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Toutes les séries de John Steinbeck

30 livres
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Flann O'Brien (1911-1966) est né et a vécu toute sa vie en Irlande, où il a été élévé en gaelique aussi bien qu’en anglais. Haut fonctionnaire, il a été, parallèlement à son métier, écrivain et chroniqueur (ses articles dans l’Irish Times, sous le pseudonyme de Myles na gCopaleen, sont des modèles de satire et d’humour, d’ailleurs régulièrement réimprimés). Son premier roman, At Swim-Two-Birds (1939) est aussi son chef-d’œuvre.

Le narrateur, un jeune étudiant paresseux qui vit avec son oncle et, plutôt que de suivre ses cours, préfère fréquenter les pubs de Dublin avec ses amis, est aussi écrivain. De cet argument très simple va s’ensuivre le plus extravagant, le plus fantaisiste, le plus drôle des romans, et même roman dans un roman, car nous sont aussi racontées les aventures des personnages créés par notre « héros » dans une parodie des romans pulp doublée d’une satire de la celtitude. On verra ainsi une scène où policiers de Dublin, cow-boys et indiens se battent les uns contre les autres, tandis que d’autres cow-boys courent la campagne en compagnie de fées et de démons de la mythologie irlandaise. Ayant lu ce roman, James Joyce a dit de Flann O’Brien: « Cet homme a le génie comique. »

Comme les romans de Joyce d’ailleurs, At Swim-Two-Birds est aussi un livre très novateur, qui a eu une influence considérable sur l’imaginaire irlandais. Méconnu en France, il est en Irlande aussi célèbre et peut-être aussi aimé qu’Ulysse. Écrit dans cet anglo-irish qui a été le triomphe des Irlandais utilisant l’anglais que les Anglais leur avait imposé pour se créer une nouvelle littérature, il fait ici l’objet d’une traduction nouvelle, et d’une présentation par Patrick Hersant.

Patrick Hersant a traduit un grand nombre de livres de l’anglais, dont, aux Belles Lettres, le Mille et un navires de Francis Scott Fitzgerald.

« C’est un véritable écrivain, doté d’un authentique esprit comique. Un livre vraiment drôle »

James Joyce

«At Swim-to-birds reste, pour moi, un des meilleurs livres du siècle… dans la lignée d’Ulysse et de Tristram Shandy »

Graham Greene

« Flann O’Brien est incontestablement un auteur majeur. Comme Joyce, O’Brien se lance à l’assaut de votre cerveau armé de mots, de style, de magie, de folie et fait preuve d’une invention sans limite »

Anthony Burgess

Tous les livres de John Steinbeck

Le jour où Kino l'Indien pêche la Perle du Monde, "parfaite comme une lune", les forces du mal se déchainent autour de lui. La cupidité et l'envie l'obligent à se battre et à tuer ; sa hutte brûle, sa pirogue est défoncée. Kino qui, chaque matin s'enchantait des mirages familiers de la terre et de l'eau, doit fuir au désert avec Juana. Leur bébé meurt bien avant qu'ils aient atteint la ville inconnue. La perle fabuleuse n'aura été pour eux qu'une brève rêverie et un atroce cauchemar. On ne dérange pas si facilement l'ordre du monde. Un personnage sinistre veille d'ailleurs à ce qu'il soit respecté : l'Acheteur de perles, unique et multiple, menteur, impitoyable.

Aspirer à un destin autre que celui pour lequel on semble avoir été créé, est-ce le péché ? La résignation vaut-elle mieux que la révolte ? Les questions se pressent entre les lignes de ce petit livre. Kino est bien le tiers monde, l'analphabète et le pauvre, si pauvre qu'il ne saurait retenir entre ses mains aucune richesse. Mais n'est-il pas tout autre homme à la recherche de l'impossible ? L'auteur nous a prévenus dès la première page : "si cette histoire est une parabole, peut-être chacun y découvrira-t-il le sens de sa propre vie."

