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La Route



Description ajoutée par phil_foal 2014-04-11T03:08:03+02:00

Résumé

L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême.

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Classement en biblio - 1 564 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Charlie18 2012-02-28T16:57:03+01:00

Je peux te demander quelque chose ?

Oui. Évidemment.

Tu ferais quoi si je mourais ?

Si tu mourais je voudrais mourir aussi.

Pour pouvoir être avec moi ?

Oui. Pour pouvoir être avec toi.

D'accord.

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Commentaires les plus appréciés

Argent

Bouleversante histoire post-apocalyptique, où surgit l'amour entre un père et son fils, où tous les humains sont à la fois des victimes et les responsables du monde dans lequel ils vivent (un monde en perdition). Un road movie (en caddie) initiatique composé de peintures de désolation désertique, de paysages réduits en cendres par un cataclysme.

Les souvenirs de l'homme font leurs apparitions au fil des pages et nous permettent de comprendre l'entêtement à vivre dans ces prairies où l'herbe ne poussera plus jamais, avec son fils (né après la catastrophe).

Une étrange histoire existentielle sur la manière de contrarier la vérité de la déchéance, les atrocités du cannibalisme, les dernières limites de l' « homme » et son « petit » (aucuns noms). Nous devenons les voyeurs macabres de leur relation.

Les lectures doivent être différentes selon que l'on soit optimiste ou non sur le devenir de l'humanité. Un bon ouvrage en résumé.

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Diamant

C'est l'adaptation en film de John Hollcoat qui m'a poussé à lire le roman de Cormac McCarthy. Je ne partais donc pas très neutre, vu que le film m'avait à la fois fasciné et terrifié, et que j'en attendais de même du roman. Et ce fut totalement le cas !

J'ai parfois eu du mal à bien comprendre qui parlait dans les dialogues mais la façon dont ils sont écrits donne du charme au livre. Un petit côté hors du temps qui va très bien avec cette sombre histoire d'anticipation, très glauque à certains passages. Notamment dans les descriptions des lieux dévastés et des cadavres. Spoiler(cliquez pour révéler)Le passage qui m'a le plus marqué est sûrement le moment où le père et son fils découvrent le nourrisson en train de cuire sur le feu...

En parallèle, le glauque du récit se heurte au style d'écriture de McCarthy, incroyable et magnifique à la fois. Tout est bien sûr très noir, mais il y a tant d'amour dans ce roman, que c'en est transperçant.

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Vidéo ajoutée par Marie-Pier-2 2020-07-23T16:13:44+02:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Delivrus 2024-03-09T14:45:44+01:00
Argent

Il y avait longtemps que j'avais envie de lire ce livre, bien avant d'avoir lu le magnifique roman de Sandrine Colette "et toujours les forêts".

C'est un livre surprenant : l'auteur va à l'essentiel surtout dans les dialogues. Le passé est très peu évoqué (quelques bribes de rêves et de souvenirs) et l'avenir encore moins : comment l'homme (on ne sait pas son nom) espère t-il s'en sortir ? Y a t'il d'autres possibilités qu'une errance sans fin, la peur, la faim, le froid dans un monde dévasté, détruit, dont il semble que les quelques survivants soient devenus des cannibales, sans aucune humanité, ni compassion ? Qu'espère t'il trouver au bord de la mer et au sud ? J'ai eu un sentiment d'absurdité tout au long de ce roman, comprenant mieux le suicide de la mer (que le petit semble vouloir "rejoindre") que la quête de survie à tout prix du père.

Par rapport au roman de Sandrine Colette, j'ai trouvé que celui-ci était plus axé sur la déchéance de l'humanité que sur la disparition de la nature. Il y a des scènes très glauques sur les derniers survivants alors que la nature semble pouvoir renaître (ils trouvent des pommes). Certains passages cependant d'une grande tristesse évoquent la destruction de la nature (quand ils parlent des oiseaux et le tout dernier chapitre qui surgit comme un cheveu dans la soupe !)

