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Extrait ajouté par anonyme 2014-05-01T19:41:33+02:00

“Trent has kept his promise. He makes me smile every day.”

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Extrait ajouté par anonyme 2014-05-01T19:39:19+02:00

“He leans in closer and closer until his breath caresses my mouth. I’m paralyzed. I swear he’s going to kiss me. I swear I’m going to let him.”

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Extrait ajouté par anonyme 2014-05-01T19:38:48+02:00

“I crave his presence, his body, his voice, his laugh, his everything.

I need him.

I need Trent.”

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CHAPITRE 1

Un sifflement sourd… je sens le battement de mon cœur dans mes oreilles. Je n’entends rien d’autre. Je suis certaine que mes lèvres articulent des mots, appellent leurs noms… Maman ?… Papa ?… mais je n’entends pas ma voix. Pire encore, je n’entends pas les leurs. Je me tourne vers ma droite et vois la silhouette de Jenny, mais ses membres ont des positions étranges et elle est tout contre moi. La portière de la voiture, à côté d’elle, est plus près qu’elle ne devrait l’être. Jenny ? Je suis sûre d’avoir prononcé son nom. Elle ne répond pas. Je tourne la tête à gauche et ne vois que du noir. Trop sombre pour voir Billy, mais je sais qu’il est là car je sens sa main. Elle est grande et forte et elle tient la mienne. Mais elle ne bouge pas… J’essaie de la serrer, mais mes muscles refusent de se contracter. Je ne peux rien faire à part tourner la tête et écouter mon cœur battre comme un marteau contre une enclume dans ma poitrine. J’ai l’impression de ne faire que ça pendant une éternité.

Des lumières faiblardes… des voix…

Je les vois. Je les entends. Elles sont partout, elles m’encerclent. J’ouvre la bouche pour hurler, mais je n’en ai pas la force. Les voix sont de plus en plus fortes, les lumières se rapprochent. Un râle rauque me donne la chair de poule. Le dernier souffle de quelqu’un sur le point de mourir.

J’entends un bruit fort, un tac, tac, tac, comme quelqu’un manipulant des projecteurs dans un théâtre. De la lumière jaillit soudain de tous les côtés, illuminant la voiture d’une puissance aveuglante.

Le pare-brise explosé.

Le métal tordu.

Des taches sombres.

Des flaques de liquide.

Du sang. Partout.

J’ai l’impression de tomber en arrière, d’être plongée dans de l’eau glacée, de couler vers les ténèbres. Je prends de la vitesse alors que le poids de l’océan m’avale tout entière. J’ouvre la bouche pour respirer. De l’eau glacée envahit mes poumons. La pression sur ma poitrine est insoutenable. Elle va exploser. Je m’étouffe… Je m’étouffe. Dix petites inspirations. J’entends les paroles de ma mère, mais je n’y parviens pas. Pas même une seule. Mon corps tremble… tremble… tremble…

– Mademoiselle, réveillez-vous.

J’ouvre les yeux sur un dossier de voiture en velours usé. Il me faut un moment pour reprendre mes esprits et calmer les battements de mon cœur.

– Vous aviez sacrément du mal à respirer, dites donc, me dit la voix.

Je me tourne pour découvrir une dame penchée sur moi. Sur son visage ridé, je lis de l’inquiétude et remarque les doigts tordus de sa vieille main posée sur mon épaule. J’ai un mouvement de recul et je me recroqueville sur moi-même avant d’essayer de lutter contre mon instinct.

Elle retire sa main en souriant gentiment.

– Excusez-moi, j’ai pensé qu’il fallait vous réveiller.

J’avale difficilement, mais je parviens à dire « merci » d’une voix sèche.

Elle hoche la tête et retourne prendre sa place dans le bus.

– Ça devait être un sacré cauchemar.

– Oui, j’ai hâte de me réveiller.

J’ai retrouvé ma voix calme et froide.

*

* *

– On est arrivées.

Je secoue légèrement le bras de Livie. Elle ronchonne et réajuste sa tête contre la fenêtre. Je ne sais pas comment elle parvient à dormir ainsi, mais ça fait maintenant six heures qu’elle ronfle doucement. Une ligne de bave sèche serpente depuis son menton vers son cou. Super classe.

