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Extrait ajouté par Lectrice-Lambda 2015-03-09T11:07:01+01:00

« Lorsqu’on a un destin tout tracé, comme le mien, on n’a pas le droit d’être dorlotée. Son rôle, c’est de me rendre forte. »

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Extrait ajouté par NightShades 2015-03-02T20:09:47+01:00

Mon nom est Ivy Westfall, et ma mission est simple : tuer le fils du Président - mon futur époux- et rendre le pouvoir à la famille Westfall.

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Extrait ajouté par Freg07 2022-03-03T11:14:22+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler) C’est la pensée de la jeune fille morte qui finit par m'inciter à bouger. Je savais que personne ne viendrait. Mon père et Callie n'allaient pas apparaître de l'autre côté de la barrière avec un nouveau plan, celui-ci destiné à me sauver. Bishop n'allait pas foncer à travers les arbres, une gourde d'eau à

la main, prêt à me pardonner. Pourtant, je suis restée longtemps collée à la barrière, la tête lourde, avec le métal qui m'entrait dans les omoplates.

Lorsque le soleil commence à monter dans un ciel bleu sans nuages, au seul son du crissement des sauterelles infatigables, mon esprit se tourne vers la fille tuée par Mark Laird. Son corps est étendu, quelque part à côté de cette barrière. Et je sais que si je ne pars pas bientôt, je terminerai exactement comme elle. Abandonnée, oubliée. Laissée à pourrir. Car plus je demeure assise là, les yeux vitreux et le regard dans le vague, plus rester devient facile.

Je n'ai aucune idée d'où aller. Ni même de comment faire le premier pas. Dans ma cellule au sous- sol du palais de justice, je m'étais dit que je pourrais me débrouiller. Mais maintenant que j'y suis, je pense avoir présumé de mes forces. Quelques larmes se mêlent à la sueur sur mon visage et je baisse la tête sur mes genoux relevés. Mais ce mouvement ne fait qu'empirer la douleur dans mon crâne, comme deux couteaux derrière mes yeux qui tenteraient une sortie.

Il n'y a que deux possibilités. Rester ici et mourir. Ou me lever et voir ce qui va suivre.

Je ne veux pas terminer comme la fille morte. Je ne veux pas baisser les bras comme ma mère. Je suis peut-être sa fille, mais je ne suis pas elle. Je relève la tête et passe la main dans le grillage au-dessus de moi de façon à me redresser. Après plus de douze heures recroquevillée à terre, je sens mes muscles protester, des points noirs envahissent mon champ de vision.

Je me souviens de Bishop, qui avait dit que la rivière se trouvait à l'est. J'ai fait attention à l'endroit où le soleil se levait ce matin. L'eau. Ma priorité. Trouver de l'eau, se préoccuper du reste plus tard. Le seul moyen d'avancer, c'est de procéder par étapes douloureuses.

Le départ est lent. Mes bras et mes jambes ne se déplacent pas de façon tout à fait synchronisée. Je tâte doucement l'arrière de mon crâne : mes cheveux sont poisseux, mais il n'y a pas de sang frais qui coule. Combien de fois m'ont-ils frappée avant de me jeter là ? Ont-ils éprouvé le moindre scrupule à laisser une adolescente dans le noir, seule et inconsciente ? Sans doute pas. Après tout, j'ai tenté d'assassiner le fils du président.

Aussitôt, l'image de Bishop surgit dans mon esprit. Je serre les dents et je le chasse de ma tête. Il ne m'appartient plus de me souvenir de lui, désormais. Il pourrait aussi bien se trouver à un million de kilomètres de moi, et non à proximité de cette barrière qui nous sépare. Je dois trouver un moyen de l'oublier, même si le simple fait de l'envisager m'empêche de respirer correctement. Il fait partie de moi maintenant, aussi nécessaire que ma peau ou mon cœur qui saigne. Mais pour survivre, seule et de l'autre côté de la barrière, il me faudra user de toute mon énergie. Je ne peux pas perdre une seule minute à penser à autre chose ou à quelqu'un d'autre.

Le sol est dur et inégal, en légère pente descendante : la combinaison parfaite pour trébucher et se tordre une cheville. Je remercie en silence Victoria de s'être assurée que je reçoive des vêtements corrects avant d'être expulsée : un jean, des chaussures fermées, un débardeur et un pull, même s'il fait beaucoup trop chaud pour le porter. Au moins, ces vêtements me donnent une chance de me battre. Pieds nus et en short et T-shirt, la tenue que je portais quand on m'a mise en prison, je n'aurais pas tenu longtemps.

