.

L’intrigue avance à son rythme. Parfois trop lentement à mon goût, je le reconnais. Quand je me suis rendu compte que j’étais à 40%, je me suis demandé ce qui allait se passer, parce qu’il ne se passait pas grand-chose pour moi. Forcément, j’étais surtout là pour l’imaginaire et moins emballé par le côté tranche de vie / romance / sexe. (C’est un peu ma faute, je n’avais pas vu le tag “new adult” quand j’ai choisi de lire le livre).

Je trouve que sur la fin s’est devenu plus intéressant, puisque l’imaginaire est un peu plus présent. Mais je ne vais pas reprocher à ce livre de s’être concentré plus sur la tranche de vie.

Du reste, je noterais deux ou trois fautes (une m’a fait rire, “montre” au lieu de “monstre”), mais pour un roman de ce gabarit, j’estime que ça va. Le style était assez orienté dialogues et petites communications internet, et la narration restait pas mal. Je tiens à dire, que j’ai trouvé les scènes “hot”, plutôt bien écrites. Elles ne m’ont pas donné envie de rouler des yeux, et étaient faites dans le respect. Et je crois que c’est une des premières fois que ça m’arrive (bon ok, je ne lis pas beaucoup de ce genre, mais du peu que j’ai lu des livres avec des scènes, c’était trop souvent irritant et pas du tout dans le respect des deux persos).

Enfin, je conclurais pour dire que si moi, le roman ne m’a pas emballé plus que ça, je pense en garder un souvenir, au moins pour ses dialogues et ses personnages. De plus, si j’ai trouvé qu’il y avait quand même beaucoup, beaucoup d’adolescents en chaleur et que j’aurais préféré plus du romantisme, je reste sur l’idée que ce livre peut être intéressant pour des ados qui se cherchent. En plus de son inclusivité, et de son côté imaginaire à l’aspect maîtrisé et intrigant, qui m’a presque envie de demander le tome 2. Mais je sais que ce n’est pas pour moi, et j’espère de tout cœur néanmoins, que d’autres sauront y trouver leur compte.

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Commentaire ajouté par koalavolant 2022-12-28T11:28:58+01:00
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Écrire une nouvelle est souvent un exercice plus compliqué qu’on ne le pense. En un format plus court que le roman, il faut une histoire qui tienne la route, et surtout, une chute qui ne tombe pas à plat, tout en propulsant le lecteur, dans un univers, le temps d’un instant.

Le chemin de Baphomet propose huit nouvelles différentes, toutes sur le thème un peu horrifique, quelque peu fantastique, avec quelques références a des “vols d’âme” et “vies éternelles”. Maintenant que j’ai fini le livre, je peux dire qu’il y a un point commun assez subtil entre toutes, mais bien présent, sur ce thème-là entre autre.

Comme souvent dans les anthologies, toutes les nouvelles ne se valent pas et sont plutôt différentes. Par chance, il y a une ligne commune entre chacune.

La première, c’est que la façon dont s’est fait reste à chaque fois assez original en terme d’horreur, tout en reliant au thème des âmes. On commence assez fréquemment par un personnage désagréable, ou qu’on prend en pitié, et sa vie n’a rien de sympathique (ou si), et ça se termine violemment et brutalement.

Néanmoins, j’ai trouvé que la chute fonctionnait généralement assez peu. Par exemple, pour l’histoire de la violence conjugale (qui du reste est bien dépeinte et assez horrible à lire), la fin est presque au milieu d’une phrase et je me suis demandé quelle était la chute réelle. A contrario, dans l’histoire avec Magali ou celle avec la fée, ça passait un peu mieux. Bien que ce fut assez prévisible, mais bon, ça reste une bonne chute.

