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Liste des extraits

BONUS : Interview :

Pour infos, la variole du démon (Demon pox) dont on fait souvent référence, c'est un mythe dans Clockwork Angel : Will est le seul à penser que ca existe vraiment mais personne n'en a jamais vu.

" Jace: What do you think of those angry taxi cab drivers that roam around NYC?" I like to torment them by making them change $100 bills

"Jace : Que penses-tu de ces conducteurs de taxi furieux qui errent autour de NYC ?" J'aime les torturer en payant ma note avec un billet de 100 dollars pour qu’ils me rendent la monnaie

"Alec, how old were you when you first realised you had feelings for Jace?" About twelve. That's all over though!

Alec, quel âge avais-tu lorsque tu as réalisé que tu avais des sentiments pour Jace ?" A peu près vers douze ans. Mais c’est de l’histoire ancienne!

" Isabelle how would you feel if Simon chose to date Maia over you?" Extremely offended. But why would he do that?

"Isabelle, que ressentirais-tu si Simon choisissait de sortir avec Maia au lieu de toi ?" Extrêmement offensée. Mais pourquoi le ferait-il ?

"Simon: will you marry me?" Simon: I, uh, what?

"Simon : veux-tu m'épouser ?" Simon : Je, euh, quoi ?

" Jace: Have you ever wanted another girl while with Clary?" No.

"Jace : n’as-tu jamais désiré une autre fille lorsque tu es avec Clary ?" Non

"Jace: Will fighting along side Clary present more problems for you? How will you handle that?" Jace: I really don't (cont) (cont) know. I hate aspects of it, but I wouldn't be much of a boyfriend if I went out and risked my life and didn't let her do the same

"Jace : Le fait de combattre auprès de Clary présente-t-il plus de problème pour toi ? Comment le gères-tu ?" Jace : je ne sais pas vraiment. Je déteste cet aspect de notre quotidien, mais quel genre de petit ami serais-je si je risquais ma vie, sans la laisser faire la même chose

"Jace, what were you thinking when Clary showed you her scar on her birthday? Why did you look away?" Jace: It looked like my scar. But that didn't make any sense. Also I wanted to kiss her.

"Jace, A quoi pensais-tu lorsque Clary t’avait montré sa cicatrice le jour de son anniversaire ? Pourquoi as-tu détourné ton regard ?" Jace : Cela ressemblait à ma cicatrice. Mais cela n’avait aucun sens. Et aussi je voulais l'embrasser.

"Jace: if you were stranded on a desert island and could only have 3 items what would you choose?" Cricket bat, sieve. and an unending supply of cheese

"Jace : si tu étais sur une île déserte et que tu devais seulement avoir 3 objets que choisirais tu ?" Une batte de cricket, une passoire. Et une provision illimitée de fromage

"Jace what was the first thing that went through your mind when you met magnus bane?" Damn, that's sparkly.

"Jace quelle était la première chose qui t’est venu à l’esprit quand tu as rencontré Magnus Bane ?" Purée, ça scintille.

"Magnus, what's your favorite thing about Alec?" The eyes & the hair. My favorite. Oh, right. Personality. Definitely that.

"Magnus, qu’est ce que tu préfères chez Alec ?" Les yeux et les cheveux. Mon préféré. Oh, je vois. Sa Personnalité. C’est définitivement ça.

"Magnus: does Alec ever remind you of Will?" They look a bit alike but could not be more different.

"Magnus : Alec te rappelle-t-il parfois Will ?" Ils se ressemblent un peu, mais ils pourraient pas être plus différents.

"Clary, are you close to any females your age?" Just Izzy. I don't see Maia much these days.

"Clary, es tu proche d’autres filles de ton âge ?" Juste Izzy. Je ne vois pas beaucoup Maia ces derniers jours.

" Jace: On a scale of 1-10 how concerned are you about catching demon pox?" Zero! What a question

"Jace : Sur une échelle de 1 à10 a quel point es tu inquiet à propos de la variole contagieuse du démon ?" Zéro! Quelle question

Jace, did you ask Alec to be parabatai, or did Alec ask you?" I asked him

Jace, as-tu demandé à Alec d'être ton parabatai (le compagnon de guerre, chacun doit assurer l’arrière de l’autre), ou Alec te l’a-t-il demandé ? "Je lui ai demandé

"Magnus, who was the girl you were talking to under the tree during the celebration for defeating valentine?" Tessa.

