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Extrait ajouté par LeslecturesdOriane 2018-11-14T20:28:20+01:00

« — Rien de très intéressant. Les restes d’une rupture.

— Mais encore ?

— Des livres, des cadeaux, une baguette de Harry Potter. Autant de choses que je n’ai plus envie de voir.

— Tu ne veux plus voir ta baguette Harry Potter ?

— Je ne veux plus rien voir de ce que m’a offert mon mec.

Son mec.

Autrement dit, il aime les garçons. Bon, d’accord. Waouh. Ce genre de truc ne m’arrive jamais. Je vous jure. Peut-être que l’univers tourne différemment à New York.

Mister Carton aime les mecs.

JE SUIS UN MEC.

— C’est cool, dis-je.

La décontraction. Sauf qu’il me regarde bizarrement. Je porte les mains à ma bouche.

— Non, pas cool, grands dieux, non ! C’est pas cool, les ruptures. C’est juste que… Toutes mes condoléances.

— Il n’est pas mort.

— Oh non, bien sûr. Ouais. Je vais… bredouillé-je, la main posée sur la barrière rétractable.

Sourire crispé de Mister Carton.

— Je vois. Tu fais partie de ces mecs qui flippent devant les gays.

— Quoi ? je glapis. Mais non ! Pas du tout.

— Ben voyons.

Il lève les yeux au ciel.

— Je t’assure ! Écoute, je le suis moi-même. Gay.

Et le monde cesse de tourner. J’ai la langue lourde et épaisse.

Disons que ce ne sont pas des mots que je prononce souvent. « Je suis gay. » Mes parents le savent, Ethan et Jessie le savent, et je l’ai plus ou moins dit aux assistantes intérimaires du cabinet de maman. Mais je ne suis pas du genre à l’annoncer dans un bureau de poste.

Sauf qu’apparemment si. »

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Extrait ajouté par Moridiin 2019-01-25T22:21:29+01:00

— Comment est-ce qu’un simple colis peut coûter si cher ?

— Je ne sais pas. C’est nul.

— Sans doute un message de l’univers pour me dire que je devrais garder tout ça.

L’univers.

Punaise. Il y croit. À l’univers. Et, sans vouloir brûler les étapes, le seul fait qu’il croie à l’univers est clairement un signe de l’univers.

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Extrait ajouté par Moridiin 2019-02-02T11:13:34+01:00

— Il ne s’agit pas que de Hamilton, OK ?

— Comment ça ?

Il me dévisage, éperdu.

— Tu ne comprends donc pas ? Bon sang, Ben. (J’ai le cœur tellement serré qu’il est à deux doigts d’imploser.) Tu as été en retard à chacun de nos rendez-vous. Sans exception.

— Je sais. Je …

— Et tu veux que je te dise ? Si tu avais vraiment envie de me voir, ce ne serait pas le cas. Non, monsieur. À croire que tu t’en fiches.

Il me regarde comme si je venais de le frapper.

— Je ne m’en fiche pas !

— Un peu, si. Juste un peu. (Je le fixe, le pouls battant.) Peut-être que moi aussi, je devrais m’en ficher un peu.

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Extrait ajouté par LeslecturesdOriane 2018-11-14T20:28:11+01:00

« Alors j’attrape une enveloppe prioritaire sur un présentoir avant d’aller rôder près du comptoir en question. Le summum de la décontraction. Inutile de se prendre le chou.

Faut juste que je trouve les bons mots pour alimenter la conversation. Pour être franc, je suis plutôt du genre sociable. Je ne sais pas si c’est typiquement géorgien ou juste typique des Arthur, mais il suffit qu’un petit vieux fasse ses courses en même temps que moi pour que je me retrouve à vérifier le prix des pêches en boîte pour lui. Si une femme enceinte prend le même avion, à l’atterrissage elle aura donné mon nom à son enfant à naître. C’est mon seul point fort.

Du moins jusqu’à aujourd’hui. Je crois que je ne suis même plus capable d’émettre le moindre son. Larynx désintégré. Vite, réveiller le New-Yorkais qui sommeille en moi, cool et nonchalant. On sourit. On respire un grand coup.

— Joli paquet.

Et… merde. La suite déboule en pagaille :

— Enfin, je ne parlais pas de ton « paquet ». C’est juste que… tu as un gros… paquet.

Je mime la taille du truc. Parce qu’à l’évidence c’est le meilleur moyen de désamorcer le sous-entendu, d’écarter les mains comme pour mesurer vous savez quoi.

Mister Carton fronce les sourcils.

— Désolé. Je… je te jure que ce n’est pas dans mes habitudes de commenter l’équipement des inconnus. »

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Extrait ajouté par Erilyon 2024-01-30T18:52:56+01:00

- (...) Désolé de ne pas arriver à être heureux pour toi sans être dur avec moi-même.

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Extrait ajouté par Erilyon 2024-01-30T18:41:43+01:00

Je passe le trajet du retour à préparer un brouillon de texto dans mes notes - ce qui, évidemment, rend l'exercice plus intimidant encore. Difficile de la jouer relax avec un message révisé trois fois. Autant calligraphier la version finale. Ou la graver. Me la tatouer sur la fesse.

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Extrait ajouté par Erilyon 2024-01-29T15:12:57+01:00

On commence avec rien en espérant finir avec tout.

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Extrait ajouté par Erilyon 2024-01-29T15:05:12+01:00

En versant de l'eau dans un gobelet, je jette un œil au tableau de correspondances qui croule sous les prospectus pour des stages sur campus, les numéros de téléphone, un poster "Résistez", des annonces pour du dog-sitting, des pubs pour tout et n'importe quoi et...

Mon visage.

Mon visage épinglé sur le panneau.

L'eau déborde de mon gobelet et je n'ai même pas la présence d'esprit d'éponger parce qu'il y a mon visage sur le panneau.

(...)

Ah. Mon cœur bat à cent à l'heure parce que l'univers doit être en train de se foutre de moi sévère.

J'arrache le papier de sa punaise. Pas de doute, c'est bien moi. C'est pour moi. Je suis censé trouver ce papier. Je viens de le trouver.

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Extrait ajouté par Erilyon 2024-01-28T18:55:22+01:00

Rien qu'une toute petite photo, en douce.

Aussitôt, tempête sur le trottoir : 'Bon sang. Non mais je rêve. BOUGE. Foutus touristes.' Sérieux, je prends deux secondes pour faire une photo, et me voilà étiqueté barrage humain. Responsable de tous les retards de métros, de toutes les fermetures de routes, l'incarnation même de l'inertie.

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Extrait ajouté par SailorSilver 2023-12-30T10:31:51+01:00

I barely know him. I guess that is every relationship. You start with nothing and maybe end with everything.

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