Vers le milieu du XVIIe siècle, un garçon de quinze ans, Henry Morgan, natif du pays de Galles, s'embarqua sur un vaisseau qui allait à la Jamaïque. Il rêvait d'être le plus grand corsaire d'Angleterre. Sa volonté de fer lui permit de devenir le boucanier le plus terrible et le plus glorieux qu'on vît jamais à l'île de la Tortue et à la Gonave. À trente ans, pour couronner ses exploits, il résolut de prendre d'assaut la Coupe d'Or, Panamá, la puissante ville espagnole.

Mais le désir de la gloire est comme le désir de la lune : pour l'éprouver, il faut garder une âme d'enfant. Après avoir conquis et incendié Panamá, l'âme enfantine d'Henry Morgan l'abandonna. Et quand plus tard il revint, vice-gouverneur de la Jamaïque, chargé d'honneurs et de fortune, il n'était plus qu'un homme qui s'ennuyait et craignait les scènes de ménage.

Ce roman d'aventures, passionnant, somptueux, profond, montre un aspect à peu près inconnu en France de John Steinbeck : celui d'un écrivain qui a un sens aigu de l'histoire et de la mer.

En Californie, entre Salinas et Monterey, des familles de fermiers vivent prospères et paisibles. La terre est riche et facile à travailler, les fruits des jardins sont les plus beaux de Californie. John Steinbeck décrit ces familles avec tendresse et humour. Le même paysage rassemble des personnages très divers qui, sous le même ciel, construisent un rêve intimement mêlé à la terre, aux fleurs, aux animaux, au grand souffle cosmique des saisons.

Joseph Wayne et ses frères Thomas, Burbon et Benjamin vont exploiter une grande ferme en Californie.

Bien que Joseph ne soit pas l'aîné des frères Wayne, c'est lui que tout le monde reconnaît comme le chef de famille. Il est fort, tranquille et juste. C'est à lui d'ailleurs que son père, le vieux John Wayne, a donné sa bénédiction solennelle, tout comme un patriarche de la Bible.

John Steinbeck ne se borne pas à faire vivre des personnages d'une grandeur tragique, mais il décrit aussi avec une poésie puissante les paysages splendides de la Californie et retrace les difficultés des pionniers du début du siècle.

L’histoire se passe à Monterey, en Californie (région natale de l’auteur), dans un quartier pauvre de la ville nommé Tortilla Flat. Dès le début du livre, Steinbeck nous présente ses héros. Ce sont des ouvriers agricoles paisanos (américains au sang mêlé indien, mexicain…) assez portés sur la bouteille et partis faire la guerre contre l’Allemagne (Première Guerre Mondiale).

A son retour, Danny, le personnage principal, retrouve Pilon, son ami de toujours, et apprend qu’il a hérité de deux maisons.

Habitué à dormir « l’été dans les bois et l’hiver dans le foin chaud des granges », Danny se retrouve donc avec deux toits sur la tête. De nature généreuse, il en « prête » une à son ami Pilon. Mais Danny n’est pas très à l’aise avec son nouveau statut de propriétaire. Il craint en effet que celui-ci modifie sa façon de vivre et ses relations amicales. Lui, qui a toujours vécu libre et insouciant, dénué de toute richesse, découvre que posséder implique des responsabilités… qu’il n’est peut-être pas prêt à assumer. Après l’incendie de sa deuxième maison louée à ses amis (Pilon et ensuite d’autres), Danny est quelque peu soulagé : « Si je l’avais encore, l’espoir du loyer me rendrait cupide. Mes amis ont été froids avec moi récemment, parce qu’ils me devaient de l’argent. Maintenant, nous pouvons de nouveau être libres et heureux. »

Sa philanthropie le mène à héberger finalement tous ses amis dans sa dernière maison. S’ensuivent alors de nombreuses aventures, tantôt tristes, tantôt hilarantes, mêlant habitants de Tortilla Flat et amis de Danny, entre beuverie et coups fourrés.