"Magnus, qui était la fille avec qui tu parlais sous l'arbre pendant la célébration de la défaite Valentin ?" Tessa.

"Simon, what's your band called these days?" Millenium Lint.

"Simon, quel est le nom de votre groupe ces derniers jours ?" Poussière Millénaire

Jace, what do you think made you fall in love with Clary rather than some other girl from your past?" She makes me happy. None of the other ones did. We fit.

Jace, Qu’est ce qui a fait que tu sois tombé amoureux de Clary plutôt qu'une autre fille de ton passé ? "Elle me rend heureux. Aucunes des autres n’avaient réussi Nous allons bien ensemble.

"Clary, describe Simon in three words." My. Best. Friend.

"Clary, décrit Simon en trois mots." Mon. Meilleur. Ami.

"Jace, if you could name Simon's band for him, what would you call it?" Loser Patrol.

"Jace, si tu pouvais nommer la bande de Simon pour lui, comme tu l’appellerais ?" La Patrouille des perdants.

"Jace, why is your room at the Institute so neutral?" My father taught me a warrior keeps his personal space cleared.

"Jace, pourquoi ta chambre à l’institut est aussi neutre ?" Mon père m'a appris qu’un guerrier garde son espace personnel impeccable.

" Isabelle, do you get insecure about Simon's love for Clary?" Isabelle - I'm sure he's totally over her

"Isabelle, cela ne t’inquiètes pas l’amour que porte Simon pour Clary ?" Isabelle – je suis sûre qu’il est passé à autre chose.

"Clary, what made you fall in love with Jace?" Realizing under all that swagger he was just ... like me.

"Clary, qu'est-ce qui a fait que tu es tombée amoureuse de Jace ?" Réalisant que sous toute cette arrogance il était juste ... comme moi.

"Alec, do you consider yourself at risk of getting demon pox?" Alec: *spits out food* WHAT? I don't cheat on Magnus.

"Alec, te considères-tu en danger d'attraper la variole du démon ?" Alec : *crachant sa nourriture* QUOI ? Je ne trompe pas Magnus.

Isabelle, can you really ever see yourself with someone?" I don't believe love lasts

Isabelle, peux-tu vraiment jamais te voir avec quelqu'un ? "Je ne crois pas que l'amour dure

" Jace, which surname are you using these days?" Mr. Readthebookandfindout. :P

"Jace, quel est le surnom que tu utilises ces derniers jours ?" Mr litlelivreetdécouvrele.. :P

"Jocelyn, was your intent to NEVER tell Clary about he Shadowhunter world?" Absolutely never

"Jocelyn, était ce vraiment votre intention de ne JAMAIS parler à Clary du monde des Chasseurs d’Ombres ?" Absolument jamais

"Magnus, can you sing and would you to Alec?" I cannot sing and Alec would have to ask very nicely.

"Magnus, sais-tu chanter et le ferais-tu pour Alec ?" Je ne sais pas chanter et Alec devrait me le demander très gentiment.

" Maia: Out of the shadowhunters you know which are you closest to?" Simon.

"Maia : En dehors des chasseurs d’ombres avec qui es tu le plus proche ?" Simon.

"Jace, what would you do if Clary didn't love you back?" I can't think about it.

"Jace, qu’aurais tu fais si Clary ne t’avais pas aimé en retour ?" Je ne peux pas y penser.

"Jace, what is your favorite piece to play on the piano?" Rachmaninoff. Difficult. Challenging.

"Jace, quel est ton morceau préféré au piano ?" Rachmaninoff. Difficile. Un défi.

" Alec: If you could only ever use one rune mark again, which rune would it be?" Well, it wouldn't be Fearless, I can tell you.

"Alec : si tu pouvais seulement utiliser une autre rune, quelle rune serait-ce ?" Eh Ben, ce ne serait pas Intrépide, je peux vous le dire.