Chaque nouvelle propose un environnement différent, mais ce que je reprocherais peut-être, c’est éventuellement l’ordre de celles-ci. En effet, quand on ne connaît pas l’auteur, son thème, ses messages, commencer par une nouvelle avec un personnage affreux et sexiste, qui, certes, fini puni, je ne suis pas sûr que c’était une bonne nouvelle de la mettre en premier. En effet, je me suis demandé quel message voulait vraiment faire passer l’auteur. Je ne dis pas qu’il est facile de faire passer des convictions dans l’écriture, mais ici, l’humour des parenthèses, les commentaires affreux, le fait que la femme soit dépeinte comme une idiote (et c’est aussi le cas dans la nouvelle numéro 3 me semble-t-il), m’a fait douter de ce que pensait l’auteur des personnages féminins. Par chance, je me suis vite rendu compte à la suite de ma lecture, qu’en fait, ça allait, et qu’on était bien sur “un jugement des sombres personnages masculins” que “les femmes, elles sont idiotes, mais bon le mec se fait punir à la fin”. Je pense que c’est juste une maladresse, et en vrai, je ne tiens pas trop rigueur de ça, mais je préférais en parler.

Du reste, j’ai bien aimé comment c’était écrit à quelques endroits. Par exemple, les parenthèses qui accentuaient certaines choses, se moquaient parfois du personnage. La façon dont c’était structuré, donc toutes les choses s’accumulaient. Comme c’est un sujet qui me touche, j’ai trouvé que la nouvelle des violences conjugales étaient assez juste. Ca pourrait paraître absurdement gratuit, mais je sais que c’est possible. Ou bien celle de la fée qui est…commune je dirais dans sa chute (je m’y attendais à 200%) mais que j’ai aimé par l’originalité de qui est la mère, du cadeau que fait finalement la fée, et tout ce qui est sous entendu. J’ai apprécié la seconde nouvelle, qui bien qu’assez “onirique”, m’a beaucoup intrigué.

Mais je pense que le rythme du récit peut avoir quelques petits soucis. Par exemple, les dialogues sonnent parfois plus “exagéré” que “réel” (c’est une impression que j’ai souvent du mal à expliquer). Ou qu’à des endroits, le récit n’allait pas assez en profondeur. Par exemple pour la nouvelle avec Magali, on a toute la partie où les deux se rencontrent, vont au festival, et puis hop la chute à la fin après une mauvaise représentation d’un groupe sataniste. Alors que je pense qu’on aurait pu accentuer sur l’horreur de la fin, faire “languir” le lectorat sur les véritables intentions de Magali, et finir comme ça se termine. Après, je ne suis pas sans ignorer qu’une nouvelle doit être “courte”, mais je pense qu’à certains endroits, le récit n’approfondissais pas sur les bons endroits. (même chose pour la première nouvelle, approfondir sur l’ambiance des vigiles de la boite de nuit, qui s’accentuerait au fur et à mesure jusqu’à la fin. Plus que sur le couple au début, qui finalement n’a d’intérêt que prouver que Pierre est un sombre idiot et est dans un couple malsain).

Je rajouterais juste un détail qui m’a fait tiquer durant ma lecture (et je ne sais pas où le placer dans ma chronique donc je le mets là : « Bien sûr, il avait une idée derrière la tête : essayé de conquérir Émilie, qui résistait farouchement jusqu’à là à toutes ses avances. »

On a un enchaînement de deux fautes assez visibles à corriger, et c’est un peu dommage (il y a d’autres fautes de conjugaison d’infinitif durant la lecture). Après, je sais que le travail de correction n’est pas facile, et je ne prétends jamais savoir le faire à la perfection (ce n’est pas mon métier), mais je me permets éventuellement de le noter.

Finalement, j’ai apprécié ma lecture. Je l’ai trouvé agréable, bien écrit, avec de l’idée. Des idées originales, des structures parfois originales aussi, et des références auquel on ne pense pas (je pense notamment à la fée). Un peu de mystère, beaucoup de fantastique. Quelque chose de plaisant à lire, dans un ensemble avec un minimum d’harmonie. On a une bonne anthologie d’horreur. Mais aux détails qui occasionnellement pêchent à la lecture, et qu’on se dit “ah c’est dommage”, et qu’on a besoin de le souligner.

Ou alors c’est juste moi qui deviens exigeant en termes de “nouvelles”, parce que j’en lis régulièrement.

Mais en vrai, si vous cherchez une anthologie avec des bonnes nouvelles d’horreur, un peu violentes, et qui punissent légèrement ses personnages, je vous conseille d’y jeter un œil.