– Livie ! dis-je d’un ton plus impatient cette fois.

Il faut que je sorte de cette boîte à sardines. Tout de suite.

Elle me répond en repoussant maladroitement ma main et en faisant une moue qui signifie « laisse-moi tranquille, je dors ».

– Olivia Cleary !

Je hausse le ton alors que les passagers fouillent les compartiments au-dessus de nos têtes pour rassembler leurs affaires :

– Allez ! Faut que je sorte d’ici avant de péter un câble !

Je ne fais pas exprès de lui aboyer dessus, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je tolère mal les endroits petits et fermés. Après vingt-deux heures passées dans ce bus horrible, je suis sérieusement tentée de tirer le signal d’alarme et de sauter par la fenêtre.

Mes paroles atteignent enfin Livie. Ses paupières remuent et ses yeux bleus s’ouvrent sur la gare routière de Miami.

– Ça y est, on est là ? dit-elle en bâillant, se redressant pour s’étirer et inspecter la vue. Oh, regarde ! Un palmier !

Je suis déjà debout dans l’allée, à préparer nos sacs à dos.

– Youpi ! des palmiers. Allez, on y va. À moins que t’aies envie de te retrouver sur le chemin du retour pour le Michigan.

Cette pensée achève de la réveiller.

Le temps que l’on descende du bus, le chauffeur a déchargé les bagages de la soute. En un coup d’œil, j’ai repéré nos valises rose bonbon. Toutes nos vies, la totalité de nos biens contenues dans une valise chacune. C’est tout ce qu’on a réussi à rassembler dans notre fuite pour quitter la maison d’Oncle Raymond et de Tante Darla. Peu importe, me dis-je en passant le bras autour des épaules de ma sœur. On est ensemble. C’est tout ce qui compte.

– Qu’est-ce qu’il fait chaud ! s’exclame Livie au moment même où une goutte de sueur coule le long de mon dos.

Il n’est pas encore midi et le soleil nous accable déjà. Rien à voir avec le vent froid qu’on a quitté à Grand Rapids. Livie enlève son sweat à capuche, déclenchant les cris et les sifflements d’un groupe de skateurs qui n’ont visiblement pas su lire le panneau « Entrée interdite » à l’entrée du parking.

Je me moque gentiment d’elle.

– Tu dragues déjà, Livie ? (Ses joues deviennent soudain toutes rouges, et elle se cache derrière un pilier en béton.) T’as conscience que tu n’es pas un caméléon, non ? Oh ! Celui avec la chemise rouge vient vers nous !

Je tends le cou en direction du groupe.

Les yeux de Livie s’emplissent de terreur un court instant, avant qu’elle se rende compte que je plaisante.

– Tais-toi Kacey ! siffle-t-elle en me frappant l’épaule.

Livie ne supporte pas d’être le centre de l’attention, surtout lorsqu’il s’agit d’un mec. Le fait qu’elle se soit transformée en une méga bombe cette dernière année ne l’a en rien aidée à éviter ce genre de situation.

Je souris en la regardant trifouiller son pull. Elle n’imagine même pas à quel point elle est canon et, comme je vais désormais être responsable d’elle, je dois avouer que ça me va parfaitement.

– Reste comme t’es, Livie. Ma vie sera beaucoup plus simple si tu restes naïve encore… allez, disons cinq ans.

Elle lève les yeux au ciel.

– Non mais tu t’es vue, Madame Playboy ?

– Ha !

Pour être honnête, une partie de la curiosité de cette bande d’abrutis m’est probablement destinée. Deux ans de kick-boxing intense m’ont donné un corps d’acier. Ajoutez à ça mes cheveux auburn et mes yeux bleu clair, mais je trouve qu’on m’accorde beaucoup trop d’attention, et elle n’est pas la bienvenue.

Livie est la même que moi à quinze ans. Les mêmes yeux bleus, le même nez fin, et un teint pâle qui nous vient de nos racines irlandaises. La seule grande différence, c’est la couleur de nos cheveux. Si vous nous mettiez des serviettes sur la tête, vous penseriez qu’on est jumelles. Elle tient ses cheveux noirs brillants de notre mère. Ah oui, elle mesure également cinq centimètres de plus que moi, malgré ses cinq ans de moins.

