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Toutes les séries de Gabriel García Márquez

1 livres
1 lecteurs

Nouvelles hispano-américaines 1

Cuentos hispanoamericanos 1 présentées par Julian Garavito et Christian Régnier

Lubio Cardozo • La historia del monito Pwácari – L'Histoire du petit singe Pwácari

Venezuela (ethnie Baré)

Ricardo Palma • La achirana del Inca – L' " Achirana " de l'Inca

Pérou

F. Romero de Nohra • La ruta de Eldorado – La Route de l'Eldorado

Colombie

José Martí • La muñeca negra – La Poupée noire

Cuba

Manuel G. Nájera • El vago – Le Vagabond

Mexique

Rubén Darío • El velo de la reina Mab – Le Voile de la reine Mab

Nicaragua

Rómulo Gallegos • El cuarto de enfrente – La Chambre d'en face

Venezuela

Gabriel Garcia Márquez • Estos ojos vieron siete sicilianos muertos – Ces yeux ont vu sept Siciliens morts

Colombie

Lisandro Otero • En el Ford Azul – Dans la Ford bleue

Cuba

Rubén B. Saguier • Licantropía – Lycanthropie

Paraguay

La série BILINGUE propose :

• une traduction fidèle et intégrale, accompagnée de nombreuse notes ;

• une méthode originale de perfectionnement par un contact direct avec les œuvres d'auteurs étrangers.

Tous les livres de Gabriel García Márquez

En 1942, au cours de travaux dans un couvent d'Amérique latine, sont mis au jour les restes d'une adolescente, Sierva Maria de Todos Los Angeles. Sa splendide chevelure mesure vingt-deux mètres de long... Le romancier du Général dans son labyrinthe aurait-il tiré cette étrange découverte de sa flamboyante imagination ? Réelle ou fictive, en tout cas, elle est le point de départ d'une singulière histoire d'amour, dans le cadre joyeux, coloré, décadent de Carthagène des Indes, au milieu du XVIIIe siècle. Fille unique du marquis de Casalduero, Sierva Maria a douze ans lorsqu'elle est mordue par un chien couleur de cendre, portant une lune blanche au front. Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, enfermée au couvent par l'Inquisition, elle vivra avec son exorciste, Don Cayetano Delaura, une passion folle, destructrice, forcément maudite... Dans ce nouveau chef-d'oeuvre à la croisée de l'histoire et de la légende, du mysticisme et de l'érotisme, Gabriel Garcia Marquez recule les frontières du « réalisme magique » dont il est l'inventeur. Poésie et maîtrise du ton transforment ici la scène du magicien aventureux en un merveilleux retable baroque. C'est sans doute cela que l'on appelle le miracle de la littérature.

L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras. " G. G. M.

Le dernier roman de Gabriel Garcia Marquez, 82 ans sémillants, évoque la vieillesse, âge mélancolique certes mais jamais avare d'impondérables aussi réjouissants qu'inattendus. Pour le héros, octogénaire, la surprise se présente sous les traits de l'amour, ceux d'une jeune fille vierge et émouvante. Dans le style vif et lucide de l'auteur colombien, 'Mémoire de mes putains tristes' rappelle que la sagesse réside aussi dans l'épicurisme forcené.

Evene.fr

Histoire d'une vie et d'une oeuvre, Une odeur de goyave est le récit d'une prodigieuse ascension : né à Aracataca, village de planteurs du far-west sud-américain, le petit Gabriel - dont le père, télégraphiste, a seize enfants - est élevé par sa grand-mère, Dona Tranquilina, un merveilleux conteur qui jouera le rôle prépondérant dans sa formation littéraire. Par elle, puis par les romans de Kafka, il découvre qu'il est possible de mêler le réel et le fantastique, d'écrire selon le mode de l'antithèse baroque et de l'épouvante. D'ailleurs L'Amérique du Sud n'est-elle pas le lieu de tous les sortilèges, la terre d'élection du réalisme magique ?

A l'origine de chaque livre de Garcia Marquez, Cent ans de solitude comme L'Automne du patriarche, il y a une image et ce livre d'entretiens est aussi un livre d'images : "A Comodoro Rivadavia, en Argentine, dans l'extrême sud, les vents polaires avaient emporté dans les airs un cirque tout entier. le lendemain, les pêcheurs ramenaient dans leurs filets des cadavres de lions et de girafes..."

Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie : la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie ; la décadence ; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain : même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots.

Cent ans de solitude compte parmi les chefs-d’œuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.

