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Tous les livres de Charles Bukowski

Une bière, une putain. Bukowski, sans le savoir, bâtit sa légende. Cette litanie de boulots minables, de chambres sordides, d’étreintes glauques, de saouleries mornes, de bagarres d’ivrognes, de vexations, de rigolades sera la matière inépuisable d’une œuvre qui, avec sa vitalité consolante, sa folle énergie, ira jusqu’à brancher Hollywood.

Dans un premier temps, l'écrivain nous décrit assez longuement l'isolement dun enfant à qui on interdit de côtoyer ses semblables, et sa souffrance comme victime des fréquents et violents accès d'humeur de son père.

Souffre-douleur d'une grand-mère dure et bigote, il a honte d'être laid, pauvre ; d'être différent tout simplement.

A travers ces souvenirs d'enfance peu réjouissants, le lecteur voit se dessiner le portrait d'un gamin que la vie n'a pas épargné.

Plus tard, le narrateur découvre les joies de l'adolescence, les filles, l'acné, les amitiés, la masturbation, la solitude, l'alcool. Entre études et premier boulot, il apprend la vie en société et flirte bien souvent avec le chômage, la violence, la boisson et la pauvreté.

Urbuz.com

C'est le moment de s'embarquer dans le bateau ivre de Bukowski, l'écrivain poète, né Allemand, citoyen américain par adoption des rues et des bars, témoin des clameurs urbaines... Virons donc du côté d'une folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu, celle qui vous prend aux tripes un beau matin et fait du corps une marionnette dont on tire les fils, celle qui s'immisce, reptilienne et ne se tait qu'à la mort.

Bukowski délivre aux lecteurs qui veulent bien le suivre dans sa démarche, les contes quelques peu exubérants de cette lente conquête de la déchéance. D'abord abrupte, trash, la folie se coule peu à peu dans la vie et se fait plus mature. Elle gagne en âge et arrondit les angles, estompe sa vulgarité, s'intériorise, pour finir par adopter le corps physique qu'elle habite. Sexe, alcool, et courses de chevaux sont son lot quotidien : Bukowski parle de Bukowski ; ou plutôt de son double, son extension littéraire au prénom poussif : Hank. Le barfly jubile de son petit tour d'auto-parodie. Il en rajoute avec quelques portraits taillés serrés : des ouvriers alcooliques, des jeunes auteurs déjà accomplis dont l’œuvre le révulse et qui lui renvoient l'image insupportable de son parcours d'écrivain à succès. Car Bukoswki vomit à la face de ses contemporains. Il vomit aussi ses pages, et vous somme de prendre son parti ou de le fustiger.

Certes, l'auteur ne laisse pas indifférent, à la première lecture assurément... à la seconde, on se surprend à trouver les limite de ce trash qui apparaît finalement presque désuet. Et pourtant, cette thématique poursuit sa route, se charge d'une iconographie nouvelle, s'enrichit, s'épanouit, se modèle à l'image du monde moderne. Le trash est clean... il suffit de regarder du côté de la bande d'Irvine Welsh. Changement d'époque, mais même folie... Bukowski a fait des petits ! --Guillaume Folliero--

Ça a commencé par erreur. C'était les fêtes de Noël et le pochard en haut de la côte m'avait dit qu'ils embaucheraient carrément n'importe qu. Alors j'y suis allé et je me suis retrouvé avec cette sacoche de cuir sur le dos. Parlez d'un boulot, je pensais. Peinard !

Louis-Ferdinant Céline n'est pas mort en 1961. On l'a aperçu à Los Angeles. Et une pulpeuse créature qui n'est autre que la Mort charge un " privé " minable, Nick Belane, de le retrouver : " Je veux m'offrir, dit-elle, le plus grand écrivain français. "

Ainsi commence l'ultime roman du génial et intenable auteur des Contes de la folie ordinaire et d'Au sud de nulle part. Une enquête échevelée, jalonnée de saouleries et de cadavres, d'autant plus compliquée que le malheureux Belande doit aussi retrouver le Moineau écarlate et pister une nommée Cindy qui roule en Mercedes rouge...

