Richard Matheson

C'est une super série que j'adore !

C'est une super série que j'adore !

C'est une super série que j'adore !

Ce livre est vraiment incroyable. Je m'attendais à une histoire ressemblante au film, mais c'est encore meilleur. L’émotion de Robert Neville est encore plus percutente, il est beaucoup plus sombre, avec des réactions et des pensées très humaines.

Une très belle histoire d'amour plongée dans le voyage temporel de Richard Collier, un homme condamné par la maladie, qui se voit tomber amoureux d'une femme de 1896, quand lui-même vit en 1971.

J'ai trouvé ce roman assez long, surtout la première partie où il cherche à rejoindre cette époque passée. Une fois le voyage accompli, cela devient plus intéressant à mon sens, bien qu'il y ait encore des longueurs. Dans la dernière partie du livre, tout s'accélère, et ça se termine presque trop subitement. Je n'ai pas toutes les réponses à mes questions, mai n'est-ce pas ainsi que la vie fonctionne aussi ?

Un livre à découvrir, Matheson est un très bon auteur avec un style bien à lui, une vraie plume.

Très surprise ayant vu le film avant je ne m'attendais pas à autant de différence. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas penser au personnage de Will Smith. Je garde une préférence pour le film mais ça à était une bonne découverte.

Ce fut une bonne lecture, rapide et efficace.

L'intrigue est bien amené, on est vraiment avec Robert dans son combat pour survivre, et je pouvais personnellement me représenter assez facilement son quotidien, ses excursions...

Un point m'a dérangé, par contre. Le narrateur insiste beaucoup sur le désir qu'à Robert pour les femmes vampires. De lourdes allusions qui me semblent trop insistante. L'homme n'est-t-il vraiment qu'un animal ? Si j'étais à sa place, est-ce que ma priorité serait vraiment de reluquer des femmes mortes-vivantes ? Je pense qu'il a bien assez à faire pour ne pas être excité en permanence. D'ailleurs le fait qu'à la fin, quand il pense être en compagnie d'une vraie femme (qu'on décrit comme jeune et attirante), il n'est absolument aucune once de désir, me semble complètement incohérent. Il ne sait pas vraiment expliqué pourquoi il ne se sent pas attiré par elle. Nous non plus, et c'est frustrant. Cela semblait si important pour lui.

Peut-être l'idée de ne plus être seul est plus importante pour lui, en cet instant, que l'envie de sexe. Je ne vois que ça, mais en tout cas c'est mal explicité, et dommage.

A part ça, j'ai été attristé de la Spoiler(cliquez pour révéler)mort si brutale du chien. Je m'attendais à ce qu'il fasse partie intégrante du reste du roman

En bref, une histoire triste, mais pas non plus horrible. L'écriture est sobre, mais cela suffit à ce récit.

Un bon moment !

Comment feriez vous si vous étiez le dernier humain encore en vie...

Robert vit seul dans sa maison depuis la mort de sa femme et de sa fille. Mais pas seulement.

Depuis que le monde entier s'est transformé en vampire, il essaye tant bien que mal de trouver un sens à sa vie.

La solitude ne lui sied guère mais quand il voit un chien encore vivant, l'espoir renaît.

Ses recherches sur la maladie va lui donner une échappatoire, mais attention les vampires guettent quand la nuit tombe.

J'ai adoré ce roman qui nous laisse matière à réfléchir sur la solitude à long terme de l'homme. Ses besoins primitifs prennent le pas dans certaines situations, tels que l'alcool, le sexe (TW: notre PP parle de viol). Ici l'auteur met l'accent sur le côté psychologique de l'être humain face à la solitude et au besoin de sentir un corps vivant contre soi.

Personnellement j'ai trouvé que l'auteur à dépeint l'Homme à la perfection quoiqu'on puisse dire, notre côté animal ressurgi dans de telles conditions.

Le côté scientifique est plutôt bien expliqué même si j'ai dû relire quelques passages car trop compliqué pour moi. Jamais je n'aurai pensé qu'un homme lamba aurai pu trouvé le pourquoi du comment d'un virus et surtout seul, et là est bien le bémol de ce roman.

La plume ne souffre pas du passage du temps, bien au contraire. J'ai été embarquée du début à la fin dans ce monologue et ai pris plaisir à comparer avec le film.

Malgré le fait que les dialogues soient peu nombreux, les chapitres courts permettent une lecture assez rapide.

En bref, un petit roman SF sur la solitude qui ne souffre pas des affres du temps.

Je m'attendais franchement à bien mieux quant à cette œuvre, et c'est avec une impression globale de déception que je l'ai refermée.

Ce n'est pourtant pas faute d'apprécier le genre "maison hantée", mais là j'ai peu accroché et ai parfois trouvé le temps un peu long, ce qui est un comble pour un roman plutôt court.

J'ai eu l'occasion de découvrir d'autres livres de cet auteur, et n'ai jamais vraiment été embarqué dans son univers ni apprécié son style plus que cela.

C'est assez terrifiant de tenter de se mettre à la place de Scott. Rétrécir chaque jour de 4 millimètres, jusqu'à l'infini ! Je pense que je me serais ôté la vie à un certain points, personnellement. Comment réussir à accepter cette descente en enfer ?

Le récit est parfaitement manié, il alterne entre le présent (Scott mesurant quelques centimètres et étant enfermé dans sa cave avec une araignée "géante"), et le lent rétrécissement au fil des mois précédent. J'ai trouvé le personnage de Louise un peu étrange, comme si elle n'étais pas totalement impliqué dans cette maladie. Elle est parfois trop en recul, ou alors trop dans les faits. Je ne ressent pas tellement d'émotions de son côté. Si j'imagine ma moitié dans la situation de Scott, je suis détruit, comment continuer un semblant de vie normale ?

Spoiler(cliquez pour révéler)Pour finir, j'ai trouvé que le roman était un peu trop axé sur le désir sexuel de Scott. Certes, c'est une des problématique de cette maladie. Il devient si petit qu'il ne peut plus faire l'amour à sa femme. Mais est-ce vraiment si important alors qu'il est en train de disparaître ? Tous ces moments d'espionnage de l'adolescente sont malsains à souhait. Parce qu'il devient petit par la taille, il devient attiré par des jeunes femmes (qui sont à peine plus petites que sa femme soit-dit en passant) ? C'est un non, pour ma part. J'avais déjà noté dans "Je suis une Légende" que Matheson semblait penser qu'un homme dans ces derniers instants serait réduit à ses plus profonds instincts sexuels, et je ne suis toujours pas d'accord avec ce constat. C'est dérangeant, dégradant même. Peut-être que je suis dans l'erreur et que j'essaye juste de me rassurer, mais bon...

Malgré ce défaut (d'après moi), ce fut une lecture enrichissante.