Qui est le Patriarche, sinon l'archétype des dictateurs d'Amérique latine ?

Celui qu'évoque Gabriel Garcia Marquez est ce tyranneau sans âge qui règne sur une contrée riveraine des Caraïbes.

Largement fait de la passivité générale sur laquelle il s'appuie, son pouvoir absolu condamne le vieillard cacochyme à une solitude telle qu'elle débouche sur un vide vertigineux.

Ce vide, qu'il faut meubler à n'importe quel prix, tant il est angoissant, le vieux monstre va s'employer à l'agiter de ses fantasmes, que l'apathie de ses concitoyens lui permettra de concrétiser; atrocités sans rime ni raison, décisions aberrantes ou tout à fait inutiles -quand elles ne sont pas prises avec trente ans de retard - alternent - avec les pitreries privées de ce vainqueur de guerres « en chocolat », selon l'expression de Garcia Marquez.

Car le monstre vétuste, ergotant et analphabète qui sévit sous cette latitude suffocante a beau, dans l'état où il est, semer des bâtards à travers l'extravagante bâtisse présidentielle encombrée de vaches et de volatiles, sa dépendance affective vis-à-vis de sa mère est telle qu'il ne pourrait envisager de se marier de son vivant.

A sa disparition, une fiancée « à la voix d'homme » deviendra son épouse le temps d'accoucher d'un prématuré : femme et enfant promis à d'autres horreurs, dans le droit fil de ce roman-fleuve qu'on dirait écrit d'une seule et gigantesque coulée, d'une encre à la fois visionnaire et satirique qui, au-delà du baroque flamboyant qui l'anime si puissamment, manifeste et confirme une maîtrise incomparable.

Source : Le Livre de Poche, LGF

Miguel Littín est chilien et metteur en scène de cinéma. Il fait partie des 5 000 Chiliens qui sont interdits de séjour dans leur pays. Au début de l'année 1985, pourtant, Miguel Littín est rentré clandestinement au Chili. Pendant six semaines, grâce à la résistance intérieure, il a réussi à diriger trois équipes de nationalités différentes pour filmer clandestinement, jusque dans le palais présidentiel, la réalité du pays sous la dictature militaire. Le résultat visible de cette aventure est un film de quatre heures pour la télévision et une version de deux heures pour les salles de cinéma. Le résultat lisible est autre chose encore : l'aventure de Miguel Littín, c'est de retrouver son pays sans avoir le droit de s'y montrer autrement qu'en étranger ; c'est aussi de confronter ses opinions d'exilé avec la réalité de la résistance d'aujourd'hui. C'est enfin de s'interroger sur la validité et sur l'utilité de la création dans une lutte politique. On comprend dès lors les raisons pour lesquelles Gabriel Garcia Marquez a tenu à écrire ce récit.

Dans le village misérable et poussiéreux de Macondo s'agitent déjà les marionnettes qui peupleront le grand théâtre de l'univers romanesque de Gabriel Garcia Marquez: caciques abusifs et nantis égoïstes cotoient un petit peuple naïf et truculent sous un ciel d'ennui, sur une terre de désolation. Mais la mort de "la souveraine absolue du royaume de Macondo" devient une joyeuse délivrance et une délirante kermesse à laquelle même le pape est convoqué avec sa gondole noire.

"Il faut laisser la porte grande ouverte à l'invention, et même à tous les excès de l'imagination." Ces paroles du romancier colombien, prix Nobel de littératue en 1982, s'appliquent à merveille aux huit fabuleux récits qui composent "Les funérailles de la Grande Mémé".

Entre aout 1990 et juin 1991, le "Cartel de Medellin" fait enlever et séquestrer huit journalistes colombiens. Son but: empecher l'extradition de plusieurs narco-trafiquants vers les Etats Unis. Le drame se dénouera avec la reddition du chef du Cartel, mais deux otages - deux femmes- auront été abattus.

C'est cette histoire d'un affrontement décisif entre un gouvernement démocratique et la mafia la plus puissante de ce temps, véritable Etat dans l'Etat, qu'à choisi de contrer le romancier de Cent ans de solitude, prix Nobel de littérature en 1982. S'appuyant sur les témoignages des protagonistes -en particulier une femme, Maruja Pachon, et son mari, Alberto Villamizar, dont le role sera décisif - le grand romancier du " réalisme magique" dépeint ici une réalité qui, pour une fois, dépasse la fiction. Les otages et leurs familles, les policiers, les tueurs et les hommes de main, le Président et ses conseillers, les journalistes jouent tour à tour ou simultanément leur role dans une négociation difficile, à l'issue incertaine, donnant à cette chronique de morts conjurées la tension haletante d'un thriller.

