Conçu pour apporter les informations dont ils peuvent avoir besoin à ceux dont c'est le métier de transmettre la connaissance aux jeunes générations, ce livre est aussi fait pour tous ceux qui souhaitent comprendre le fonctionnement du climat : lycéens, étudiants ou plus généralement tous ceux qui se sentent concernés par le monde qu'ils lègueront à leurs enfants.

Evidemment, l'indulgence est plus facile avec les inconnus ou avec les non-réponses qui sont exceptionnelles ; et encore !
Le problème commence véritablement quand une personne avec qui nous communiquons régulièrement possède un système de réponse qui présente des incompatibilités avec le nôtre.

Andreas n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il était devant une impasse. La personne qui s'était occupée de son dossier d'adoption était morte. Le fait qu'il n'ait rien découvert dans les archives de la colonie de Kyllaj lui paraissait soudainement logique. Cela signifiait tout simplement qu'il n'y avait sans doute jamais mis les pieds, bien que les lieux lui évoquent de lointains souvenirs.

- Et soudain, il y a 13,7 milliards d'années, l'Univers est né.
- Quoi ?! Genre il est juste... apparu ?!?
- On ne sait simplement PAS DU TOUT ce qu'il s'est passé !
- Pas du tout ??
- Pas. Du. Tout. Rien.
- Mais genre vraiment rien ?!
- Nada ok ?!

"Que sont ces étranges particules virtuelles ? Un truc mathématique ? Et en quoi le vide concerne-t-il notre monde ? La réponse est déroutante : les fluctuations du vide semblent créer notre réalité."

"Le rutabaga n'a pas d'influence déterminante sur les lois de l'Univers (du moins, en l'état actuel des connaissances). Mais regardez partout autour... Vous voyez ? Des muons ! Environ 5000 muons nous traversent chaque minute !"

"Scrutant tantôt l'horizon pour y lire le futur, tantôt le futur pour y débusquer la cuisson idéale de notre steak."

"Einstein écrira à Niels Bohr que si la nature est vraiment ainsi, il préférerait "être cordonnier ou même croupier dans un casino plutôt que physicien.""

"La préhistoire des exoplanètes : Premières idées et spéculations

L'idée qu'il puisse exister des planètes autour d'autres étoiles que le Soleil est loin d'être évidente ; elle a d'ailleurs mis longtemps à s'implanter. Il a d'abord fallu réaliser que les étoiles sont d'autres soleils, puis imaginer la présence de planètes autour des étoiles. Ensuite, il n'y avait qu'un pas, facile à franchir, pour penser que ces planètes pourraient porter des habitants. Nous ne serons pas surpris de constater que le premier qui ait eu de telles idées, ou du moins qui en ait laissé des traces écrites parvenues jusqu'à nous, ait été Épicure (ca. 342-270 av. J.-C.), un philosophe grec dont on connait l'indépendance d'esprit. Il écrit dans la Lettre à Hérodote :
"L'Univers est infini... Il y a une infinité de mondes, dont les uns ressemblent à celui-ci, les autres ne lui ressemblent pas."
..."

" 1) Tu t'appelles comment ?!
2) - Joséphine.
1) - Joséphine ?
2) - Antoine, tu peux venir me chercher à la sortie de métro ?
3) - Mais t'es à côté ! Viens, t'en as pour deux minutes !
2) - Antoine...
1) - Pourquoi tu ne veux pas me donner ton numéro ?! Tu te moques de moi !
2) - Viens me chercher je t'en supplie.
3) - Bon ok j'arrive... T'es bizarre..."

" [...] Les dieux nous ont accordé de longues vies, mais pas de grands nombres, de crainte que nous ne couvrions le monde, comme les cerfs envahissent un bois lorsqu'il n'y a pas de loups pour les chasser. C'était à l'aube des jours, lorsque notre soleil se levait. A présent, il sombre, et nous sommes dans notre longue érosion. Les géants aussi ont presque disparu, eux qui étaient notre perte et nos frères. Les grands lions des collines de l'ouest ont été exterminés, les licornes sont pratiquement éteintes, il ne reste plus que quelques centaines de mammouths. Les loups géants nous survivront tous, mais leur heure viendra aussi. Dans le monde qu'ont fait les hommes, il n'y a plus de place pour eux, ni pour nous."
Elle paraissait triste en disant cela et Bran s'en attrista pareillement. C'est seulement plus tard qu'il réfléchit : Ce n'est pas de la tristesse que ressentiraient les hommes, mais de la fureur. Ils seraient saisis par la haine et jureraient de se venger dans le sang. Les chanteurs chantent de mélancoliques mélodies, alors que des hommes se battraient et tueraient.