Le soleil va bientôt se coucher. A la nuit, ceux de la ville vont peut-être laisser passer nos hommes, mais nous, ils nous arrêteront. Ils veulent notre peau. Alors, je veux que tu t'en ailles, dès que la nuit tombera, et que tu retournes en ville. - Pourquoi ? Mac le regarda de côté, puis fixa de nouveau son regard sur le sol. - Quand je t'ai amené ici, dit-il, je croyais que j'étais très fort, et je suis persuadé maintenant que tu en vaux dix comme moi, Jim. S'il m'arrive quelque chose, on trouvera facilement vingt types qui pourront me remplacer. Mais toi, tu as du génie pour ce genre de travail. Le parti ne peut pas te sacrifier ainsi ; pour une petite grève de rien du tout. Ce ne serait pas raisonnable.

Dans une petite ville de Californie, un jeune militant s'apprête à vivre pour la première fois l'épreuve de la violence : comment va-t-il résister à la peur et à la souffrance ? En bavardant avec un rémouleur ambulant, une femme dans la force de l'âge, mariée à un fermier sans imagination, ressent un soudain désir de vivre, de voir du pays, de s'évader ; un instant, un même sentiment érotique de la terre la relie au voyageur ; mais l'évasion dont elle a rêvé se transformera en une sortie banale à Salinas, la ville voisine...

Steinbeck dresse dans ce roman la vie des habitants de la rue de la Sardine, à Monterey en Californie. Ville côtière du Nord Pacifique, Monterey est alors LA capitale du commerce de la sardine.

Autour des conserveries qui fournissent leur lot de travail, la vie s’organise.

L’auteur californien, amoureux viscéral de sa région natale, nous fait partager une tranche de vie de ce quartier en effervescence.

Une panne oblige les voyageurs d'un autocar à passer la nuit dans une station-service, sur la grande autoroute de Californie. La panne réparée, un nouvel incident immobilise pendant des heures les voyageurs en pleine montagne. De chacun des naufragés de l'autocar, Steinbeck trace un portrait étonnant, dévoilant le drame ou la comédie de son existence entière. Chacun des voyageurs perd la tête, est assailli par des tentations sexuelles, nous livre un instant son âme secrète.

Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes.

Adam, épris de calme.

Charles, son demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, ses enfants, les jumeaux Caleb et Aaron.

En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord.

Pour cette œuvre généreuse et attachante, John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.

Source : Le Livre de Poche, LGF résumé du livre: A l'est d'Eden de John Steinbeck

Tendre Jeudi, le plus gai et le plus tendre des romans de Steinbeck.

Doc ne sait pas ce qu'il veut, Suzy fait un complexe d'infériorité. Au cours d'une semaine mouvementée, leurs amis essaieront de les réunir.

Nostalgie et désenchantement : telle est la tonalité de ce voyage à travers l'Amérique que Steinbeck entreprend en 1960 (deux ans avant de recevoir le prix Nobel de littérature), au volant de son mobil-home, avec pour seul compagnon son chien Charley - « vieux gentleman français né à Bercy ». De cette aventure, il va tirer son dernier grand livre. Pennsylvanie, forêts du Maine, interminables plaines du Middle West, hautes terres du Montana, côte Pacifique, déserts du Sud, Texas, Nouvelle-Orléans et retour : onze semaines de randonnées hasardeuses, de rencontres, de surprises (bonnes et mauvaises) - mais surtout de regrets. Car le récit qu'il nous en fait, malgré sa verve, sonne comme un chant d'adieu. Il a aimé ce pays, il ne le comprend plus. Il ne récrimine pas - à quoi bon? Mais il fait partie de ces âmes sensibles qui ne peuvent s'empêcher de tâter à tout propos le pouls de l'Histoire. Son diagnostic n'est pas encourageant, mais il nous intéresse au premier chef, nous qui venons après lui. Car le monde qu'il aperçoit à travers les apparences qui s'offrent à chaque tournant du chemin est bien le nôtre. Et à relire son livre avec ces trente-cinq années de recul, on ne peut que se retrouver à l'unisson de son désarroi. Et se dire que le « plouc » de Saunas, décidément, n'avait pas les yeux dans sa poche.

