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Commentaires sur ses livres

Cormac McCarthy

Par EstelleEV le 12 Avril 2024 Editer
EstelleEV
Une lecture prenante, haletante, sombre, triste et belle. Le combat d'un père pour la survie d'une fils. Des personnages très attachants.
A propos du livre :
La Route
La Route
Par Sebdelatour le 11 Avril 2024 Editer
Sebdelatour
Il est impossible de donner un synopsis, il s'agit de la déambulation d'un clochard alcoolique dans les quartiers miséreux de la ville de Knoxville au début des années 50. Au gré des chapitres, on suit sa déchéance, ses douleurs, ses espoirs, ses rencontres et ses déboires. Quelques petites étincelles d'espoir, mais fugaces. La teinte de ce roman est viscéralement désespérée et pathétique. Aussi sombre que la plus noire des noirceurs, comme dans les visions hallucinées pandémoniaques qui traversent l'esprit de Suttree à certains moments du roman, roman où la mort et la souffrance sont omniprésentes. Mais cet enfer promis est-il pire que celui où vit Suttree?

Vous l'aurez compris, Cormac McCarthy n'est pas Jojo le rigolo. Et même si on sent une certaine tendresse pour les personnages (mention spéciale au petit Rat des villes, Harrogate); rien ne leur est épargné. Ils traversent les événements pathétiques, parfois complètement absurbes, souvent d'une violence crasse...ils n'ont pas de passé et encore moins d'avenir. Une vie qui tient à un fil, le fil de pêche qui dérive au gré du fleuve glauque et pollué où Suttree attrape des poissons-chats.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un livre orteils en éventail et cerveau au repos. C'est une expérience, il faut se battre pour y entrer. C'est plutôt une imprégnation déambulatoire dans un univers de désespoir et de misère. Et ce bon Cormac ne nous facilite pas la tâche, caractérisant peu les personnages dont certains ne font que passer, clochards célestes aux pieds lestés dans la merde. Les changements de narration, les longues descriptions démentes et dingues, des allers et retours dans le temps font de cette lecture une expérience quasi-mystique. Cela m'a évidemment fait penser au roman de Faulkner que j'ai lu il y a quelques mois.

J'ai recopié quelques passages dans les extraits pour que chacun puisse saisir que l'écriture est simplement incroyable. Il y a tant de passages remarquables et éblouissants que tout amoureux du style se prend une énorme claque et bave de bonheur en relisant des phrases parfaitement cisaillées agrémentées d'images flamboyantes. C'est au-delà de tout ce que j'ai lu. Cormac McCarthy est à les yeux le plus grand auteur.

Je n'oublierai pas Suttree.