Ce serait plus facile si je m'éloignais de la barrière, mais pour l'instant je refuse de la lâcher. Je l'effleure de la main gauche en marchant, le métal heurte mes doigts au passage. Lorsque j'étais petite, l'idée de la barrière m'effrayait. À présent, c'est comme un doudou dont je n'arrive pas à me défaire. S'en éloigner, c'est comme sauter dans le vide. Je pourrais partir si loin que je ne retrouverais jamais mon chemin pour y revenir.

Je n'ai aucune idée de la distance qui me sépare de la rivière, mais elle ne doit sans doute pas être très loin — je ne peux pas imaginer le contraire. Penser à la rivière fait resurgir le visage de Bishop, et je trébuche sur une motte d'herbe. Je me sermonne : je me suis juré de l'oublier il n'y a pas cinq minutes, et voilà que je romps déjà ma promesse !

Je m'efforce de vider ma tête de toute pensée, de me concentrer uniquement sur le fait de poser un pied devant l'autre. Un liquide chaud coule le long de ma nuque : de la transpiration et non du sang, j'espère — en tout cas je refuse de vérifier. Si je saigne de nouveau, il n'y a rien que je puisse y faire, alors autant ne pas savoir. Une fois à la rivière, je pourrai immerger ma tête dans l'eau froide, laver le sang qui me gratte là où il a séché en croûtes sur ma peau et s'est collé dans mes cheveux déjà emmêlés.

Depuis le nord — le côté Westfall de la ville —, j'entends des voix lointaines et je m'arrête net, le cœur battant la chamade. Je me serre contre le grillage, j'enroule les doigts autour du métal chaud. Deux enfants, à peut-être dix mètres, jouent à je ne sais quel jeu dans les arbres. Leurs parents ne sont sûrement pas au courant qu'ils se sont aventurés aussi près de la barrière.

— Bonjour.

Ma voix est faible et enrouée, ils ne réagissent pas à mon appel. J'essaie encore, je me racle la gorge et parle un peu plus fort. Cette fois, ils me voient tous les deux et sautent à terre en même temps. La plus âgée pousse le petit garçon derrière elle, comme pour le protéger.

— Vous pouvez m'aider ? S'il vous plaît.

La main du garçon s'accroche à la robe d'été de la fillette, il glisse un œil sur le côté pour m'observer.

— Partez ! crie la petite fille, Dégagez d'ici !

Les mots en eux-mêmes sont forts, mais sa voix tremble, ses yeux brillent de peur. Ses cheveux blond pâle caressent son visage dans le vent léger.

Je sais qu'ils ne peuvent rien pour moi. Que ma présence est terrifiante pour eux. Mais impossible de m'éloigner. Un désespoir féroce s'empare soudain de moi : quand ces deux enfants se seront enfuis, je serai seule au monde.

— S'il vous plaît, répété-je dans un souffle. S'il vous plaît...

La petite se penche, ramasse un objet à terre, puis recule le bras et me le lance. La pierre rebondit sur le grillage juste au-dessus de ma main et le son métallique résonne dans le silence alentour. La fillette prend le garçon par la main et bat en retraite vers les arbres. En un instant, ils ont disparu de ma vue, les bois une fois de plus vides, moi exceptée.

Je pose la tête dans mes mains. Ma peau est crasseuse, la saleté incrustée en plaques inégales. Mon avant-bras est zébré de sang séché. J'ai dû paraître monstrueuse à ces petits. Une créature maléfique derrière la barrière, la sorcière kidnappeuse d'enfants contre laquelle leur mère les a toujours mis en garde...

Les larmes dévalent mes joues et leur sel me pique les lèvres. Je cède et m'autorise à pleurer. Pour tout ce que j'ai perdu, par peur de ce qui m'attend. Je pleure la fille que j'ai été, l'épouse que je n'ai jamais voulu être, la tueuse que j'ai refusé de devenir, la traîtresse que j'ai prétendu être.

Je ne suis aucune d'entre elles à présent. Je relève la tête et m'essuie les yeux. Fille. Épouse. Tueuse. Traîtresse. Ce sont toutes d'anciennes versions de moi. À partir de maintenant, je deviens une survivante.

