J.-H. Rosny Aîné

Pour un bouquin d'aventures publié en 1909, je le trouve bien écrit, bien construit et d'une lecture agréable au 21ème siècle. Cela m'a rappelé le Rahan de mon enfance.

Conforme à la description, après tout c'est une question de goût, pour ma part je n'ai pas très accroché, pour dire vrai j'ai décroché. lol

J.H. Rosny Aîné a écrit plusieurs livres sur la préhistoire et celui-ci comme les autres est une belle fresque de ce que devait être notre monde, il y a quelques millénaires...

Malgré son grand âge (100 ans) le livre n'a pas vieilli et le livre se laisse emporter. le thème de la Préhistoire y est bien documenté même si les recherches actuelles plus poussées remettent certaines idées en question pour moi c'est le Homère de la Préhistoire

Bernard Werber présente 20 de textes classiques et contemporains (extraits de romans et nouvelles intégrales) d'auteurs variés tel que Jules Verne, René Barjavel, Isaac Asimov, Bernard Werber, Mary Shelley, George Orwell, Jack Lewis, etc...✨

Werber nous présente ici des récits qui sont ma fois plutôt intéressant certains plus que d'autres cela dépends de chacun en réalité.

Il me semble bien que je l'ai lu au collège, l'un des rares livres que j'appréciais à l'époque donc très pédagogique !

C'est une bonne entrée en matière de science-fiction, car ça me permet de savoir quelles œuvres, je pourrais potentiellement aller tourner des pages.

Mais sinon j'ai passé un bon moment de lecture.

Je le recommande volontiers pour les adeptes de S-F !✨

J'ai dû lire ce roman lors de mes cours de littérature et il était intriguant. Intéressant, mais sans prise de tête.

En Hollande, dans un milieu plutôt modeste, nait un enfant assez bizarre. Sa peau est presque verdâtre, ses yeux sont étranges et ses membres longs et très fins. En grandissant, ses particularités physiques ne font que s’aggraver. Il devient de plus en plus grand et de plus en plus maigre. Il parle tellement vite et tellement étrangement, il écrit si mal, que personne ne parvient à le comprendre. Il ne distingue pas vraiment les couleurs mais est capable de voir à travers les murs. Il dispose de facultés extraordinaires comme la télépathie. Il est capable également de courir plus vite que les plus rapides des animaux. Et il ne peut rien ingérer d’autre que de l’alcool dilué. Il vit donc solitaire et rejeté par tous. Et à l’âge adulte, il consulte un médecin dans l’espoir de comprendre pourquoi il est si différent de tous ses semblables… L’équipage du « Stellarium », vaisseau spatial français disposant d’une énergie nouvelle, parvient à atteindre la planète Mars et même à s’y poser sans encombre après un voyage spatial de trois mois. Les Terriens y découvrent, en plus d’une absence d’eau et d’atmosphère, toutes sortes de créatures animales bizarres, vaguement zoomorphes, en formes de longues lanières gluantes, de reptiles géants ou de mille-pattes immenses qui les intriguent beaucoup. Ils doivent même utiliser des rayons pour les éloigner. Et l’affaire se corse encore quand ils se retrouvent en présence d’humanoïdes à trois jambes qu’ils baptisent Tripodes…

« Récits de Science-fiction tome 1 » est un recueil comportant quatre nouvelles parues entre 1898 et 1930. Les deux premières sont assez longues (quasiment des novellas) et les deux dernières beaucoup plus courtes. Seule « Les navigateurs de l’infini » peut vraiment être classée dans la catégorie science-fiction pure. Les trois autres relèvent plus du fantastique ou de l’étrange. Ecrivain belge francophone, l’auteur, surtout célèbre pour sa fameuse « Guerre du feu », fut aussi l’un des fondateurs de la science-fiction qui fut européenne avant d’être américaine. (Avec entre autres le roman « Xipehuz », datant de 1888). Le lecteur peut trouver un certain plaisir à lire ces textes bien écrits, même s’ils sont marqués d’une certaine naïveté et d’une crédulité sans faille dans le développement perpétuel et bienveillant de la « science ». On notera également une appétence pour les monstres, les créatures horribles et dangereuses paradoxalement couplée avec des amours séraphiques, une sexualité sans contact, par échanges de fluides et même une nutrition par osmose. Ses Martiens sont bienveillants, accueillants et même reconnaissants envers les Terriens pour leur aide. Intéressant pour ceux qui veulent explorer l’enfance de la SF !