"Un lecteur vit mille vies avant de mourir, expliqua Jojen. L'homme qui ne lit pas n'en vit qu'une. Les chanteurs de la forêt n'avaient pas de livres. Ni encre, ni parchemin, ni langage écrit. A la place, ils avaient les arbres et, par-dessus tout, les barrals. Quand ils mouraient, ils entraient dans le bois, dans la feuille, la branche et la racine, et les arbres se souvenaient. Tous leurs chants et leurs sortilèges, leurs histoires et leurs prières, tout ce qu'ils savaient de ce monde. Les mestres te diront que les barrals sont sacrés pour les anciens dieux. Les chanteurs croient que ce sont les anciens dieux. Quand les chanteurs meurent, ils rejoignent cette divinité."

La ponctualité :

Avec la propreté, la précision ou le calme, la ponctualité fait partie du cliché du Suisse moyen.
La renommée, dans une grande partie du monde, de la ponctualité suisse n'est pas infondée et trouve ses racines dans l'histoire du pays et de son industrie.

"Well," I say. "Dee."
"No, Mama," she says. "Not 'Dee,' Wangero Leewanika Kemanjo !"
"What happenend to 'Dee' ?" I wanted to know.
"She's dead," Wangero said. "I couldn't bear it any longer, being named after the people who oppress me."

Nancy Lee was proud of being American, a Negro American with boold out of Africa a long time ago, too many generations back to count. But her parents had taught her the beauties of Africa, its strength, its song, its mighty rivers, its early smelting of iron, its buildings of the pyramids, and its ancient and important civilizations.

Nancy Lee sometimes forgot she was colored herself.

C'était une vraie folle, mais n'était pas une folle de naissance. Elle était devenue folle le jour où elle avait appris que son fiancé l'abandonnait. Il lui avait dit : "Non, vois-tu, je crois que ça ne s'arrange pas ; mes parents ne sont toujours pas consentants." Et elle ne l'avait pas revu, il avait quitté le pays. Mais, elle, elle disait qu'il allait revenir. Et, depuis ce jour-là, elle s'était mis à l'attendre.

"Alors qu'aujourd'hui on lutte contre les excès de CO2, il est assez paradoxal de noter que c'est finalement la baisse du CO2 atmosphérique qui causera la disparition de la vie sur la Terre."

"La vie agitée des étoiles :

Au premier coup d'œil, les milliers de points brillants qui mouchettent le ciel nocturne se ressemblent tous. On distingue à la rigueur des différences d'éclat et de grosseur. Mais si l'on reste quelques minutes le nez en l'air, on s'aperçoit bientôt que les étoiles n'ont pas toutes la même couleur."

"- Warum sind Sie damals im Sträflingsanzug gekommen ?
[...]

Spoiler(cliquez pour révéler)

- Ich bin Jude und Pole."

"- Finden Sie es denn nicht sonderbar, dass sie kein Vertrauen zu uns hat ?"

"Voici une histoire des temps anciens, des temps suspendus entre ténèbres et lumière. En ces temps, les milles et un royaumes du monde de la Fantaisie luttaient pour renaitre après la longue et ténébreuse domination de la Reine des Sorcières."

"Queue-Tranchée aurait donné sa vie plutôt que de l'abandonner, il en était certain. Cette pensée le consolait et l'inquiétait à la fois.
- S'il ne peut ni nous rejoindre ni nous aider, alors tu peux nous dire où nous allons, insista Ombrage. Il n'y a aucun risque que nous retrouvions notre route dans ce labyrinthe qui change en permanence.
L'encapuchonné le fixa un instant.
- Dans le Ventre de l'île. C'est là que nous nous rendons. Maintenant, en route, nous y sommes presque, répondit-il.
Il se remit en marche.
Le Ventre de l'île... ce nom fit frissonner Spica."

"C'est une histoire des temps anciens, des temps magiques et mystérieux, des temps de héros et de mages, mais aussi de Sorcières et autres créatures monstrueuses. Des temps d'aventures et de grands dangers. Des temps si sombres qu'on les appelle aujourd'hui : les Temps Obscurs du royaume de la Fantaisie."

"Dans la tête d'Ombrage et d'Etincelle, les voix retentissaient toujours. Elles criaient :

...expirez, démembrez, étouffez et brisez
qui avec le feu persécute la forêt !
Mordez, déchirez, écartelez, déchiquetez
qui avec l'acier le bois a étranglé..."

"Et alors, l'Audacieux Ombrage
prit son envole sur les ailes de verre
d'un noble Dragon migrateur,
et traversa la Mer des Vents Impétueux.
L'étoile de l liberté, qu'il portait sur son front,
resplendissait comme jamais.
L'étoile de la justice et du courage,
la lumière de l'amitié et de l'affection !
A présent, il partait à la recherche de ses amis perdus,
défiant les tempêtes et le soleil éblouissant,
avec un Dragon comme compagnon,
et l'espérance comme alliée.
Un temps nouveau était venu :
à nouveau la fraternité liait les Elfes aux Dragons bleus,
à nouveau les Chevaliers de la rose se lèveraient pour
vaincre les Sorcières
et rétablir partout liberté et justice !
Il se préparait, le temps de la reconquête :
Arc, Oie, Dragon, Epée affronteraient bientôt la horde
obscure !

Mage Fabulus, "Chroniques du royaume de la Fantaisie", conclusion du Livre Troisième."