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Commentaires de livres faits par Sephiria

Extraits de livres par Sephiria

Commentaires de livres appréciés par Sephiria

Extraits de livres appréciés par Sephiria

date : 22-04-2023
Aussi durs que soient ces regrets, un autre se détachait plus encore. Le regret le plus commun était celui-ci : "J'aurais aimé vivre une vie conforme à moi-même, plutôt que la vie qu'on attendait de moi." Les rêves et les espoirs inassouvis, voilà le regret que la plupart de mourants partagent. Comme le dit Ware, "la plupart des gens n'avaient pas honoré ne fût-ce la moitié de leurs rêves, et sont morts conscients que c'était dû aux choix qu'ils avaient faits ou qu'ils n'avaient pas faits."
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date : 22-04-2023
L'art de dire oui est, par défaut, l'art de dire non. Dire oui à tout, cela revient à ne dire oui à rien. Chaque obligation supplémentaire érode votre efficacité. Plus vous ferez de choses, moins vous les réussirez. On ne peut pas faire plaisir à tout le monde. Ce n'est même pas la peine d'essayer. En fait, cela vous garantirait de décevoir quelqu'un : vous-même.
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Si l'amour finit toujours mal d'une manière ou d'une autre, ce doit être à cause des obsessions dont il s'accompagne.
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Puis il y avait tout ce qu'il venait de lui dire ce soir. Par exemple que les fouets et les chaînes peuvent entraver le corps mais pas l'esprit. Comment une personne pouvait-elle à la fois être esclave et libre ? Mais toutes ces choses paraissaient peu importantes en comparaison de ce qu'il avait dit à propos de l’esclavage : il n'était pas conforme à la volonté de Dieu. Il y avait là de quoi réfléchir sérieusement.
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Les chaînes et les fouets peuvent réduire ton corps en esclavage, commença Job, pas ton esprit. Si ton esprit est libre, tu voudras que ton corps le soit aussi. Le maître ne peut pas courir le risque que cela arrive, parce que alors tu ne voudrais plus peiner aussi durement et tu lui causerais toutes sortes d'ennuis. Si tu savais lire, tu découvrirais que la vie est toute différente loin d'ici et que là-bas c'est un crime pour un homme d'en posséder un autre. Alors tu t'enfuirais.
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Au milieu de Paris, qui est la plus belle ville du monde, il y a un jardin, le jardin du Luxembourg.
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Un jour d’hiver, une souris enceinte jusqu’aux moustaches trottinait...En arrivant au bord du jardin du Luxembourg, le jardin était si beau et si tranquille que la souris se dit :
« C’est ici que je mettrais mon enfant au monde, il grandira dans ce parc.
Il sera très heureux. »
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date : 04-10-2018
Sitôt ces mots prononcés, elle les regretta. Il valait mieux que l'homme croie qu'elle était une créature extraordinaire, une femme comme nulle autre. Elle ne devait pas plus lui montrer ses imperfections, sa vulnérabilité et son humanité qu'elle ne les montrait aux autres. Quand on sait que vous avez un cœur de verre, on vous le brise.
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date : 04-10-2018
Pour elle, l'avenir était une terre pleine de promesses. Elle n'en connaissait rien, mais elle ne doutait pas qu'il fût lumineux et superbe, un lieu au potentiel infini, une mosaïque de pierres mouvantes, tantôt en ordre impeccable, tantôt un peu désorganisées, qui se recréait constamment.
Pour Adem, le passé était un autel, fiable, solide, immuable et surtout persistant. Il fournissait l'explication du début de tout ; il lui donnait une impression de stabilité, de cohérence et de continuité.
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date : 04-10-2018
Les mots, comme les tribus nomades, n'ont pas d'adresse. Ils voyagent au loin, se dispersent sur la terre.
