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Je ne suis pas très familière des romances avec des dieux et des sorcières, cet univers m’est étranger. La couverture et l’histoire m’ont pourtant vraiment tentée, et c’est une réussite: j’ai beaucoup aimé ce contexte même si la pluralité des divinités m’a parfois perdue.

Les mariages arrangés, cela existe aussi chez les dieux et sorcières. C’est ce que vivent Ella et Demios. Ils ne se connaissaient pas jusqu’à ce jour et dans 15 jours ils seront liés par les sacrements du mariage, pour le bien de leurs communautés respectives. En effet, depuis toujours les dieux et les sorcières se détestent mais c’est pire depuis la guerre entre Zeus et Hécate. Résultat : Hécate est morte et les sorcières voient leurs pouvoirs s’amenuiser. Comme Ella est née sans don, elle n’a aucun pouvoir et est assimilée à une moldue. Quant aux dieux, ils sont contraints de vivre sur terre, ayant été chassés de l’Olympe. Le mariage d’Ella et de Demios a pour objectif de sceller une union durable entre les 2 communautés. Mais les objectifs d’Ella et Demios, eux-mêmes, sont personnellement différents. Forcés de cohabiter, ils vont apprendre à se connaître et s’apprécier. Mais que peuvent-ils contre une volonté divine ?

A part le fait que les dieux aient des milliers d’années et vécu des épopées extraordinaires et que les sorcières aient des pouvoirs magiques, rien ne distingue Ella et Demios de n’importe quel autre couple. Peut-être le fait que Demios soit le dieu de la terreur, quoique ! C’est un mariage arrangé qui va confronter deux personnes qui pensaient n’avoir rien en commun. Et pourtant, c’est la solitude qu’ils ont toujours ressenti qui va rapprocher Ella et Demios. Chacun d’eux se sent isolé dans un monde qui ne les reconnaît pasen tant qu’être à part entière. Ils ont été manipulés ou dénigrés pour leur pouvoir ou pour ne pas en avoir. Mais à la place d’Ella, je n’aurais pas été tranquille : on peut dire que sa belle famille en impose : que des dieux plus puissants les uns que les autres et rarement aimables. De plus son époux avoue l’avoir choisie parce qu’elle était vierge et qu’il serait son initiateur. Génial comme programme quand on n’est pas majeure (20 ans, je vous rassure) et complètement inexpérimentée. Mais l’amour déplace des montagnes, c’est bien connu. Encore faut-il qu’il soit réciproque. Mais ce que je retiens tout de même, c’est que la condition de dieu n’est pas plus enviable que celle de simple mortel.

C’est beau, c’est épique, foncez !

Par où commencer ? Déjà, ce sont la couverture et le titre qui m’ont attirée. Ok, ça c’est dit.

L’intrigue sur des dieux et des sorcières qui se détestent, pourquoi pas. Des dieux grecs qui se comportent assez « humainement » bon j’avais déjà connu ça avec Covenant. Ella est cute, mais n’a rien de spécial. Je ne me suis pas particulièrement identifiée à elle, et je n’ai pas trouvé qu’elle sortait de l’ordinaire. Deimos, dieu de la Terreur, grrrrr. J’ai trouvé son histoire originale pour le coup. Mais son personnage est beaucoup trop cliché, alors que dieu sait que j’aime les clichés (je regarde énormément de dramas coréens, maintenant vous le savez). J’ai trouvé qu’il avait le charisme d’une huître. Un couple aussi différent que lui et Ella, pourquoi pas, mais là ça n’a pas marché, en tout cas pour moi. La fin n’est pas mal du tout avec le petit moment Spoiler(cliquez pour révéler)féministe ça donne un peu envie de lire la suite, mais je ne le ferai pas de sitôt. Un peu déçue. Voire déçue tout court.

En soi, l’histoire est prometteuse. Un soupçon d’enemies to lovers, le vilain petit canard en tant qu’héroïne, un dieu promis sanguinaire et fils d’Arès… tout était là pour être aimé !

Mais ce ne fut pas mon cas :/.

Tout d’abord, je n’ai pas vraiment aimé la plume de l’auteur – voire pas du tout. J’ai trouvé que le style d’écriture manquait de profondeur, je dirais même de « poésie littéraire », la narration s’approchait plus du langage parlé.

En soi, c’est un style, mais un style qui ne m’a pas du tout plu.