En détournant le roman policier et la littérature de gare, le vieux Buck, comme d'habitude, écrit le roman philosophique d'aujourd'hui...

Il excitera les amateurs de littérature et les esprits libres (il doit y en avoir encore quelques-uns uns).

C'est en 1967, dans le magazine anticonformiste Open City, qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. L'alcool, le sexe, les échos d'une vie marginale et souvent misérable y étaient brandis comme autant de signes de rupture... Depuis lors, l'auteur des Contes de la folie ordinaire, d'Au sud de nulle part, de Pulp, disparu en 1994, est devenu célèbre. Ce Journal, ici édité dans une nouvelle traduction et dans sa version intégrale, n'est pas seulement un des sommets de son œuvre, c'est un classique de la littérature contestataire, qui conserve, aujourd'hui encore, toute sa fraîcheur.

L'enfance,Los Angeles,le vin,les bistrots,la solitude,le sexe,les rêveries,la vie désaxée,chaotique,triviale,tour à tour comique et tragique:tels sont les thèmes que l'on retrouve dans ce livre,le dernier publié par l'auteur de "Pulp" et du "Journal d'un vieux dégueulasse",mort en 1994.

Récits et nouvelles en prose alternent avec des poèmes aux rythmes saccadés.

Les personnages sont les copains de saoulerie,les femmes,les serveuses,les employés,toute une humanité banale que l'écrivain,par-delà ses provocations et ses outrances,n'a jamais cessé de regarder,de comprendre,d'aimer à sa façon.

Le grand Buk nous revient. Celui qui, fidèle à sa dive bouteille, représente désormais pour certains critiques ce que l'Amérique a fait de mieux depuis Faulkner et Hemingway. Dans ce recueil de trente-six nouvelles, on retrouve les thèmes et personnages des {Contes} et des {Nouveaux Contes de la folie ordinaire}. Mais on les retrouvera, tels qu'ils sont à jamais dans l'univers 'bukowskien' : des hommes et des femmes tranquillement désespérés qui soudain commettent des actes qui semblent gratuits, et d'une immense violence. Un univers terrifiant, un style sarcastique et âpre, un humour noir, léger filet d'espoir généralement caché, qui n'apparaît que pour taquiner le lecteur, lui faire croire que Bukowski lui-même ne croit pas que les choses vont aussi mal qu'il le dit.

Alors que la Grande Faucheuse se prépare à l'entraîner de l'autre côté du miroir, Charles Bukowski entame, à la demande d'un ami, un journal intime, genre littéraire qu'il dit détester. Au vrai, il s'agit davantage d'une chronique, où l'humour ne le cède jamais à la causticité. En même temps qu'il juge ses contemporains, voire l'humanité, le vieil écrivain - il vient de passer le cap des 70 ans - ne s'épargne pas. De la vie qui s'en va, il retient l'essentiel : son besoin d'écrire et de jouer. Les courses de chevaux, qui ne sont pas sans lui évoquer l'enfer, lui permettent, jour après jour, de renouveler son imaginaire. C'est là, et là seulement, qu'il découvre l'envers du décor. Quitte ensuite, dans ses nuits sans sommeil, à jongler avec les mots sur cet ordinateur auquel il ne cesse de rendre grâce. Non que la machine sache écrire mais, là qui la comprend, elle permet toutes les libertés. Et en particulier celle d'apprivoiser la mort tout en se moquant d'elle. Car la mort, répétons-le, rôde...

Ce second volume de L'amour est un chien de l'enfer comprend les deux dernières parties de l'ouvrage : Scarlet et De vieilles mélodies enfouies au fin fond de votre esprit. C'est dans ce volume que l'on trouvera en particulier le poème intitulé " L'amour est un chien de l'enfer ".

