Minette Walters

J'ai du me forcer pour arriver au bout du livre. A la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais à lire un roman très sombre, très dur, qui représenterait bien les ravages de la pestes noire en Angleterre. Ce n'a pas été la cas. On parle sérieusement de la peste pendant les 100-150 premières pages puis plus rien. Les personnages ne semblent même pas effrayés par la maladie, ils sont tous excessivement calmes et réfléchis. Ainsi, la crainte de l'épidémie est rapidement remplacée par des intrigues politiques et les petites querelles qui surviennent quand de nombreuses personnes se retrouvent forcées à cohabiter ensemble. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, que j'ai trouvé trop définis par leur essence soit très bonne soit très mauvaise, sans nuances. Je n'ai jamais crains pour eux, même ceux partis s'aventurer hors du domaine. On a cependant un style d'écriture très agréable à lire et une représentation intéressante de la société de l'époque, avec des serfs instruits et considérés comme des personnes à part entière et une suzeraine intelligente.

L'auteure nous emmène de sa belle plume, dans la terrible histoire d'Olive Martin, qui a froidement et sauvagement assassinée sa mère et sa soeur. Rosalind Leigh s'est vu imposé d'écrire un livre sur cette meurtrière. Seulement Olive est bien mystérieuse sur les raisons raisons qui l'ont poussées à un tel acte.

Elle devra suivre les miettes de pain et se retrouvera bien malgré prise dans les tourments de l'ex-policier qui était sur l'affaire.

Un roman bien construit avec un brin d'humour.

Un bon suspense très plaisant à lire.

Je viens de finir ma lecture et je dois avoué que la première moitié du livre était vraiment très satisfaisante pour moi. Très addictive, je ne lâchais pas le livre. J'ai apprécié la construction lente du personnage qu'est le lieutenant Accland. je me suis surprise à rire à plusieurs instances. Toutefois on perd beaucoup en qualité dans la seconde partie du livre je trouve. Tout est un peu trop mélangé pour moi, pas assez bien ficelé, on tire en longueur pour préserver le suspens, pour ensuite tout balancer à la fin du livre. ça donne un goût de "surjeu". C'est une bonne lecture toutefois.

Habituellement, je préfère la romance. Mais parfois, je m’éloigne de mes habitudes et vais vers d’autres sentiers, comme le suspense vs policier. Toutes les histoires de cette collection sont fascinantes à leur façon. Vous vous rendrez compte que je ne suis pas difficile, je dévore tous les romans qui me tombent sous la main, à chaque fois. De parfaits entre-deux!

Des personnages attachants, attendrissants. Des personnages avec des caractères puissants, déstabilisants. Attachants. Un parfait entre-deux et entraînant!

#suspense #policier #meurtre #entredeux #suggestiondelecture #lecturedusoir

J’aime toujours autant lire cette auteure, Minette Walters que j’ai découverte grâce à @Nicolak.

Je ne m’en lasse pas.

J’ai bien aimé les chapitres entrecoupés du rapport du psychiatre, des articles des journaux et des notes internes au sein de la police. Ça a donné plus de contenance à l’histoire et plus de suspens.

Je me suis demandé qui pouvait bien être le coupable… On n’est pas étonné de le découvrir. Néanmoins, je me suis beaucoup questionnais, tout le long de l’ouvrage. Ce qui est un sacré bon point pour moi.

Les personnages sont attachants surtout Acland et jackson…

Je vais donc continuer à découvrir les écrits de cette auteure.

Bonne lecture !

Lu peu de temps après Toutes blessent la dernière tue de Giebel, je ne peux que faire le rapprochement entre les deux romans. Même si la protagoniste est bien moins travaillée dans celui-ci et que la façon dont elle est traitée par la famille qui l'a pris sous leur toit n'est pas aussi explicitée, je pense avoir préféré cette histoire. La vengeance qu'elle met en place est certes prévisible, mais l'on en vient à aimer cette partie sombre du personnage et de l'entité qui l'aide - ou pas - à accomplir ses méfaits.

Pas déçu du 2eme tome... l'histoire reste passionnante,les personnages sont très bien représentés....

Le roman se lit vite.

Ce livre est mon second coup de coeur de l'année 2023 après l'Alchimiste de Paulo Coelho. Autant dire que ce n'est pas le même 'trip', loin de là. Et pourtant ! J'ai dévoré ce premier tome en ressentant le titillement au creux du ventre qui m'a entraîné à poursuivre encore et encore ma lecture pour en découvrir toujours plus et aller jusqu'au bout. Alors, travaillant d'un côté et étant sujette à de nombreuses migraines, j'ai quand même dû découper mes séances de lecture, mais je l'ai tout de même terminé en 5 jours et sincèrement...la tentation était constante (bouquin sur ma table de chevet, dans mon salon et même dans mes toilettes ! é_è je lui ai mis une laisse, comprenez). Bref, j'ai été sage et dévorée de curiosité dans le même temps. Un enfer de délice.