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Lu aussi

Je savais que la lecture de ce tout petit album, allait, certes, me plaire un peu, mais aussi, ne pas me viser spécialement. De fait, je n’ai pas d’enfant, et ceux autour de moi n’ont déjà plus l’âge de lire ce genre de lecture. Mais, ç’avait l’air mignon, alors j’étais curieux d’en faire la lecture. En soi, ce n’est pas si mal. On a plusieurs petites histoires du Doudou. Celui-ci se fait soit éduquer, sois à des aventures avec ses amis, plus ou moins. Il découvre qu’il ne faut pas dire de gros mots, qu’il faut bien manger pour mieux aller, bref… Il y a parfois quelques simplicités, notamment au niveau des répétitions qui ne me semblaient quelques fois pas nécessaire dans l’écriture. Mais en soit, il y a une petite morale à chaque fois, et je pouvais imaginer que l’enfant rirait à quelques passages. (Personnellement, j’ai bien aimé un des dialogues dans l’histoire des gros mots, justement, parce que je trouvais l’humour assez pertinent, même pour le côté enfantin).

Du reste, je crois ne pas avoir trop compris ce qu’il se passait dans la première histoire, mais l’ayant lu sur mon ebook, il y avait beaucoup de “tournage de page” qui m’a peut-être fait un peu décrocher. Ces tournages de pages étaient dus aux illustrations. En soi, les dessins sont assez soignés, on est sur du dessin qui se veut enfantin, mais, qui reste travaillé. J’ai notamment aimé le dinosaure et les quelques illustrations de Doudou.

Bref, je n’ai pas pu “le tester” sur un enfant du bon âge, mais j’ai apprécié ma lecture.

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Commentaire ajouté par koalavolant 2022-12-09T14:09:17+01:00
Bronze

Intrigué par la couverture qui me faisait penser à Nightvale (une fiction audio que j’apprécie énormément), je me suis plongé dans la lecture de ce petit tome 1. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais j’ai trouvé l’univers assez original. De fait, on retrouve des rêves et des cauchemars, et surtout Van, qui doit faire avec le fait que ses cauchemars deviennent de plus en plus vivants. 

J’ai été intrigué par cet univers, et ait été d’ailleurs un peu déçu qu’on ne sache pas tout, ou du moins, que certaines questions soient restées sans réponse à la fin de ce tome 1. En effet, on nous présente des personnages qui semblent savoir ce qui se trame, qui en parlent comme s’ ils savaient tout, mais nous, on ne sait pas grand chose, et parfois j’ai trouvé que ça manquait – et d’autres fois ça aidait bien sûr au suspens -. 

Mais plus que l’univers, on découvre des personnages assez “forts”, dans le sens où ils ont une certaine présence. La façon dont s’est fait n’est pas sans rappeler quelques formats de light novel, mais c’est appréciable. Il y a donc Van, qui tente de se démener dans sa vie entre ses cauchemars et son harcèlement scolaire, et d’autres personnages dont j’ai moins retenu le nom. Si, il y a Lance, qui est… Etrangement ambigu, et qui m’a intrigué, tout comme Maude la fille qui le suivait partout. 

Ce que j’ai apprécié aussi, c’est que le roman ne se noie pas dans de la romance LGBTQ+ juste parce que c’est “orienté gay”, et que ce n’est pas cliché sur cliché. C’est une chose que je redoute souvent quand on me dit “romance gay”, malheureusement. Mais ici, ce n’est pas le cas, et j’ai apprécié la structure de texte, et les rebondissements. Comme j’ai dit, il y a du suspens, quelques sujets bien traités, et ça donne envie de lire la suite. 

C’est amusant, parce que ce que j‘imaginais avant lecture ne ressemble pas à ce que j’ai eue, mais ça ne m’a pas dérangé, et j’ai donc apprécié ma lecture. J’ai pu obtenir le tome 2 à la Y/Con, donc je le lirais un jour ou l’autre. 

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Lu aussi

Bien qu’Halloween soit passé il y a peu, ce récit tombait tout de même dans la période, avec une petite histoire toute simple de trois adolescentes qui découvrent un mystère lié à la Reine de Coeur, dans la ville de Samain (qui est le nom de l’Halloween celte, en très gros).

De fait, cet ouvrage est probablement destiné à des enfants au collège. Je n’ai pas juste pas retenu quel âge avaient les personnages principaux.

