Katarina Mazetti

très bien j'ai trouvé ce livre très bien

J’ai rencontré Le mec de la tombe d’à côté en me baladant dans les allées de ces cimetières que j’aime tant. Je l’ai vu orner la tombe de ceux qu’il a aimés. Je l’ai observé. Il s’y connaît en jardinage. A la maison, il doit y passer ses heures. Il est beau, grand, ridé comme seule la nature sait l’ornementer. Il m’intrigue. Il m’inspire. J’y lis des rêves et des regrets, des aspirations et des secrets.

Je reviendrai demain découvrir les écritures cachées sous le lierre des tombes oubliées et je chuchoterai à son oreille : « Vous me plaisez ».

Le mec de la tombe d’à côté, c’est un roman romantique et s’il a ouvert mille portes délicieuses dès le début, il les a refermées lentement les unes après les autres. J’ai rêvé à la magie des mots, des êtres et des rencontres. Mais j’ai été déçue du manque d’imagination, d’imprévus, de surprise et d’intrigue de l’histoire. Tout est si téléguidé et tellement déjà-vu.

Heureusement, le livre est court et la plume fluide ce qui rend la lecture tout de même agréable.

Mais ce qui est clair, c’est qu’à ma prochaine sortie au cimetière, je regarderai plutôt le chat qui se faufile entre les tombes, les objets précieux déposés sur une pierre tombale, le bourgeon d’une fleur qui peine à éclore, le sourire triste de la femme de la tombe d’à côté, la vie passionnante qui se dévoile dans ces lieux insolites. Ils sont tellement plus passionnants !

Quant à ce livre, il n’a fait que passer dans ma vie et ne me laissera que le vague souvenir d’une Désirée et d’un Benny à qui l’amour un jour a souri.

En juin 2022, autrement dit relativement récemment, ma Cat publie un retour très élogieux sur ce livre, éveillant mon intérêt, mais à l'époque les filgoudes et moi on se tirait grave la tronche, donc j'avais ajouté à mon pense-nouille, un peu sans conviction.

Mais le sort s'acharne parfois et quelques jours après, sur mon banc à livres, je le vois, lui, me tendre insolemment ses pages.

Je le prends et le ramène à la maison, encore indécise, mais n'osant pas aller contre le destin, on sait jamais.

Bref, racontage de life off, je vais essayer de me montrer objective envers ce roman.

L'héroïne, Désirée, bibliothécaire, se rend plusieurs fois par semaine à sa pause déjeuner et une fois le week-end sur la tombe de son mari qui vient subitement de décéder alors que ce n'était pas prévu.

C'est le principe des accidents, me direz-vous.

Ce brave Orjan lui manque, enfin surtout les bruits et odeurs familiers, à dire vrai. Comment se passer de sons tels le froissement de pages de journal et celui de la chasse d'eau, ainsi que de l'arôme du café ?

Après avoir rafraîchi la tombe du défunt, elle s'assied sur un banc, toujours le même, ce qui l'amène toujours à se demander qui occupe la sépulture voisine, presque une pépinière, entretenue par un individu qui sort de l'ordinaire.

On apprend très vite qu'il s'agit de Benny, un éleveur de vaches laitières, qui porte un blouson tape-à-l'oeil et une casquette avec cache-oreilles sur laquelle est écrit "Les Forestiers".

Lui aussi s'assied sur le fameux banc. Il observe Désirée sans complaisance, mince femme BCBG un peu grise, du moins beige ainsi qu'il la définit.

Ils se détestent d'emblée et partager le banc leur déplaît fortement, jusqu'au jour où une gamine avec son arrosoir les pousse à se sourire et bam, coup de foudre.

Et me voilà plongée dans une romance épique, le choc des classes et surtout leur façon d'évoluer dans la société ne les aide pas vraiment à vivre leur histoire d'amour.

Il est dans sa ferme qui baigne dans son jus depuis le décès de ses parents, la déco ne figure dans aucun magazine, même de très loin, alors qu'elle est dans son petit appartement cossu en ville.

Et aucun des deux ne veut changer quoi que ce soit à ses habitudes.

*****

Je dois dire que le récit aurait pu me plaire, mais pour être honnête, les détails qui ponctuent la vie de Benny m'ont fait bondir.

