Catherine Choupin

Le schéma d'une renaissance comme dans beaucoup de romans sentimentaux. Mais la romancière ne se prend pas au sérieux et s'amuse à parodier les grands romans anglais du 19e, Les Hauts de Hurlevent, La dame en blanc etc. Comme eux, d'ailleurs, elle prend à partie son lecteur et obtient sans mal son adhésion. Le cadre champêtre donne beaucoup de charme à ce ballet de voitures et de promeneurs à la quête de messages collés derrière un banc! Des heurs et malheurs de l’Amour, Catherine Choupin, en Alchimiste, nous donne à contempler les ressorts souvent incompréhensibles ou cocasses : mais ne convient-il pas de délaisser la froide Raison , quand il s’agit d’Amour (ou d’Orgueil , pour l’un des personnages) , pour laisser toute leur place à l’enivrante poésie d’Apollinaire ? Splendide roman, dont le ton allègre, enjoué, ne l’est qu’en apparence !

Une histoire creuse

Une histoire sentimentale a l'eau de rose plus qu'une histoire policière. Aucun suspense aucune enquête bien ficelée et menée jusqu'au bout. Heureusement que je l'ai emprunté sur kindle

Très mitigée

Une autobiographie assez bien écrite sur l'auteur avec pas mal de détails sur ses émotions, sur sa façon de penser, que par moment on ressent comme du voyeurisme Sur l'autisme je n'est rien appris que je ne sache déjà

Huit nouvelles littéraires, huit rencontres empreintes de sensualité et d’humour, à la croisée des fantasmes. Je suis littéralement tombée sous le charme de cette plume précise, et surtout allusive et joueuse comme j'aime.

Un plaisir de lire ces nouvelles ! Elles vont vous faire fantasmer. Je les ai savourées avec délectation. Et j'en redemande ! Il me tarde de découvrir les autres ouvrages de l’auteur, apparemment d’un autre genre mais où l’on doit retrouver la même qualité littéraire, c’est une évidence.

Catherine Choupin est une excellente écrivain. Chaque phrase est ciselée avec précision, la vulgarité est absente, sans parler des coquilles... traquées, je pense, jusqu'au moindre détail.

Ce roman est donc admirable en ce sens qu'on apprécie de lire un roman de qualité. L'auteur respecte l'orthographe et la syntaxe, autant que ses lecteurs!

L'histoire en elle même est sympathique, sans coups de théâtre extraordinaires, romantique avant tout. Des cousines qui sont si semblables et tellement différente. Le combat de l'une et la trop belle facilité de l'autre, nous donne une idée de la dureté de la vie pour certaines personnes. L'histoire m'a accroché et je n'ai eu qu'une envie, connaître la fin ! Je vous conseille vivement de découvrir la plume de Mme Choupin... Pour la Beauté des mots.

Qui donc conduit cette élégante femme, pâle , belle ondine aux longs cheveux noirs , extrêmement cultivée et distinguée, dans les salles étouffantes de l'Ecole Normale Supérieure au 45 rue d' Ulm , tous les mois de Juin que Dieu , ou le Destin , fait ? En apparence , sa dévorante passion des idées et son immense conscience professionnelle. Elle y assistera à un jaillissement , à un geyser incandescent, d'intelligence et de culture. Catherine Choupin nous narre cette frasque du Destin , elle, victime pure , avec sa grande compassion , son coeur blessé , son humour , son incomparable maîtrise de la langue , sa culture immense, impressionnante, toujours délivrée de manière infiniment douce, jamais pédante. Une Femme exceptionnelle , auteur d'un livre aussi beau que poignant.

Ce roman presque autobiographique est une suite de rebondissements où les secrets de famille se dévoilent lentement en laissant au lecteur une grande part d'incertitude quant à la filiation des principaux acteurs.Roman familial qui dénonce le poids des convenances et la toute puissance de l'hypocrisie bien pensante . Corinne Cetou (sait tout ?) présente son livre comme une autobiographie du possible, rendant ainsi hommage au critique Thibaudet, et nous relate la vie d'une femme libre qui choisit, au mépris des convenances, de bouleverser les carcans étriqués de la morale bourgeoise. Découvrant les secrets et mensonges qui ont marqué du poids de leur déterminisme les parcours des membres de sa famille proche, elle a choisi de lutter contre leur puissance mortifère en livrant un témoignage sans concession.

