Commentaires

J'ai beaucoup aimé ce livre car au fur et à mesure des pages je suis rentrée de plus en plus dans l'histoire. Je me suis sentie gênée comme David lors des moments intimes de cette famille. Et ai tout comme lui eu la curiosité perverse de connaitre la suite de l'histoire.

Pour moi l'auteur à réussi son but, et à écris un roman qui marque les esprits.

Je dois dire que je n'ai pas été emballé dès le début. Je peux facilement dire que le commencement est laborieux. Et puis ce qui est assez déroutant c'est que l'on ne voit pas comment l'action se déroule par le point du vue de la victime. Mais une fois qu'on s'y habitue, le livre est très prenant, haletant. Il est vraiment difficile de fermer cet ouvrage. Ce livre nous montre une cruauté insoupçonné chez l'Homme. C'est parfois même un peu glauque. Ce livre peint aussi une satire sur les effets de groupe. Les gens se laissent entraînés et font des choses qu'ils regretteront, ou pas. Spoiler(cliquez pour révéler)Ce qui m'a particulièrement plu c'est la confrontation entre Ruth et Meg. La première est en fait très jalouse et reproduit des horreurs incroyables. Elle est aussi complètement folle.

Ce livre est vraiment un récit pour adulte. C'est vraiment difficile. En gros on a un livre compliqué, dérangeant et particulièrement haletant.

livre suffocant !!!

et dire qu'il est inspiré d'un fait réel....!

Oh gosh, ce livre... J'avais déjà vu le film qui m'avait quand même pas mal marquée, mais ça n'a pas diminué l'effet provoqué par le roman.

Et qu'on aime ou pas, ce livre remue les tripes, c'est tellement horrible et...malsain... Niveau torture psychologique, on fait pas mieux. Il est vraiment dur, et je ne pense pas que tout le monde puisse le lire, je ne suis pourtant pas une âme sensible, et pourtant...

Le thème de la cruauté humaine est extrêmement bien exploité, peut-être un peu trop, et c'est surtout l'ambiance glauque et le rythme assez lent qui monte en crescendo qui rend le tout si mémorable. Parce que ça commence assez doucement, pour finir dans les pires atrocités qui soient, toujours de pire en pire. On sait les choses arriver bien sûr, on sent à quel point les personnages sont dérangés, et que la situation va déraper, mais à ce point... Pour imaginer un truc pareil, faut vraiment avoir l'esprit légèrement tordu...

On suit les faits, même s'il n'y a malheureusement aucun réel retournement de situation, lorsqu'on comprend dans quelle situation se trouve Meg, les choses ne changent plus vraiment. L'horreur continue de monter, mais autrement, ça n'évolue plus tout à fait. Et c'est ce qui fait l'impact du truc, nous montrer les pires horreurs. On ne peut que prendre en pitié Meg, et même Susan.

Les autres sont vraiment des monstres, et même le narrateur Spoiler(cliquez pour révéler)à vrai dire, je trouve même que c'est le pire. Parce que Ruth, et ses gosses, on le sait qu'ils sont barges, ils doivent s'en rendre compte eux-mêmes. Mais le narrateur, il reste impassible jusqu'à la fin, et donne l'impression d'enfin agir pour se donner bonne conscience, sans prendre conscience de la gravité de ce qui se passe autour de lui, et ça c'est vraiment monstrueux.

Bon, après, l'histoire est bien racontée et très bien écrite, et on a un ensemble vraiment marquant, mais je ne suis pas certaine que le choix du narrateur était parfaitement justifié. Outre le fait qu'il doit s'agir du personnage que j'apprécie le moins (et vu la bande de monstres qui parsèment le livre, c'était pas gagné), il aurait pu être intéressant d'avoir la vision de la martyre (la douleur, et le côté malsain en serait renforcé mais bon...), ou même un des bourreaux, parce que j'aurais été curieuse de savoir ce qui c'est passé dans la vie pour qu'ils deviennent comme ça. Troubles psychologique ? Simples pulsions sadiques ? Creuser un peu plus la psychologie des "méchants" auraient pu être sympa, parce que là, on n'a rien de leur motivation, et peu d'explication concrètes, ce que je trouve plutôt dommage.

Lecture difficile et éprouvante, dans un crescendo d’horreur, d’autant plus en sachant que cet ouvrage fait référence à un fait réel. N’y a-t-il donc pas de limites à la perversion de l’être humain ? Preuve encore, si nécessaire soit-il, que l’homme est le plus grand des prédateurs… Une réflexion sous-jacente sur la complicité silencieuse dont nous pouvons tous être les acteurs dans la vie quotidienne, face à des faits qui nous dépassent…

Lecture difficile et éprouvante, dans un crescendo d’horreur, d’autant plus en sachant que cet ouvrage fait référence à un fait réel. N’y a-t-il donc pas de limites à la perversion de l’être humain ? Preuve encore, si nécessaire soit-il, que l’homme est le plus grand des prédateurs… Une réflexion sous-jacente sur la complicité silencieuse dont nous pouvons tous être les acteurs dans la vie quotidienne, face à des faits qui nous dépassent…

Je ne peux pas mettre ce livre dans aucune de mes listes, tellement la lecture m'a dérangée.