"Jace: what would you say if I told you that there is a group of people in the world who want Clary to leave you for Simon?" I would hunt them down and kill each of them personally. *sigh* Clary says I can't say that. She just says "Ha!" Not good for the ego.

"Jace : que dirais-tu si je te disais qu'il y a un groupe de personnes dans le monde qui souhaite que Clary te quitte pour Simon ?" Je les pourchasserais et les tuerais un à un personnellement. *soupir* Clary dit que je ne peux pas dire ça. Elle dit juste "Ha!" C’est pas bon pour l'ego.

"Jace what was going through your mind when you were kissing aline?" 'Trying to forget...nope, not working.'

"Jace Qu’est ce que tu pensais quand tu as embrassé Aline ?" Essaye d'oublier ... non, ça marche pas. '

"Simon, if you could change from being a vampire.... would you?" Yes

"Simon, si tu pouvais changer ton état de vampire .... Le ferais tu ?" Oui

"Clary: if you could choose anyone as your parabatai who would it be & why?" Um.. Izzy I guess.

"Clary : si tu pouvais choisir quelqu'un pour être ton parabatai qui serait-il et pourquoi ?" Um.. Izzy je crois.

"Isabelle: What do you think of Clary? Do you wish you moved and never had to see her again, or did that change?" No now that Jace is really happy, I don't feel that way any more. Why would I?"

"Isabelle : que penses tu de Clary ? Souhaites tu déménager et ne jamais la revoir ou cela a-t-il changé ?" Non maintenant que Jace est vraiment heureux, je ne ressens plus cela Pourquoi le souhaiterais-je ? "

"Magnus if you could become a Shadowhunter, would you?" Heavens, no. I'm perfect as I am. "Magnus si tu pouvais devenir un chasseur d’ombres, changerais- tu ?" Oh non. Je suis parfait comme je suis.

SOURCE : http://twilight-teamsuisse.blogspot.com/search/label/Saga%20La%20Cit%C3%A9%20des%20T%C3%A9n%C3%A8bres?updated-max=2011-03-14T19:51:00%2B01:00&max-results=20

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Les cloches de l'institut se mirent à résonner, comme une pulsation lourde et profonde au cœur de la nuit.

Jace reposa son couteau. C'était un petit couteau de poche pratique, avec un manche en os, celui qu'Alec lui avait donné lorsqu'ils étaient devenus parabatai. Il l'utilisait si souvent que la marque de ses doigts s'était imprimée sur le manche.

"Minuit", dit-il. Il pouvait sentir Clary à côté de lui, assise au milieu des restes de leur pique-nique, sa respiration douce dans l'air frais au parfum de verdure de la serre. Il ne la regarda pas directement, mais au-delà, droit devant lui vers les bourgeons brillants encore fermés de la fleur de minuit. Il ne savait pas très bien pourquoi il ne voulait pas la regarder. Il se rappelait de la première fois qu'il avait vu l'éclosion de cette fleur, pendant la classe d'horticulture, assis sur un banc de pierre avec Izzy et Alec à ses côtés, et Hodges les doigts posés sur la tige de la fleur - il les avait réveillés vers minuit pour leur montrer la merveille, une plante qui normalement ne pousse qu'à Idris - et se souvint d'avoir retenu son souffle dans l'air hivernal de minuit, à la vue de quelque chose d'aussi surprenant que magnifique.

Alec et Isabelle avait été intéressés, certes, mais pas saisi par une telle beauté comme lui l'avait été. Dès qu'il entendit la cloche résonner, il fut immédiatement pris d'inquiétude à l'idée que Clary puisse être juste intéressée ou même contente, mais pas éblouie. Il voulait qu'elle éprouve le même sentiment que lui au sujet de la fleur de minuit, mais il n'aurait pas su dire pourquoi.

Un son échappa de ses lèvres, un délicat "Oh!" La fleur était en train d'éclore : de s'ouvrir comme la naissance d'une étoile, son pollen scintillant et ses pétales blanc et or. "Elles fleurissent chaque nuits?"

