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« — Tu ne veux pas venir danser avec le beau et intelligent garçon que je suis ?
— Tes chevilles se portent bien ? je lance en riant.
— Merveilleusement bien ! sourit-il d’un air espiègle.
— Tu sais, si j’ai refusé à Enzo, ce n’est pas pour accepter d’y aller avec toi, le provoqué-je.
— Je vois.
Il ôte sa veste puis se lève et se met à regarder autour de lui, semblant chercher quelque chose.
— Qu’est-ce que tu cherches ?
— Une jolie fille pour l’inviter à danser, concède-t-il naturellement.
— Idiot ! je m’exclame en feignant la déception.
— Bah quoi ? Pour une fois, j’ai envie d’aller danser mais visiblement, toi, tu n’en as pas envie. Je ne vais quand même pas y aller tout seul, ce serait du gâchis !
— Si, tu peux !
« Peut-être mais j’ai pas envie.
— Eh bien, tu sais quoi ?
Il secoue la tête.
— Je vais aller danser… mais toute seule.
Le sourire qu’il arborait quand j’ai commencé ma phrase s’efface. Il pensait très sérieusement que son petit numéro m’énerverait et que j’irais danser avec lui pour éviter qu’il invite une autre fille ?
— Tu n’oserais pas, dit-il sur un ton de défi.
— Si tu penses que je n’en suis pas capable, c’est que tu me connais mal.
Je dépose ma veste sur la banquette en cuir rouge puis me lève sans le lâcher une seule seconde du regard.
— On se croisera sur la piste, lancé-je en m’éloignant. »
Extrait de
T1 Another story of Bad Boys
Aloha Mathilde
Afficher en entier« Madame, monsieur, nous abordons notre descente vers Los Angeles. Nous vous invitons à regagner votre siège et à vous assurer que vos bagages à main sont situés sous le siège devant vous ou dans les coffres à bagages. » La tête dans les nuages – au sens propre comme au sens figuré –, je me dépêche de rincer mes mains encore pleines de savon et sors des minuscules toilettes afin de regagner ma place. Je traverse rapidement l’allée étroite en m’excusant auprès de l’hôtesse de l’air qui attend patiemment que je me rasseye. En jetant un coup d’œil à mon voisin, je rattache ma ceinture après m’être aperçue que le signal lumineux était allumé. Il n’a pas bougé d’une semelle et semble toujours endormi. Je me demande comment il fait pour être si paisible. Même si prendre l’avion est l’un de mes grands plaisirs, je ressens toujours une petite pointe d’appréhension au moment où nous décollons. Il est bientôt 16 heures, heure locale. Le soleil brille fort, si bien que je suis obligée de baisser légèrement le store du hublot pour ne pas être trop éblouie.
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