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Liste des extraits

-Il est entré sans invitation, il a refusé de se présenter, il prétend que mon père a été assassiné et que je suis la prochaine sur la liste du meurtrier.

-Tu vas faire quoi ?

-La seule chose sensée vu les circonstances.

-C'est-à-dire ?

-Le mettre au cachot.

Louise de Vivepierre

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Nils me coula un regard malicieux.

— Quoi ? m’étonnai-je.

— Pardon, mademoiselle, mais depuis quand vous souciez-vous qu’on vous trouve bizarre ?

Je haussai un sourcil.

— Mon cher Nils, je ne suis pas bizarre, je suis excentrique.

Il esquissa un sourire moqueur, qui fit envoler des papillons dans mon ventre.

— Et de toute façon, assénai-je avec conviction, vous êtes plus bizarre que moi.

— Quoi ? Mais… Mademoiselle !

Je m’éloignai sans écouter ses récriminations, ravie. Ça, c’était du flirt de qualité ! 

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— Si vous promettez de ne plus essayer de me supprimer, déclarai-je, je peux vous proposer un thé.

Les paupières de Chaos s’écarquillèrent, tandis que Feuillu se relevait d’un bond.

— Quoi ? Mais vous êtes folle ! Cet individu a le sang de dizaines de personnes sur les mains !

— Mademoiselle ! s’étrangla Nils.

— Il a fait preuve de bonne volonté, leur expliquai-je d’un ton docte. Il a sorti son pantalon de ses chaussettes.

— Mais il est toujours en jogging, rétorqua mon secrétaire. 

Les yeux de Feuillu manquèrent de jaillir de leurs orbites.

— Mais c’est tout ce qui vous inquiète, bande de dégénérés ? C’est un A-SSA-SSIN !

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— Vous n’avez pas oublié mon talent, j’espère ?

Il ne remua pas d’un cil, mais un déclic retentit. La porte blindée s’entrouvrit sous son propre poids.

— Si vous voulez bien vous donner la peine…

— OK, marmonna Nils, près de Chaos. Ça, c’est plutôt pratique.

— Grave, bougonna l’adolescent. Vous croyez qu’elle le savait, la Vivepierre, que ce cassos allait servir à quelque chose ?

— Comment ? s’insurgea Feuillu.

— Qu’est-ce qu’un cassos ? m’enquis-je presque en même temps.

— Il s’agit de l’abrégé de cas social, mademoiselle, expliqua Nils en retrouvant toute la dignité d’un secrétaire particulier de grande maison. Une appellation pour désigner un individu dont l’utilité est douteuse pour la société.

— Oh ! Je vois. Un mot fort à propos. Killian, mon cher, appelez-moi encore une fois « la Vivepierre » et je vous garantis que je vous envoie à la manucure tous les jours pendant deux semaines. 

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Je refermai la porte derrière moi. Nils me contempla d’un air soucieux.

— Ça va, mademoiselle ?

Hum. Je devrais offrir un drôle de spectacle, avec mes cheveux noirs ébouriffés, mes pieds nus sales et ma chemise de nuit qui dépassait de la veste trop grande. Je me composai un visage digne.

— Oui, très bien, répondis-je avec sérénité. Et vous ?

Curieusement, il ne parut pas très convaincu.

— J’ai entendu des chiens, je me suis inquiété, répondit-il pourtant. Alors je suis sorti voir. Comme vous, j’ai l’impression. Sauf que moi, j’ai pris le temps de m’habiller.

Je haussai un sourcil. Il parut prendre conscience de ce qu’il venait de dire et pâlit brusquement.

— Non… bredouilla-t-il. Ce… Ce que je voulais… Enfin… Pardon, mademoiselle… Je… Pour…

— Peu importe, soupirai-je. En effet, je me suis précipitée dehors dans une tenue tout à fait indécente. Puis-je vous demander un service ? Ne racontez rien de ce qui vient de se passer à personne. Surtout pas à Rita.

