Commentaires de livres faits par Zebra_12
Extraits de livres par Zebra_12
Commentaires de livres appréciés par Zebra_12
Extraits de livres appréciés par Zebra_12
"La fin peut survenir à tout moment. Dans une semaine, un mois ou demain. Entre deux, l'esprit grignoté par les larves des Mimes, le jeune Nocte disparaîtra, remplacé par une mécanique parasite et suffisamment pour dissimuler son influence afin de berner des réceptacles potentiels _ nous."
Je me suis fabriqué des ailes pour voler. Je les ai fabriquées pour toi, pour moi, pour Valli aussi.
Je ne laisserai personne nous les arracher."
S'il y a une personne qui peut nous aider à fuir c'est Vania.
Et même si ma tante refuse, je sais qu'elle ne nous dénoncera pas;
-Je m'en vais, j'emmène Arienn avec moi.Seule, je n'y arriverais pas....
"
Le souffle du vent sur la mer
Froisse d'écume sous mon bleu-gris
Des embruns piquants et souris"
Ici, l'asservissement.
Au-delà, la mort ou pire.
Il n'y a pas d'espoir, pas d'issue."
J’ouvre les yeux dans l’obscurité, effrayée par le son de ma propre voix. Je me redresse, frictionne mes bras. Inutile d’essayer de me rendormir : trop de chaos dans mon esprit, trop de de confusion, de peur aussi. Pour moi. Pour Arienn.
Ma petite sœur est devenue femme. Cela s’est passé hier, juste avant le dîner. Nous préparions une soupe d’écrevisses et de champignons blancs. Elle a pâli, levé vers moi des prunelles remplies de larmes. Un épais sillon rouge coulait entre ses cuisses. Aussitôt, mère l’a écartée de la nourriture et tante Vania l’a emmenée à l’extérieur de la cuisine. Je n’ai même pas eu le temps de la réconforter."
- Vous êtes dur ! s'est exclamée Bérénice, Anouck est un peu enveloppée c'est vrai, mais sa technique est bonne et j'ai rarement eu une élève aussi heureuse de danser.
-Je ne suis pas dur…… pour une lycéenne, cette fille est très bien, pour une danseuse, elle est trop grosse……
Chaque mot m'avait poignardée. J'ai titubé en arrière, cherchant désespérément un air qui n'arrivait plus à mes poumons, jusqu'à venir buter contre une chaise sur laquelle je me suis effondrée."
Coup de baguette magique, la phrase de Bérénice nous a métamorphosées. Le silence est tombé brutalement dans le vestiaire, juste rompu par un dernier gloussement de Caroline. J’ai trouvé Bérénice toute pâle, presque livide, mais ce n’était pas le moment de lui en faire la remarque, et personne ne s’y est risqué.
– Pas un mot pendant le cours, a-t-elle articulé avec force alors que nous passions devant elle. Je compte sur vous !
Elle pouvait."
Je hais ces mots, presque autant que résignation.
Ce sont des mots de violence, des mots de mort et de folie. Ce sont des mots du quotidien qui étranglent, écrasent, détruisent. Je refuse d'être broyée. Transformée en esclave par celui qui a fait de ma cousine une infanticide."