Les inséminations régulières qu'on visualise parfaitement, je n'ai pas supporté. La façon dont il doit s'occuper des vaches et comme il traite les veaux, je n'ai pas apprécié non plus, évidemment.

Le "recrutement"...

Que des choses qui ne pouvaient pas passer avec moi, mais je présume que pour la plupart des gens, ça ne pose aucun problème.

Encore que même avant de "consommer" différemment et quand je ne savais pas ce qui se passait, j'aurais été choquée.

Alors je ne peux ni conseiller ni déconseiller ce livre, à vous de voir.

..

Je n'ai vraiment pas aimé et j'ai hésité àe terminer.

Rien ne m'a plu dans ce livre!

Vous vous souvenez probablement de mon désapointement à la lecture du Mec de la tombe d'à côté.

Mon retour était plus que mitigé après la lecture de cette histoire qui tournait en rond, sans grand intérêt entre une bourgeoise urbaine, métier bibliothécaire, et un éleveur de vaches laitières qui vivait dans un taudis resté dans son jus depuis le décès de ses parents, etc... et entrenait sa ferme tant bien que mal.

L'histoire se terminait sur un cliff et par curiosité, je voulais lire le début du second tome, Le caveau, pour connaître la chute du récit.

J'y allais à reculons, prête à abandonner très vite si ce roman était de la même veine que le premier.

Et puis finalement, je l'ai bien aimée, cette suite, avalée en quelques heures.

La plume est légère et fluide, l'histoire coule bien.

Cette fois on ne s'appesantit pas trop sur le détail des tâches de Benny, mais on est embarqué dans les difficultés de Désirée à accomplir un boulot épuisant.

J'ai aimé que soit mise en avant la dureté de la vie de femme de fermier flanquée de gamins, qui aide son "homme" à la ferme, gère la maison et bosse à l'extérieur.

De plus, l'homme ne voit pas du tout que sa femme est au bout du rouleau...

Je ne veux pas en dire trop, mais été agréablement surprise par ce second tome et je ne m'y attendais pas du tout.

.

Le langage est très cru, le style d'écriture peu raffiné.

Les propos sur la considération et le traitement envers les animaux de ferme sont désagréables voir dérangeants à lire (maltraitance).

Histoire ennuyante, sans action particulière et la morale est plus que douteuse...

Spoiler(cliquez pour révéler)Faire un enfant uniquement pour une raison biologique sans réflexion sur son bien être futur c'est limite comme fin

En bref, roman pas du tout à mon goût, autant sur le style d'écriture que dans son contenu.

Très bien écrit...mais très cru !

Le mélange de réalité dramatique et d'improbable fonctionne...étrangement !

On s'attache aux personnages malgré leur instabilité émotionnelle. Leurs galères sont aussi effarantes que fort différentes.

Je n'ai pas su sur quel pied danser durant toute ma lecture. On y parle de besoin physique et matériel, d'oscillation du cœur, de rencontres bizarres, de folie aussi.

Les multiples points de vue sont nombreux et réussis. L'on identifie aussitôt la voix, sans qu'elle soit notée en tête de chapitre.

Bref Katarina Mazetti reste talentueuse mais je ne souhaite pas relire ce récit car malgré ses qualités...il n'est pas heureux, et ce jusque dans sa finalité raisonnée. ^^'

J’ai aimé découvrir l’histoire de Benny l’agriculteur et Désirée la bibliothécaire.

Ils m’ont emportée dans leur univers que tout oppose avec leur humour complètement décalé.

Ce n’est pas toujours facile de devoir faire des compromis et ce livre nous le prouve.

J’ai aimé les chapitres courts l’alternance des points de vue à chaque chapitre pour nous permettre de ressentir les sentiments des 2 protagonistes.

Hâte de découvrir la suite de leurs aventures 😁

J'ai lu sans beaucoup d'enthousiasme.

J'ai trouvé le récit triste et un peu cliché.

Je suis contente de l'avoir malgré tout terminé !!

J'ai adoré et en même temps détester ce livre enfin plutôt la fin... Mais heureusement qu'il y a un deuxième tome !

Il est validé ! ( Sauf par mon cœur d'artichaut 😭 ).