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Les Faux-monnayeurs
Lors de ma lecture (avant d'en parler un peu avec mon professeur d'hypokhâgne), j'ai trouvé qu'à trop multiplier les personnages, les liens entre eux, les intrigues primaires ou bien secondaires ainsi que les points de vue, l'auteur en perd quelque peu le lecteur. Cette œuvre a fini par être une corvée pour moi, car impossible à terminer. Ma joie avait davantage résidé dans le fait de finalement l'avoir fini plutôt que dans le fait d'avoir lu un chef-d’œuvre français.
Et puis, lorsque notre professeur de Lettres l'a quelque peu abordé, je me suis rendue compte à quel point ce livre était riche et incroyablement bien ficelé. C'est ici une petite merveille qu'André Gide a sorti de son esprit. Les procédés qu'il utilise et sa manière de jouer avec les mots, avec la langue française font de lui un grand auteur de la Littérature française du XXème siècle.
Les Faux-monnayeurs
Journal des Faux-Monnayeurs
Les Faux-monnayeurs
Souvenirs de la cour d'assises
Un pasteur appelé auprès d’une mourante, va découvrir dans un coin, une pauvre créature recroquevillée sur elle-même… Cette jeune personne qui n’a plus aucune famille au monde, aveugle de surcroît, il n’aura pas le cœur de l’abandonner ! C'est avec une certaine réticence que sa femme l’accueille chez eux. Le pasteur décide alors de la sortir de sa torpeur et de l'ouvrir vers le monde qui semble lui être complètement inconnu jusque là. Son éducation commence doucement sans progrès fulgurants. Sur les conseils d'un ami, il va lui apprendre très progressivement à toucher des feuilles de papier où il y a une forme d'écriture en relief...
Plus tard en recouvrant la vue, c’est tout son univers qui s'écroule; au lieu de s'éclairer son avenir s'assombrit au point de vouloir mourir…
Un roman magnifique, fort, très fort. Compassion, tendresse, amour. Tant de sentiments différents s’affrontent et se côtoient, qu’il est parfois difficile de pouvoir faire la part des choses.
La Symphonie pastorale
La Symphonie pastorale
Le style d'André Gide est plaisant, mais cette histoire d'amour impossible m'a paru traîner en longueur...
Finalement, sans être déplaisant, cela aura été insignifiant...
La porte étroite
La Symphonie pastorale
La porte étroite
La Symphonie pastorale
Pour conclure comme le dit si bien un des personnages de l'histoire " Rassurez-vous, ma chère : les mots ne se fanent que quand on les imprime !" un beau résumé du livre qui fait l'éloge de sa création plutôt que de sa parution finale ;) bref une belle expérience
Les Faux-monnayeurs
Sinon, mention spéciale à Edouard, Laura, Boris, Pauline, Bernard ou même Georges. Ils sont tous uniques et se sont tous démarqués! Et ce qu'ils vivent est touchant!
Cela m'amène au deuxième point: les relations entre eux. C'est de l'amour pur quoi. Ca se sent qu'ils s'aiment tous à leur façon. La relation de Bernard et Olivier mon dieu. C'est une amitié très forte, très fragile à la fois. C'est tellement beau.... Ils ont des difficultés quelques fois à communiquer (Notamment à cause de Bernard qui est super maladroit dans ses propos et il blesse Olivier sans s'en rendre compte. Ce n'est pas quelqu'un de méchant, il a un bon fond. ) mais cette amitié entre eux..... Et je n'oublie pas la relation Edouard/Olivier ou Edouard/Bernard. C'est magnifique. Et toutes les relations apportent quelque chose à l'histoire, c'est incroyable!
Et en fait ces deux points-là sont aussi les petits défauts que je pourrais reprocher: au début, il faut bien tout suivre et savoir qui est quincar ils entretiennent tous des relations familiales ou amicales ou amoureuses. Et il y a beaucoup de personnages donc ça peut vraiment être déroutant et nous perdre facilement! Ça était un peu mon cas ; j'étais un peu perdue par moments. Mais passé ça tout suit son cours et j'avais du mal à décrocher! C'est profond, les dialogues sont toujours justes, et il y a plein de réflexions très intéressantes dissimulés et de ref! (On parle de Rimbaud..... Bernard je t'aime pour ça. )
Évidemment, il y a quelques longueurs, mais c'est tout à fait normal dans ce genre de lecture!
Sinon le titre euh?? Ok, on en parle un peu, mais pas tant que ça?? Il y a effectivement un trafic de fausses monnaies, mais bon pour moi ce n'est pas au centre de l'histoire vraiment??? So i don't know. Pour moi, c'est vraiment une ode aux personnages et aux relations de chacun et de comment ils s'en sortent pour avancer!
Et je vais finir sur une très bonne note en parlant du style et de l'écriture: c'est si bien écrit!!! J'ai été transporté!!
Juste pour moi la fin n'est pas suffisamment développé ce qui est dommage par rapport au reste du livre. J'aurais aimé en apprendre plus.
Les Faux-monnayeurs
Un mélange de religieux et de romantisme ?
La Symphonie pastorale
Peut-être y avais-je mis trop d'espoirs : le génie de Gide, qui m'avait tant charmé avec ses Faux-monnayeurs ou ses Caves du Vatican, n'a pas su cette fois-ci s'imposer.
J'ai évidemment été dérouté par le ton et le thème de ce livre — qui, rappelons-le, n'est pas un roman : « mes principes esthétiques s'opposent à concevoir un roman », écrit le personnage principal et Gide derrière lui. Malgré mon habitude des livres de l'inaction, je n'ai pas su, pas pu accrocher à ce narrateur ou à son Tityre.
J'ai été amené à rire, parfois, devant la satire que livre l'auteur — le vrai — de certains personnages, ou de la manière dont le narrateur agit au quotidien (certaines pages sont un vrai régal de ce point de vue-là). Cela n'a pas suffit, pourtant, à relever le niveau d'ensemble de ce récit.
Je trouve dommage qu'il faille attendre les toutes dernières pages pour voir émerger réellement quelque chose, un tragique qui m'a pris aux tripes, quelque chose de profondément émouvant — pas parce qu'il attendrit ou attriste mais, dans un sens plus étymologique, parce qu'il ébranle. Encore une fois, cela a tout juste sauvé Paludes du désastre, pour moi.
J'y cherchais avant tout et surtout un "roman du romancier" comme a pu l'être Les Faux-Monnayeurs, une réflexion métalittéraire ; présente, certes, mais par touches seulement, elle n'a pas non plus su me contenter.
Une lecture laborieuse que quelques éléments positifs n'ont pas su sauver ; peut-être ne gagera-t-elle son procès qu'en appel¹ ?
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¹ « je ne prétends gagner mon procès qu'en appel. Je n'écris que pour être relu », écrit Gide dans son Journal des Faux-Monnayeurs.
Paludes