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— Non. Je veux t’engager.

— Engage un de tes laquais.

— C’est un boulot délicat.

— Et tu me fais confiance à moi ?

Si je haussais plus les sourcils, ils allaient s’envoler.

— Moins qu’à tous les autres. Mais tes compétences font que tu es la seule qui sois qualifiée.

Ah. Il voulait que j’enquête sur cette ombre. Ça pourrait s’avérer énorme. Sauf qu’il s’y prenait de sa façon despotique typique. Laissons-le mariner.

— Oh oui, bébé, continue avec tes compliments maladroits, ça me rend toute chose.

Levi sortit une petite boîte de pâtisserie de sa mallette et la fit glisser sur mon bureau.

— Un gage de réconciliation.

J’ouvris le couvercle. Un beignet à la confiture.

— Un seul ? s’exclama Priya.

— Je ne savais pas que tu serais là.

— Mouais, répliqua-t-elle avec impertinence avant de quitter la pièce.

Ooooh, Levi allait tellement le payer cher. Même lui avait l’air inquiet.

— Tu penses qu’un beignet à la confiture va apaiser les choses ?

demandai-je.

— Ce sont tes préférés.

— Depuis quand ?

En vrai, oui, totalement, mais comment le savait-il ? Est-ce qu’il m’espionnait ?

Il tendit la main pour me montrer la minuscule cicatrice argentée à la base de son pouce.

— Depuis que tu m’as embroché avec une fourchette pour avoir le dernier quand on avait seize ans.

— L’exubérance de la jeunesse.

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Je déçu Brian, l’agent d’assurances, lorsque je ne réussis pas à lui donner une réponse satisfaisante à propos du déroulé de l’opération de la rotule du chien de la tante de Priya.

Fervent adorateur de ces animaux, il avait l’air tellement anxieux quant à l’état de la bête que je revins en traînant des pieds dans mon bureau.

— Comment va Routoutou ?

Ça m’agaçait même de prononcer ce nom stupide.

Priya releva les yeux avec un grand sourire.

— C’est Brian qui demande ? La véto avait espéré pouvoir la réparer en relâchant les tissus à l’intérieur de la rotule, mais ils ont dû stabiliser la tubérosité tibiale avec des broches.

Je lui adressai un regard sévère, puis retournai auprès de Brian qui rôdait à l’accueil.

— Le chien va bien.

Il leva le pouce puis se retira dans son bureau.

Priya était en train de ricaner quand je revins, donc je lui tirai bruyamment la langue.

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Je lui adressai un regard perplexe.

— Des boules à souhait, m’expliqua-t-il. Ils auront la saveur que vous souhaitez.

— Et ?

— Et rien du tout. Il n’y a pas de nourriture améliorant l’humeur, ce soir.

Puisque c’était ça, je me servis. Un de mes duos favoris de saveurs explosa sur mes papilles et j’en gémis.

Le serveur me jeta un regard en coin.

— Ça, ça n’est pas un gémissement de chocolat. Trop direct pour de la vanille ou du citron.

Il se tapota les lèvres du doigt.

— Aha ! s’exclama-t-il. Bacon et sirop d’érable.

— Qu’est-ce qui m’a trahie ?

Bien qu’il existe des Nefesh capables de lire dans les esprits, ils étaient rares et avaient tendance à être lourdement sédatés. Ce gars-là était trop joyeux.

— Je connais les gémissements, trésor.

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— Est-ce que tu viens de… c’est… c’est un gode, bégaya-t-il. Tu m’as frappé avec un gode magique ?

Nous fixâmes tous deux l’objet offensant dans ma main.

— C’est une épée.

— C’est une putain de bite que tu viens de faire apparaître, gronda-t-il, et son expression s’assombrit sous l’effet de la fureur. Tu es nefesh ?

Peut-être que j’étais en réalité inconsciente et que tout ça n’était qu’un rêve induit par la fièvre ?

— Ben voyons, répondis-je. J’ai pensé animer un peu cette fête rasoir avec une tête de noeud géante. Je parle de l’épée, pas de toi. Je l’ai portée sous ma robe pendant tout ce temps en attendant le bon moment pour la sortir. Hilarant, non ?

OK, question mensonges, j’avoue qu’on était quelque part entre « j’ai posté le chèque ce matin » et « je ne vais pas jouir dans ta bouche » en matière de crédibilité. Mais la logique et le raisonnement cohérent s’étaient fait la malle devant le pénis transformé en arme.

— Bien sûr. Tu l’as portée sous ta longue robe rouge qui invite à la débauche et sans ligne de démarcation de sous-vêtements ? rétorqua Levi d’un air sombre.

— J’ai un soutien-gorge.

Arrête de parler, Ash. Je serrai le gode à m’en faire blanchir les articulations. Si j’étais réellement magicienne, était-ce ça que j’avais produit ? D’accord, voyons le bon côté des choses. Je pourrais devenir une justicière bifflant les méchants de ma ville.

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— Par curiosité, avec quel genre de tatouage tu me vois, si je devais m’en faire un ?