Quel secret cache la jolie Jelka derrière ses grands veux noirs et son sourire toujours tendre et impassible ? Comment la frêle et maladive Emma s'y prend-elle pour obliger son mari à rester dans le droit chemin ? Qui est cette femme mystérieuse qui veut acheter un serpent à sonnette ? Et Mama Torres, une veuve à la poigne de fer, qui voit son fils devenir un homme ? Dans un monde d'hommes, rude et impitoyable, quatre portraits de femmes fortes par l'auteur des Raisins de la colère.

Le roi Arthur, les chevaliers de la Table ronde, Merlin l'Enchanteur, Excalibur, l'épée magique... autant de légendes qui font partie de notre patrimoine.

Mais derrière ces légendes se cache l'Histoire. L'histoire d'une époque cruelle et sanglante. La Table ronde évoque pour nous une compagnie de joyeux lurons. Or, ils ont existé, ces preux chevaliers, qui se faisaient tuer, pour l'honneur ou pour l'amour d'une dame.

Aujourd'hui, les règles ont changé. On ne tranche plus les têtes au-fil de 1 épée. Et Merlin n'est plus un enchanteur. Mais s'il a perdu le sens du merveilleux, notre monde est-il moins barbare pour autant?

A New Baytown, petit port de la Nouvelle-Angleterre, Ethan Allen Haswley gère avec une parfaite honnêteté l'épicerie dont il aurait dû être le propriétaire.

Il accepte avec philosophie d'être le descendant d'une famille jadis puissante, mais ruinée. Jusqu'au jour où la belle Margie promet à sa femme, Mary, en lui tirant les cartes qu'Ethan " sera son avenir "... Comment rester intègre quand tout le monde vous pousse vers la corruption ? Ethan acceptera-t-il de réussir au risque d'y perdre son âme ? Le romancier des Raisins de la colère nous donne, avec cet ultime roman, un merveilleux conte moral plein d'humour et de tendresse. Steinbeck se fait l'avocat du diable avec un esprit féroce.

Mais le réquisitoire est habile, baigné d'une belle lumière, soutenu par des personnages savoureux. La société américaine en prend une fois de plus pour son grade. Valérie Hanotel, Madame Figaro.

« Du fond d'un millier de siècles, ils tiraient l'antique admiration du piéton pour le cavalier. Ils savaient par instinct qu'un homme à cheval est, spirituellement aussi bien que physiquement, plus grand qu'un homme à pied. »

Par un grand romancier américain, l'histoire d'une inoubliable amitié, une aventure humaine juste, forte et tendre au cœur des fascinants paysages du Far West.

Des souris et des hommes (Of Mice and Men) est un roman de l'écrivain américain John Steinbeck publié en 1937. Il est avec Les Raisins de la colère l'œuvre la plus connue de l'écrivain.

George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve : posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d’une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».

Cela finit par lui causer des ennuis avec Curley, le fils du patron, et avec sa femme. En effet, la belle et jeune femme de Curley va proposer à Lennie de toucher ses cheveux. Mais tout va mal tourner.

John Steinbeck, accompagné du photographe Capa, a parcouru la Russie, de Moscou en Géorgie par Stalingrad. Il a observé la vie quotidienne, en dehors de considération politique ou idéologique. Il a visité des fermes, des usines. Il s'est entretenu avec des fonctionnaires du régime et avec des hommes du peuple. Il a été reçu dans l'intimité des paysans ukrainiens. Il a rapporté ce récit d'une grande simplicité, tragique par la peinture des ruines de cauchemar que la guerre et la fureur allemande ont accumulées, émouvant par l'espoir de temps meilleurs qui anime tous les Russes. Non exempt d'humour, d'une grande sincérité et d'une observation exacte, ce livre permet de faire un beau voyage et apporte quelque lumière sur un monde obstinément fermé.