En ce qui concerne ma lecture, je pense que ce livre a autant de qualités que de défauts. Subjectivement parlant, je l’ai trouvé attrayant, mais avec de gros soucis de syntaxes et orthographe. Il souffrait du léger problème de “le fond est bon, la forme un peu moins”. Ça n’empêche pas la lecture : on sent bien qu’on est sur un ouvrage autoédité, et ceux-ci sont rarement relus par des professionnels ou avec un travail éditorial pro derrière. Ce qui n’est pas un reproche, juste un constat.

Mais concrètement ?

On suis les aventures de trois sorcières (enfin deux sorcières et un familier), qui découvrent tout pleins de choses sur des mystérieux bandits qui ont des desseins bien sombres (je n’en dis pas trop pour pas spoiler). Ça se lit bien, il y a principalement du dialogue, et les illustrations et la taille d’écriture font très vite tourner les pages. Les personnages sont assez archétypaux sans virer dans le problématique. Et la structure reste “commune” à ce genre de livres.

En soi, il y a un univers réfléchi, avec plusieurs choses sur la wicca. J’ai bien aimé le principe des oracles, l’utilisation des potions, etc. Si tout n’était pas expliqué, j’ai trouvé que ça n’était pas nécessaire. D’autant que l’autrice a judicieusement placé une explication sur la wicca en début de livre.

Il y a un côté assez manichéen “bien et mal”, et quelques petits rebondissements par ci par là. Si de temps en temps la structure du texte m’a paru confuse, il en reste que le fond a quelque chose de plaisant.

Néanmoins, la forme pêche : j’ai relevé de nombreuses fautes facilement corrigeables, du genre de mots que vous écrivez à la place d’un autre mot, ou des erreurs de syntaxe qui me rendaient également confus. Le récit se transformait en quelque chose de laborieux, car l’approche stylistique paraissait un petit peu brouillonne. Certains dialogues semblaient aussi peu matures voire peu naturels. Et même pour de la jeunesse, ça pêchait un peu.

Ça n’a pas empêché qu’il y avait des idées originales. Ou des passages intéressants, comme celui au musée vers la fin que j’ai bien appréciée. J’ai aimé aussi l’histoire de la pie, mais je n’ai pas tout compris en ce qui concernait la reine du sabbat et ce que les personnages voyaient, peut-être une confusion des points de vue. Je pense qu’à certains moments ça manquais de descriptions, pour se placer dans l’endroit, savoir à quoi ressemblait les personnages, etc.

Mais dans l’ensemble, ça m’a rappelé quelques dessins animés de Magical Girl que je regardais étant petit (et que j’adorais), mélangé à mes petites connaissances en sorcellerie moderne et wicca. Donc le sujet était bien travaillé, et c’était super appréciable.

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Lu aussi

Bien qu’Halloween soit passé il y a peu, ce récit tombait tout de même dans la période, avec une petite histoire toute simple de trois adolescentes qui découvrent un mystère lié à la Reine de Coeur, dans la ville de Samain (qui est le nom de l’Halloween celte, en très gros).

De fait, cet ouvrage est probablement destiné à des enfants au collège. Je n’ai pas juste pas retenu quel âge avaient les personnages principaux.

En ce qui concerne ma lecture, je pense que ce livre a autant de qualités que de défauts. Subjectivement parlant, je l’ai trouvé attrayant, mais avec de gros soucis de syntaxes et orthographe. Il souffrait du léger problème de “le fond est bon, la forme un peu moins”. Ça n’empêche pas la lecture : on sent bien qu’on est sur un ouvrage autoédité, et ceux-ci sont rarement relus par des professionnels ou avec un travail éditorial pro derrière. Ce qui n’est pas un reproche, juste un constat.

Mais concrètement ?

On suis les aventures de trois sorcières (enfin deux sorcières et un familier), qui découvrent tout pleins de choses sur des mystérieux bandits qui ont des desseins bien sombres (je n’en dis pas trop pour pas spoiler). Ça se lit bien, il y a principalement du dialogue, et les illustrations et la taille d’écriture font très vite tourner les pages. Les personnages sont assez archétypaux sans virer dans le problématique. Et la structure reste “commune” à ce genre de livres.

