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L'Archipel d'une autre vie
En commençant ma lecture, j'ai eu un peu de mal avec le style utilisé, mais au fur et à mesure de ma lecture, j'ai vraiment apprécié celle-ci. J'ai trouvé l'histoire belle.
L'Ami arménien
Cependant, j'ai trouvé la morale de l'histoire simpliste, trop pleine de beaux sentiments : il faut vivre en harmonie avec la nature, loin des hommes, pour vivre heureux.
L'Archipel d'une autre vie
Si je m’encanaille de temps en temps avec de la SF ou de la fantasy, ce genre de roman ne fait pas partie de mon univers littéraire habituel (polars & romans noirs).
Non, on ne m’a pas payé pour le lire et on ne m’a pas offert le bouquin non plus… La faute à un zapping télé du mercredi 6 février (2019) et j’ai demandé à Chouchou de s’arrêter sur La Grande Librairie qui venait de commencer, juste par curiosité.
Ce soir là, j’étais fatiguée, mais en écoutant les différents invités, dont Joseph Ponthus et Andreï Makine, pour ne citer que ces deux-là, mon cerveau s’est réveillé et s’est gavé de leurs paroles qui volaient bien plus haut que ce que j’entends habituellement à la télé ou à la machine à café.
Nom de dieu, je voulais lire leurs livres ! Ce qui est fait.
Pour faire court et simple, le roman commence sur un récit mélange de post-apocalypse et de dystopie avec un grand déplacement de ceux qui ont provoqué le cataclysme débouchant sur des attentats (les journalistes, les intellos), dont deux ex-président (Sarko et celui qui allait en pédalo), vers la Libye.
Fait amusant, si je puis dire, c’est que les exilés forcés se construisent très bien en Libye alors que ceux resté en France ont plutôt l’air de se faire chier alors qu’on pensait arriver enfin à une société idéalisée. Du rêve en poudre…
Ensuite, nous rencontrons le narrateur, éditeur de son état, qui vient de lire ce manuscrit assez court envoyé par la mère de l’auteur. Gaia, l’expéditrice, est la mère de l’auteur, Vivien de Lynden qui a tout du nazillon extrémiste, qui en a après tout le monde, que ce soit les Juifs, les Noirs, les Arabes, bref, tout ce qui n’est pas blanc et français comme lui.
Niveau personnages, les portraits sont réussis et la plume de l’auteur envoie du lourd, sans pour autant devenir pédante ou illisible. En fait, la plume de Makine est comme son ramage à la télé : clair, riche et hautement compréhensible.
Là où le roman prend une autre dimension, c’est lorsque l’éditeur apprend que Vivien a fréquenté Gabriel Osmonde, que lui-même connait et qui n’est autre qu’un pseudo d’Andreï Makine sous lequel il publia des ouvrages. Vous me suivez toujours ?
Osmonde est un "digger", un qui creuse (pas comme Tuco dans "The Good, the Bad and the Ugly"), c’est à dire une personne qui cherche au delà des mensonges de la société. Sans compter qu’Osmonde pense aussi qu’on a trois naissances et que la 3ème est l’Alternaissance, la plus difficile à obtenir.
Ne me demandez pas dans quelle proportion l’auteur est en raccord avec les pensées ou les dires de son double, Gabriel Osmonde ou des autres personnages, mais en tout cas, il soulève des points qui font mal, met en avant toutes les dérives et les conneries de nos sociétés, le tout en vrac, puisque les récits de ses personnages vont et viennent, chacun s’imbriquant dans l’autre, à la manière des Matriochkas ou alors, se contredisent puisque nous sommes face des extrémistes et d’autres plus modérés.
Au final, je pense que l’auteur nous met face à un choix : dormir ou rester éveillé. Hurler avec la masse ou au contraire aller avec la minorité, celle qui analyse plus finement la société qui nous entoure, que ce soit au niveau "racial" ou religieux et qui refuse les préjugés ou les idées préconçues.
Voici un roman qui se déguste avec sagesse, car brassé avec savoir et dont il me faudra plusieurs jours, si pas semaines, pour arriver à le digérer. Pas qu’il était trop lourd, juste copieux, très copieux !
Au-delà des frontières
A travers cette traque, l’auteur développe les comportements humains de ces hommes russes du régime de Staline. De cette traque découle un roman initiatique où la nature à toute sa place absorbant le lecteur hors du temps et de la réalité du quotidien. Ce roman dégage l’envie du retour aux sources, d’isolement, de fuite de la perversité de l’homme vers« l’autre vie ».
L'Archipel d'une autre vie
On ne présente plus Andreï Makine et ses merveilleux récits.
Cette fois l'aventure se passe dans l'Extrême-Orient russe. Au-delà de nulle part.
Aux confins de la Sibérie, dans la taïga proche de la mer d'Okhotsk.
C'est l'histoire de Pavel Gartzev, qui fut mêlé à une chasse à l'homme à la fin de l'ère stalinienne.