C'est très bien écrit, le rythme nous pousse à continuer de tourner les pages, malgré l'horreur de ce qui se déroule sous nos yeux.

Dérangeant est le seul mot qui me vienne pour ce livre.

http://la-vie-des-thrillers.blogspot.fr/2013/12/une-fille-comme-les-autres.html

20/20

Megan et Susan Loughlin viennent de perdre leurs parents dans une terrible accident de voiture. Susan s'en sort miraculeusement mais avec un gros handicap des membres. Megan fait tout pour plaire à sa tante (qui a obtenu la garde suite à l'accident), Ruth, mais cette dernière lui donne l'impression qu'elle n'en fait jamais assez, qu'elle n'est pas à la hauteur. Megan va se rapprocher ensuite de David, voisin et seul ami, et lorsqu'elle tente de lui expliquer ce qu'il se passe, les choses prennent un autre tournant: la séquestration suite à l'appel au secours de Megan à un policier en vain.

Un jeu d'enfant de village qui tourne au cauchemar et qui n'implique pas que des enfants, voilà ce qu'il va se passer durant la sequestration. Ce jeu: raid commando qui consiste à bâillonner le perdant et à en faire ce que l'on veut. Ruth apprends l'existence de ce jeux et décide d'y "jouer" avec Megan sous les yeux et la participation des garçons (des enfants).

Ce livre a tiré de moi tout un tas d'émotions, de la tristesse, de la peur, du dégoût... J'ai eu mal au ventre en lisant ce livre tellement il est intense, je me met dans la peau de Meg et je pleure face à cette histoire, une histoire vraie. Ce que l'humain peut avoir comme cruauté en lui et ce quel que soit l'âge, cela me donne à réfléchir sur l'évolution, quelqu'un capable de faire, regarder ou cautionner une chose pareille est-il évolué ? Est-il seulement humain ? Ces pauvres petites filles ayant tout perdu ne pouvant compter que sur l'autre, inséparable dans la joie mais aussi dans la souffrance, une terrible souffrance.

Mais quelqu'un essayera-t-il seulement de les aider ?

Le style de Jack Ketchum est superbe d'efficacité : j'ai nagé en plein malaise pendant toute ma lecture.

Je relis toujours plusieurs fois les livres que j'ai adorés. Mais celui ci, je n'ai pas pu. Il est trop dur, trop éprouvant... et trop bien écrit.

Bon sang ! La claque ! Ce roman est tout simplement bouleversant !

Difficile de rester insensible face au spectacle dérangeant que nous offre Jack Ketchum. Mais qui est ce Jack Ketchum tout d'abord ? Qu'a cet auteur pour que Stephen King se paye même le luxe de rédiger l'introduction d' « Une Fille comme les Autres » ? Derrière ce pseudo Dallas Mayr, de son vrai nom, s'amuse à nous rafraichir la mémoire en clamant haut et bien fort à quel point l'humanité peut être ignoble, à quel point nous pouvons être capables du pire ? Mais dans quel but ?

« Une Fille comme les Autres » n'est pas un roman d'horreur à proprement parlé et pourtant il est considéré comme tel. D'ailleurs il est curieux d'apprendre que Jack Ketchum est le seul écrivain catalogué horreur alors qu'il utilise très peu d'éléments fantastiques, mais dans une « Une Fille comme les Autres », il nous plonge dans une noirceur telle qu'il est difficile de ne pas se croire devant un roman d'horreur.

En tout cas, pour ne pas trop contredire les puristes, peut-être que ce roman n'est pas un roman d'horreur, mais « Une Fille comme les Autres », il faut l'admettre c'est bien la terreur sous toutes ces formes accompagné d'un cruel suspense. Et entre l'horreur et la terreur, il n'y a qu'un pas...

Un suspense malsain aussi qui nous pousse à dévorer chaque page, et ce malgré les tortures et les ignominies que subit Meg, sous les yeux de David, le narrateur.

Pas de réelle surprise dans ce roman, pas de rebondissements extraordinaires, non.

« Meg est une adolescente. Prisonnière. Torturée. »

Voilà tout est dit.

« Il y a ceux qui en profitent, ceux qui s'en foutent et ceux qui voudraient l'aider. Et Vous ? »

Et c'est là que ça fait mal ! Jack Ketchum a rendu l'histoire d`une manière telle qu'il est difficile de ne pas ressentir de la compassion pour Meg, sa petite sœur et même David. On se sent même en colère de ne pouvoir intervenir, on éprouve de la honte à tourner les pages. Impuissant lecteur que nous sommes... Jack Ketchum ne nous épargne rien.

Et rien que pour cela, je tire mon chapeau à l'auteur... Dans le style, je trouve qu'il ressemble d'ailleurs beaucoup à Stephen King, les digressions en moins !

« Une Fille comme les Autres » est un roman qui ne peut pas laisser insensible. C'est impossible !

Alors dans quel but Ketchum use-t-il d'un malheureux fait-divers pour nous éclabousser la figure d'abjections humaines ? Pour nous faire prendre conscience ?

Dans ce cas-là, je pense qu'avec « Une Fille comme les Autres », il a réussi sa mission avec brio.

Note globale : 19/20 http://jldragon.over-blog.com/2015/05/une-fille-comme-les-autres-de-jack-ketchum.html