En soi, il y a un univers réfléchi, avec plusieurs choses sur la wicca. J’ai bien aimé le principe des oracles, l’utilisation des potions, etc. Si tout n’était pas expliqué, j’ai trouvé que ça n’était pas nécessaire. D’autant que l’autrice a judicieusement placé une explication sur la wicca en début de livre.

Il y a un côté assez manichéen “bien et mal”, et quelques petits rebondissements par ci par là. Si de temps en temps la structure du texte m’a paru confuse, il en reste que le fond a quelque chose de plaisant.

Néanmoins, la forme pêche : j’ai relevé de nombreuses fautes facilement corrigeables, du genre de mots que vous écrivez à la place d’un autre mot, ou des erreurs de syntaxe qui me rendaient également confus. Le récit se transformait en quelque chose de laborieux, car l’approche stylistique paraissait un petit peu brouillonne. Certains dialogues semblaient aussi peu matures voire peu naturels. Et même pour de la jeunesse, ça pêchait un peu.

Ça n’a pas empêché qu’il y avait des idées originales. Ou des passages intéressants, comme celui au musée vers la fin que j’ai bien appréciée. J’ai aimé aussi l’histoire de la pie, mais je n’ai pas tout compris en ce qui concernait la reine du sabbat et ce que les personnages voyaient, peut-être une confusion des points de vue. Je pense qu’à certains moments ça manquais de descriptions, pour se placer dans l’endroit, savoir à quoi ressemblait les personnages, etc.

Mais dans l’ensemble, ça m’a rappelé quelques dessins animés de Magical Girl que je regardais étant petit (et que j’adorais), mélangé à mes petites connaissances en sorcellerie moderne et wicca. Donc le sujet était bien travaillé, et c’était super appréciable.

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Commentaire ajouté par koalavolant 2022-10-31T12:49:49+01:00
Bronze

J’avais déjà lu le livre dont ce spin off est tiré. Ça avait été d’ailleurs un des mini coups de coeur de cette année.

Ici, quand l’auteur m’a proposé Land of the Free, je savais que ça ne serait pas le cas. La drogue est bien loin d’être un truc que j’apprécie, en termes de lecture. D’ailleurs, j’avais un peu peur du traitement de ce sujet dans le livre. Au fond, ça allait, ce n’était pas repoussant. Néanmoins, c’était assez “simple” en termes de schéma (spoiler : en gros c’est “la drogue c’est cool et tant pis” à “la drogue ça tue c’est mal vite, je vais me rattraper”. Un schéma déjà vu pour ma part, même si ce n’est pas un point négatif, juste un constat.).

On découvre ainsi plus le côté de Josh. (mais je pense qu’il est possible de lire Conditions Générales d’Usurpation même après celui-ci. Les deux sont interchangeables en termes de lecture). Josh est un personnage un peu archétype du drogué qui n’arrive pas à se passer de ça. Il découvre néanmoins d’autres choses, même si la drogue reste en fond. J’ai apprécié son évolution. J’avoue qu’une fois arrivé à la moitié, je me suis demandé ce qui allait se passer, mais la seconde partie est presque plus intéressante que la première qui sert d’introduction.

D’ailleurs, la structure de texte, bien qu’au schéma “déjà vu”, est bien construite. Certaines choses m’ont semblé un peu “facile” mais en vrai, ce livre n’a clairement pas pour but d’être un roman noir profondément complexe, donc ça ne m’a pas tellement choqué.

Narrativement, on suis Josh et ses pensées. Clairement, il y a des endroits où ça fait quasiment trop oral et ça dessert l’histoire. Mais à d’autres endroits, l’auteur arrive vraiment à faire en sorte que la narration de pareille façon soit tout de même cohérente et démontre une plume stylistique qui lui est propre. Il me semble que c’était déjà le cas dans CGU, de ce fait c’est une bonne chose.

Étrangement, bien que le sujet ne soit pas un truc très “fun”, ce livre l’est, et je le compte presque comme un feel good. On a un personnage dans la galère, qui fini néanmoins par s’en sortir. Au fond, j’ai bien aimé Josh, parce que même s’il était drogué, il avait des principes, et avait conscience parfois de son “pathétisme”. Il savait qui il était, et ce à quoi il tenait, et ses valeurs l’amenait à des actions cohérentes.