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Extrait ajouté par J4u5 2021-05-01T10:01:49+02:00

- Je vais préparer le repas.

- Très bien, j'arrive tout de suite.

Une fois Bishop parti, je me dirige vers le lit, les jambes tremblantes, et je m'affaisse doucement. J'appuie avec force les paumes sur mes paupières fermées. Je sens encore le poids des mains de Bishop sur mes épaules, le souvenir de ces pouces sur ma nuque. Je me force à me rappeler ce que son père a fait. Ce qu'il fait encore. Mais le contact de Bishop est doux, ses intentions sont bonnes. J'ai beau chercher, je ne trouve pas de sang sur ses mains.

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Extrait ajouté par Elie_Saurceucos 2020-06-07T12:51:01+02:00

Tu es facile à déchiffrer Ivy, mais ton livre est compliqué.

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Extrait ajouté par camille05 2020-01-31T09:34:54+01:00

- Le soir où on a joué à action ou vérité. Tu as dis qu'au bout d'un moment , tu avais arrêté d'essayer de gagner l'affection de ta mère. (Je m'interromps.) Pourquoi n'as-tu pas arrêté avec moi aussi ?

- Tu le sais.

Je ferme les yeux en entendant son murmure. C'est vrai, je le sais, mais je ne suis peut-être pas prête à l'entendre. Pourtant une autre partie de moi l'est, sinon je n'aurais pas posé la question. Pas à Bishop, qui ne choisit jamais des paroles faciles simplement parce que la vérité est difficile. Peut-être que j'ai envie de l'entendre pour savoir, une fois pour toutes, qu'il n'y a pas de retour en arrière possible.

- Parce que je suis amoureux de toi, Ivy, chuchote-t-il. Te laisser tomber, ce n'est pas envisageable.

Il soulève mes cheveux sur ma nuque et embrasse le peau délicate. J'en ai le souffle coupé. Le silence se déroule dans la chambre sombre et c'était peut-être idiot de poser la question, mais je ne le regrette pas. Je rouvre sa main et je lui embrasse la paume, à la peau fraîche et sèche. Je la place sur mon coeur puis je la couvre de la mienne.

Nous nous endormons ainsi. Ses lèvres sur ma nuque. Mon cœur dans sa main.

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Extrait ajouté par PhiFolle 2018-03-06T01:28:30+01:00

Si Bishop me touchait maintenant, il se pourrait que je me désintègre. Ou que je m'envole vers les étoiles.

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Extrait ajouté par NoEtJess 2016-12-29T00:20:37+01:00

Tout le monde sur scène prend place, chacun à côté de son futur conjoint, Bishop et moi au centre afin que tout les spectateurs puissent bien nous voir. Mon futur compagnon prend mon autre main dans la sienne, quelques centimètres à peine nous séparent. J'ai envie de hurler que ce n'est pas normal. Que je ne connais pas le garçon qui est en face de moi. Que je n'ai pas échangé un mot avec lui de toute ma vie. Il ignore que ma couleur préférée est le violet, que la mère dont je n'ai aucun souvenir me manque pourtant toujours autant et qu'en cet instant, je suis absolument terrifiée. Je lance un coup d'oeil paniqué aux spectateurs pour ne trouver que des visages souriants levés vers moi. L'enthousiasme avec lequel tout le monde se plie à cette mascarade ne fait qu'empirer les choses. Personne, jamais, ne s'interpose ni ne tente d'empêcher le mariage de son enfant avec un inconnu. Dans l'arsenal du président Lattimer, notre obéissance aveugle est l'arme la plus efficace de toutes.

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Extrait ajouté par BunnyEm 2016-12-28T00:01:01+01:00

Rêver de l'océan, c'est une forme de courage que la plupart des gens n'approcheront jamais. C'est comme vouloir attraper les étoiles.

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Extrait ajouté par Lou-Ann0219 2016-10-07T20:57:36+02:00

-Moi aussi, je t'aime.

-Mais pas assez pour me sauver, dis-je d'une voix plus dure que je n'aurais cru.

Mon père se relève et me toise de toute sa hauteur.

-Tu as fais ton choix, Ivy.

-Oui (Je plante mes yeux dans les siens.) Et tu as fait le tien.

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