Les personnages de ce livre sont magnifiques par l'amour. Les dialogues sont succincts mais beaux. Ils ont une grande signification à chaque fois. Le père est touchant par sa volonté de sauver son fils. On voit son amour par son comportement, ses gestes. Le petit est attendrissant. Il est effrayé, affamé, frigorifié, traumatisé mais en même temps, il fait preuve d'un grand courage. Il fait preuve de compassion et garde foi en l'humanité. Il continue à croire qu'il y a des "gentils" quelque part.

J'ai aimé la fin, en partie "ouverte" mais qui justifie les espoirs de l'homme et du petit.

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Commentaire ajouté par nightcore2626 2024-02-28T12:03:08+01:00
Bronze

Ce genre de livre (adapté en film pour avoir le plus large public possible) c'est forcément un coup des dirigeants occidentaux à pousser le peuple à la dépression

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Commentaire ajouté par HundredDreams 2024-02-02T05:56:57+01:00
Diamant

Enfin, je viens de lire le roman post-apocalyptique de Cormac McCarthy. Depuis le temps que ce livre était dans mes étagères à prendre la poussière. Heureusement les critiques de Caro29 et Bartzella m'ont donné envie de lui donner sa chance, car ayant déjà vu le film, cet univers particulièrement sombre ne m'attirait pas vraiment.

*

Dans une Amérique ravagée par un immense feu, un homme et son enfant, tentent de survivre en marchant vers la côte, empruntant une route déserte, recouverte de cendre. Dans l'histoire, ils n'ont pas de nom, on les appelle simplement "l'homme" et "le petit".

Ils ne possèdent pratiquement rien. Leurs maigres possessions sont conservées dans un chariot.

Il n'y a pas vraiment d'intrigue, leur combat paraît vain dans un monde déjà mort, devenu un enfer pour une raison que l'on ignore. Un sentiment d'impuissance et d'absurdité m'a étreinte tout au long de ma lecture.

Peut-il y avoir un dénouement heureux dans un univers aussi morose et déprimant ?

« le froid et le silence. Les cendres du monde défunt emportées çà et là dans le vide sur les vents froids et profanes. Emportées au loin et dispersées et emportées encore plus loin. Toute chose coupée de son fondement. Sans support dans l'air chargé de cendre. Soutenue par un souffle, tremblante et brève. Si seulement mon coeur était de pierre. »

*

Cette longue route vers le sud est particulièrement angoissante.

Le monde est figé, immobile, brûlé, grisâtre, recouvert d'un dépôt cendreux que le vent emporte.

La race humaine a pratiquement disparu.

Le ciel est vide, la mer est vide, les forêts sont vides.

Tout est mort, l'herbe, les arbres, les champs, l'eau.

Tout est monochrome, exempte de couleurs.

La neige qui tombe est grise, le ciel est gris, l'océan est gris acier.

« le noir dans lequel il se réveillait ces nuits-là était aveugle et impénétrable. Un noir à se crever le tympan à force d'écouter. Il était souvent obligé de se lever. Pas d'autre bruit que le vent dans les arbres dépouillés et noircis. Il se levait et titubait dans cette froide obscurité autiste, les bras tendus devant lui pour trouver son équilibre tandis que les mécanismes vestibulaires faisaient leurs calculs dans son crâne. »

*

Cette route est d'une tristesse infinie.

Le désespoir et la solitude sont très présents, disséminés entre les lignes, mais les deux personnages avancent sans se retourner.

Affronter le froid, la pluie, l'épuisement, la faim, l'incertitude, le découragement, la peur.

Faire l'économie des mots, aller à l'essentiel.

Rester en vie et continuer à vivre coûte que coûte.

S'accrocher à la vie avec l'énergie du désespoir.