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― Écoute-moi, Mamy. Ton papa et ta maman ont fait un bout de chemin avec toi, puis ils se sont arrêtés et toi, tu dois continuer. Mais ils t'ont montré dans quelle direction aller et c’est ça le plus important. Regarde loin devant toi, Mamy, pas derrière. Si tes souvenirs sont trop lourds à porter, tu ne pourras pas avancer. Garde la couleur de ta terre, garde le sourire de ta maman, garde le courage de ton papa et le reste, jette-le. Laisse-le au bord du chemin. Si tu n'es plus obligé de serrer les poings, donne-moi la main. Et tous les deux, on ira loin, très loin. Tiens, peut-être même qu'on ira jusqu’à Madagascar ! Je t'aiderai à tenir ta promesse. Tu n'as pas trahi, Mamy. Tu as seulement grand.
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La Ville, c'était le bonheur, la richesse. C'était la vie qui vous ouvrait les bras, pas ces portes fermées et ces visages méfiants, pas le malheur dans les yeux des enfants.
La Ville, c'était notre rêve à tous et on n'a pas le droit de faire mal à un rêve.
Et j'ai pleuré de peur et de rage parce qu'on m'avait trompé et que tous mes espoirs s'éloignaient sur les bateaux en papier qui voguaient dans l'eau sale du caniveau.
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Ces mecs, ils nous ont attaqués, parce qu'ils ne veulent pas que nous, des Français, on s'y mette vraiment, à comprendre, à aider. Mais je n'ai plus peur, Samira. Je suis révolté, très très fort, ça oui. On n'a pas le droit d'interdire aux gens de se comprendre et de s'aimer. Ce n'est pas humain. Tu as raison : Personne n'a le droit d'être le maître de quelqu'un.
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Moi je rêve d'être libre, de voyager, d'être indépendante, d'être reporter pour les journaux. Si un jour j'épouse un garçon, ce sera pour qu'il soit mon vrai compagnon, un égal, pas un maître. Personne n'a le droit d'être le maître de quelqu'un d'autre.
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Maintenant, en plus de mon pays de soleil, j'aime la France et j'aimerais la connaître mieux encore, la visiter. Mais pas si je vois écrit sur les murs « MORT AUX ARABES » ou si j'entends « Ils n'ont qu'à retourner chez eux ». On ne prend le pain de personne. Mon père, il travaille dur pour qu'on puisse vivre, toute la famille, sans manquer du nécessaire. Et moi, plus tard, je travaillerai aussi et j'apprendrai à mes enfants à respecter toutes les cultures et à aimer. Voilà !
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Je n'ai pas envie de cacher d'où je viens. Je suis fière d'appartenir à un peuple qui a inventé les chiffres, qui a construit des monuments magnifiques, qui a permis d'aller si loin dans l'art de la musique, de la calligraphie, de l'astronomie, de la navigation, et qui a apporté tant de choses qui servent à tous aujourd'hui. On dit des "races". On dit encore des races. Un jour peut-être on ne le dira plus, peut-être seulement on parlera des gens et ce sera doux.
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On peut toujours accueillir un ami dans son cœur. Le cœur aussi est un pays.
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Je voudrais quelque fois m'appeler Dupont, Berthaud ou Simonnet et rentrer dans une maison où on ne se réjouit pas de marier les filles de dix-huit ans à peine, sans diplôme, sans rien. Mais je sais que quand ça me prend, ça ne dure pas, parce que j'aime mon nom à moi SAMIRA BENAMRI, que j'aime aussi la terre dure, sèche et ocre que je retrouve chaque été là-bas et la peau toute fine parcheminée de ma petite grand-mère arabe.
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Mais Fatima n'a que dix-huit ans. Elle a tout le temps pour se marier.
Je sais qu'il est sérieux, Kaddour, qu'il gagne bien sa vie, qu'il est comptable dans une grosse entreprise, qu'il aide bien ses parents restés au pays, qu'il a déjà son appartement à lui, dans le coin des jolis immeubles, un peu à l'écart de notre Cité.
C’est un vieux avant l'âge.
Je la plains. Et s'il finissait par lui faire porter le voile, tant qu'à faire, qu'est-ce qu'elle dirait ?
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Il fait froid dans la salle de ferme au petit matin. La soupe fume dans les assiettes. Le printemps n'est pas encore là, la glace vient tout juste de fondre dans les ruisseaux.