... Recevoir d'un seul coup au courrier cinq romans en un volume plus la Correspondance de Bukowski est déjà commettre un abus, et l'on craint la gueule de bois subséquente. Juste une goutte, merci. Tu parles ! Buk écrit comme il respire. Et le lecteur essuie son haleine, les halètements, les borborygmes, la toux, les rots et aussi ces sifflotements discrets, le doux fredon d'une délicatesse de pensée, l'aveu détourné - ou asséné - d'une solitude soufferte ou recherchée. Qu'il se nomme dans ses romans tout simplement Je, Hank ou Chinaski, voire Belane (le «privé» post-chandlérien avec un arrière-goût de Richard Brautigan de l'ultime Pulp, où il se rêve une mort de fiction, seul répit capable de lui éviter la condamnation de la leucémie), le héros de Buk est Buk. Et l'abus de Buk enivre. Car Buk, c'est du brut. Comme dans Le Postier (il fut vraiment postier pendant douze ans avant de démissionner à 50 ans), comme dans sa correspondance, où sa voix résonne sans le paravent de la fiction, se livre, s'éraille, ne se refusant aucune éructation mais jetant çà et là quelques vérités sur le labeur qui consiste à écrire et cela sans le magnifier. Accessoirement aussi sur la vie, avec, chose hors légende du saint buveur, l'amour qu'il voue à sa fille. Il prend un plaisir d'une pudique fierté à écrire son nom entier : Marina Louise Bukowski. Et lui, le laid, le boursouflé, le dépenaillé, vante sans appuyer la beauté de sa fille et la splendeur de ses yeux bleus...

Dans ces lettres inédites, Charles Bukowski livre sans fausse pudeur et sans artifices les détails de son quotidien, le cheminement de sa pensée tout au long de ces années, et la vie intellectuelle des éditeurs underground des années 1960-1970. Il évoque avec un humour féroce les différentes femmes qui l'accompagnent. On découvre également son rapport à l'histoire, ses réflexions sur la poésie- bien qu'il se défende de n'en avoir rien à faire. Bukowski envoie souvent à ses amis des poèmes qu'il a tout juste achevés : ses lettres dévoilent alors une écriture à l'état brut et un travail en constante évolution. On retrouve pendant ces quatre décennies les mêmes destinataires : entre autres, E.V. Griffith, qui a publié son premier recueil de poèmes; Jon et Louise Webb, éditeurs de Bukowski mais aussi de William Burroughs et de Henry Miller; Carl Weissner, son éditeur allemand qui traduit son œuvre et le fait connaître dès les années 1960 en Allemagne; enfin John Martin, fondateur de Black Sparrow Press, qui décide en 1966 de lui verser une rente à vie, pour que Bukowski quitte enfin le bureau de poste où il s'use la santé. Même si sa soûlographie est un élément récurrent de toute sa correspondance, on retient d'abord de Bukowski sa sensibilité, son endurance, sa générosité, sa volonté de résister à toute forme d'obscurantisme moral, littéraire ou social. Il est aussi son propre juge, et c'est sans pitié qu'il se décrit, toujours avec humour. Ces lettres proviennent de trois volumes de correspondance inédite en France " Hurlements du balcon (1958-1970) ", " Vivre en comptant sur la chance (1960-1970) " et " Pour atteindre le soleil (1978-1994) "

Avec les damnés jette une lumière neuve sur la vie et l'œuvre de Charles Bukowski. En réunissant des pages de son oeuvre de façon chronologique et non pas suivant la date de leur première publication, Avec les damnés donne une idée de ce qu'auraient pu être les Mémoires de Bukowski : du souvenir le plus lointain de l'enfant - sous une table, marchant à peine, en 1922 - jusqu'aux méditations désabusées du septuagénaire.

Le tranchant de Bukowski, son style caustique, le réalisme de son écriture et son ton très personnel caractérisent cette chronique d'une vie vécue à l'extrême, faite à la fois de boulots insolites, de femmes peu ordinaires, de débauches inspirées, de gloire littéraire, et du désespoir le plus prosaïque... Récit d'une existence difficile, marquée par une enfance âpre et une célébrité accueillie à contrecœur, traversée par la douleur et le déchirement, mais aussi par le débordement de la vie, ce recueil - établi par John Martin, ami de longue date et éditeur de Bukowski aux Etats-Unis mène le lecteur au cœur d'une oeuvre prodigieuse.