Un beau parcours de femme forte qui ne peut que susciter le respect présenté dans une langue d'une élégance qui tranche diablement avec celle qui pollue trop souvent les textes contemporains.

Qui n'a été secrètement amoureux au cours de ses études d'un professeur exceptionnel, d'un Abélard? Ce récit à couleur autobiographique rend compte avec humour et romantisme de la stimulation intellectuelle incroyable que peut donner l'amour. L'originalité de ce récit est que cette nouvelle Héloïse (et pas seulement Béatrice) est déjà elle-même un brillant professeur: étincelles culturelles garanties. Mais c'est l'émotion qui l'emporte à la fin.

Très agréablement surprise par la découverte de cette auteure mise en valeur par Cédric sur Facebook. Ce n'était pas la première fois que je voyais passer une promotion sur ce récit, ce qui m'a influencée pour le choisir, et de plus, en libre accès sur Prime Reading. Quoi demander de mieux! Humour noir et sarcastique au rendez-vous, un récit auto-édité tout en finesse dans l'écriture mais avec un personnage bien trempé, décapant et qui quelquefois peut se révéler odieux voir machiavélique.

Vous l'aurez compris avec le titre, l'humain au volant ce n'est pas folichon. Qui n'a pas déjà insulté un conducteur, fait un doigt (visé mon regard…), hurlé dans son véhicule dans les bouchons, collé une voiture qui faisait l'escargot, eu un chauffard qui tourne brusquement devant vous en oubliant son clignotant… ça sent le vécu, et oui malheureusement!

"Mélanie comprit rapidement, après de menus incidents de ce genre, qui la mettaient en rage d'une manière disproportionnée, qu'elle devenait une autre personne quand elle montait dans sa voiture, une personne agressive et vulgaire, souvent inconsciente des risques qu'elle prenait."

L'auteur met en avant le changement de comportement que peut avoir chaque conducteur (pas tous) derrière son volant, comme si l'on avait une baguette magique qui change notre caractère une fois sur le siège conducteur. Ici, c'est avec Mélanie que l'on va faire l'expérience de la rage folle qui sommeille en elle. Je vous laisse avec le résumé pour en découvrir légèrement plus.

Une vraie belle découverte avec ce roman, qui en appelle d'autres. Des scènes cocasses, drôles, un personnage à deux facettes qui disjoncte assez facilement, furieuse et malicieuse, sans oublier que l'on est bien dans un polar. Auteure à découvrir et à suivre, enchantée par cette lecture, j'ai choisi "Ne rien jeter dans la forêt" suite indépendante du titre présent, où je vais retrouver Mélanie.

Après avoir lu "Ne pas oublier le clignotant" que j'ai beaucoup apprécié autant pour l'humour noir que pour son personnage principal, j'avais décidé de lire ce titre où l'on retrouvait Mélanie, l'héroïne au caractère bien trempé. Ces deux titres peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre.

Mélanie à un nouveau sujet de prédilection, l'écologie et l'on sait si l'on a lu le premier roman qu'elle ne fait jamais les choses à moitié. Voir quelqu'un salir la rue ou les forêts lui devient plus qu'insupportable et elle a le remède radical pour ce changement de situation désespérante. Voilà aussi qu'après sa déception amoureuse d'avec Eliot elle se prend d'affection décuplée pour un chêne… la suite de l'histoire il faut bien sûr la lire!

L'auteure nous parle d'un roman justicier alors prenez bien vos précautions avant de jeter vos ordures n'importe où. Ce fut une lecture plaisir, le genre polar mais pas que, le récit qui peut être fera réfléchir, ici dans l'extravagance, quoique que quelquefois on aurait bien des envies létales vis-à-vis de certaines personnes irrespectueuses…

J'avoue qu'entre deux thrillers bien morbides ce style de roman fait du bien, alors laissez-vous porter par l'écriture de l'auteure, c'est fluide, généreux et plaisant.