Un village, colombien, qui a connu la guerre civile, vit en paix depuis que le maire a rétabli l'ordre par la terreur.

Mais, un soir, les premiers tracts anonymes apparaissent sur quelques portes. Celui que lit César Montero l'amène aussitôt à tuer l'amant de sa femme. Durant les dix-sept jours que dure le roman, les tracts se multiplient, semant la discorde dans les familles, ravivant les haines, réveillant dans la mémoire de chacun les combines, les exactions, les crimes commis dans le passé pour s'enrichir ou se venger.

Certains croient voir dans cette opération la main de Dieu ; d'autres accusent les sorcières. Le curé Angel, d'abord indifférent, demande finalement au maire de prendre des mesures d'autorité devant ce « terrorisme dans l'ordre moral ». Rien n'empêchera les tracts de proliférer. Le maire décidera de revenir à la répression. La prison se remplira de suspects, les coups de feu retentiront à nouveau. Les tracts disparaissent, mais la paix mensongère est terminée, le village est retourné à son enfer quotidien.

Le 8 mai 1830, Simon José Antonio de la Santisima Trinidad Bolivar y Palacios quitte Bogotá., escorté de sa suite, après avoir définitivement renoncé au pouvoir. Le général Bolivar ignore qu'il entreprend son dernier voyage. C'est à cet instant capital que Gabriel García Marquez se saisit du personnage Pour en faire son héros : « Que se passe-t-il ? Suis-je donc si malade que l'on me parle de testament et de confession ? Comment sortir de ce labyrinthe ? »

Mêlant la fiction à l'histoire, passant comme un magicien de la chanson de geste à la chronique ordinaire de la condition humaine, le romancier façonne les ruines d'un formidable rêve, que Bolívar contemple au fur et à mesure qu'il descend le grand fleuve Magdalena. Ici et là, les villes qui furent la scène de ses triomphes l'acclament, ignorant qu'il a renoncé une fois pour toutes au pouvoir. Dans les répits que lui accorde la maladie, entre les hallucinations de la fièvre, il revit, par la grâce de Gabriel García Marquez, sa gloire dans les batailles, ses triomphes d'amoureux libertin, la naissance des patries qu'il a forgées, l'histoire même de ce continent qu'il a en grande partie écrite.

Parfois, de splendides cauchemars lui laissent entrevoir un retournement du sort et, dans son esprit, l’épopée recommence. Mais le romancier, qui lui a emboîté le pas, sait que le fleuve sur lequel file le navire du général n'est pas le Magdalena, mais cet autre fleuve, le temps qui, lent, inexorable, va se jeter dans cette autre mer, la mort…

Avec ce nouveau roman, le premier depuis l'Amour aux temps du choléra, Gabriel García Marquez atteint, pour notre plus grand bonheur, la perfection de son art.

Dans la succession logique de onze récits au temps déréglé où l'on ne cesse de plonger au miroir et de passer de l'autre côté, mort et vie sont les deux faces d'une même monnaie. En ce combat douteux où triomphe, toujours souveraine, l'écriture de Gabriel Garcia Marquez, le lecteur est emporté, comme pour quelque re-naissance, dans le flot limoneux et amniotique d'un imaginaire débridé. L'esprit créateur est une matrice et l'écrivain un ventre fécond qui porte littéralement son lecteur aux

" rivages prodigues des songes " et la réalité, jusqu'aux portes du fantastique. Dans une atmosphère de glaise et de glaire et sur un fleuve de cendre où les corps flottent au-dessus de leurs tombes, Gabriel Garcia Marquez, en voyant inspiré, nous donne ici déjà l'alpha et l'oméga de son total talent. Ces récits sont inédits en édition française.

" Le 28 février 1955 on apprit la nouvelle : huit membres de l'équipage du destroyer " Caldas " , appartenant à la marine de guerre colombienne, étaient tombés à l'eau où ils avaient disparu, victimes d'une tempête dans la mer des Antilles. Le navire avait quitté le port de l'Alabama pour Carthagène-des-Indes, qu'il avait rallié à l'heure prévue cent vingt minutes après la tragédie. La recherche des naufragés commença immédiatement, avec la collaboration des forces nord-américaines du Canal de Panama. Au bout de quatre jours on renonça à l'opération et les marins disparus furent déclarés morts, officiellement. Une semaine plus tard, pourtant, l'un deux apparut, un certain Luis Alejandro Velasco, moribond, sur une plage déserte du nord de la Colombie. Ce livre est la reconstitution journalistique de son récit, tel qu'il me fut donné de le publier un mois après le désastre dans " El Espectador " de Bogota. "

Les frères Vicarion ont annoncé leur intention meurtrière à tous ceux qu'ils ont rencontrés, la rumeur alertant finalement le village entier, à l'exception de Santiago Nasar. Et pourtant, à l'aube, ce matin-là, Santiago Nasar sera poignardé devant sa porte.