Pavel était, avec d'autres soldats lancé aux trousses d'un fugitif.
Mais qui est ce fugitif?
A la découverte de son identité, la vie de Pavel va s'en trouvée bouleversée. Et au fur et à mesure que la poursuite s'intensifie, Pavel se remet en question et refuse d'appartenir au camp de la violence gratuite.
Voici un beau roman d'aventures au sein d'une nature majestueuse
Mais, ce n'est pas que cela … c'est aussi une remise en question sur le comportement de nous, les hommes.
Et si l' archipel où vivre autrement existait ? Un endroit où l'homme délivré de ses jeux terribles de vainqueurs et de vaincus inventerait la réconciliation.
On peut vire autrement ne cesse de clamer Makine , on peut choisir un mode de vie qui exclut la pollution, la surconsommation, la surexploitation et l'homme ne devrait jamais oublier qu'il n'est qu'un pauvre locataire de la Terre.
On peut rêver.. et Makine nous le fait faire de très belle façon.
Ce récit est basé sur la propre histoire de l'auteur .. Sibérien, il a bien entendu rencontré dans sa jeunesse un " Pavel" dans la majestueuse taïga. Un Pavel qui non seulement lui a fait découvrir la nature mais l'a fait réfléchir sur sa propre condition d'humain.
Voici un roman qui fait réfléchir .. à lire !!!
L'Archipel d'une autre vie
Le Testament français
« Cette France qu’on oublie d’aimer » est un ouvrage fort difficile à classer dans une catégorie. Ce n’est pas un essai, l’auteur est trop rêveur et trop poète pour s’être laissé emberlificoter dans des chiffres et des statistiques. Ce n’est pas non plus un pamphlet, Makine a trop d’empathie, d’amour et de douceur pour son pays d’accueil pour se laisser aller à des vitupérations de bateleur d’estrade. Non, avec intelligence et finesse, il s’interroge simplement sur ce que peut bien être (ou a bien pu être) l’esprit et le génie français. Comment un peuple aussi spirituel et intelligent a pu tomber aussi bas ? Comment a-t-il pu se laisser enfermer dans les rets vicieux du politiquement correct ? Comment a-t-il été assez lâche pour avoir laissé s’effriter sa liberté, sa laïcité, ses bonnes manières. La conclusion est sans appel. Il est temps de se ressaisir, de rappeler quelques vérités de bon sens à nos « élites » et à nos chers invités. Un texte court et magnifique d’autant plus convaincant qu’il ne provient pas d’un Français de souche lambda mais d’un immigré russe honnête et cultivé, une des meilleures plumes de notre littérature, excusez du peu !
Cette France qu'on oublie d'aimer
La musique d'une vie
C'est un très beau roman, il nous montre comment l'histoire peut être écrite de multiples façons, que sous la plume une femme peut perdre toute humanité et que sous une autre elle trouve l'amour.
Andreï Makine nous offre à travers une belle écriture, un roman plein d'humanité.
Une femme aimée
‘Le testament français’ a été élu ‘livre de l’année 1996’ par Livres Hebdo.
Andréi Makine nous entraîne dansune quête des origines de la famille ,entre la Russie et la France ,celle d'une double nationnalité culturelle .
Le petit fils de Charlotte Lemmonier ,le narrateur,va nous guider à travers cette fresque historique et les grandes mutations de la Russie .
Latrame de cette existence féminine est ponctuée de nombreux retours en arrière.
A la mort de celle ci nous apprenons une bouleversante révélation .
Andei Makine nous dresse un superbe tableau de son pays et de la France
Une écriture dense ,poétique,une ode à sa double culture avec une maitrise de la langue française .
Le style est très imagé et sensuel ,transmettant beaucoup d'émotions . .
Le Testament français
Le livre des brèves amours éternelles
De manière très crue et dérangeante, mais remarquablement rendue, il offre une critique percutante de la masculinité toxique, particulièrement en temps de guerre. La misogynie omniprésente, palpable dès les premières pages, s'intensifie tout au long du récit.
L'ouvrage parvient à mettre en lumière l'absurdité de certains sentiments humains, amplifiés par les tumultes de l'Histoire. Pourtant, certaines conclusions morales m’échappent.
Pour conclure, j'ai été dérangé par le ton quelque peu pompeux du livre, qui nous promet un voyage spirituel vers une révélation extraordinaire. Personnellement, j'ai du mal avec ce type de promesses grandioses qui, au final, aboutissent à une conclusion décevante et banale : la société est corrompue, et pour trouver le bonheur, il faut se retirer du monde.
L'Archipel d'une autre vie
Et traversant tout ce temps de chaos et de fureur, les instants de passion vécus auprès d'une pauvre femme russe restent la lumière qui illumine toute une vie.
La citation de Baudelaire ("Qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvédans une seconde l'infini de la jouissance") est tout à fait pertinente. Ce conte (en partie autobiographique? je ne sais pas) est un développement de cette belle proclamation.
L'ancien calendrier d'un amour
L'ancien calendrier d'un amour