Mais il n’y a pas que Josh dans l’histoire. J’ai apprécié retrouver Mel et (spoiler : j’avais totalement oublié Richard haha). Je trouvais Randy à la fois ambigu et cliché, et il m’a intrigué. On découvre aussi une autre fille dans l’histoire, qui m’a intéressé, et que j’aurais vraiment voir plus.

En conclusion, j’ai passé un bon moment en compagnie de Josh, et je pense qu’à partir du moment où on se dit que ce n’est pas un livre pour se prendre la tête, ça passe tout crème, et ça détend même un peu. Et bonus : même s’il était mineur, il y avait encore un côté “technique du cyber” et ça m’a plu.

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Commentaire ajouté par koalavolant 2022-10-31T10:43:32+01:00
Bronze

Du cinéma, et de son univers, je connais certaines choses. Parce qu’il est un art, et que j’apprécie tout savoir sur les arts qui nous entourent. Néanmoins, je ne me suis jamais penché sur la question du cinéma à ses débuts, ou même dans les années 30.

C’est pourtant ici que le livre nous amène : à l’époque des films comme Frankenstein ou autre, où les monstres étaient rois.

Et j’ai apprécié découvrir certaines choses du monde du cinéma, par le biais du quotidien des personnages que l’on suit. On découvre donc Doris, une petite fille au caractère bien trempé, et Malachi, jeune technicien, passionné par ce qu’il fait, et courageux pour tout ce qu’il va traverser.

Tout ceci se mélange à un côté magique, avec notamment du vaudou ou des zombies. Mais moi, je n’aime pas les zombies. J’ai même horreur de ça…Ça me met mal à l’aise. Heureusement ici, les zombies qu’on nous présente sont ceux “d’origine”. Ceux qui sont plus proches d’un sort vaudou. Ainsi ça m’a bien moins dérangé.

Même, j’ai trouvé ça très cool, parce que c’est rare qu’on en retrouve dans la littérature. Et que tout ce qui était de l’ordre du vaudou m’a beaucoup intrigué et m’a appris des choses.

De fait, ce livre reste écrit pour la jeunesse, alors tout semblait un peu facile. Je me suis douté de pas mal de choses. Mais ce n’est pas un mal : déjà, ça m’a permis de voir si je pouvais l’offrir à ma nièce, ensuite, je me suis fait la réflexion que j’aurais adorée lire ça quand j’étais petit.

Pourquoi ? Parce qu’il y a énormément de messages intéressants véhiculés dans ce roman. Premièrement, les femmes ont une place importante, à côté d’hommes qui ont l’air idiots et maladroits (enfin surtout pour Kaine). Entre Vivien et Doris, ou même Carol et Angela, qui paraissent survivre de façon forte dans ce monde. Et plus que ça, il y a de la représentation LGBTQ+ (la plus importante pour moi, même si je sais qu’il n’y a pas que ça comme représentation, et c’est très cool). Il y a aussi Gisèle ou Madame Monique. Bref. Des héroïnes auxquelles “la petite fille” que j’étais aurait pu vouloir s’identifier. Et que d’autres enfants pourraient peut-être le faire.

Ensuite, l’écriture est vraiment adroite, et si je n’ai vu qu’une seule référence au début, parce que j’en avais parlé avec un des auteur, il n’empêche qu’on sent que tout est basé sur le côté cinéma. J’ai adoré l’utilisation des illusions, apprendre quelques techniques d’effet spécial.

Aujourd’hui on vis dans un monde plus numérique où les SFX sont bien plus faciles à faire de façon digitale. Où même moi, je pourrais créer quelques vidéos horrifiques en quelques clics.

Mais retrouver cette ambiance avec laquelle ils étaient obligés de faire preuve d’astuces et de tour de magie m’a fait sourire.

Ça peut permettre de montrer aux enfants ce qu’il y avait avant.

Au fond, j’ai apprécié ma lecture. Ça n’est pas un coup de cœur, parce que malgré tout, c’était un poil trop jeunesse pour moi, et que ce n’est pas totalement mes tropes préférés. Aussi, j’aurais aimé peut-être en savoir plus sur la sous intrigue de Doris qui ne semblait pas si développé à mon goût.

Mais ce qui est sûr, c’est que si vous cherchez un bon petit livre d’horreur pour vos enfants (probablement à partir de 9/12 ans, mais bon), je le recommande assez vivement.

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