* * *

Description en VO :

Just after the iron curtain fell on Eastern Europe, John Steinbeck and acclaimed war photographer Robert Capa ventured into the Soviet Union to report for the New York Herald Tribune. This rare opportunity took the famous travellers not only to Moscow and Stalingrad - now Volgograd - but through the countryside of the Ukraine and the Caucasus.

A Russian Journal is the distillation of their journey and remains a remarkable memoir and unique historical document. Steinbeck and Capa recorded the grim realities of factory workers, government clerks and peasants, as they emerged from the rubble of World War II.

This is an intimate glimpse of two artists at the height of their powers, answering their need to document human struggle.

Correspondant de guerre pour le«New York Herald Tribune»en 1943, J. Steinbeck s'est mêlé aux troupes de GI sur les bases d'Angleterre, partageant le quotidien des soldats. Il les a suivis sur les fronts d'Afrique du Nord, a débarqué en Italie. Ses dépêches, exhumées des archives américaines en 1958, ont été publiées pour la première fois en France en 1960.

Le Pépin IV de Steinbeck (1957) est l’une de ses réussites dans la veine humoresque. Une comédie à la française (le Paris de la IVe République confie le pouvoir à un roi...) traitée à l’américaine: on rêve encore du film qu’aurait pu en tirer – entre tendresse et rosserie – un Billy Wilder ou un Lubitsch. «Un grand coup de chapeau à cet étonnant roman de John Steinbeck ! »

Les échos de la guerre ne parvenaient qu'à peine dans ce village perdu au fin fond de la Scandinavie. Jusqu'au jour où les premiers soldats nazis apparurent au sommet de la côte...

Quel comportement adopter ?

C'est finalement une forme de résistance qui va prévaloir. Une résistance sourde, silencieuse, obstinée, animée par le maire, Orden, et son vieil ami le médecin Winter, qui va d'abord contraindre l'ennemi à la terreur, puis va l'acheminer peu à peu vers l'angoisse, le désespoir...

C'est en 1942 que l'auteur de "A l'Est d'Eden" (plus tard prix Nobel de littérature) publia ce roman, édité clandestinement en France aux Editions de Minuit.

Un huit clos où le village, cerné par la neige, apparaît peu à peu comme un microcosme de l'Europe confronté à la barbarie totalitaire.

John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique. Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en 1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte « ni front, ni arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas, volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur écrivain lui-aussi, qui a choisi de s’engager. Est-ce l’une des raisons pour lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par l’Amérique ? S’il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d’intellectuels. Lui le défenseur des faibles et des opprimés, « l’écrivain social » qui en son temps fut soupçonné d’être communiste est devenu belliciste mais est surtout « désespéré que ces merveilleuses troupes n’apportent pas une victoire rapide. »

A New Bayton, petit port de l'Amérique du Nord, vit péniblement Ethan Hawley descendant d'une famile bourgeoise ruinée. Mais la vision des malversations qui sont, autour de lui, monnaie courante, le feront céder à la tentation de "faire de l'argent". Il devra, pour y parvenir, trahir des amis et il en sera durement puni : son fils de quatorze ans commettra une escroquerie et sera dénoncé par sa propre soeur. Désespéré, Ethan songera à se donner la mort. Il sera pourtant sauvé de justesse. Cette grande fresque à la fois réaliste et poétique ne décevra aucun des lecteurs du Steinbeck de Des souris et des hommes, de Les raisins de la colère ou de A l'est d'Eden.

En mars 1940, Steinbeck entame une expédition à caractère scientifique dans le golfe de Californie, appelé également la mer de Cortez. Embarqué sur le Western Flyer avec ses compagnons et pour plusieurs semaines, il tient un journal de bord où il décrit son quotidien et ses observations.