De l'écriture du scénario à la première projection, Charles Bukowski raconte, étape par étape, la création du film dont l'histoire est celle d'un écrivain qui boit, Henry Chinaski, son alter ego.

Hollywood a ses règles et ses habitudes : signature du contrat, coupes claires dans le budget, négociations pour la distribution des rôles, annulation du projet; et puis un jour, un nouveau producteur entre en piste, le projet reprend, le tournage commence, la production fait faillite, le réalisateur menace de se suicider... jusqu'à la première.

Bukowski dépeint parfaitement ce milieu du cinéma, où la vie d'un auteur de scénario peut être résumée ainsi : On nous traite comme des chiens, on fout en l'air nos meilleures idées, on transforme nos personnages en marionnettes, on édulcore nos dialogues – et qu'est-ce qu'on obtient au bout du compte? La Fortune !

On reconnaît aisément le récit du tournage de Barfly avec Mickey Rourke et Faye Dunaway, qui retrace, à peine romancée, la vie de Charles Bukowski. Et c'est avec bonheur qu'on retrouve l'univers sarcastique, grinçant et drôle de l'auteur des Contes de la folie ordinaire.

Publié en 1969, Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines est considéré par nombre d'amateurs de Bukowski comme son meilleur recueil de poésie, et même l'un de ses meilleurs livres. Hantés par la figure de Jane Cooney Baker, sa première compagne décédée en 1962, ces poèmes se penchent aussi dans un style poignant et incisif sur le sort des laissés-pour-compte de la société - losers, marginaux, clochards, prisonniers. Qu'il évoque une journée aux courses, un chat écrasé ou une prostituée, Bukowski se livre à cœur ouvert, avec cette voix tour à tour prosaïque et lyrique, minimaliste et percutante à la fois, qui fit de lui un des grands poètes de son temps.

Sous le titre Apporte moi de l'amour sont réunies deux courtes nouvelles qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent. La première qui donne son titre au recueil met en scène un homme Harry qui vient rendre visite à son épouse Gloria dans une clinique psychiatrique. Tous les gestes et les paroles de tendresse d'Harry provoquent de la part de la femme des bordées d'injures. On est amené à plaindre Harry, mais qui est-il véritablement ?. Dans la seconde nouvelle There's no business, Bukowski nous dresse le portrait d'un comique qui ne fait plus rire personne avec ses blagues éculées. C'est le portrait d'un artiste fini en manque d'inspiration qui après quarante ans de galère n'avait "même pas de quoi s'offrir une cuvette pour gerber dedans". Tout le talent de Bukowski émerge dans ces courts récits au style incisif.

Avec Au sud de nulle part, des " Contes souterrains " publiés en 1973, Buko replonge à corps perdu dans sa folie ordinaire. Ou, plutôt, il mêle ses délires à ceux d'autres types, restituant ce qu'il a connu, vu, pigé, enregistré, et qu'il recrache aujourd'hui, comme des morceaux de bidoche hachée gros, presque saignante.

Le carnet intime de Henry Chinaski lors de sa tournée promotionnelle en France puis en Allemagne en 1978 avec son épouse Linda Lee. Un railroad novel déjanté qui débute par le récit d'une foudroyante rencontre avec Bernard Pivot sur le plateau de l'émission littéraire Apostrophes.

Avec une profusion de documents inédits: des photographies de Michael Montfort, une préface d'Alexandre Thiltges, une introduction de Gerald Locklin, un poème de Fred Voss et une postface de Joan Jobe Smith.

"Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ? Eh bien, j'y arrive. J'écris sur tout le reste, tout le temps: un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger; la vie à l'usine, la vie dans les rues et les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre..."

Charles Bukowski examines cats and his childhood in You Get So Alone at Times, a book of poetry that reveals his tender side. He delves into his youth to analyze its repercussions.

Recueil de poèmes écrits dans les années 1970, et dédiés à sa femme Linda Lee.