Pourquoi le crime n'a-t-il pu être évité ? Les uns n'ont rien fait, croyant à une simple fanfaronnade d'ivrognes ; d'autre ont tenté d'agir, mais un enchevêtrement complexe de contretemps et d'imprévus - souvent joyeusement burlesques -, et aussi l'ingénuité ou la rancœur et les sentiments contradictoires d'une population vivant en vase clos dans son isolement tropical, ont permis et même facilité la volonté aveugle du destin.

Chronique d'une mort annoncée est un roman hallucinant où l'humour et l'imagination du grand écrivain colombien, prix Nobel de littérature, se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les thèmes éternels de l'honneur et de la fatalité.

Garcia Marquez n'est pas un homme de discours, pourtant tout au long de sa vie, il fut contraint d'en prononcer beaucoup : le premier à 17 ans devant ses camarades de lycée, le dernier à 80 ans lors de l'ouverture du IVe congrès international de la langue, en présence des rois d'Espagne.

Ceux qui ont été réunis dans ce volume, dont celui qu'il prononça en 1982 à l'occasion de la la réception du Prix Nobel, mettent en lumière ses préoccupations fondamentales en tant qu'écrivain et citoyen : son amour pour la littérature, sa passion pour le journalisme, son inquiétude devant le désastre écologique à venir, la simplification de la grammaire, les problèmes de la Colombie, ou le souvenir de ses amis, Julio Cotazar ou Alvaro Mutis, entre autres.

Enfin, dans une langue puissante et pleine d'humour, il évoque la façon dont il a commencé à écrire, et ce que fut la longue gestation de Cents ans de solitude.

Une femme prise en auto-stop par l'autobus d'un asile d'aliénés se retrouve internée. Un colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, qu'il voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoissés à Naples par une soupe aux huîtres... Chacun des récits de ce livre nous entraîne en quelque pages au coeur de situations ahurissantes, où le " réalisme magique " cher à l'écrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone...

" La vie n'est pas celle qu'on a vécue, mais celle dont on se souvient et comment on s'en souvient pour la raconter " écrit Gabriel Garcia Marquez en préambule de ce livre de mémoires d'enfance et de jeunesse.

Roman d'une vie où, à chaque page, l'auteur fait revivre les personnages et les histoires qui ont peuplé son oeuvre, du monde magique d'Aracatana à sa formation au métier de journaliste, des tribulations de sa famille à sa découverte de la littérature et aux ressorts de sa propre écriture.

De ce fourmillement d'histoires où les figures hors du commun, les rencontres, les nuits blanches tiennent la plus grande place, surgit peut-être le plus romanesque des livres de Gabriel Garcia Marquez. On y retrouve l'émerveillement de cette Colombie cruelle et fascinante où la nature, le pouvoir, l'alcool, les femmes et les rires ont un goût de folie : celui-là même de Cent ans de solitude et de L'Amour au temps du choléra.

Trois personnages réunit autour d'un mort. Trois regards qui observent, trois être qui intérogent et se souviennte alors que se déroulent les préparatifs de l'enterrement. Enterrement problématique car le mort -un médecin pendu le matin même- est un homme maudit que le village exècre depuis une nuit lointain d'élections où il a refusé de soigner les blessés. Le curé est absent, le maire se fait tirer l'oreille pour accorder le permis d'inhumer, les villageois jubilent, haineux, en surveillant de leurs fenêtres les ultimes vicissitudes de celui qu'ils ont condamné de son vivant “à pourrir derrière ces murs”. Mais qui est cet homme sans nom et sans origine ?

Une nouvelle courte (une page) et noire

Enrendira est une petite jeune fille, esclave d'une grand-mère énorme et tyrannique. Un soir où Erendira, épuisée, oublie d'éteindre sa chandelle, un vent mauvais la renverse et met le feu à la demeure baroque de la grand-mère. A Erendira de rembourser, et de trouver l'argent en se prostituant, sous la baguette de la grand-mère. Mais la jeune fille n'est pas insensible à l'amour, et quand sa route croise celle d'Ulysse, des désirs de vengeance naissent dans son corps pur et torturé.