— Euh… OK… Je veux dire : oui, mademoiselle…

Il était vraiment perturbé, mon pauvre secrétaire.

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— Dis donc, demandait l’adolescent, majordome, c’est bien payé ?

— Je ne suis pas majordome, je suis secrétaire particulier.

— Ouais, mais c’est bien payé ?

— Dans la maison Vivepierre, tout est bien payé.

— Cool ! Tu crois que je pourrais apprendre à faire ça ?

— Au cas où tu n’aurais pas remarqué, il y a déjà un secrétaire particulier, dans la maison Vivepierre.

— Ah… Il n’y a pas un autre job de libre ?

— Ça dépend. Qu’est-ce que tu sais faire ?

— Euh…

— Jardiner ?

— Bof…

— La cuisine, peut-être ?

— Ah ouais ! Je fais des pâtes bolo, c’est trop une tuerie !

Je levai les yeux vers le ciel plein d’étoiles. Bonté divine, des pâtes bolo…

Je me retournai pour les attendre. Ils se turent aussitôt.

— Mon cher Killian, déclarai-je lorsqu’ils arrivèrent à ma hauteur, si vous osez me servir des pâtes bolo avec mon thé, je vous jure que je vous tue. 

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— Où allons-nous, mademoiselle ? intervint mon secrétaire particulier. Si vous ne voulez pas rentrer chez vous…

Je ralentis. Nous arrivions à hauteur de la voiture.

— Dans un endroit sécurisé qui nous permettra de joindre l’indispensable à une bonne tasse de thé.

— C’est-à-dire ?

— Chez le coiffeur, évidemment.

— Le… coiffeur ?

— Oui, mon cher. Moi vivante, aucun homme n’arborera une coupe comme celle de notre ami Killian sous mon toit.

L’adolescent se décomposa.

— Non mais… Vous déconnez ?

Je me contentai de hausser les épaules. Il découvrirait vite qu’une dame de la bonne société ne « déconnait » jamais. Elle lançait une boutade, à l’occasion. Mais pas juste après un double homicide. C’était inconvenant.

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(Chapitre 7)

— Puis-je vous poser une question, mademoiselle ?

Évidemment. Maintenant qu'il savait que je savais qu'il savait...

— Je vous dois bien ça, reconnus-je.

— Vous savez aussi vous battre avec un vélo ?

J'ouvris des yeux ronds.

— Mais vous n'êtes pas possible, vous ! s'écria Feuillu. Elle aurait répondu à n'importe quoi et vous, vous demandez ça ?

— Et pourquoi pas ? s'offusqua Nils.

— Demandez-lui plutôt combien de gens elle a tués dans sa vie !

— Hein ? Mais je m'en moque, de ça ! C'est mon employeuse ! Elle tue qui elle veut et moi, j'enterre les cadavres !

Feuillu gonfla les joues d'un air scandalisé.

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 — La curiosité est un vilain défaut, surtout chez une dame.

J’esquissai une moue peu convaincue et le visage de Rita devint grave.

— Connaître la vérité vous apportera-t-il la paix, mademoiselle ?

— Je ne sais pas, reconnus-je. Mais si je peux éviter que d’autres subissent la même chose que moi…

Rita roula de gros yeux.

— Mademoiselle ! Une femme du monde ne tue personne !

Ma légèreté me revint d’un coup.

« — Voyons, Rita ! me récriai-je d’un ton faussement épouvanté. Je n’ai pas l’intention de tuer qui que ce soit !

Elle fronça les sourcils, suspicieuse. Sabrina releva le nez de son écran et désigna la fenêtre du pouce, goguenarde.

— Une femme du monde se contente de donner l’ordre, maman.

— Absolument, approuvai-je.

Le coin des lèvres de Rita se releva en un sourire de chat.

— Eh bien, eh bien… Vous n’avez pas tout perdu de l’éducation que je vous ai donnée, mademoiselle.

Encore heureux. À mon âge ! 

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Ce butor avait déchiré une page d'un livre de bibliothèque ? J'allais le réduire en cendres pour un tel sacrilège !

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