— Un tatoo pouf, chérie. Quelque chose de flamboyant et de joli à regarder pour ton Sugar Daddy quand il te met une fessée, répondit-elle en mimant avec enthousiasme le geste avant de s’écrouler de rire.

C’était tellement inapproprié, mais je me fendis tout de même d’un sourire tant elle était ridicule, et elle m’adressa un clin d’oeil.

Je tâtai le tatouage avec précaution.

— Voyager, une carrière riche et épanouissante, découvrir que je suis marquée d’un symbole religieux et patriarcal. Non. Ça ne fait pas partie des buts dans ma vie. Cela dit, un point bonus pour le côté Servante Écarlate.

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— Vous avez eu de la chance. Si l’angle de ce coup avait été légèrement différent, votre état aurait été bien plus grave. J’imagine que votre Dieu veillait sur vous.

— Hein ?

J’étais la juive la plus profane qui soit. Sérieux, je me préparais des sandwichs bacon-laitue-tomate avec du pain challah. Ce qui était en vérité le meilleur pain avec lequel les confectionner, car son léger goût sucré se mariait parfaitement avec le côté piquant du bacon presque brûlé.

J’arrêtai de saliver et me concentrai sur sa réponse.

— Le tatouage, m’expliqua-t-elle. Peu commun, mais on voit toutes sortes de façon d’exprimer sa religion dans mon job.

— Attendez. Quel tatouage ?

— Votre étoile de David ?

Devant mon regard interdit, elle tapota un endroit en bas à droite de son crâne. Précisément là où je m’étais assommée.

— Sous vos cheveux, poursuivit-elle. Nous avons rasé un petit carré pour pouvoir mieux examiner la bosse pendant que vous étiez inconsciente.

[...]

La doctoresse me dévisagea comme si elle était sur le point d’appeler un centre de désintoxication si je ne pouvais pas me rappeler de m’être fait tatouer la tête, et même Priya avait l’air inquiète.

Je me forçai à rire.

— Oh, celui-là. Il doit remonter à un an, je dirais.

Le Docteur Samuels fronça les sourcils.

— C’est dommage que le coup ait laissé une cicatrice en travers.

— Vraiment dommage. Cependant, je suis sûre que Dieu comprendra. Ça me semblait approprié de ponctuer cette déclaration avec quelque chose de religieux ; j’agitai donc la main en signe de bénédiction.

— Borei p’ri hagafen.

Je venais de réciter la bénédiction pour le vin dite lors du Sabbat, mais c’était la seule phrase un tant soit peu religieuse dont j’arrivais à me souvenir.

— Borei p’ri hafagen, répondit le Docteur Samuels.

Priya laissa échapper une quinte de toux étouffée, les épaules tremblantes. Maintenant que nous nous étions toutes deux bénies avec des raisins…

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Il est adorable, acquiesçai-je en me contorsionnant pour lui présenter mon dos. Gratte-moi, s’il te plaît.

Elle rouspéta, mais j’invoquai les privilèges allant avec ma situation de meilleure amie sur son lit d’hôpital et obtins ce que je voulais.

J’en gémis presque de soulagement.

— Donne-moi une bonne raison pour laquelle Aiden ne te plaît pas, exigea-t-elle.

— Il part du principe que sa bouche est faite pour parler. À gauche. Plus haut. Plus haut. Ici. Encore. Non, ici. Aaah.

Priya arrêta de gratter.

— Tu es impossible.

— Parfait. Canalisons tout ça dans une réponse qui va faire exploser la tête de Levi, déclarai-je en me reposant à nouveau contre les oreillers. Prends le message.

Son sourcil gauche tressaillit. Son désir de m’envoyer paître parce qu’elle n’était pas ma secrétaire entrait en conflit avec le fait qu’elle ne laissait jamais qui que ce soit toucher à son ordinateur portable.

— Dicte-le-moi. Et uniquement pour cette fois, et seulement parce que tu es pathétique.

Elle ne me quitta pas des yeux.

— C’est ça, répondis-je en me raclant la gorge. « Du bureau d’Ashira Cohen, des Enquêtes Cohen. »

Priya tapa consciencieusement ma réponse :

" Cher Chef Exalté,

(Heureusement, pas le mien.)

Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire à propos du gala de charité au Monde de la Science, peu de temps après le Nouvel An, où j’ai eu la malchance de vous croiser. C’est difficilement ma faute si vous avez à la fois un côté compétitif assez moche et visez comme une merde, et avez échoué à me battre au lancer de balle d’eau. Me devant exactement 1537 $, vous m’avez tendu votre carte de crédit et m’avez indiqué avec grandeur de

« faire des folies et de boire jusqu’à plus soif ».

Vous avez toujours su jouer avec les mots, monsieur Montefiore. Si vous vouliez bien vous donner la peine de vérifier votre relevé de carte de crédit ainsi que votre mémoire, vous vous rappelleriez que je n’ai jamais acheté lesdites boissons. Au lieu de ça, je vous ai indiqué que je voulais avoir accès à la base de données de la Maison et bien que vous m’ayez adressé un sourire suffisant, tel le trou du cul condescendant que vous êtes, vous n’avez pas spécifiquement refusé.