En 1969, Charles Bukowski, écrivain underground inconnu du grand public, fut projeté sur la scène internationale avec la parution du Journal d'un vieux dégueulasse. Cette première édition n'avait repris qu'une quarantaine des chroniques qu'il avait écrites durant vingt ans. Le présent volume regroupe celles qui seraient injustement tombées dans l'oubli. Transgressant tous les tabous, leur auteur nous livre, non sans humour, ses explorations de toutes les formes de sexualité, de toutes les « perversions », de toutes les « déviances ».

« Avalez cul sec ces nouvelles où la fanfaronnade le dispute au ridicule, les emportements colériques aux transports érotiques. Oui, il y a du grotesque chez Bukowski. Mais un grotesque assumé. »

Macha Séry, Le Monde.

« Un souffle décapant. Hubert Prolongeau, Le Magazine littéraire. L’écriture de Bukowski n'a, cinquante après, rien perdu de sa force révolutionnaire. »

Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.

« Ces quatre titres : Contes de la folie ordinaire, Nouveaux contes de la folie ordinaire, Au sud de nulle part et Je t'aime Albert racontent peu de choses en vérité, simplement que l'époque n'a pas bonne mine, que nos moeurs ne s'améliorent pas et que la vie ne vaut d'être vécue qu'entre un comptoir et un lit. Toutes choses que chacun de nous sait mais que Bukowski redit sur un ton inimitable, entre pleurs et rires. Lisons, relisons cet aveu d'Henry Chinaski, le double, voire le jumeau, de l'auteur : « Écrire n'avait jamais été un travail pour moi. Aussi loin que remontaient mes souvenirs, ça s'était toujours déroulé de la même façon : mettre la radio sur une station de musique classique, allumer une cigarette ou un cigare, ouvrir une bouteille. La machine à écrire faisait le reste. Il me suffisait d'être là. Tout ça me permettait de continuer quand la vie elle-même avait peu à m'offrir, quand elle virait au film d'horreur. Il y avait toujours la machine pour m'apaiser, me parler, me divertir, me sauver. Dans le fond, c'est pour ça que j'écris : pour sauver ma peau, pour échapper à la maison de fous, à la rue, à moi-même. » Voilà qui est parlé net. Chinaski-Bukowski ne ramène pas l'écriture à l'observance d'hypothétiques règles du beau, il ne court pas après la forme, il l'incarne. Sur la table, il n'y a que sa peau. »

Journal d'un vieux dégueulasse : C'est en 1967, dans le magazine anti-conformiste Open City qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à que les doigts saignent un peu : Recueil de poèmes écrits dans les années 1970 et dédié à sa femme Linda Lee. L'amour est un chien de l'enfer : Ces poèmes (1977) sont des paquets de viande, des litres de mélancolie mis au rancart du grand rêve américain. Les femmes ont des collants filés et n'oublient pas d'être hystériques. « Buk » évoque Van Gogh et Rimbaud pour mieux pisser sur les pare-brise des « consommateurs du spectacle ». Souvenirs d'un pas grand chose : Naissance en Allemagne en 1920, l'arrivée en Amérique, la Ford T du père, la rue cruelle, les filles en robes pimpantes, l'acné, les petits boulots méprisables, la guerre qui vient... Le ragoût du septuagénaire : Bukowski a composé cet ensemble de poèmes et de nouvelles après la sortie de son roman Hollywood. Sa source d'inspiration profonde et qui semble inépuisable, c'est la vie de tous les jours. Les personnages, en dehors de son inséparable alter ego Hank Chinaski, sont pour la plupart des serveuses, des employés de la poste, des gens qui travaillent à la chaîne ou autres esclaves de la paye en fin de mois. Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau : Alors que la Grande Faucheuse se prépare à l'entraîner de l'autre côté du miroir, Charles Bukowski entame, à la demande d'un ami, un journal intime, genre littéraire qu'il dit détester. En même temps qu'il juge ses contemporains, voire l'humanité, le vieil écrivain - il vient de passer le cap des 70 ans - ne s'épargne pas.

