Adolfo Bioy Casares
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Note moyenne : 6.74/10Nombre d'évaluations : 19
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Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman fantastique très court , environ 80 pages, mais très long à démarrer. Un homme s'exil sur une île déserte afin d'échapper à la justice de Calcutta. Il va découvrir de mystérieux personnages après de long mois passés sur les lieux. Tout le décors qui au préalable est dans un état d'abandon déplorable se retrouve dans un faste inattendu ..Comment expliquer c'est ces apparitions.
Pour ceux qui connaissent la série très célèbre des années 60, La Quatrième Dimension, j'ai vraiment eut le sentiment de me trouver propulsée dans un épisode en noir et blanc.Vu que le roman a été écrit en 1940, on peut se dire qu'il aurait pu inspirer la série .. L'auteur m'a un peu perdu par moment dans des termes trop techniques ou une description trop longues, et il se penche beaucoup sur le côté psychologie du personnage principal, mais j'avais très envie de connaitre la fin de cette énigme.
J'ai passé un bon moment de lecture..
http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2014/11/linvention-de-morel-adolfo-bioy-casares.html
Afficher en entierJ'ai lu ce livre en VO (Espagnol) pendant mes études de LLCE, mon espagnol n'était pas aussi avancé qu'aujourd'hui mais j'avais quand même bien compris et suivi ce roman. Il m'a paru très intéressant et original. Il vous plonge dans un suspense total et on a vraiment envie de connaître la fin. Fin qui m'a d'ailleurs beaucoup plu.
Afficher en entierCe livre est impressionnant. Dans les premières pages, c'est compliqué de tout comprendre, nous n'avons que des indices sur le passé du gars qu'on suit. Mais au fur et à mesure, on sombre avec lui, jusqu'à ce que la vérité éclate et révèle ce qu'est le secret de l'île où il s'est échoué. Et la fin est juste... parfaite ! C'est le genre de fin que le personnage principal mérite après une grande aventure. A lire!
Afficher en entierAlors comment dire ? Pour une œuvre que Jorge Luis Borges juge parfaite, ben j'ai vu mieux.
En fait, l'idée est assez bonne ; il s'agit du journal d'un homme qui s'est réfugié sur une île étrange qu'il découvre en nous racontant son périple. Sur cette île, il sera rejoint par d'étranges personnes. Il va tomber follement amoureux de l'une d'entre elles ; Faustine. Celle-ci semble l'ignorer ou ne pas le voir.
En fait, sans vous spoiler l'histoire, tout le roman tourne autour des mystères et étrangetés des événements du lieu que le narrateur-personnage va résoudre un à un.
Le gros problème, selon moi, du livre est liés à cette focalisation interne. Le personnage est confus donc nous aussi. Seulement, il l'est encore plus que le narrateur de « l'île du docteur Moreau » alors la lecture devient vraiment difficile. Sans parler du fait qu'on passe constamment du passé au présent, au passé lointain ou au passé proche. En bref, c'est un roman vraiment difficile à comprendre et il faut parfois relire certains passages plusieurs fois. C'est fatigant et on est constamment sortit de la lecture.
En parlant du docteur Moreau, vous aurez compris que Morel en est un clin d’œil. Ah ces Français ! Des êtres si étranges !
Afficher en entierPour le coup, je n'ai pas été emballée plus que ça... Alors, oui, c'est une lecture intéressante, mais sinon j'ai trouvée ça bof. Il y a quelques longueurs dont je me serais passée, et même si le coté enquête est cool (genre le personnage principal qui essaie de découvrir sur ce qui se passe sur l'île et qui fait des hypothèses) bah il se passe pas tellement de choses que ça. On a les réponses ça, c'est sûr, mais il y a quand même des points pas développés. (par exemple le passé du perso où on ne sait rien) Et puis sinon, au niveau des personnages et interactions/dialogues, c'est vide. Et manque d'action aussi.
En bref, un livre pas si ouf. Mais plutôt correct dans son ensemble.
Afficher en entierLe truc, c’est que j’ai mis un certain temps avant de comprendre où Bioy Casares essayait de m’emmener.
J’ai même eu du mal à comprendre le récit, un récit à la limite du fantastique mais dans lequel nos repères sont uniquement basés sur ce que nous transmet le narrateur.