Bien des années après la paix des braves, le vieux colonel attend au village, par le courrier hebdomadaire, des nouvelles de sa pension d'ancien combattant dont la promesse s'est perdue dans les labyrinthes administratifs de la vie civile. Il crève de faim auprès de sa compagne asthmatique, nourrissant sa vaine attente de nostalgies d'action clandestine et des victoires à venir de son coq de combat, dépositaire de ses ultimes espérances.

Faudra-t-il, en désespoir de cause, manger le volatile, ou au contraire préserver à tout prix ce symbole d'une gloire réduite à présent aux dimensions d'un enclos de combats de coqs ?

Ce bref roman, écrit à Paris en 1957, est un des purs chefs-d'oeuvre de Gabriel García Márquez. On y décèle déjà le thème de prédilection et tout le génie narratif de l'auteur de l'Automne du patriarche et de l'Amour aux temps du choléra.

Ce recueil de fiction, représentant certaines des œuvres antérieures de García Márquez, comprend onze nouvelles et une nouvelle, Innocent Eréndira, dans laquelle une jeune fille qui rêve de liberté ne peut échapper à sa grand-mère vicieuse et avare.

L’Amérique hispanique est un vaste monde, marqué par la diversité de ses peuples, de ses cultures et de ses paysages. Les contes qui figurent dans ce recueil sont une approche de ce monde troublé et complexe qui fournit souvent les grands titres de l’actualité. Ils éclairent la réalité de cet univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire est souvent floue et où le fantastique s’immisce avec obstination dans le quotidien.

Lire en espagnol : Collection dirigée par Henri Yvinec

Cette collection s’adresse à tous ceux qui désirent découvrir ou redécouvrir le plaisir de lire dans leur langue d’origine les œuvres des plus grands auteurs contemporains.

Notes en espagnol en regard du texte, lexique bilingue en fin de volume dispensent d’un recours fastidieux au dictionnaire.

A la fin du siècle dernier, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière, jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans ils ne vivent que l'un pour l'autre, mais Fer-mina épouse Juvenal Urbino, un jeune et brillant médecin.

Alors Florentino, l'amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s'efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu'il ne cessera d'aimer, en secret, cinquante années durant, jusqu'au jour où l'amour triomphera.

L'auteur de Cent Ans de solitude et de Chronique d'une mort annoncée, prix Nobel 1982, donne libre cours dans ce roman à son génie de conteur, à la richesse de son imagination et à l'enchantement baroque de son écriture

Source : Le Livre de Poche

Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.

Nous nous verrons en août est le roman inédit de Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature en 1982. Cette sortie mondiale est un événement éditorial majeur qui advient une dizaine d’années après la disparition de l’écrivain colombien, en 2014.

Chaque seize août, Ana Magdalena Bach prend un ferry pour se rendre sur une île des Caraïbes où est enterrée sa mère. Malgré la splendeur d’une lagune peuplée de hérons bleus, elle se contente de déposer un bouquet de glaïeuls sur sa tombe, ne passe qu’une nuit dans le vieil Hotel del Senador et retourne chez elle avec le bac du lendemain. Mais l’été de ses quarante-six ans, ses habitudes sont bouleversées. Le soir du seize août, Ana Magdalena remarque un homme qui finit par lui offrir un verre sur un fond de boléro. Lorsqu’elle se retrouve avec lui dans sa chambre, elle réalise que c’est la première fois qu’elle trompe son mari Domenico.

Prise pour une prostituée par cet homme dont elle ne connaît même pas le nom, Ana Magdalena repense sans cesse à lui. Enfin de retour sur l’île, le seize août suivant, Ana Magdalena ne retrouve pas son amant. Débute néanmoins une nouvelle phase de sa vie où chaque été, elle connaîtra une nouvelle aventure. De l’évêque en vacances au tueur en série en passant par l’ami d’enfance, Ana Magdalena multiplie les rencontres estivales tout en laissant son mariage partir à vau-l’eau. Lorsqu’elle comprendra la raison pour laquelle sa mère a choisi ce coin des Caraïbes comme ultime demeure, cette spirale érotique pourra-t-elle enfin se terminer ?

Nous nous verrons en août est un roman d’une intense sensualité. Avec la découverte de la passion à l’âge mur, Gabriel García Márquez déploie tout son humour pour brosser le portrait d’une femme libre. Des retrouvailles avec un immense écrivain autant qu’une publication historique.

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