- Paraîtrait qu'on a encore volé des bêtes dans les champs, du côté des sablières...
L'oncle Théo hoche la tête et porte une cuillère de soupe à sa bouche. Un fil de poireau s'accroche à sa moustache et lui pend au menton.
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date : 18-06-2018
Pour économiser ses forces, Punik avait dormi durant toute une longue matinée et la plus grande partie de l'après-midi glacial. Maintenant, avec la tombée de la nuit, il entendait les premiers battements du grand tambour et, en même temps, venant d'un autre igloo, le chant atone de son oncle. Il était accompagné d'un chœur de lamentations de voix féminines. Le chant de la faim semblait prendre plus de force en s'élevant dans le ciel clair de la nuit.
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Soudain, Ol-Kulto ayant flairé son odeur et celle du veau, courut vers eux. Les éléphants commençaient à partir. Ils barrirent de colère, ordonnant à Ol-Kulto de les suivre. Il fit demi-tour et courut vers les siens mais, à mi-chemin entre le troupeau et Konyek avec Nuage de novembre, il s'arrêta. Il resta là un instant, petit animal dans l'espace éclairé par la lune entre la forêt et les collines escarpées. Enfin, il trotta d'un pas incertain vers les éléphants. Konyek le vit disparaître entre les arbres et une vague de tristesse troubla sa joie, pure comme la mare cachée au cœur de la forêt sur la colline. Il savait maintenant qu'il en était ainsi pour chacun et que son initiation avait commencé le jour où les pillards l'avaient attaqué.
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date : 29-04-2018
Elle lui montra l'enveloppe froissée et salie, ornée de timbres grecs et d'une écriture laborieuse, la tenant comme si c'était un objet magique. Puis, d'un geste vif, elle en sortit une photo d'elle-même menant Poppy, sa chèvre marron et blanche.
Sur la photo, Yaya avait l'air solide comme un roc sombre. Elle souriait de toutes ses dents en or, les yeux fixés droit sur l'objectif tandis que Poppy broutait l'herbe. L'oncle Tasso avait pris la photo un an plus tôt, juste avant qu'elle ne parte et la lui avait envoyée au cas où elle aurait le mal du pays.
… Au cas où...
Mais elle avait tout le temps le mal du pays ! Et la photo de Poppy ne faisait qu'aggraver les choses.
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J'aime le sexe et j'apprécie l'innovation. J'ai l'esprit ouvert, mais aucun de mes amants ne m'a proposé ce genre de jeu. Je le regrette sincèrement, car je suis persuadée que j'aurais acceptée... du moins avec la bonne personne. Le partenaire en question doit être quelqu'un en qui l'on doit porter une confiance aveugle. Je ne parle pas forcément d'amour, juste de symbiose physique et de respect.
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date : 24-04-2018
-Tu sais, Dirk, je penserai toujours à ma grand-mère. D'ici, partout où je regarde, je vois des endroits où nous avons fait des choses ensemble. A la maison. Ici, à la rivière. Dans la forêt, là derrière. Au cimetière. Partout, et il y a longtemps. Tout me la rappelle. Plus Julia pense à sa grand-mère, plus elle se sent triste et plus elle a peur.
Elle se lève. Elle ne peut vraiment pas tenir en place aujourd'hui. Elle est trop inquiète. Toutefois, elle se lève surtout pour que Dirk ne remarque pas qu'elle pleure.
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date : 24-04-2018
N'était-ce pas à nouveau ce petit ronflement ? Si, Julia croit bien l'avoir entendu. Du coup, ce petit bruit familier l'a libérée de l'immobilité où elle se tenait, pétrifiée.
Quelqu'un qui ronfle est bien vivant !
"Ronfle, Mamie ! se dit Julia Chère petite grand-mère ronflante !" Et Julia se sent tout envahie de chaleur. Elle s'approche encore un peu du lit. Maintenant, elle peut. Elle va tout doucement, il ne faut pas qu'elle réveille sa grand-mère.
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