Commentaires sur ses livres

Un album sympathique mais sans plus. J'avais beaucoup aimé le personnage du Marsupilami dans "Spirou et Fantasio" et j'avais regretté son départ après le Faiseur d'or. C'est donc en partie pour revoir ce personnage que j'ai lu le premier tome de cette collection.

J'ai été un peu déçu par le scénario, où finalement c'est le chasseur qui retient toute l'attention. Greg essaye (c'est ma façon de voir) de réitérer les gags du Nid des Marsupilami (avec entre autre le guépard ou les piranha) mais cela n'a pas le même charme. Les autres gags sont eux assez classiques et font rarement rire. Cela se lit vite, mais ce n'est guère palpitant. De plus, j'avais lu que Franquin avait été déçu de faire du Marsupilami une créature capable de parler (voir Les pirates du silence). Personnelement, je trouve que d'en faire un ventriloque est encore pire.

Le dessin est lui assez bon. Rien à redire la dessus. Cependant si vous voulez lire les exploits du Marsupilami, je vous conseille plus de lire "Spirou et Fantasio" (Le dictateur et le champignon, Le repère de la murène, QRN sur Breztellburg).

Après Greg (album 1 et 2) et Yann (album 3 à 9), c'est au tour des scénaristes Fauche et Adam de travailler sur la série Marsupilami.

Leur scénario est assez sympathique et nous explique pourquoi par la suite, le Marsupilami va vivre en ville (album 11-12). Certaines choses sont cependant prévisibles en ce qui concerne la mort du grand père. On devine assez vite qui est le vrai coupable. On peut alors plus s'interroger sur les raisons. Les gags sont sympathiques, mais pas à mourir de rire

Cet album sert aussi à introduire deux personnages sympathiques, Collin et Rémi, un peu les Spirou et Fantasio de cet univers vis à vis du Marsupilami.

Le dessin est toujours aussi bon. On peut donc dire que pour leur premier album, Fauche et Adam s'en sortent bien.

Premier tome de la série sortit après le décès de Franquin, le créateur du Marsupilami. Ce tome lui rend d'ailleurs hommage en associant son nom à celui de l'animal (Marsupilami Franquini). Il est également un tome où j'ai eu plus l'impression d'être en présence du Marsupilami de "Spirou et Fantasio". C'est peut-être du à la présence de personnages humains (autre que des chasseurs) où au faible rôle des autres membres de la famille.

Dans cet album, on a deux histoires indépendantes l'une de l'autre mais qui se placent dans une logique de suite. Ces histoires sont assez sympathiques à lire. On peut rire à certaines réaction du Marsupilami (je pense par exemple à la scène de la piscine), mais cela ne fait pas de ces histoires des histoires exceptionnelles. J'ai tout de même pris un peu plus de plaisir à les lire que d'autres.

Le dessin est lui par contre toujours aussi bon. C'est donc un tome sympathique.

L'idée d'un Marsupilami noir, et surtout l'idée de la confrontation entre celui-ci et le Marsupilami qu'on connaît semblait au départ une bonne idée. Je trouve cependant qu'elle est mal exploitée. A mes yeux, la couverture ne reflète pas ce qui se passe dans cette aventure. Au départ, on espère un vrai duel entre les deux animaux, puis une collaboration. Vous verrez qu'il n'en est rien.

Le dessin est lui par contre très bon.

Pour commencer, je vais rappeler que j'ai toujours une préférence pour le marsupilami, mais celui de "Spirou et Fantasio", dont j'aimerais toujours voir son retour dans la série citée (même si je ne n'y crois plus vraiment après l'histoire du numéro 50). Une coupure dans ma lecture de cette série m'a peut-être rendu moins exigeant. Toujours est il que cet album m'a plu (et c'est très rare dans cette collection).

Le tome 14 est le dernier à être constitué d'une aventure de 44 pages avant que la collection ne passe au format gag dans les albums 15 et 16. Le scénario est assez sympathique avec quelques bons gags. Cependant le personnage du Marsupilami passe au second plan (bizarrement c'est souvent le cas dans les bons albums de cette série) et certaines situations ont un gout de déjà vu (la prise en charge du bébé par la famille Marsupilami fait penser à la prise en charge du bébé panda par cette même famille dans l'album 2). Le personnage du chasseur passe aussi au second plan et d'ailleurs je n'ai pas bien compris pourquoi le Marsupilami se comporte avec lui à la fin tant le personnage n'a pas eu vraiment de rôle dans l'histoire. Le couple d'explorateurs est par contre assez bons. Les situations dans lesquelles ils se trouvent font un peu penser à du Indiana Jones, voir à du Star Wars. Leurs adversaires sont aussi bien trouvés et assurent eux la partie comique (j'ai bien aimé par exemple le gag avec la crosse et la réplique chercher des crosses).

Le dessin est toujours aussi bon, mais comme c'est toujours Batem qui s'en occupe et qu'il le maîtrise depuis le 1er album, il n'y a aucune peur à avoir la dessus.

C'est donc un bon album

Déjà le 17ème opus d'une série qui ne m'interpelle guère.
Le scénario tient sur un confetti. Le dessin est bon mais sans plus ; il n'y a plus cette "folie Franquin" qui avait donné ses lettres de noblesse au Marsupilami -cette fantastique création de l'auteur-.

Ca se lit, sans plus. On s'énerve, on court, on se tape dessus... et patati... et patata... A réserver aux plus jeunes, bien que je ne sois pas sûr qu'ils apprécieront.