De fait, j’ai transféré le montant de 1537 $ qui m’était dû dans l’acquisition d’un accès premium aux archives de la Maison Pacifica, pour un total de 1200 $ à l’année.

Merci de bien vouloir rétablir mon compte et de me remettre immédiatement le solde de 337 $ à l’adresse de mon bureau. Les intérêts courront sur tout montant impayé au-delà de trente jours.

Je vous prie d’agréer mes plus sincères salutations,

Ashira Cohen "

— Est-ce que ça serait abusé d’ajouter « P.S. : Allez vous faire voir » ?

— Ne t’abaisse pas à son niveau, me conseilla Priya en cliquant sur « envoyer ».

— Voilà ce que ça me rapporte, de me plier aux règles. Des accusations de fraude et l’impossibilité de me laisser oublier cette histoire d’oeufs du Camp Ruach.

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— En parlant de la Maison Pacifica… commença Priya.

— Oui, quoi ? demandai-je en serrant plus fort la couverture autour de mes orteils.

— Tu as reçu un e-mail.

Je lui indiquai de l’ouvrir, puisque j’avais lâché l’affaire il y avait des années concernant les mots de passe lorsqu’il s’agissait d’elle.

— Quelle missive de Sa Seigneurie, cette fois ?

Priya éclata de rire. Pour un canon d’un mètre soixante d’origine indocanadienne, aux cheveux noirs coupés au carré et aux yeux verts, elle riait comme un âne asthmatique.

Elle cliqua sur l’e-mail et le lut d’une voix bourrue.

— Chère Mademoiselle Cohen, c’est réellement un honneur et un plaisir que vous, en tant que détective privée d’un certain renom, portiez un tel intérêt à la base de données de notre Maison au point de créer un profil de niveau Platine pour exploiter nos ressources. Bien que récupérer mon numéro de carte de crédit afin de payer le compte susmentionné (Bonjour, Priya) soit un joli geste, cela constitue une fraude et un vol, et votre compte a été clôturé. Par respect pour le fait que nous nous connaissons depuis longtemps, et parce que ce n’est pas amusant d’écraser les petites gens, je suis généreusement enclin à mettre de côté toute idée de poursuites. Si d’aventure, vous souhaitiez me payer, et permettez-moi de préciser que j’entends par là par des moyens légaux – non à l’aide de reconnaissances de dettes, d’oeufs ou de faveurs sexuelles, aucun d’entre eux n’ayant d’attrait –, la Maison Pacifica sera à l’évidence ravie d’examiner votre demande de compte légal.

Sincères salutations, Levi Montefiore, Directeur de la Maison Pacifica."

Priya conclut sa lecture et commenta :

— Il m’a mise en copie. J’ai apprécié la dédicace.

— Cet espèce de... Une fraude ? Des faveurs sexuelles ? m’écriai-je en appuyant mon doigt contre l’ordinateur comme si j’allais pouvoir atteindre Levi à travers et le poignarder. Il devrait se sentir chanceux.

— Eh biiiiiiien…

Je fixai bouche bée ma traîtresse de meilleure amie, qui haussa les épaules.

— Ces derniers temps, tu as vécu comme une nonne juive. Ce qui n’existe même pas. Avant que tu n’ailles distribuer des faveurs sexuelles à n’importe qui…

— Ouais. Le plan, c’est d’écarter les cuisses comme une putain à touristes.

— Tu devrais peut-être remonter à cheval et t’entraîner à certaines positions. Kai m’a envoyé un message tout à l’heure. Aiden et lui finissent tôt ce soir.

— Je ne vais pas coucher avec Aiden.

Priya pinça ses lèvres rose bonbon.

— Il est mignon et, bizarrement, il t’aime bien, ce qui est incroyable étant donné que tu ne fais rien de plus que grogner deux-trois mots à son attention.

— Pourquoi est-ce que tu sors avec Kai ? C’est l’équivalent humain de la Vache qui rit.

— Il est sympa.

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Cette fois-ci, je rencontrai Victoria dans son salon, décoré dans ce style faussement rustique qui impliquait du bois naturel, une grosse cheminée en pierres dont émanait une odeur de pin, et de larges posters mièvres sur lesquels étaient imprimés des dictons du style « Ris. Vis. Respire. » qui me donnaient envie de « Vomir. M’enfuir. Boire. »

Victoria m’accueillit dans une tenue de yoga violette en bambou qui devait être très confortable pour bouger, sauf que je ne pensais pas qu’elle aille en cours complètement maquillée, les cheveux striés de mèches blondes ramenés en chignon et avec de larges diamants brillants à ses oreilles.

Atteindre la paix intérieure grâce à Dior. Namasté, bande de connasses.

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- Je ne savais pas si tu mangeais de la viande.

Arkady exécuta un combo élaboré, ses poings de pierre passant presque à travers le sac.

- Sérieux, andouille ?

- Les gays peuvent être végétariens.

- Pas s'ils le sont correctement.

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