J’ai lu très peu de romans argentins (peut-être quatre), mais celui-ci diffère énormément de ce que j’ai pu voir jusqu’à présent. On dirait un mauvais trip sobre sous acide, sobre mais complexe dans la langue, dans la richesse de la langue, dans les possibilités qui existent. Un cauchemar sans fièvre aux allures de paradis inquiétant. Est-ce que le narrateur a des visions ? Est-ce qu’il est au purgatoire ? Comment les éléments naturels, météorologiques, les espaces géographiques de l’île peuvent-ils se confondre autant ? Comment les personnes qui semblent peupler l’île peuvent-elles se conduire sans logique aucune ?
La réponse n’arrivant qu’aux 3/4 du roman, il faut accepter de se faire malmener, d’être dans un inconfort éternel semblable à celui qu’est en train de vivre l’homme.
Bioy Casares aborde l’immortalité, le suicide, le perpétuel recommencement. On dirait un subtil mélange entre la série Lost et Seul au monde, avec cette ambiance toujours prompte à tordre une réalité, cette réalité qu’on a du mal à laisser de côté.
Et, je serais donc bien infoutu de vous dire si j’ai aimé ou pas. Par contre c’est une très bonne expérience de lecteur, vraiment, pour son originalité et sa façon de dérouter !
À vous d’voir !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Adolfo Bioy Casares
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Editeurs
Robert Laffont : 13 livres
10/18 : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 6 livres
Denoël : 3 livres
Christian Bourgois : 3 livres
S.A. Edito-Service : 1 livre
Alianza : 1 livre
J'ai lu : 1 livre
Biographie
Très tôt acquis à l’art littéraire, Bioy Casares rencontre Borges dès 1932 : c’est le début d’une longue amitié, qui marquera de son sceau les productions personnelles de l’auteur (et donnera lieu, plus tard, à une féconde collaboration littéraire publiée sous le pseudonyme de Bustos Domecq : Chroniques de Bustos Domecq, 1967 ; Nouveaux contes de Bustos Domecq, 1977).
Cependant, ce n’est qu’en 1940 (année de son mariage avec Silvina Ocampo) et après six ouvrages reniés que débute la carrière littéraire de l’auteur, avec la parution de L’Invention de Morel – qui reprend les données de L'Île du docteur Moreau (H.G. Wells) pour mieux en récuser les conventions. Ici, la trame du récit, mécanique implacable inspirée du roman policier, entraîne le narrateur, réfugié sur une île qu’il croît déserte, dans une énigme métaphysique où il devra choisir entre la prison du réel et l’illusion libératrice d’une existence « holographique », produite par une machine fantastique – l’invention de Morel.
Douloureuse métaphore sur la solitude, sur l’incommunicabilité et sur l’échec de l’amour, cette « fable » – devenue depuis un classique de la littérature contemporaine -, annonce de fait la suite de l’œuvre de Bioy Casares, qui ne cessera d’esquisser, par le jeu de l’écriture, des échappatoires imaginaires à la contingence de l’homme - condamné à la linéarité du temps et de l’espace, et finalement, à la mort. Les nouvelles (Nouvelles fantastiques, 1945 ; Nouvelles d’amour, 1971…) et les romans (Plan d’évasion, 1945 ; Le Songe des héros, 1954…) publiés par Bioy Casares dans les années qui suivront, ne cesseront ainsi de réitérer le mouvement commencé par L’Invention de Morel – celui d’un fantastique à forte dimension psychologique, élégant et sensible, à l’image du « narrateur type » de l’auteur – un Don Juan pathétique ironisant sur son destin et sur les femmes, déchiré entre enthousiasme et nostalgie, humour et sérieux, fantaisie et réalité.
Adolfo Bioy Casares a été couronné pour l’ensemble de son œuvre par le Prix Cervantes, la plus haute distinction des lettres en langue espagnole, en 1990.
L'invention de Morel a inspiré le film d'Alain Resnais L'année dernière à Marienbad.
Il a également été adapté pour la télévision par Claude Jean Bonnardot et diffusé le 8 décembre 1967 sur la deuxième chaîne. [1]
Ce roman été repris en bande dessinée par Jean Pierre Mourey, dessinateur français; parue aux éditions Écritures (Casterman) en 2007.
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