Cela passe généralement dans de nombreuses urban fantasy, mais dans ce cas-ci, j’ai trouvé ça forcé et parfois un peu lourd et ridicule (ce n’est qu’une impression personnelle !) . Peut-être suis-je devenue trop exigeante, mais ça ne m’a pas du tout comblé. Aussi, de nombreux détails m’ont déplu dans certaines descriptions, comme par exemple (le seul qui me vient directement en tête), « son odeur de champ de bataille » qui décrivait le parfum de Deimos, dans un passage qui se devait d’être olé olé et romantique. J’ai trouvé que c’était maladroitement introduit, il n’y avait pas vraiment de sens à ce détail. Je ne comprends pas vraiment en quoi cela pouvait-il être attirant, voire excitant : sentir le sang, la sueur, le fer, et la terre est enivrant ? Ou était-ce simplement une façon d’introduire, sans véritable intérêt, son lien filial avec Arès ?

Ensuite, parlons personnage. Franchement, il y avait de quoi faire. Ella avait un bon caractère, mais je trouve qu’elle manquait de saveur, bien qu’elle se fasse correctement entendre à certains moments. Peut-être n’avais-je pas envie de lire un roman avec ce genre d’héroïne ces derniers temps. En tout cas je n’ai pas franchement adhéré au personnage, mais je ne l’ai pas détesté non plus. J’ai simplement été déçue, je n’ai pas eu le temps de m’attacher correctement, elle était mignonne, mais n’avait rien qui sortait de l’ordinaire, rien qui la rendait unique et attachante.

Je chipote, je suppose.

Parlons de Deimos maintenant. Bon, c’est un dieu sombre, avec un passé trouble (petite pensée à son frère, Phobos), possessif mais discret, froid mais affectueux. Rien de bien méchant. En soi, j’ai aimé le personnage, découvrir sa sensibilité et son « caractère caché », mais quelque chose manquait, je dois bien l’avouer. Sûrement l’absence de charisme. Mais je l’ai quand même fortement apprécié, je pense que je l’aurais simplement davantage aimé avec une héroïne différente.

Enfin, parlons de leur relation qui ne m’a pas franchement emballée, bien qu’elle soit assez mignonne à certain moment. Pour faire simple, j’ai trouvé assez illogique le fait qu’un dieu âgé de plus de mille ans tombe amoureux d’une simple sorcière sans don qui, comme je l’ai dit un peu plutôt, n’était clairement pas un personnage intéressant. Bien entendu tout est possible, mais pour moi ça ne suffisait pas. J’ai trouvé le rapprochement assez simplet, je persiste dans impression qu’il n’y avait, chez Ella, qu’un certain atout physique et peut-être l’élément du « elle est spéciale, elle est différente, elle n’est pas comme les autres », sans qu’il n’y aie de véritables sens. Vilain petit canard privilège.

Bien sûr, cela peut convenir à d'autres, mais ce n'était clairement pas ce qu'il me fallait personnellement :)

Chronique complète : https://livresetraisons.wordpress.com/2022/04/04/mes-dernieres-lectures/

Une énorme déception.

On me l'a pourtant vendu en bien, le résumé donnait envie de le lire, mais dès la première page, on sent que c'est mal parti.

L'idée de base était prometteuse, et je m'attendais à être satisfaite de cette lecture.

Cependant, au bout de la 142ème page, j'ai fini par laisser tomber.

Voici donc les points négatifs que j'ai relevé et qui sont avant tout personnels, puisque ça reste un avis subjectif :

Ella, l'héroïne principale et narratrice, est âgée de vingt ans. Elle se comporte comme une adolescente de quinze ans, ce qui m'a empêcher d'accrocher à sa personnalité très immature. D'ailleurs, elle n'aborde qu'une seule fois le cursus universitaire auquel elle est inscrite et j'ai du retourner à la deuxième page pour savoir ce qu'elle faisait. Sa vie étudiante n'est pas vraiment intéressante, elle est plutôt banale.

On l'a qualifie de "sorcière sans don" tout les chapitres, on a compris, on est pas débiles. Et elle n'est intégrée à sa communauté très fermée que pour servir de serveuse lors d'évènements communautaires. D'ailleurs, Circë La Grande (la cheffe du coven) fait bien comprendre qu'Ella n'a pas sa place (personne ne dit le contraire, même son adorable famille) mais en toute logique, elle l'a laisse devenir la fiancée d'une divinité redoutable, malgré les enjeux conflictuels et le fait que PERSONNE n'a préparé l'héroïne.