Ouaip. À nous regarder, n’importe qui en possession d’un demi-cerveau peut comprendre qu’on est sœurs. Toutefois, c’est là que s’arrête notre ressemblance. Livie est un ange. Elle pleure dès qu’elle voit un enfant pleurer, elle s’excuse quand quelqu’un lui rentre dedans, elle est bénévole auprès de banques alimentaires et de bibliothèques. Elle cherche systématiquement à justifier les bêtises des gens. Si elle avait son permis, elle pilerait chaque fois qu’elle croiserait un grillon sur la route. Et moi… moi, je ne suis pas Livie. Peut-être étais-je un peu comme elle, avant. Mais… plus maintenant. Si je suis le nuage noir qui apporte la pluie, Livie est le rayon de soleil frayant son chemin pour dissiper l’orage.

– Kacey !

Je me tourne au moment où Livie ouvre la porte d’un taxi.

– On m’a dit que faire les poubelles pour trouver à manger n’était pas aussi sympa que ça en a l’air.

Elle claque la porte du taxi, l’air renfrogné.

– Allons-y pour un autre bus.

Et elle tire sa valise d’un geste irrité.

– Vraiment ? Cinq minutes à Miami et tu râles déjà ? Tu veux faire les poubelles, Livie ? Parce qu’à partir de dimanche, je n’aurai strictement plus rien dans mon portefeuille pour nous nourrir.

Je le lui tends, ouvert, pour qu’elle puisse vérifier.

Elle rougit.

– Désolée, Kace. T’as raison. Je suis juste un peu déboussolée.

Je soupire, tout en me sentant immédiatement coupable d’avoir craqué. Livie ne râle jamais. Bien sûr, il nous arrive parfois de nous chamailler, mais c’est... [...]

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:18:42+01:00

— Aux quatre-vingts prochaines années, murmure-t-il avant de prendre une gorgée.

— Quatre-vingts ? Mon Dieu, tu es optimiste. Je pensais te garder encore dix ans, puis te troquer contre un modèle plus récent.

Il se penche et m'embrasse, et je sens le goût sucré du champagne sur sa langue.

—Eh bien, bonne chance, parce que je n'ai aucune intention de te laisser partir.

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:17:22+01:00

Puis il m'embrasse. Je suis vaguement consciente d'être appuyée contre le mur, de son boxer tombant au sol, de ses bras musclés qui me soulèvent, de mes jambes qui entourent ses hanches, de le sentir contre moi. De le sentir en moi. Que les morceaux commencent à se recoller.

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:16:19+01:00

— Tu me détestes ? Tu dois me détester. Je n'y peux rien. Je suis cassée.

Trent me serre contre lui.

— Je ne te déteste pas, Kacey. Je ne pourrai jamais te détester. Confie-moi ton coeur, Kacey. Je prendrai tout ce qui vient avec.

Je fonds en larmes. Je pleure, inconsolable, pour la première fois en quatre ans.

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:15:14+01:00

L'idée même qu'il arrive quelque chose à Mia, ou à Storm, me rend folle. Parce que je les aime. Mia n'est pas simplement la petite fille dont Livie s'occupe. Strom n'est pas simplement ma voisine strip-teaseuse qui m'a trouvé du boulot. J'ai beau avoir tout fait pour ne pas me laisser approcher, Storm et Mia, tout comme Trent, ont réussi à s'immiscer dans ma vie.

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:13:50+01:00

— J'ai envie de te faire sourire. Pour de vrai. Sans arrêt. On va aller au resto, au cinéma, à la plage. On ira faire du parapente ou du saut à l'élastique ; tout ce que tu veux. Tout ce qui te fera sourire et rire davantage.

Ses mains jouent avec ma lèvre.

— Laisse-moi te faire sourire.

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Extrait ajouté par LosUnivers 2021-10-31T11:12:34+01:00

Elle est comme une de ces acrobates du Cirque du Soleil : elle est magnifique et sereine alors qu'elle fait des choses que je croyais humainement impossibles.

— Waouh, je murmure, captivée.

Storm est une acrobate. Le minuscule bout de tissu qui recouvrait ses seins s'envole. Storm est une acrobate strip-teaseuse.

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