" Toutes les âmes ne sont qu'une et toutes les âmes sont solitaires".
A propos du livre :
Suttree
Suttree
Par Stayinbooks le 10 Avril 2024 Editer
Stayinbooks
Je ne connais pas du tout le roman d’origine, mais le roman graphique était vraiment agréable bien qu’assez glauque quand même dans un monde post-apocalyptique. Ça donnais une vibe de The Walking Dead mais sans les zombies mais certain passage mettaient vraiment sous pression, car c’était difficile de deviner ce qu’il pouvait se passer. Et puis, on voit vraiment l’horreur de l’humanité dans ce genre de situation difficile.
Malheureusement, j’ai trouvé que c’était trop court! J’aurai aimé continuer à les suivres.
A propos du livre :
La route (BD)
La route (BD)
Par EliseSch le 8 Avril 2024 Editer
EliseSch
Cette BD a clairement fait son effet, je me suis sentie vidée à la fin, comme si j'avais marché et souffert avec les personnages. Les dessins sont sombres, bruts, ils retranscrivent parfaitement cette ambiance angoissante et noire qui entoure l'histoire de cette route.
A propos du livre :
La route (BD)
La route (BD)
Par lectures_du_soir le 5 Avril 2024 Editer
lectures_du_soir
Ce livre fait parti de mes "classiques", de mes préférés. Je l'ai découvert presque pile l'année dernière et j'ai été bouleversée d'une telle façon, que je ne peux QUE le classer dans les incontournables.
Cette histoire m'a complètement brisée, j'ai été dans l'empathie avec chacun des personnages tout le long, j'en suis sortie épuisée.
Alors j'ai regardé le film. Parfait, il correspondait en tous points à ce que j'avais pu imaginer.
Mais cette BD ! Elle est juste... Magistrale. Elle donne encore une autre dimension au roman, à cette relation incroyable entre un père et son fils. @manularcenetestamour à parfaitement capté l'essence des personnages, et de ce monde post-apocalyptique.
Les dessins sont brutaux, les dialogues retranscrits sont essentiels, et même si je connais mal Cormac McCarthy je suis à peu près sûre que c'est comme ça qu'il imaginait son récit. En tout cas moi, c'est le cas.
Si vous ne connaissez pas encore cette œuvre, foncez
A propos du livre :
La route (BD)
La route (BD)
Par Sebdelatour le 3 Avril 2024 Editer
Sebdelatour
Ce roman graphique est tout simplement EXCEPTIONNEL. Chaque case est une œuvre d'art. Un magnifique hommage émouvant à un des plus grands romans contemporains par l'immense Cormac McCarthy. Je ne trouve pas les mots. J'ai simplement envie de dire merci Manu Larcenet qui réalise l'exploit de restituer l'atmosphère oppressante et terrible du roman en suscitant la même émotion. On galvaude souvent ce mot, mais ici on peut parler de chef d'oeuvre.
Incroyable.
A propos du livre :
La route (BD)
La route (BD)
Par Delivrus le 9 Mars 2024 Editer
Delivrus
Il y avait longtemps que j'avais envie de lire ce livre, bien avant d'avoir lu le magnifique roman de Sandrine Colette "et toujours les forêts".
C'est un livre surprenant : l'auteur va à l'essentiel surtout dans les dialogues. Le passé est très peu évoqué (quelques bribes de rêves et de souvenirs) et l'avenir encore moins : comment l'homme (on ne sait pas son nom) espère t-il s'en sortir ? Y a t'il d'autres possibilités qu'une errance sans fin, la peur, la faim, le froid dans un monde dévasté, détruit, dont il semble que les quelques survivants soient devenus des cannibales, sans aucune humanité, ni compassion ? Qu'espère t'il trouver au bord de la mer et au sud ? J'ai eu un sentiment d'absurdité tout au long de ce roman, comprenant mieux le suicide de la mer (que le petit semble vouloir "rejoindre") que la quête de survie à tout prix du père.
Par rapport au roman de Sandrine Colette, j'ai trouvé que celui-ci était plus axé sur la déchéance de l'humanité que sur la disparition de la nature. Il y a des scènes très glauques sur les derniers survivants alors que la nature semble pouvoir renaître (ils trouvent des pommes). Certains passages cependant d'une grande tristesse évoquent la destruction de la nature (quand ils parlent des oiseaux et le tout dernier chapitre qui surgit comme un cheveu dans la soupe !)
Les personnages de ce livre sont magnifiques par l'amour qu'ils se portent. Les dialogues sont succincts mais beaux. Ils ont une grande signification à chaque fois. Le père est touchant par sa volonté de sauver son fils. On voit son amour par son comportement, ses gestes. Le petit est attendrissant. Il est effrayé, affamé, frigorifié, traumatisé mais en même temps, il fait preuve d'un grand courage. Il fait preuve de compassion et garde foi en l'humanité. Il continue à croire qu'il y a des "gentils" quelque part.
J'ai aimé la fin, en partie "ouverte" mais qui justifie les espoirs de l'homme et du petit.
A propos du livre :
La Route
La Route
Par nightcore2626 le 28 Février 2024 Editer
nightcore2626
Ce genre de livre (adapté en film pour avoir le plus large public possible) c'est forcément un coup des dirigeants occidentaux à pousser le peuple à la dépression
A propos du livre :
La Route
La Route
Par HundredDreams le 2 Février 2024 Editer
HundredDreams
Enfin, je viens de lire le roman post-apocalyptique de Cormac McCarthy. Depuis le temps que ce livre était dans mes étagères à prendre la poussière. Heureusement les critiques de Caro29 et Bartzella m'ont donné envie de lui donner sa chance, car ayant déjà vu le film, cet univers particulièrement sombre ne m'attirait pas vraiment.

*
Dans une Amérique ravagée par un immense feu, un homme et son enfant, tentent de survivre en marchant vers la côte, empruntant une route déserte, recouverte de cendre. Dans l'histoire, ils n'ont pas de nom, on les appelle simplement "l'homme" et "le petit".
Ils ne possèdent pratiquement rien. Leurs maigres possessions sont conservées dans un chariot.

Il n'y a pas vraiment d'intrigue, leur combat paraît vain dans un monde déjà mort, devenu un enfer pour une raison que l'on ignore. Un sentiment d'impuissance et d'absurdité m'a étreinte tout au long de ma lecture.
Peut-il y avoir un dénouement heureux dans un univers aussi morose et déprimant ?

« le froid et le silence. Les cendres du monde défunt emportées çà et là dans le vide sur les vents froids et profanes. Emportées au loin et dispersées et emportées encore plus loin. Toute chose coupée de son fondement. Sans support dans l'air chargé de cendre. Soutenue par un souffle, tremblante et brève. Si seulement mon coeur était de pierre. »

*
Cette longue route vers le sud est particulièrement angoissante.
Le monde est figé, immobile, brûlé, grisâtre, recouvert d'un dépôt cendreux que le vent emporte.
La race humaine a pratiquement disparu.
Le ciel est vide, la mer est vide, les forêts sont vides.
Tout est mort, l'herbe, les arbres, les champs, l'eau.
Tout est monochrome, exempte de couleurs.
La neige qui tombe est grise, le ciel est gris, l'océan est gris acier.

