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American Psycho
White
Dans notre culture où l’identité du réel et du simulé sont la même face de la pièce, l’auteur américain se présente comme un hologramme, comme un double virtuel dans un monde peuplé de fantômes. Ses personnages, qui auraient pu s'échapper d'un épisode d'"Euphoria", semblent lutter contre leur propre disparition, qu'Ellis dramatise sarcastiquement comme s'il écrivait un slasher dans une décapotable sous le soleil aveuglant de Los Angeles. Le roman tout entier semble structuré dans un cliffhanger permanent, dilatant les tempos jusqu'au paroxysme, comme dans un feuilleton pervers sur la résolution d'une énigme perpétuellement reportée.
Un tueur en série terrorise les élites mais le roman semble tout autant s'intéresser au désastre sentimental de ses protagonistes, catalysé par l'apparition d'un intrus (ce nouvel élève, récemment arrivé de Chicago que le romancier s'obstine à identifier comme le "Trawler", l'ange du mal, le fameux tueur. Ellis s'approche de ses jeunes gens riches de Los Angeles, dont il fait partie, décrivant soigneusement leurs maisons et leurs corps, l'indifférence de leurs parents, les marques de leurs voitures et de leurs vêtements tout en marquant le territoire d'une ville qui est à la fois une prison et un paradis perdu.
Ellis raconte son histoire de lycéen (la sienne?)là, dans cet espace où l'indolence des piscines, la découverte de la sexualité et la théorie de la rumeur s'étendent comme un épais brouillard, parfois tragique, parfois autoparodique. L'auteur nous propose un voyage passionnant et provocateur vers ce qu'il nous présente comme son adolescence, un voyage plein de désir sexuel instable(il n'a pas fait encore son Coming out et sort avec une fille tout en étant amoureux du petit ami de sa meilleure amie, et en ayant des relations sexuelles avec plusieurs autres garçons de son groupe d'ami et un adulte).
Le récit qui est aussi une captivante histoire, peut-être vraie, vers la transition compliquée vers l'âge adulte est un mélange parfait entre suspens, terreur, érotisme (surtout gay) et humour très noir. C'est provoquant, grivois, singulier, sombre , transgressif.
Ellis avait déjà joué de façon perverse avec sa biographie: "Moins que zéro" reflétait déjà sa folle adolescence ( mais par rapport à ce qu'il nous en dit là c'était encore sage…), alors que "Lunar Park" traitait des conséquences premières de sa fulgurante notoriété. Il place cette fois ci le miroir déformant de manière à rendre le reflet bien plus inquiétant encore : L'obsession grandissante d' Ellis va entraîner une spirale paranoïde d' harcèlement et de violence. Cela confère à l'anxiété, au sentiment de confusion, à l'insécurité qui caractérise l'adolescence un souffle terrifiant assez unique.
Le monde physique et le monde mental semblent aller de paire dans un inquiétant processus de désintégration d'où seule une issu tragique paraît probable...
Ce qui est nouveau aussi dans "les éclats" c'est le travail d' "Ellis" sur le rythme narratif, qui affecte les dialogues, qui en perdent un peu de leur leur sécheresse habituelle, et la structure des phrases, plus élaborée, plus musicale.
Un jeu de miroirs brillant, élégant et démoniaque qui tient en haleine jusqu'au bout. Le meilleur livre de Ellis, celui que nous attendions. celui qu'il nous devait.
#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay
Les Éclats
Moins que zéro
American Psycho
Les Éclats
Les Éclats
American Psycho
American Psycho
American Psycho
American Psycho
ATTENTION âmes sensibles s'abstenir.
American Psycho
Personnellement, noyé dans un malaise perpétuel, je n’ai pas aimé et j’imagine le scandale que ce livre provoqua lors de sa sortie. Le rôle et le sort réservé par l’auteur aux jeunes femmes n’est pas admissible. Quant aux scènes de violence, elles sont pour la plupart insoutenables soit par leurs natures soit en raison des populations ( femmes, clochards, enfant) qui la subissent.
Je n’ai pas compris, hormis leur caractère lancinant, les descriptions vestimentaires dont nous agrémente le « héros », Patrick Bateman, la référence perpétuelle au Patty Winters Show, les descriptions lourdes et ennuyeuses des équipements technologiques, les recherches perpétuelles de restaurants et les conversations creuses des protagonistes… Et bien que grand amateur de musique, je ne vois pas ce que viennent faire là des chapitres entiers consacrés, sous l’angle analyse musical, aux œuvres de Phil Collins, de Whitney Houston, de Huey Lewis.
Un livre qui ne peut laisser insensible. Parvenir à son terme n’étant pas le moindre des exploits. Une fin pour le moins édifiante qui frôle l’ineptie. A moins que ce ne soit pour mettre un peu plus en exergue l’absence de justice, de moralité ou de toute idée de conscience ou de remord du roman.
American Psycho
Les chapitres courts donnent du rythme à ce roman, car pour moi c’est un roman, sans ça, je ne suis pas sûr de le terminer, pourtant j’aime quand c’est totalement délirant et barré mais ici j’ai eu dû mal à m’accrocher au personnage comme à l’intrigue. L’intrigue justement, je n’ai pas su où il voulait en venir et c’est ce qui m’a le plus fait décrocher, dès le départ il annonce l’autobiographie et « ce qui l’est moins » pour reprendre ses mots, mais dans une autobiographie, l’important c’est les faits importants et dans ce qui l’est moins, il faut au moins avoir des faits qui intrigue le lecteur que je suis. Je suis confus, je ne sais pas trop quoi en penser.
Lunar Park
American Psycho