Christian Léourier

Cette courte nouvelle (moins de 20 pages) qui a reçu le prix des lecteurs du magasine Bifrost est un moment plaisant de lecture. Dans un monde imaginaire, un groupe d’humains vit dans une forêt protectrice, entouré d’un désert isolé où il est impossible de respirer. Leurs croyances se sont adaptées à cet environnement, et il est impensable de s’aventurer au-delà…

Kreg, jeune adolescent et petit-fils d’un homme qui avait parcouru ce désert hostile et rencontré des Visiteurs, n’a qu’une idée en tête : planter des graines d’arbres à l’orée de la forêt, pour peu à peu créer un chemin où l’air est respirable, chemin qui serait prolongé au fil des générations pour aller à la rencontre des Visiteurs.

Ce récit, servi par une plume agréable, présente une allégorie de cette humanité qui a soif d’exploration et qui ne se contente pas des croyances traditionnelles pour expliquer le monde. La nouvelle donne envie de découvrir d’autres textes de l’auteur.

J'ai eu du mal à vraiment me plonger dans cette histoire, malgré un univers vraiment intéressant. Beaucoup reste en surface, des informations sont plus sous-entendues que montré, ce qui est bien à petite dose, mais arrive ici souvent sur des éléments essentiels pour comprendre l'univers. J'aurais aimé m'attacher plus aux personnages, mais même les plus simples sont très énigmatiques. J'hésite à lire la suite ou non, on verra. J'essayerais aussi bien de le relire un jour.

J'ai eu énormément de mal avec cette histoire à cause de l'écriture de l'auteur, il y a très peu voir aucune description des personnages, des vaisseaux, de tout en général ! Sauf que c'est de la science fiction, donc des vaisseaux qui n'existent pas, des espèces qui n'existent pas... Bref si l'auteur ne nous dit pas à quoi cela ressemble c'est très compliqué d'imaginer l'univers dans lequel il voulait nous plonger.

L'histoire est elle même est bien, mais ne casse pas trois pattes à un canard, le personnage principal n'est pas attachant, les personnages secondaires encore moins.

La fin est ... Étonnante. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris.

Coup de coeur pour cette découverte. Trois récits se cachent sous la couverture. Si certains aspects ont légèrement vieilli, j'ai été totalement conquise par le sentiment de dépaysement total suscité par chacune des histoires. En SFFF, les inventions d'univers sont souvent assez convenues. Ici j'ai trouvé une réelle intention d'inventer des cultures autres basées sur les caractéristiques de l'environnement des protagonistes. Découvrir tout cela a été passionnant. A découvrir absolument.

Après le coup de coeur du premier tome, on rempile pour un second avec le tome suivant. Trois autres planètes, trois autres situations, cultures, problématiques environnementales passionnantes, ajoutées à celle du colonialisme latent de Lanmeur. Chaque récit possède son univers, son atmosphère, son registre. Je regrette vraiment que cette série de récits ne soit pas davantage connue.

Une très belle anthologie, qui m'a fait découvrir de nombreux horizons très variés. Certaines nouvelles ont été un gros coup de coeur, d'autres une belle ballade, certaines encore je ne les ai pas comprises... Mais j'apprécie beaucoup cette initiative, qui m'a permis de retrouver ces plumes françaises que j'appréciais déjà et de découvrir celles que je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer.

En plus, grâce à la librairie "le Nuage Vert", que j'apprécie énormément, j'ai pu avoir plusieurs dédicaces sur mon exemplaire, car une rencontre avec les autaires avait été organisée <3

Cet auteur est une superbe découverte. J'adore cette façon d'écrire. L'histoire est pertinente , elle est prenante du début à la fin , les personnages sont attachants;..... ce premier ouvrage de la série "Sous le vent de la liberté " est un plaisir à lire.

Le Diseur de mots est un roman de fantasy très complexe à aborder car la plume de l'auteur est maniérée, très descriptive et il utilise un langage très soutenu. Ainsi, le côté onirique que j'apprécie pourtant beaucoup est de trop ici. De plus, la géopolitique a une place importante dans le récit mais l'auteur l'expose comme si on était déjà familier de l'univers. L'univers est donc très intéressant mais l'immersion dedans est difficile. Ensuite, les personnages sont bien construits mais je n'ai pas réussi à m'attacher à eux : il y a une certaine distance induite par tous les éléments précédents. Par contre, la fin a fait battre mon coeur de lectrice et c'est à ce moment que j'ai le plus apprécié Kelt, Varka. Varka est le personnage dont je me suis sentie la plus proche et je suis heureuse de me dire que le tome 2 sera centrée sur elle. J'aime bien le parti pris par l'auteur à propos de ses personnages, c'est rare. A voir si ce n'est pas une Spoiler(cliquez pour révéler)fausse-mort.

En conclusion, un bon roman avec du potentiel mais la plume est un réel frein ici. Cependant, je suis suffisamment intriguée pour lire la suite et aussi parce que ma lecture est devenue plus fluide au fil des pages.

Petite déception.

La première moitié partait bien, mais la seconde m’a bien refroidie.

Sur 14 textes, j’ai bien apprécié :

- Une faute de goût :

- Les Disparus de Valoria

- Neurostar

- Impulsion naturelle

- La grande course au noyau mémoire

- La pièce au panda

- La promesse du monstre

Mais les autres textes ne m’ont pas du tout intéressée, j’ai eu du mal à avancer. De manière globale, c’était assez déprimant, en particulier Le cruciverbiste, qui m’a mise extrêmement mal à l’aise, c’est l’un des textes les plus dépressifs et perturbants que j’ai lu, et pas du tout ce que je prends plaisir à lire.

Certaines nouvelles ne font pas vraiment SF, et d’autres sont tellement courts que j’en vois mal l’intérêt.

Bref, bilan mitigé.

Mais la plus grande déception sur ce livre est certainement l’interprétation du thème : « Coder, Décoder ». Je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé dans le livre, même si certains textes présentaient des idées très intéressantes.

Litterature jeunesse, j'ai bien aimé