J'admets toutefois ne pas lire souvent de roman historique donc c'est peut-être ce regard « débutant » qui a fait que j'ai tout simplement adoré la lecture de cet ouvrage. Je l'ai trouvé tantôt léger et addictif, moi qui suis davantage habituée au roman avec des pages de descriptions massives, tantôt mystérieux et bouleversant par quelques révélations en fin de chapitre, je suis délicate, qu'en puis-je ?

Mon trouble et profond chagrin (et YES aussi) ? Comprendre au fur et à mesure qu'on approche de la fin que ce sera impossible d'en voir le bout, qu'il y a donc forcément un second tome, qu'on ne le possède pas et qu'après commande qu'on ne l'aura qu'une à deux semaines plus tard.... j'ai dû mordre sur ma chique parce que je bouais d'impatience de découvrir la suite de cette histoire.

Une histoire qui tourne autour de la Peste noire au Moyen-âge et qui frappe un Seigneur dégoutant (sisi) et son escorte chevalière hors des murs de son château tandis que son épouse, Lady Anne, en ferme les portes. On suit ainsi ce qui se déroule à l'intérieur des murs, les peurs, les révoltes, les crises d'une enfant noble et l'esprit saint comme sain de sa mère. Alors, oui, bon, je suis d'accord, elle est franchement bien renseignée/adaptée et autre pour une femme de son époque et puis... pourquoi pas ? C'est gros, oui, mais c'est tellement chouette en même temps ! Et n'y en avait-il aucune, au fond, en ce temps-là, pour penser ainsi ? Je ne sais pas. En tout cas, ce roman m'a donné envie de me renseigner sur cette période de temps en attendant le second tome. Je suis novice en la matière, je me répète. Cette femme donc, généreuse, à l'esprit ouvert, partage et confie comme indiqué dans le synopsis le pouvoir de décision sur ce qui se déroule dans le château et hors du château, avec les serfs. Et ça, bien entendu, ça soulève l'indignation de ceux qui sont habitués à s'élever au-dessus de la masse. Et ces derniers n'aident nullement à calmer l'agitation et la peur que fait naître tous ces gens qui se meurent dans le lointain... Ainsi en plein coeur de l'angoisse de cette peste noire, naissent d'autres angoisses autour de l'homme. Tintintin (musique à suspens).

Si vous débutez dans les romans historiques ou si vous recherchez une lecture qui s'enfile, sans trop de prise de tête par une mer noire de description, cette saga est faite pour vous. Et pourquoi pas entre deux gros romans, historiques ou non, ne vous plongeriez-vous pas dans les « aventures » de Develish ? En tout quoi, moi, j'ai adoré ! Je le recommande en tous les cas sincèrement. ^^

Je l'avais attendu avec impatience et, si la lecture fut un vrai plaisir (j'aime décidément beaucoup l'écriture de Minette Walters et son style), je l'ai trouvé bien en dessous du premier tome.

On retrouve nos personnages phares et leurs liens. Les évolutions aussi. On retrouve l'ambiance. Develish. On retrouve les aventures, le mal et le froid. Les voyages. Et il m'a plu de retrouver mes chouchous là où on les avaient laissé. de même que d'en découvrir de nouveaux !

Je me suis vraiment attachée à toute la clique et pourtant...

J'ai été déçue à certains moments. A certains choix de l'autrice. Notamment à la non mort d'un personnage secondaire. Oui, la non mort. Parce que j'ai chialé ma race en pensant QUE. Que j'ai espéré QUE. Et que cet espoir s'est réalisé. Parce qu'avec lui, je me suis rendue compte que tout se terminerait bien, beaucoup trop bien. Cette espèce de « rejet » pour les risques m'a fait me rendre compte qu'il n'y aurait plus de suspens ou de peur et ça s'est confirmé à la suite et fin de la lecture. Là où, à la fin, j'aurais dû serrer les mains et murmurer « Pourvu que ça passe ! », j'étais détendue au possible en me disant juste « Ca passera, mais comment ? »

Donc voilà.

Une légère déception pour ce final, même si j'ai adoré l'évolution de certains personnages et que je n'aurais pu faire sans découvrir la suite de « Les Dernières Heures ». Eleanor par exemple ou le prêtre (encore que). J'aurais également voulu lire les retrouvailles, mais bon ! Ou avoir un « A few years later » pourquoi pas, mais toutes les bonnes choses (malgré tout) ont une fin (et si la suite devait s'avérer en dessous en prime, autant s'arrêter là!)