Une vague de soulagement envahit Jace. Les yeux verts de Clary brillaient, fixés sur la fleur. Elle tordait ses doigts machinalement. Il avait remarqué qu'elle faisait ça quand elle voulait avoir un stylo ou un crayon pour immortaliser l'instant, fixer une image qu'elle avait devant elle. Parfois, il souhaitait voir les choses comme elle les voyait: voir le monde comme une toile qu'on peut capturer avec de la peinture, des craies ou de l'aquarelle.

Lorsqu'elle le regardait de cette façon, il se sentait rougir; un sentiment si étrange qu'il le reconnaissait à peine. Jace Wayland ne rougit jamais.

"Joyeux anniversaire Clarissa Fray," Dit-il. Les lèvres de Clary s'étirèrent en un sourire."J'ai quelque chose pour toi." Il fouilla un instant dans sa poche, sans qu'elle ne le remarque, puis plaça la pierre de Runes au creux de sa main, il prit conscience de combien ses doigts étaient petits à côté des siens - délicats et fort à la fois, durcis par des heures passées à tenir des stylos et des pinceaux jusqu'à former des callosités qui avait chatouillé le bout de ses doigts. Il se demandait si le contact de sa peau faisait accélérer son pouls comme c'était le cas pour lui quand il la touchait.

Apparemment non, parce qu'elle se recula avec pour seule expression un forme de curiosité. " Tu sais, quand une fille demande un gros caillou, elle ne le pense pas vraiment, tu vois? je veux dire, elle ne veut pas littéralement un gros caillou!"

Il sourit sans s'en rendre compte. Ce qui était inhabituel en soi; d'ordinaire, seul Alec ou Isabelle pouvaient le faire rire. Il avait compris que Clary était courageuse à l'instant où il l'avait vue avancer dans la pièce avec Isabelle, désarmée et pas préparée du tout, avec une sorte de bravoure qu'il n'avait pas l'habitude de voir chez les terrestres, mais, de la à le faire rire... Cela le surprenait encore.

"Très amusant, et sarcastique avec ça. Ce n'est pas exactement un caillou. Tous les chasseurs d'ombres ont une pierre de Runes. Elle t'apportera la lumière même dans les ténèbres les plus sombres de ce monde ou des autres." C'était les mots exacts prononcés par son père lorsqu'il lui avait donné sa première pierre de Runes. Quels autres mondes? avait-il demandé, et pour toute réponse, son père avait juste éclaté de rire. Il y a plus de mondes à la porte de celui là que de grains de sable sur une plage.

Elle lui sourit et fit une blague au sujet des cadeaux d'anniversaire, mais il sentit qu'elle était touchée; elle mit la pierre dans sa poche avec précaution. La fleur de minuit était déjà en train de perdre ses pétales comme une pluie d'étoiles, illuminant doucement son visage.

"Quand j'avais douze ans, je voulais un tatouage," dit-elle. Une mèche de ses cheveux roux tomba devant ses yeux; Jace dut réprimer l'envie de l'atteindre pour la repousser derrière son oreille.

"La plupart des chasseurs d'ombres ont leur première Marque à l'âge de douze ans. Je suppose que c'était dans ton sang."

"Peut-être. Bien que je doute que les chasseurs d'ombres veuillent un tatouage de Donatello des tortues Ninja sur leur épaule gauche." Elle sourit comme elle le faisait toujours quand elle lui parlait de chose complètement incompréhensibles pour lui, comme si elle se rappelait soudain qu'il ne connaissait pas tout ça. Cela fit jaillir un éclat de jalousie en lui. Il ne savait même pas de quoi il était jaloux au fond. De Simon, qui comprenait les références d'un monde auquel il n'avait jamais appartenu? Du monde des terrestre lui-même dans lequel elle pourrait retourner un jour, l'abandonnant à son univers de démons et de chasseurs, de cicatrices et de batailles?

Il s'éclaircit la gorge. "Tu voulais une tortue sur ton épaule?"

Elle hocha la tête et ses cheveux reprirent leur place. "Je voulait cacher une cicatrice de varicelle." Elle écarta la bretelle de son débardeur pour la lui montrer. "là, tu vois?"