Schématiquement, Steinbeck dépeint avec une force percutante, poignante, les trois étapes d’une dégringolade vers la misère : d’abord on parvient à se construire un toit en dur et à se nourrir en travaillant et en s’endettant, puis ce sera une tente ou des cartons avec encore un peu de subsistance, puis plus rien, la survie, l’errance au gré des embauches précaires, dépendantes des récoltes…L’auteur atteint l’universel dans cette peinture vigoureuse et sobre. Steinbeck a bien vu les conséquences inhumaines de la grande pauvreté, il n’oublie pas de nous montrer et les exactions fascisantes des « vigiles » d’hier et la dignité de ces femmes et de ces hommes se mettant debout, résistant.Dans un dernier article, l’auteur esquisse des propositions de solution.

Tom Joad rentre à la ferme familiale après avoir purgé une peine de prison pour homicide en légitime défense. Comme beaucoup d'autres fermiers de l'Oklahoma, à cause de la grande dépression et de la disette, sa famille est chassée de leur ferme ; ensemble ils partent pour un périple à travers le pays, dans l'espoir de trouver du travail en Californie. Là, après un voyage éprouvant qui entraîne la mort des grands-parents, ils subissent, comme les autres victimes de cet exode, l'exploitation capitaliste et vivent dans des camps de réfugiés.

Ce volume propose la «trilogie du travail» formée par En un combat douteux (1936), Des souris et des hommes (1937) et Les Raisins de la colère (1939), ainsi qu'À l'est d'Éden (1952), roman de la maturité. Le fil conducteur des trois premiers livres, c'est la réaction de l'individu à la pression du groupe. En un combat douteux, qui prône l'action collective, revêt une dimension épique. Des souris et des hommes traduit, par la simplicité de son intrigue et ses ressorts dramatiques, la dimension tragique d'une humanité abandonnée à la fragilité de ses rêves. Les Raisins de la colère, grand roman de la route, entremêle le destin de la famille Joad et des chapitres «collectifs» qui élargissent la perspective à l'ensemble du «peuple». À l'est d'Éden enfin donne corps à l'imaginaire familial de Steinbeck et illustre la faculté de l'homme à choisir son destin. S'y mêlent souvenirs intimes et éléments allégoriques et historiques ; le bien et le mal s'y livrent une lutte placée sous le signe de Caïn.En s'inspirant de thèmes et de figures bibliques, Steinbeck participe à l'écriture du mythe américain, y compris dans ses aspects les plus désespérés. Marqués au fer rouge par la Grande Dépression, ses personnages, laissés-pour-compte du rêve américain, sont des victimes de la modernité en marche. Dans des dialogues d'une grande virtuosité, le romancier fait entendre la crudité de leur langue (ce qui choqua ses contemporains) et leur confère une présence véritablement poétique. Quant aux analyses écologiques, économiques et sociales qui sous-tendent ses livres, elles demeurent troublantes d'actualité.

Joe, le pilote, vient de Caroline du Sud. Bill, le bombardier, d’Idaho, Allan, le navigateur est de l’Indiana, Al, le mitrailleur, du Middle West, Abner le mécanicien est californien. Au total, ils sont neuf jeunes gars, la vingtaine, personnages du livre Bombes larguées – inédit en France – de John Steinbeck.

Réunis en 1942 sur une base américaine, ils vont apprendre, comme tant d’autres, à dompter un Boeing B-17 Flying Fortress, monstre volant à bord duquel ils iront bientôt raser l’Allemagne. Près de 80 000 d’entre eux mourront dans le ciel, un des taux de perte les plus élevés de l’armée américaine.

Monter à bord avec ces jeunes aviateurs, témoigner de leur rencontre, de leurs origines et de leur formation, John Steinbeck l’a accepté d’emblée quand Roosevelt lui-même lui a proposé de jouer les propagandistes.