Elle traite de mufle son fiancé chaque fois qu'il ouvre la bouche.

Elle considère les divinités comme "des vilains pas beaux", "étranges" et "magnifiques" qu'elle ne croise qu'à son mariage.

Elle croit sur parole un dieu alcolo et fêtard sur les "fantasmes sexuels" de son futur mari lors de leur prochaine nuit de noce, à savoir que c'est une tradition spartiate qui consiste à enlever sa femme et la violer toute la nuit, en plus des nuits suivantes. Mais bon, elle peut compter sur ses soeurs... Ah non, on me dit dans l'oreillette qu'elles ne se contentent que de seulement poser leurs mains sur ses épaules pour la rassurer.

Les dieux de l'Olympe, qui n'ont plus accès à celle-ci, vivent parmi les mortels depuis plusieurs décennies (un siècle il me semble) mais n'ont pas du tout suivi l'évolution de l'Humanité (moeurs, technologie, codes sociaux et tout ce qu'on connaît).

On a aussi droit à la fixation sur la virginité de l'héroïne. Qui sont ces gens qui trouvent ça normal ? C'est le cap à passer le plus indélicat pour tout le monde et on en fait une obsession dégueulasse. Personnellement, je pensais que cette "virginité" était une métaphore concernant la non-connaissance d'Ella sur les véritables enjeux de l'intrigue, à savoir la guerre entre les dieux et les sorcières, puisqu'encore une fois : PERSONNE ne l'intègre à ces histoires, même quand elle se "sacrifie" pour sauver sa soeur (un sacrifice ridicule puisque Deimos n'a absolument rien d'effrayant et en plus, sa soeur n'avait pas l'air d'en avoir quelque chose à faire de tenir au courant sa "Citrouille"). Ella, une "erreur de la nature", une "anomalie" pour les Sorcières, est considérée comme un oiseau de mauvais augure par sa propre communauté et sa propre famille, mais OK pour la laisser épouser le Dieu de la Terreur. D'où ma surprise quand tout le monde trouve ça normal de sacrifier une jeune femme vierge (de vingt ans, au vingt et unième siècle hein) quitte à la traumatiser sans l'avoir PRÉPARÉ à l'avance.

Ah oui et le fait qu'elle accepte de faire connaissance avec son futur époux, parce que c'est important (pour les deux camps) que Deimos et Ella s'entendent bien, mais qu'elle refuse de mêler à son quotidien, alors qu'il l'inclut naturellement dans sa vie ET lui explique que certains sujets sont encore trop sensibles pour être abordés. Heureusement que Deimos l'a accompagné à Spoiler(cliquez pour révéler)une fête étudiante pour la sauver de l'emprise d'une ménade. Petit clin d'oeil à Jonas, un flirt inutile d'Ella qui n'est là uniquement pour prouver que l'héroïne a un semblant de vie amoureuse à notre époque. Je suppose qu'on ne le reverra plus jamais.

Après on a tout un tas de trucs complètement incohérents sur les dieux gréco-romains, que j'ai trouvé déplacés et vraiment ridicules. À commencer par la déesse Athéna, qui réprimande l'attirance physique entre les deux héros mais qui (dans la mythologie dont l'autrice reprend bien sûr leurs origines) a maudit Méduse après avoir été violé par Poséidon.

Bon bah la déesse Héra, la bonne grand-mère toujours cocue qui ne sert qu'à unir maritalement Deimos et Ella. Son utilité est au même niveau que Jonas.

On a aussi droit à Zeus, le maître des Dieux, le Dieu des Dieux, est forcément craint par non seulement l'Olympe mais aussi par les Sorcières. Il menace Ella à son mariage si jamais elle ose les trahir, mais se transforme en agneau devant sa fille préférée Athéna. On peut menacer des humaines mais être un vrai papa poule !

Après avoir bassiné le lecteur qu'Ella est une femme forte, indépendante et très belle (bah oui, sinon ça n'a pas de sens), et humilié l'Olympe et ses Dieux, on fait intervenir rapidement les deux copines lesbiennes de l'héroïne qui n'apportent absolument rien à l'intrigue. Aucune d'entre elles ne s'inquiète que leur amie veuille prendre des cours par correspondance après un weekend dans sa famille. Personnellement, une copine me dit ça, je me pose des questions, parce que ça fait très secte tout ça. Et puis pour ajouter une pincée de victimisation à notre pauvre Ella, on va dire que son union avec Deimos la prive de ses libertés. Sauf que, PERSONNE, n'a dit à Ella qu'elle devait abandonner sa vie étudiante. En fait, ni les Dieux, ni les Sorcières n'ont parlés de ça puisque leur principale préoccupation est leur conflit et non les cours d'une gamine de vingt ans.