Il voyait : Il y avait une sorte de marque sur son épaule, une cicatrice, mais il voyait plus que ça : Il voyait la courbe de sa clavicule, la lumière qui semblait avoir saupoudré des tâches de rousseur comme une poussière d'or sur sa peau, la courbe de son épaule, son pouls à la base de sa gorge. Il voyait la forme de sa bouche, ses lèvres entrouvertes, ses cils cuivrés quand elle baissait les yeux. Et il fut submergé par une vague de désir, comme il n'en avait jamais éprouvé auparavant. Il avait déjà désiré des filles avant, et été au bout de ses désirs : Il avait toujours ressenti ça comme une sorte de faim, le besoin d'un carburant dont le corps avait besoin.

Mais, il n'avait jamais ressenti de désir comme celui là, un feu pur qui embrase les pensées, qui fait vibrer ses mains nerveusement sans vraiment les faire trembler. Il détourna aussitôt son regard.

"Il est tard," s'exclama-t-il. "Nous devrions redescendre."

Soudain, elle le regarda bizarrement, et il ne put s'empêcher de penser que ces yeux verts lisaient en lui comme dans un livre ouvert.

"Es-tu déjà sorti avec Isabelle?" demanda-t-elle.

Son cœur se mit à marteler sa poitrine. Il ne comprenait pas vraiment la question. "Isabelle?" répéta-t-il . Isabelles? qu'a-t-elle à voir la dedans?

"Simon se posait la question," poursuivit-elle, et il détestait la façon dont elle avait prononcé le nom Simon. Il n'avait jamais ressenti ça auparavant : cette colère qu'elle avait fait naître en lui. Il se souvint du jour où il l'avait rejointe dans l'allée derrière le café, la façon dont il avait eu envie de la faire sortir pour l'éloigner de ce garçon aux cheveux sombres qui était toujours avec elle, et de l'entraîner dans son monde de ténèbres. Il avait senti qu'elle appartenait au monde dans lequel il évoluait, et pas au monde des terrestres dans lequel les gens ne sont pas réels, où ils passent dans son champ de vision comme des marionnettes sur une scène. Mais cette fille, avec ses yeux verts qui l'avaient épinglé comme un papillon, elle était bien réelle. Comme une voix sortie tout droit d'un rêve qui soudain devient réalité, elle était bien réelle, perçant les défenses qu'il avait précautionneusement mises en place au fil du temps, comme une armure.

"La réponse est non. Il y a bien eu des moments où l'un comme l'autre, nous y avons pensé, mais, elle est presque ma sœur. Ça aurait été trop bizarre."

"Tu veux dire qu'Isabelle et toi, vous n'avez jamais..."

"Jamais."

"Elle me déteste," ajouta Clary.

Jace ricana; comme tous les frères, il prenait un malin plaisir a voir Izzy frustrée.

"Tu la rends juste un peu nerveuse, parce qu'elle a toujours été la fille adulée par une foule de garçons, et maintenant, ce n'est plus le cas."

"Mais elle est tellement belle."

"Tout comme toi", répondit Jace du tac au tac. L'expression de Clary changea. Il ne pouvait pas déchiffrer l'expression de son visage. C'était comme si c'était la première fois qu'il disait à une fille qu'elle était belle, et il ne pouvait se souvenir d'un jour où il l'ait dit sans arrière pensée. Là, c'était sorti tout seul et ça lui donnait l'impression d'être à la salle d'entrainement, en train de lancer des couteaux sur des cibles, distribuer des coups de pieds et coups de poings et se battre contre des ombres jusqu'à ce qu'il soit en sang et épuisé, sa peau couverte de plaie béantes, écorché vif, ça, c'était des sensations qu'il connaissait.

Elle le regarda juste calmement et l'image de la salle d'entrainement l'envahit à nouveau avec son cortège de peines et de douleurs.

"Nous devrions peut-être descendre", répéta-t-il.

"Très bien." Il ne pouvait pas savoir ce qu'elle pensait au son de sa voix. Même sa capacité à cerner les gens semblait l'avoir quitté et il ne savait pas pourquoi.