« A quoi bon des poètes dans un temps de détresse ? » demandait Höldorlin. La réponse est dans Bukowski, dans une prose qui est l'une des plus dénonciatrices accusatrices de ce temps. Et sans aucune issue proposée : le constat d'enfer nu, organique, brutal. Les « caprices o de Goya, en pleines phrases. J'ai lu quelque part que Bukowski était « rabelaisien > . Mais non, il s'agit de quelque chose de beaucoup plus noir, de beaucoup plus simple et lisible, d'une inspiration beaucoup plus « théologique » sous un air d'anarchisme absolu. La civilisation, ou ce qui en reste, n'est pas du tout en train de « renaître » mais de se tasser, de se décomposer, de se décharger, et Bukowski n'a pas d'autre choix que de lui répondre du tac au tac avec le maximum de violence, à bout portant. »

Dans ces lettres inédites, Charles Bukowski livre sans fausse pudeur et sans artifices les détails de son quotidien, le cheminement de sa pensée tout au long de ces années, et la vie intellectuelle des éditeurs underground des années 1960-1970. Il évoque avec un humour féroce les différentes femmes qui l'accompagnent. On découvre également son rapport à l'histoire, ses réflexions sur la poésie- bien qu'il se défende de n'en avoir rien à faire. Bukowski envoie souvent à ses amis des poèmes qu'il a tout juste achevés : ses lettres dévoilent alors une écriture à l'état brut et un travail en constante évolution. On retrouve pendant ces quatre décennies les mêmes destinataires : entre autres, E.V. Griffith, qui a publié son premier recueil de poèmes; Jon et Louise Webb, éditeurs de Bukowski mais aussi de William Burroughs et de Henry Miller; Carl Weissner, son éditeur allemand qui traduit son œuvre et le fait connaître dès les années 1960 en Allemagne; enfin John Martin, fondateur de Black Sparrow Press, qui décide en 1966 de lui verser une rente à vie, pour que Bukowski quitte enfin le bureau de poste où il s'use la santé. Même si sa soûlographie est un élément récurrent de toute sa correspondance, on retient d'abord de Bukowski sa sensibilité, son endurance, sa générosité, sa volonté de résister à toute forme d'obscurantisme moral, littéraire ou social. Il est aussi son propre juge, et c'est sans pitié qu'il se décrit, toujours avec humour.

Dans ces lettres inédites, Charles Bukowski livre sans fausse pudeur et sans artifices les détails de son quotidien, le cheminement de sa pensée tout au long de ces années, et la vie intellectuelle des éditeurs underground des années 1960-1970. Il évoque avec un humour féroce les différentes femmes qui l'accompagnent. On découvre également son rapport à l'histoire, ses réflexions sur la poésie- bien qu'il se défende de n'en avoir rien à faire. Bukowski envoie souvent à ses amis des poèmes qu'il a tout juste achevés : ses lettres dévoilent alors une écriture à l'état brut et un travail en constante évolution. On retrouve pendant ces quatre décennies les mêmes destinataires : entre autres, E.V. Griffith, qui a publié son premier recueil de poèmes; Jon et Louise Webb, éditeurs de Bukowski mais aussi de William Burroughs et de Henry Miller; Carl Weissner, son éditeur allemand qui traduit son œuvre et le fait connaître dès les années 1960 en Allemagne; enfin John Martin, fondateur de Black Sparrow Press, qui décide en 1966 de lui verser une rente à vie, pour que Bukowski quitte enfin le bureau de poste où il s'use la santé. Même si sa soûlographie est un élément récurrent de toute sa correspondance, on retient d'abord de Bukowski sa sensibilité, son endurance, sa générosité, sa volonté de résister à toute forme d'obscurantisme moral, littéraire ou social. Il est aussi son propre juge, et c'est sans pitié qu'il se décrit, toujours avec humour.

