Commentaires sur ses livres

Un roman qui se déroule sur plusieurs périodes. Parfois, difficile à comprendre. L'intrigue est intéressante, mais on peut se perdre si on ne fait pas attention à qui est qui.

J'aime ce qu'a écrit Jean-Paul MARTINEZ sur ces série d'anthologies
N'importe quel imbécile peut faire une anthologie de S-F qui se vende et, généralement, les plus cons ne s'en privent pas. C'est pas not' genre, que ceci soit clair

C'est une super série que j'adore !

Je me suis profondément ennuyé et je n'ai pas réussi à terminer ce livre... D'autres ont apprécié, comme quoi personne ne restent indifférents.

Roman datant de 1958 mais qui n’a pas pris de rides. Si on peut parler de classique de la SF, le talent de l’auteur (son 1er roman !) est de dévoiler très progressivement le récit jusqu’à un final haletant. Il est toutefois regrettable qu’il ait introduit des rats télépathes dont on ne voit pas bien l’apport dans l’histoire et une idylle entre deux des personnages principaux pour le moins digne d’un roman photo.

Un petit encyclopédie des couvertures qui ont fait l'histoire des magazine de la S.F.

Le tome le plus agréable à suivre pour ma part ! J'ai notamment beaucoup apprécié les quelques passages qui abordent la relation particulière entre Helliconia et la Terre, avec le destin tragique de cette dernière : victime d'un holocauste nucléaire, c'est une issue chère 1aux auteurs de SF.

La lecture n'est pas facile tant l'imagination sans limite de l'auteur nous entraîne dans un tourbillon de mots et d'images inédits qui demandent un peu d'effort pour se familiariser avec cet univers et le visualiser. Mais l'histoire est vraiment intriguante, suffisamment pour nous donner envie de savoir quelles aventures et quelle issue l'auteur va réserver, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre... Le scénario m'avait vraiment interpellée et ce livre figurait dans ma liste d'envie depuis quelques temps, ce n'est pas un de mes livres diamant mais je suis contente de l'avoir lu.

Cette suite est un peu plus dynamique que le premier tome, avec une histoire centrée sur la classe dirigeante de quelques royaumes situés au nord de la planète. Il y a davantage de dialogues, ce qui donne de la fluidité.

Un roman très descriptif et contemplatif, avec peu de dialogues : autant dire qu'il faut une grande concentration pour ne pas décrocher. La vie de quelques êtres humains est racontée, un quotidien troublé seulement par les bêtes sauvages et le climat particulier.

Un roman assez déroutant, dans un futur indéterminé et très lointain. Le lecteur est parachuté sans aucune explication dans cet univers onirique complètement étranger, avec une flore qui a évolué de manière presque intelligente. Certains hommes portent un nom assez ridicule : les Bedons-Bedaines.

Une terre en vie hors du commun. L'auteur nous dépeint un monde végétal où l'Homme est devenu la proie de tous. Un univers inoubliable.

Grand classique du genre post-apocalyptique, le Monde vert se démarque par sa vision radicale du futur de l'humanité et de notre planète, qui annonce avec une certaine élégance bienveillante les tensions actuelles liées au réchauffement climatique. Contrairement à Quinzinzili (qui se déroulait juste après le cataclysme) ou même à Un cantique pour Leibowitz (quelques siècles plus tard), Aldiss choisit de nous présenter une Terre complètement transformée des milliers d'années après notre ère. Alors que le soleil est mourant et que la température augmente inexorablement, notre planète a cessé sa rotation et présente la même face aux feux de l'astre du jour ; une face entièrement couverte de végétation, la Nature ayant repris ses droits et écrasé toute autre forme de vie, au point que les animaux sont devenus très rares et survivent comme ils peuvent, tandis que les végétaux ont développé des systèmes de défense et de consommation ingénieux, voire mirifiques, comme ces travertoises, sortes de gigantesques araignées végétales ayant tissé des toiles jusqu'à la Lune ! Dans ce monde implacablement vert dont chaque branche, chaque feuille, chaque recoin regorge de vie et dissimule un danger, qu'est devenue l'Humanité ? Elle existe pourtant. Quelques tribus de petits humains arboricoles se sont adaptées, vivant au jour le jour, ayant perdu la mémoire des ancêtres, la moindre notion de technologie et disposant d'un langage simplifié, adapté à des pensées peu profondes. D'espèce dominante, l'homme est devenu une proie insignifiante, n'ayant aucune incidence sur un milieu dominé par les arbres et les plantes mutantes, certaines capables de se déplacer, voire de voler ; un milieu où le sol à la végétation trop dense ou la cime des arbres, trop exposée, s'avère interdits pour ces petits humains à l'espérance de vie bien faible. Pourtant, un petit groupe défiera les lois de son environnement et tentera l'impossible : fuir ce monde hostile pour un autre où l'Humanité pourrait recommencer à prospérer. Peut-être avec l'aide de ces champignons étranges, ayant évolué pour conserver la mémoire de chaque être vivant sur lequel il se développe ? Ou de ces autres humains ayant muté au point de posséder des ailes ?
Construit comme un survival, le Monde vert nous met aux trousses des survivants d'un petit groupe forcé de se séparer suite à la mort de plusieurs membres : d'un côté Gren, un jeune mâle ambitieux et plein de fougue, de l'autre Lily-Yo, la matriarche, prête à céder sa place et à "retourner au vert" dans l'espoir d'une vie meilleure dans l'au-delà. Leurs tribulations animeront un récit empli de péripéties où les dangers pullulent sous des formes inouïes. Brian Aldiss propose un roman d'une densité rare dont les trouvailles peuvent facilement perdre le lecteur, d'autant que les héros manquent étrangement de charisme et d'empathie - peut-être parce qu'ils sont également trop éloignés de nous ? Ce monde incroyable, extrêmement spectaculaire dans sa présentation, est peuplé de myriades de créatures végétales nées d'un cerveau très imaginatif, au point que les repères manquent souvent pour tenter d'en visualiser les événements. Heureusement, çà et là, quelques vestiges dévoyés de notre pauvre civilisation condamnées referont surface, de même que quelques rares descendants d'espèces animales. Il n'en reste pas moins que le récit s'avère souvent cruel et que les perspectives sont bien minces pour ces aventuriers de l'impossible auxquels il ne reste, après tout, que l'espoir d'un avenir illusoire dans un hypothétique ailleurs.
La traduction de Michel Deutsch est efficace et admirable, tant les néologismes sont légion. L'édition française de 1962 reste honnête, même si quelques coquilles se dévoilent dans la seconde moitié (essentiellement des erreurs de grammaire grossières).
Un roman perturbant, jusqu'auboutiste et fascinant.

Comme pour tous les ouvrages de la série Univers, on ne peut pas être emballé par toutes les nouvelles. J'ai toujours un faible pour les histoires de Dick (ici ça ne change pas), celle Curval était sympa aussi. Par contre, j'ai été un peu choquée par la dernière nouvelle "un bel di", non pas par l'écriture ou l'ambiance (qui sont au top pourtant) mais par la "morale" de l'histoire. Je met entre guillemets car c'est plutôt le côté amoral qui m'a gênée et dégoutée. C'est rare que je ressente ça dans la S-F...

Quelques nouvelles me paraissent très bonnes, d’autres n’ont franchement pas d’intérêt à mes yeux. Malgré cela, je porte un intérêt à cette série de livres Univers car globalement les nouvelles sont assez différentes, elles amènent à appréhender le genre. Le tout complété par des articles plutôt intelligents... bref, je vais poursuivre ces lectures qui me permettent aussi de développer ma connaissance du genre littéraire.