Le clair de lune filtrait à travers les vitres de la serre pendant qu'ils commençaient à partir, Clary marchait juste devant lui. Quelque chose se mit à bouger une peu plus loin, un éclat blanc de lumière, elle s’arrêta net et se retourna brusquement pour se se retrouver dans le berceau de ses bras. Sa peau était chaude, douce et si délicate, alors, il l'embrassa.

Il en fut étonné lui même, jamais son corps ne se permettait de faire des choses sans son consentement. C'était son instrument, tout comme son piano, et il en avait toujours eu le parfait contrôle. Mais elle avait la saveur sucrée de la pomme et du cuivre et son corps dans ses bras tremblait. Elle était si petite, il passa ses bras autour d'elle pour la soutenir, il était perdu. Il comprit alors, pourquoi les baisers dans les films étaient filmés de cette façon, avec la camera qui tourne sans fin autour du couple. Et comme si le sol n'était plus stable sous ses pieds, il s'accrocha à elle comme si elle pouvait le porter.

Avec ses paumes douces posées sur son dos, il pouvait sentir sa respiration contre lui; un soupir au milieu du baiser. Les doigts fins de Clary couraient dans ses cheveux, sur son cou, s'entortillant doucement à ses mèches, et il se souvint de la première fois qu'il avait vu la fleur de minuit, de ce qu'il avait pensé : Voici quelque chose de si beau, de trop beau pour être vrai.

Il entendit le bruit du vent un peu avant elle, il était habitué à l'entendre. Il se recula de Clary et vit Hugo, perché tout prés, au creux d'un cyprès nain. Ses bras enlaçaient toujours Clary, son corps léger pressé tout contre le sien. Ses yeux étaient à demis clos. "Ne crains rien, mais nous avons de la visite," murmura-t-il. "Si Hugo est là, Hodge n'est surement pas loin. Nous devrions y aller."

Elle ouvrit grand ses yeux verts et prit un air amusé. Cela piqua un peu son égo. Après un tel baiser, n'aurait-elle pas dû s'évanouir? Au lieu de ça, elle souriait. Elle voulait savoir si Hodge les espionnait. Il la rassura, mais il sentit son rire délicat vibrer sur leurs doigts entremêlés pendant qu'ils descendaient la volée de marche... Mais comment diable leurs mains s'étaient elle jointes?

Et il comprit. Il comprit pourquoi les gens se donnaient la main ; Il s'était toujours dit que c'était une question de propriété... Histoire de dire il ou elle est à moi. Mais en fait, c'était juste pour maintenir le contact, pour se parler sans un mot. C'était une manière de dire reste avec moi, ne t'en vas pas.

Il voulait qu'elle vienne dans sa chambre. Mais sans arrières pensées... Aucune fille n'était entrée dans sa chambre sans arrières pensées. C'était son espace privé, son sanctuaire. Pourtant, il voulait Clary dans cet espace. Il voulait qu'elle le voit comme il était vraiment, pas l'image qu'il donnait aux autres. Il voulait s'allonger près d'elle dans son lit et la sentir se blottir tout contre lui. Il voulait la serrer dans ses bras, sentir son souffle dans la nuit; Il voulait la voir comme personne ne l'avait vu avant : vulnérable et endormie. La voir, mais aussi qu'elle le voit lui.

Alors, lorsqu'ils atteignirent sa porte et qu'elle le remercia pour son pique-nique d'anniversaire, il ne put se résoudre à libérer sa main. "Tu as vraiment envie de dormir?"

Elle souleva la tête et il put constater que ses lèvres portaient encore la marque de son baiser : un éclat rosé comme la teinte des œillets de la serre ; son estomac se serra. Par l'Ange, pensa-t-il, Je suis complètement...

"Tu n'est pas fatigué?" demanda-t-elle interrompant le fil de ses pensées. Il avait une boule au creux de son estomac, une sorte de tension nerveuse. Il voulait la ramener contre lui, pour lui transmettre tout ce qu'il ressentait : son admiration, son savoir, sa dévotion, ses besoins. "Je n'ai jamais été aussi éveillé."