« Nous faisions tous partie de l’effort de guerre. Nous avons marché avec lui, nous nous sommes faits ses complices», témoignera à la fin de sa vie le prix Nobel de littérature.

Il a quarante ans en cette année 1942 qui voit enfin la guerre basculer du côté des Alliés, avec les succès militaires obtenus à Midway, Guadalcanal, Stalingrad, bientôt en Afrique du Nord.

Steinbeck sillonnera le ciel d’Amérique avec ces jeunes hommes durant plusieurs semaines. 20 000 kilomètres passés dans le ventre de la bête trépidante, accompagné de son photographe, John Swope du magazine Life, qui immortalise le quotidien des aviateurs et dont les superbes photos en noir et blanc illustrent cet ouvrage.

L’œuvre-phare de John Steinbeck, récipiendaire du prix Nobel de littérature de 1962, trouve un nouveau souffle et de nouvelles teintes sous le crayon et la gouache de Rébecca Dautremer. La grande dessinatrice française fait revivre ce classique pour en faire un roman graphique hors norme et envoûtant.

Dans une Amérique plongée dans la Grande Dépression, Georges et Lennie, deux ouvriers agricoles, voyagent à travers la Californie en rêvant d’une vie meilleure. Leur destin se jouera en quelques jours dans un ranch où se croisent les âmes solitaires et les laissés-pour-compte. Il y a Slim, le roulier magnifique; Crooks, le palefrenier noir; Candy, écrasé par une vie de labeur; Curley, le teigneux fils du patron, et sa femme.

L’histoire de Lennie, le colosse doux et simplet aux mains trop puissantes, et de George, son compagnon débrouillard et taciturne, nous fait basculer du côté sombre du rêve américain et a marqué des générations de lecteurs.

(Source : Éditions Alto)

À l'heure d'amorcer l'écriture d'À l'est d'Éden, son livre le plus ouvertement autobiographique et sans doute le plus ambitieux, John Steinbeck commence une longue lettre à son ami et éditeur de Viking Press, Pascal Covici. Placée en page de gauche d'un cahier en cuir, cette lettre ininterrompue fait face, en page de droite, au premier manuscrit du roman. De son propre aveu, elle permet à l'écrivain de s'échauffer mentalement et physiquement avant de rédiger ses feuillets quotidiens.

" Es-tu frappé par le côté délirant de toute cette histoire ? Celui de t'écrire l'équivalent d'une lettre que tu ne liras pas avant un an ? " (22 février 1951)

Du 29 janvier au 1er novembre 1951, Steinbeck documente ainsi son travail, se livre à des analyses politiques, se confie sur des sujets intimes et observe le livre qui semble progresser de lui-même, malgré les doutes. Après Jours de travail (2019) qui restituait le journal des Raisins de la colère, Seghers publie avec ces lettres le journal d'À l'est d'Éden et révèle le testament littéraire du Prix Nobel.

Traduit de l'anglais (États-Unis) et postfacé par Pierre Guglielmina

"... the writer is delegated to declare and to celebrate man's proven capacity for greatness of heart and spirit - for gallantry in defeat, for courage, compassion, and love."

-John Steinbeck, acceptance speech for the 1962 Nobel Prize for Literature

This credo is perhaps nowhere in Steinbeck's fiction more clearly and memorably embodied than in these two classics - simple stories of simple people, whose fellowship and courage are recounted with the warmth, sincerity, and unrivaled craftsmanship that distinguish all his work.

THE PEARL and old Mexican folk tale, is the deeply moving story of the great pearl, how it was discovered, and how it - along with the dreams it represented - was lost. It is the story , too, of a family - the special solidarity of a man, a woman, and their child.

THE RED PONY set on a ranch in the California mountains, is the story of the joy and sorrow a young boy finds in his responsibility for his horse. The memorable characters include the boy's impatient father; his grand-father, once "the leader of the people"; and the hired hand whom the boy believes to be invisible.

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