Les trois albums précédents étaient constitués d'une succession de gags inspirés par l'univers du cirque. Nous faisons ici un retour aux sources : une aventure de 44 planches et la forêt palombienne

Un tome vraiment sympathique, même très sympathique. Ce numéro 15 est très différent des 14 autres numéros de la série, car cette fois on n'a pas une aventure en 44 pages, mais 44 gags. Cela m'a d'autant plus plu que j'ai vraiment eu l'impression de retrouver le Marsupilami de "Spirou et Fantasio" (il faut dire que la famille de l'animal est absente entièrement de l'album et que certains personnage comme Zabaglione ou encore Noé rappellent fortement "Spirou et Fantasio"). Cela m'a d'ailleurs fait penser à d'autres gags sur l'animal signés Franquin (qu'on retrouve entre dans Tembo Tabou)

Tous les gags ne sont cependant pas tous aussi bons, mais on passe quand même un bon moment à leur lecture. Quelques thèmes sont développés sur plusieurs gags comme l'école, le cirque transformé en forêt équatoriale ou encore le Marsupilami en cage, ce qui permet de voir comme une petite histoire.

Le dessin est lui toujours aussi bon. J'ai donc pris beaucoup de plaisir à lire ce tome 15

Pas le meilleur album que j'ai lu dans cette série, mais pas non plus le plus mauvais. L'histoire se lit bien et vite. Les cinq premières pages servent plus à expliquer pourquoi le Marsupilami quitte Collin et Rémi et surtout pourquoi il retourne dans la forêt.

La suite nous présente quelques chose d'inédit, avec le début d'une amitié entre le Marsupilami et le Jaguar. C'est nouveau et cela fait du bien, car cela change du traditionnel duel entre les deux animaux. Par la suite on repars en ville, et c'est la succession de gags (pas à se tordre de rire), dans lequel les auteurs s'attaquent au monde de la mode et à ses absurdités. Tout cela se lit assez vite. C'est sympathique, mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre.

Au final, cela donne un album correct.

Un tome assez proche que le précédent (des gags sur une planche au lieu d'une histoire de 44 pages), mais qui met cette fois ci en scène non seulement le Marsupilami mais aussi sa famille (qui était totalement absente de l'album précédent).

Dans ce nouveau numéro on retrouve cependant les mêmes thèmes: numéro de cirque, répétition, école, ... même si certains sont moins développés que dans l'album précédent (dans ce numéro on a par exemple très peu de gags se passant dans le cadre de l'école). Par contre, et cela en raison de la présence de la famille du Marsupilami, d'autres thèmes apparaissent justement en lien avec la famille.

Dans l'ensemble les gags sont tous assez bons, même si certains donne de temps en temps des impressions de répétition (y compris avec l'album précédent). A noter également l'apparition le temps d'un gag de quelques invités comme Kid Paddle ou encore le Petit Spirou

Batem se retrouve seul, le temps d'un album, aux commandes à la fois des dessins et du scénario. L'auteur avait déjà assuré la partie dessin des onze premiers tomes de la collection, et à chaque fois (je juge par rapport à ce que j'ai lu ou vu), il s'en était très bien sorti. Pour le scénario, c'est par contre (il me semble) sa première tentative. Et bien je trouve qu'il s'en sort très bien. Cette histoire de trafic d'animaux n'est peut-être pas une idée énormément originale, mais elle est bien menée et nous réserve quand même quelques surprises. De plus, la présence de Noé (le célèbre dresseur d'animaux) est assez sympathique.

L'auteur semble nous livrer deux histoires avec d'un côté le trafic des animaux et de l'autre le projet cinéma auquel participe Noé, mais vous verrez que ces deux thèmes sont assez liés.

Une BD très drôle, qui amusera enfants et adolescents, les gags sont vraiment tordants, l'Indien a failli me faire mourir de rire !

Pleine d'humour et de rebondissements, cette bande dessinée est super sympa.

Cet album est encore pire que le précédent. On a toujours à lire des Houba ou des Houbi (ce qui peut rapidement lasser le lecteur), mais on doit en plus traduire les dialogues des indiens (ce qui n'est guère mieux) ou des personnages chinois. On a l'impression de n'avoir presque aucun de moment de lecture que je pourrais qualifier de normale.

A côté de cela ajoutez y une histoire on ne peut plus banale, sans véritables surprises, ni véritables rebondissements et vous comprendrez pourquoi cet album m'a ennuyé et que j'ai eu du mal pour le finir.

Alors certes, il y'a de jolies scènes, comme La marsupilamie prenant soin du petit bébé panda, et certes le dessin est très beau, mais cela ne fait pas tout.

Dans cet album, le Marsupilami tient encore un rôle important, même s'il partage la vedette. L'humour et la richesse de l'univers Marsu sont assez bien utilisés, et on suit les périgrinations des protagonistes avec un certain plaisir.

Le scénario est correct, bien que simpliste, mais on ne lit pas un marsupilami pour la richesse de l'intrigue. A noter une idée intéressante sur les moeurs des Marsupilami vieillissant qui indique une certaine intention d'enrichir l'univers du Marsupilami.

Le dessin est agréable

Les différents animaux dans le volcan m'ont fait penser à la Vallée des bannis ("Spirou et Fantasio"), le charme en moins. Le passage dans le souterrain m'a lui fait un penser à QRN sur Bretzellburg, toujours le charme en moins.

l'album se lit vite, et c'est normal car on passe l'essentiel du temps avec les petits Marsupilamis, ce qui fait qu'on lit pas mal de Houba ou de Houbi. Le dessin de Batem est lui par contre très bon. La dessus, je n'ai rien à redire.