Elle souleva le menton dans un mouvement rapide et irréfléchi, et il se pencha, caressant son visage de sa main libre. Il ne voulait pas l'embrasser ici, où il y avait trop de passage et où il était si facile d'être interrompu... Mais il ne pouvait pas se priver de sentir sa bouche sur la sienne, si douce. Ses lèvres contre les siennes, il se pencha davantage et ne pouvait plus s'arrêter.

Je suis complètement...

C'est à ce moment précis que Simon ouvrit la porte de sa chambre à la volée et sortie dans le hall. Clary s'écarta vivement de Jace, détournant la tête, il en éprouva une cuisante douleur comme un pansement qu'on arrache brutalement de la peau.

Je suis complètement fichu!

Source : http://www.lacitedestenebres.com/2012/01/la-scene-de-la-serre-du-point-de-vue-de.html

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CHARIVARI

- Tu plaisantes ! dit le videur en croisant les bras sur son torse massif.

Il baissa les yeux vers le garçon au sweat-shirt rouge et secoua sa tête rasée :

- Tu ne vas pas entrer avec ce machin.

La cinquantaine d'adolescents qui patientaient en file indienne devant le Charivari tendirent l'oreille. L'attente était longue avant d'entrer dans le club, sur­tout le dimanche, et, en général, il ne se passait pas grand-chose dans la file. Les videurs étaient du genre coriace et ne rataient pas ceux qui avaient l'air de chercher la bagarre. Comme tous les autres, Clary Fray, quinze ans, qui était venue avec son meilleur ami, Simon, se pencha pour mieux entendre dans l'espoir qu'un peu d'action surviendrait.

Le gamin brandit l'objet en question au-dessus de sa tête. On aurait dit un pieu en bois, très pointu :

- Allez ! Ça fait partie du costume. Le videur leva un sourcil :

- Ah bon ? Et tu es déguisé en quoi ?

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_ Qu'est ce que tu fais là ?

_ Par "là", tu fais référence à ta chambre, ou s'agit-il d'une grande question existentielle ayant trait à notre rôle sur cette planète ? Tu te demande si c'est juste une coïncidence cosmique, ou s'il existe un but méta-ethique plus important dans la vie ? C'est le grand sujet d'interrogation depuis la nuit des temps. D'accord, un simple réductionnisme ontologique fait figure d'argument fallacieux, mais ...

_ Je retourne me coucher.

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Magnus looked her up and down with a sort of clinical sympathy. "They all die, dear," he said. "You might as well get used to it."

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Are you the one with the blue eyes ?"

"He means Alec," Clary said helpfully.

"No. My eyes are usually described as golden," Jace told the intercom.

"And luminous."

"Oh, you're that one." Magnus sounded disappointed.

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And as for you --" He dropped a glittery wink at Alec, who looked astounded. "Call me ?"

Alec blushed ans stuttered and probably would have stood there all night if Jace hadn't grasped his elbow and hauled him toward the door.

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Circle members," said Jace quickly. "Not ours --"

"If you insist on disavowing that which is ugly about what you do," said Magnus, still looking at Alec, "you will never learn from your mistakes."

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I didn't damage you." It was Magnus's turn to interrupt, his lips curled back angrily to show sharp white teeth. "Every teenager in the world feels like that, feels broken or out of place, different somehow, royalty mistakenly born into a family of peasants. The difference in your case is that it's true. You are different. Maybe not better --but different. And it's no picnic being different. You want to know what it's like when your parents are good churchgoing folk and you happen to be born with the devil's mark ?" He pointed at his eyes, fingers splayed. "When your father flinches at the sight of you and your mother hangs herself in the barn, driven mad by what she's done When I was ten, my father tried to drown me in the creek. I lashed out at him with everything I had --burned him where he stood. I went to the fathers of the church eventually, for sanctuary. They hid me. They say that pity's a bitter thing, but it's better than hate. When I found out what I was really, only half a human being, I hated myself. Anything's better than that."

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I saw you coming out of Dorothea's apartment. I remember your eyes."

Magnus looked as if he might purr. "I'm memorable, it's true."

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