Dans ces lettres inédites, Charles Bukowski livre sans fausse pudeur et sans artifices les détails de son quotidien, le cheminement de sa pensée tout au long de ces années, et la vie intellectuelle des éditeurs underground des années 1960-1970. Il évoque avec un humour féroce les différentes femmes qui l'accompagnent. On découvre également son rapport à l'histoire, ses réflexions sur la poésie- bien qu'il se défende de n'en avoir rien à faire. Bukowski envoie souvent à ses amis des poèmes qu'il a tout juste achevés : ses lettres dévoilent alors une écriture à l'état brut et un travail en constante évolution. On retrouve pendant ces quatre décennies les mêmes destinataires : entre autres, E.V. Griffith, qui a publié son premier recueil de poèmes; Jon et Louise Webb, éditeurs de Bukowski mais aussi de William Burroughs et de Henry Miller; Carl Weissner, son éditeur allemand qui traduit son œuvre et le fait connaître dès les années 1960 en Allemagne; enfin John Martin, fondateur de Black Sparrow Press, qui décide en 1966 de lui verser une rente à vie, pour que Bukowski quitte enfin le bureau de poste où il s'use la santé. Même si sa soûlographie est un élément récurrent de toute sa correspondance, on retient d'abord de Bukowski sa sensibilité, son endurance, sa générosité, sa volonté de résister à toute forme d'obscurantisme moral, littéraire ou social. Il est aussi son propre juge, et c'est sans pitié qu'il se décrit, toujours avec humour.

Ce recueil de chroniques et de nouvelles inédites met en évidence la richesse et la variété de l’œuvre de Bukowski et témoigne de sa double orientation stylistique complémentaire et divergente.

Dans la première histoire, « Contrecoup d’une lettre de refus plus longue qu’à l’ordinaire » (1944), il trace le portrait d’un jeune artiste épris d’idéal, un rebelle doublé d’un amuseur. Dans la deuxième, « Vingt chars de plus, et Kassedown tombait» (1946), il donne dans la noirceur absolue. Son personnage de prisonnier a une décapante solitude spirituelle comme s’il écrivait lui aussi du fond du souterrain.

Henry Chinaski, écrivain alcoolique, est décidément né pour se battre. Après des années à enchaîner des boulots misérables, à dépenser son argent en paris et en femmes, il finit par devenir célèbre...

A cinquante ans, le voilà qui mène une vie de rock star, et entretient des aventures sexuelles qui feraient pâlir Casanova.

Henry Chinaski, c'est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes. Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d'une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d'autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l'ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.

Une anthologie de textes inédits sur l'écriture, le quotidien d'une véritable légende américaine, icône de la contre-culture. Ces lettres aux éditeurs, directeurs de revues, amis et confrères écrivains pour la première fois publiées, dessinent un portrait intime du grand poète tour à tour poignant, glacial, iconoclaste et souvent hilarant On y découvre le rapport inquiet au travail, l'érudition littéraire mais aussi le mordant, l'intransigeance de celui qui a donné voix aux opprimés et dépravés de la société, dans des phrases mémorables ponctuées de moments de grâce.

Cette anthologie de poèmes méconnus, souvent parus dans d'obscurs magazines, est le fruit d'une recherche minutieuse menée à travers de nombreuses bibliothèques et collections privées des États-Unis.

Profonde, rythmée, hilarante, vernaculaire, la poésie de Bukowski est à l'image de son auteur : aux antipodes de la littérature élitiste. L'absurdité de son temps, l'humanité, le sexe, la condition ouvrière, l'écriture ou son amour pour les animaux alimentent sa poésie en perpétuelle quête de sincérité.

Cette sélection capture l'essence de l'inimitable style poétique de Bukowski, aussi dur et poignant qu'il sait être humain.

Une anthologie inédite sur ceux que Bukowski considérait comme une source de réconfort et « ses plus chers professeurs ».

Le chat sans queue, qui louche, s’est ramené un jour sur le pas de ma porte, et on l’a recueilli. Des yeux d’ancêtres, injectés de sang. Un sacré gars. Les animaux sont une source d’inspiration. Ils sont incapables de mentir. Ce sont des forces naturelles. La télé me rend malade au bout de cinq minutes, mais je peux regarder un animal pendant des heures et n’y voir qu’un mélange de gloire et de grâce, la vie telle qu’elle devrait être.

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