« le noir dans lequel il se réveillait ces nuits-là était aveugle et impénétrable. Un noir à se crever le tympan à force d'écouter. Il était souvent obligé de se lever. Pas d'autre bruit que le vent dans les arbres dépouillés et noircis. Il se levait et titubait dans cette froide obscurité autiste, les bras tendus devant lui pour trouver son équilibre tandis que les mécanismes vestibulaires faisaient leurs calculs dans son crâne. »

*
Cette route est d'une tristesse infinie.
Le désespoir et la solitude sont très présents, disséminés entre les lignes, mais les deux personnages avancent sans se retourner.
Affronter le froid, la pluie, l'épuisement, la faim, l'incertitude, le découragement, la peur.
Faire l'économie des mots, aller à l'essentiel.
Rester en vie et continuer à vivre coûte que coûte.
S'accrocher à la vie avec l'énergie du désespoir.

« Là où tout était brûlé et réduit en cendres devant eux il n'était pas question de faire du feu et les nuits étaient longues et sombres et froides plus que tout ce qu'ils avaient connu jusqu'à présent. Froides à faire éclater les pierres. A vous ôter la vie. Il serrait contre lui le petit qui grelottait et il comptait dans le noir chacune de ses fragiles respirations. »

*
Cette route est terrifiante, oppressante et même glauque.
Les dangers sont omniprésents. En la parcourant, ils sont à la merci de hordes qui n'hésitent pas à tuer Dévoiler le texte masqué.

« Il l'avait entraîné à rester tapi dans les bois comme un faon. »

*
Vous l'aurez compris, cette route est particulièrement terne, sinistre, étouffante, piégeuse. Pour eux qui rêvent d'un futur plus clément, cette route est symbole d'espoir.

Ce que je retiens également, c'est cette lumière que j'ai décelée au milieu de toute cette noirceur.
Cette lumière, c'est celle de cette magnifique relation père fils. Chacun soutient l'autre par la force de son amour.
L'amour de ce père pour son enfant n'a pas besoin de mots. Il a beaucoup de gestes tendres envers son fils. Loin d'être dépourvu de sensibilité, il est, malgré tout, prêt à recourir à la violence et à tuer pour protéger son enfant.
L'enfant m'a touchée aussi. Frêle et apeuré, il n'apparaît pas armé pour faire face à la violence de ce monde qui a perdu toute humanité. Il n'a connu que ce monde de désolation, et pourtant, il fait preuve de sensibilité, de générosité et de compassion.

« Tu voulais savoir à quoi ressemblent les méchants. Maintenant tu le sais. Ça pourrait se reproduire. Mon rôle c'est de prendre soin de toi. J'en ai été chargé par Dieu. Celui qui te touche je le tue. Tu comprends ?
Oui.
Il était assis, encapuchonné dans la couverture. Au bout d'un moment il leva la tête. On est encore les gentils ? dit-il.
Oui. On est encore les gentils.
Et on le sera toujours.
Oui. Toujours.
D'accord. »

*
Cormac McCarthy a une prose particulièrement originale.
J'ai aimé son écriture simple, très directe, épurée, économique en ponctuation. J'y ai même trouvé de la poésie.

Souvent intégrés dans la narration, les dialogues sont concis, vont à l'essentiel. Les propositions coordonnées sont comme des fragments de leur vie quotidienne, une juxtaposition de gestes mécaniques, répétitifs, d'une profonde monotonie, mais essentiels, vitaux.

Ce style d'écriture aurait pu amener une certaine lourdeur au texte, mais je l'ai perçu différemment. Il contribue, au contraire, à renforcer cette atmosphère lourde et oppressante. On ressent ce froid permanent, ce monde dépouillé et effrayant, et ces cendres qui se déposent partout.
Il marque aussi le courage, la persévérance et la ténacité des deux personnages.

« Les nuits étaient mortellement froides et d'un noir de cercueil et la lente venue du matin se chargeait d'un terrible silence. Comme une aube avant une bataille. La peau du petit était de la couleur d'une bougie et presque transparente. Avec ses grands yeux au regard fixe il avait l'air d'un extraterrestre. »

*
« La Route » est une histoire déprimante, certes, émotionnellement éprouvante, oui, j'en conviens. Mais elle est aussi profondément humaine, émouvante et poignante. J'en ressors particulièrement émue.