Un livre qui commence à dater, et qui véhicule des idées et des "concepts" d'un autre âge... Bon on peut se demander si c'était la vision de l'homme de l'auteur, ou juste ce qu'il pensait ce qu'était l'Humanité à l'origine. (Je parle surtout des relations hommes-femmes)

Sinon le scénario est intéressant, l'écriture est parfois bien jolie mais aussi parfois brouillon à suivre.

Un classique que je ne regrette pas d'avoir lu, mais je ne pense pas l'avoir apprécié plus que ça. (Big up aux illustrations de mon édition par contre, elles sont très sympa !)

Le thème de "La Tentatrice", nouvelle de J.-H. Rosny Aîné n'est pas lié à la science-fiction. Le narrateur y raconte surtout son histoire. Assistant d'un chercheur en parapsychologie, il finit par rencontrer une très jeune parente de celui-ci. Âgée de 14 ans, Mary n'hésite pas à lui faire la cour. Embarrassé, le narrateur décrit toute la palette d'émotions qui l'assaillent. En bref, il ne sait pas quoi faire. Céder à la tentation ? Repousser l'adolescente ? Accepter ses sentiments ? Au début, lui-même n'éprouve pas de passion. Il craint surtout de faire du tort à son maître et tente de résister aux assauts de la tentatrice qui possède beaucoup de qualités. Parviendra-t-il à maintenir ses résolutions ? Quel suspens ! Que fera le rabat-joie de service ? Au final, tout est bien qui finit bien, avec la promesse de mariage qui achève cette nouvelle qui se lit facilement. Le livre intéressant ne m'a pourtant pas passionnée. Dommage.

En 1913, J.H. Rosny Aîné écrit "La Force Mystérieuse" sous forme de feuilleton dans le journal "Je Sais tout". Quelque mois après, à son tour, Sir Conan Doyle publie "La Ceinture empoisonnée" qui reprend exactement le même thème. Se sentant plagié, l'auteur le précise dans sa préface et souligne son originalité. Il n'a pas copié. Evidemment, il y a des différences entre les deux textes et des fins peu analogues. Mais la thématique commune est la fin du monde consécutive à un phénomène étrange et inconnu. Ici, la lumière et les divers rayons de couleur disparaissent au fur et à mesure. Bien sûr, c'est de la science-fiction et les héros sont les savants Langres et Meyrac. Ils essaient d'expliquer ce qui se passe et surtout de comprendre. Ces fameux rayons perturbent l'humanité, tuent des gens. La peur augmente. Des scènes de batailles, des meurtres et des atrocités sont commis dans le monde entier. Pour fuir la ville, Langres et Meyrac vont en province, avec Sabine, la fille de Langres, devenue veuve après un mariage malheureux. Ils sont accompagnés par leurs domestiques. Tous retrouvent la paix à la campagne. Une transformation supplémentaire fait que les humains et les animaux se retrouvent avec des liens forts de fraternité. Les groupes se réunissent et l'instinct grégaire solide les empêche d'évoluer de façon indépendante. Les rayons y sont pour quelque chose. Les hommes deviennent végétariens car cet amour universel s'étend également aux bêtes qui sont attachées à leurs humains. Seulement, après ces sentiments universels, le pire arrive (toujours grâce à l'évolution des rayons). Les hommes deviennent subitement carnivores, ce qui les pousse à l'anthropophagie. Dans le monde entier, des attaques éclatent et c'est de nouveau la confusion. Dans leur campagne, les savants craignent ces événements. Mais ils finissent par trouver un remède au virus de ce cannibalisme. Grâce aux champignons, les hommes pourront survivre. En attendant, les savants sont attaqués par des cannibales. Heureusement, ils parviennent à les vaincre. Au fur et à mesure, les choses se tassent. Entre temps, Meyrac et Sabine tombent amoureux. Tout est bien qui finit bien. L'histoire est intéressante. La fin du monde et ses conséquences dramatiques font réfléchir. L'auteur souhaite la bienveillance sur Terre. Ce n'est pas plus mal. J'ai apprécié cette histoire.