D'ailleurs, faudrait qu'on m'explique comment la mère d'Ella, qui a fait sa vie avec un humain (donc le père de ses trois filles) et qui a vécu à l'extérieur de la communauté, a pu ne pas savoir ce qu'était un campus universitaire. Elle l'a rencontré où au juste ? Et leur petite bourgade, elle est pas si paumée que ça. À la limite, j'aurais compris si les Sorcières enlevaient des hommes pour se reproduire (à la manière des Amazones) mais là, RIEN, surtout que le père d'Ella lui avait bien dit qu'il avait hâte de l'emmener au bal, de faire des activités humaines avec sa seule fille sans pouvoirs. Où vont à l'école ces sorcières bon sang ?!

Je vais m'arrêter là, parce que ce bouquin n'a aucun sens. On sent bien qu'il vise un public assez jeune, je dirais des adolescents. Et les messages subliminaux qui concernent : le féminisme 2.0, la communauté LGBT (parce que maintenant il faut mettre des gays et lesbiennes partout) et le sexisme, sont d'un ennui profond ! On s'en fout de ces sujets, ils n'ont aucun sens dans cette lecture, ça m'a plus fait lever les yeux au ciel que donner envie de le lire. Ça se permet de critiquer les mecs parce que bah, ce sont des mecs, au nom de la liberté des femmes et de leur sécurité, j'appelle plutôt ça une facilité à faire passer son idéologie débile dans une fiction qui n'a aucun sens.

J'ai bien aimé l'intrigue et l'univers créé. J'aime beaucoup les livres faisant écho à la mythologie donc globalement j'ai plutôt bien apprécié ma lecture, de plus la plume de l'auteure est fluide!

Mais le personnage d'Ella m'a pas emballé... arrivé au 3/4 du livres j'en pouvais plus de son comportement tout doux tout rose... Je crois que c'est pour ça que je n'ai pas réussit à rentrer complètement dans l'histoire :/

Une histoire intéressante qui se lit rapidement, bien sûr toute l'intrigue est axée sur la romance mais l'intrigue n'est pas trop mise à la trappe.

J'ai bien aimé l'univers inspiré de la mythologie grecque, cela m'a rappelé des souvenirs d'enfance et j'ai beaucoup apprécié les clin d'œils aux différentes divinités etc.

J'ai moins accroché avec le concept des sorcières que j'ai trouvé pour le coup vraiment mauvaises, et l'héroïne tombe à pieds joints dedans comme une vraie oie blanche, c'est d'ailleurs le personnage avec qui j'ai eu le plus de mal. Néanmoins c'est une lecture rapide durant laquelle on ne se pose pas de questions, donc cela fait le travail !

L écriture est fluide mais je n ai pas adhéré à l histoire et aux personnages. Peut-être que si Ella avait continué sa vie d étudiante et que la romance avait été plus développée, je me serais attachée aux personnages. On est noyé dans les détails. Je suis restée sur ma faim.

Une réaction : trop trop bien ! A quand le tome 2 ? Parce que je n'ai qu'une hâte, lire la suite.

L'histoire est bien écrite, a le bon dosage de moments sensuels sans tomber dans le vulgaire. Une journée pour lire ce roman. Je ne pouvais pas le lâcher.

Une bonne lecture, les pages s’enchaînent, c’est fluide et agréable ! Une bonne romantasy!

J’espère qu’on les retrouvera dans le tome 2 pour avoir la réponse à ma question : Spoiler(cliquez pour révéler)est-ce que Citrouille va avoir l’immortalité ??

http://www.unbrindelecture.com/2021/09/witch-and-god-1-ella-la-promise-de-liv.html

Gros méga coup de coeur, j’ai adoré, je l’ai dévoré. Je suis complètement fan des personnages mais aussi de l’intrigue. La plume de l’auteure est fluide et addictive, elle a su mêlé mythologie et le monde d’aujourd’hui avec facilité et attractivité. Elle m’a complètement embarqué dans son histoire. J’attends la suite avec une des sœurs d’Ella avec impatience.