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"Cet amour querelleur, cette haine amoureuse"
Roméo p.35
Roméo et Juliette, Shakespeare
Afficher en entierBenvolio et Roméo parlent:
R: Hélas, les heures tristes paraissent longues.
B: Mais qu'est-ce que donc que cette tristesse qui allonge les heures Roméo?
R: Ne pas avoir ce qui les rend trop brèves, dès qu'on le tient."
(l'amour d'une fille que l'on aime) p.34
Afficher en entierAllons sagement et doucement : trébuche qui court vite.
Afficher en entierIl aimait la mort, elle aimait la vie, Il vivait pour elle, elle est morte pour
Afficher en entier« L’amour une chose tendre ? Il est trop dur, trop brutal, trop fougueux et il griffe comme une épine. »
Roméo
Afficher en entierJULIETTE :
Sur mon visage
Je porte, tu le vois, le masque des ténèbres,
Sinon l’idée que tu m’a entendue, ce soir,
Empourprerait mes joues de jeune fille.
Que je voudrais être convenable, que je voudrais,
Ce que j’ai dit, le détruire ! Mais adieu, mes bonnes manières,
M’aimes-tu ? Je sais bien que tu diras oui,
Et je te croirai sur parole. Mais si tu jures,
Tu peux te parjurer. Des parjures d’amants
On dit que Jupiter se moque… Ô Roméo,
Si tu m’aimes, proclame-le d’un coeur bien sincère,…
Afficher en entier" Deux familles, égales en noblesse,
Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène,
Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles.
Où le sang des citoyens souille les mains des citoyens.
Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies.
A pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux.
Dont la ruine néfaste et lamentable
Doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents.
Les terribles péripéties de leur fatal amour
Et les effets de la rage obstinée de ces familles,
Que peut seule apaiser la mort de leur enfants,
Vont en deux heures être exposés sur notre scène.
Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance. "
Afficher en entierPremier Capulet, aux invités qui se retirent. – Ça, messieurs, n'allez pas nous quitter encore : nous avons un méchant petit souper qui se prépare… Vous êtes donc décidés ?… Eh bien, alors je vous remercie tous… Je vous remercie, honnêtes gentilshommes. Bonne nuit. Des torches par ici !… Allons, mettons-nous au lit ! (À son cousin Capulet.) Ah ! ma foi, mon cher, il se fait tard : je vais me reposer (Tous sortent, excepté Juliette et la nourrice.)
Juliette. – Viens ici, nourrice ! quel est ce gentilhomme, là-bas ?
La Nourrice. – C'est le fils et l'héritier du vieux Tibério.
Juliette. – Quel est celui qui sort à présent ?
La Nourrice. – Ma foi, je crois que c'est le jeune Pétruchio.
Juliette, montrant Roméo. – Quel est cet autre qui suit et qui n'a pas voulu danser ?
La Nourrice. – Je ne sais pas.
Juliette. – Va demander son nom. (La nourrice s'éloigne un moment.) S'il est marié, mon cercueil pourrait bien être mon lit nuptial.
La Nourrice, revenant. – Son nom est Roméo ; c'est un Montague, le fils unique de votre grand ennemi.
Juliette. – Mon unique amour émane de mon unique haine ! Je l'ai vu trop tôt sans le connaître et je l'ai connu trop tard. Il m'est né un prodigieux amour, puisque je dois aimer un ennemi exécré !
La Nourrice. – Que dites-vous ? que dites-vous ?
Juliette. – Une strophe que vient de m'apprendre un de mes danseurs. (Voix au-dehors appelant Juliette.)
La Nourrice. – Tout à l'heure ! tout à l'heure !… Allons nous-en ; tous les étrangers sont partis.
Afficher en entierGRÉGOIRE : Qui est ému, remue ; qui est vaillant, tient ferme ; conséquemment, si tu es ému, tu lâches pied.
Afficher en entierAlors ma destinée à tes pieds je déposerai, et toi, mon seigneur, au bout du monde je te suivrai…
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