René Girard
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Note moyenne : 7.93/10Nombre d'évaluations : 14
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Sous la forme d'un entretien, ce livre permet de comprendre de façon claire la pensée de René Girard et notamment ses deux théories sur le désir mimétique et le bouc émissaire. Ce livre permet également de se familiariser avec son vocabulaire facilitant ainsi la lecture de ses autres ouvrages.
Afficher en entierRené Girard expose ici sa théorie du bouc émissaire. Passionnant et éclairant, ce livre mériterait d'être beaucoup plus connu et reconnu.
Cet essai nous offre une lecture originale (et selon moi très pertinente) de la Bible, des mythes antiques mais aussi de l'histoire des hommes nous interrogeant ainsi sur notre condition humaine.
Afficher en entierPemier contact avec René Girard, par le biais d'un extrait dans un bouquin de cours (philo). Puis, à la suite d'un concours de circonstances -comprendre : un peu par hasard...-, j'ai lu le Bouc émissaire, qui m'a donné envie d'en savoir plus; j'ai donc lu ce "Mensonge romantique et vérité romanesque" in extenso, qui je trouve constitue une bonne première approche du système "girardien". Une analyse originale, qui ouvre des horizons...
René Girard, qui a mené aux Etats-Unis sa (brillante) carrière universitaire, est assez méconnu en France, son pays de naissance.
Afficher en entierUne analyse profondément originale et féconde.
C'est un peu la psychanalyse des civilisations...
Vraiment intéressant, et sans doute davantage étudié aux États-Unis, où enseignait René Girard, qu'en France...
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Dédicaces de René Girard
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
Grasset : 7 livres
Hachette Litterature : 4 livres
Flammarion : 4 livres
Fayard : 2 livres
Carnets Nord : 1 livre
Hachette : 1 livre
Bompiani : 1 livre
Biographie
Né à Avignon le 25 décembre 1923, mort à Stanford (Etats-Unis) le 4 novembre 2015.
Fils de Joseph Girard, archiviste paléographe, conservateur de la bibliothèque et du Musée Calvet à Avignon (anticlérical) et d’une mère qui fut la première bachelière du département de la Drôme (catholique), il étudie à l'École nationale des chartes à Paris (1943-1946) où il soutient sa thèse d'archiviste paléographe sur « La vie privée à Avignon dans la seconde moitié du XVe siècle ».
En 1947, il part pour les États-Unis, où il obtient une bourse universitaire. Il se mariera et effectuera la totalité de sa carrière aux États-Unis. Il obtient un doctorat d'histoire en 1950 à l’Université d’Indiana, où il commence à enseigner la littérature, domaine qui assurera sa réputation. De 1957 à 1968, il travaille à l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, où il fera découvrir aux Américains le structuralisme, organisant un colloque auquel participeront notamment Roland Barthes, Jacques Derrida, Jacques Lacan.
En 1961 il publie son premier livre, Mensonge romantique et vérité romanesque, où il expose sa découverte du désir mimétique. Puis il commence à réfléchir aux aspects anthropologiques du mimétisme : la question du sacrifice. Ce sera l'objet de son livre le plus connu, La violence et le sacré, publié en 1972. Il prépare la troisième étape de son travail théorique dès 1971. La relative incompréhension qu'a rencontré La violence et le sacré lui fait éprouver la difficulté de rendre ses idées accessibles. Avec l'aide de Jean-Michel Oughourlian et de Guy Lefort, deux psychiatres français, il met au point l'ouvrage qui expose l'ensemble de sa pensée y compris, pour la première fois, le rôle central qu'ont pour lui les textes bibliques. Ce livre, Des choses cachées depuis la fondation du monde, paru en 1978, est bien accueilli par le grand public français mais « reçu par un silence à peu près total » par les milieux universitaires. Il poursuit sa recherche et précise sa pensée dans de nombreux ouvrages.
Il termine sa carrière académique, de 1980 à sa retraite en 1995, à Stanford, où il continue à résider. Il y dirige, avec Jean-Pierre Dupuy, le « Program for interdisciplinary research » qui organise plusieurs colloques importants.
En 2005, René Girard est élu à l'Académie française.
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