En créant un univers post-apocalyptique impressionnant, Cormac McCarthy a écrit une oeuvre très forte, certains diront un chef d'oeuvre. Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas hésiter à emprunter cette route et à vous faire votre propre avis.
A propos du livre :
La Route
La Route
Par mehdi-1799 le 27 Janvier 2024 Editer
mehdi-1799
On m'a beaucoup parlé de ce livre ce qui m'a fait monter mes attentes. Je pense que c'est pour ça que je n'ai pas aimé ce livre, j'attendais beaucoup plus. L'univers est sombre, sans espoir, mais j'espérais que ça irait encore plus loin. C'est un classique et il était original à sa sortie, mais quand je l'ai lu j'ai trouvé que c'était assez banal et que ça manquait d'action.
A propos du livre :
La Route
La Route
Par Mathrim_Stormbringer le 1 Janvier 2024 Editer
Mathrim_Stormbringer
Un livre à lire pour les apprentis écrivains, une écriture spécifique pour une narration spécifique, un exercice de style aussi fascinant que l'histoire racontée.
A propos du livre :
La Route
La Route
Par marie-cecile-1376 le 4 Décembre 2023 Editer
marie-cecile-1376
Un très beau livre, une écriture dépouillée et sobre, dans ce monde post-apocalyptique un père et son fils tentent de survivre. Jusqu'où aller pour rester en vie, et surtout qu'est-ce qu'être en vie ? Pourquoi se battre quand il n'y a plus d'espoir ? Ce livre n'apporte pas la réponse, mais une réponse parmi toutes les possibles...
A propos du livre :
La Route
La Route
Par Vicarious le 27 Septembre 2023 Editer
Vicarious
Cormac McCarthy nous entraîne ici dans un western des plus inattendus, dans une quête sans réel but avec des personnages insaisissables que l'on étudiera avec plaisir. Un livre aux allures cinématographiques nous plongeant dans les faits les plus sombres de la conquête de l'Ouest.
A propos du livre :
Méridien de sang
Méridien de sang
Par Fanfan_Do le 10 Septembre 2023 Editer
Fanfan_Do
1849. Ça commence fort, vraiment ! Sans préambule on arrive directement dans une violence dont on se doute qu'elle va aller crescendo. Ça doit être la méthode McCarthy, pas de quartier, noir c'est noir. On est prévenu. C'est sale et ça pue la crasse, la vieille sueur et l'haleine fétide. Et c'est absolument captivant dès la première page.

Le gamin, quatorze ans, a fuit son père alcoolique et brutal et se retrouve par hasard avec Glanton et sa bande de mercenaires très violents, exterminateurs d'indiens mais aussi de mexicains, hommes, femmes, enfants. Cette troupe hétéroclite sans foi ni loi va sillonner le pays, laissant derrière elle nombre de cadavres, humains comme animaux.

J'ai rapidement été saisie par un terrible sentiment de solitude pour le gamin, face à la sauvagerie mais aussi face aux éléments, sur cette terre qui, d'ici, semble avoir été presque encore vierge dans les années 1850. Les grands espaces, les déserts, la dureté du climat et de la vie, tout dans ces descriptions nous amène bien loin du rêve américain. Terre de pionniers dont beaucoup ont perdu la vie dans un faible espoir d'un avenir meilleur, ou moins mauvais. Les animaux ont eu la malchance d'être utiles aux humains. De la souffrance, encore et encore. Pour les hommes et les bêtes. Massacres des indiens et des mexicains, qui massacrent à leur tour. Ce récit déborde de violence, de sang et de putréfaction. La vie semble ici tellement dérisoire.

Ces hommes qui torturent, assassinent, scalpent et bafouent la vie de toutes les manières possibles, parlent de Dieu et de la sagesse divine comme de quelque chose de sacré. Il y a même parmi cette bande de mercenaires un ancien prêtre et un juge "à l'âme noire comme la suie." Une vraie bande de psychopathes sans états d'âme, qui tuent comme ils respirent, pour le plaisir de tuer.

C'est un bout de l'histoire de la conquête des États-Unis, dans ce qu'elle a de plus répugnant.
Durant cette lecture, j'ai souvent trouvé les humains insondables, car beaucoup se complaisent dans l'abjection et la cruauté. Je retiendrai surtout que l'humanité a un fond sauvage et cruel qui n'est jugulé que par la civilisation, tant qu'elle est à portée de main.
Une écriture ciselée, sublime, au service d'une page d'histoire sordide où la terre fut gorgée du sang des natifs, des pionniers et de tant d'animaux. Ce roman, inspiré par des faits réels, m'a remplie par moments d'une infinie tristesse car vraiment, l'homme est un loup pour l'homme.
A propos du livre :
Méridien de sang
Méridien de sang
Par celinehans le 23 Août 2023 Editer
celinehans
Ambiance encore plus glauque et noire que la série "walking dead".
A propos du livre :
La Route
La Route

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