« Là où tout était brûlé et réduit en cendres devant eux il n'était pas question de faire du feu et les nuits étaient longues et sombres et froides plus que tout ce qu'ils avaient connu jusqu'à présent. Froides à faire éclater les pierres. A vous ôter la vie. Il serrait contre lui le petit qui grelottait et il comptait dans le noir chacune de ses fragiles respirations. »

*

Cette route est terrifiante, oppressante et même glauque.

Les dangers sont omniprésents. En la parcourant, ils sont à la merci de hordes qui n'hésitent pas à tuer Dévoiler le texte masqué.

« Il l'avait entraîné à rester tapi dans les bois comme un faon. »

*

Vous l'aurez compris, cette route est particulièrement terne, sinistre, étouffante, piégeuse. Pour eux qui rêvent d'un futur plus clément, cette route est symbole d'espoir.

Ce que je retiens également, c'est cette lumière que j'ai décelée au milieu de toute cette noirceur.

Cette lumière, c'est celle de cette magnifique relation père fils. Chacun soutient l'autre par la force de son amour.

L'amour de ce père pour son enfant n'a pas besoin de mots. Il a beaucoup de gestes tendres envers son fils. Loin d'être dépourvu de sensibilité, il est, malgré tout, prêt à recourir à la violence et à tuer pour protéger son enfant.

L'enfant m'a touchée aussi. Frêle et apeuré, il n'apparaît pas armé pour faire face à la violence de ce monde qui a perdu toute humanité. Il n'a connu que ce monde de désolation, et pourtant, il fait preuve de sensibilité, de générosité et de compassion.

« Tu voulais savoir à quoi ressemblent les méchants. Maintenant tu le sais. Ça pourrait se reproduire. Mon rôle c'est de prendre soin de toi. J'en ai été chargé par Dieu. Celui qui te touche je le tue. Tu comprends ?

Oui.

Il était assis, encapuchonné dans la couverture. Au bout d'un moment il leva la tête. On est encore les gentils ? dit-il.

Oui. On est encore les gentils.

Et on le sera toujours.

Oui. Toujours.

D'accord. »

*

Cormac McCarthy a une prose particulièrement originale.

J'ai aimé son écriture simple, très directe, épurée, économique en ponctuation. J'y ai même trouvé de la poésie.

Souvent intégrés dans la narration, les dialogues sont concis, vont à l'essentiel. Les propositions coordonnées sont comme des fragments de leur vie quotidienne, une juxtaposition de gestes mécaniques, répétitifs, d'une profonde monotonie, mais essentiels, vitaux.

Ce style d'écriture aurait pu amener une certaine lourdeur au texte, mais je l'ai perçu différemment. Il contribue, au contraire, à renforcer cette atmosphère lourde et oppressante. On ressent ce froid permanent, ce monde dépouillé et effrayant, et ces cendres qui se déposent partout.

Il marque aussi le courage, la persévérance et la ténacité des deux personnages.

« Les nuits étaient mortellement froides et d'un noir de cercueil et la lente venue du matin se chargeait d'un terrible silence. Comme une aube avant une bataille. La peau du petit était de la couleur d'une bougie et presque transparente. Avec ses grands yeux au regard fixe il avait l'air d'un extraterrestre. »

*

« La Route » est une histoire déprimante, certes, émotionnellement éprouvante, oui, j'en conviens. Mais elle est aussi profondément humaine, émouvante et poignante. J'en ressors particulièrement émue.

En créant un univers post-apocalyptique impressionnant, Cormac McCarthy a écrit une oeuvre très forte, certains diront un chef d'oeuvre. Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas hésiter à emprunter cette route et à vous faire votre propre avis.

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Commentaire ajouté par mehdi-1799 2024-01-27T23:43:58+01:00
Pas apprécié

On m'a beaucoup parlé de ce livre ce qui m'a fait monter mes attentes. Je pense que c'est pour ça que je n'ai pas aimé ce livre, j'attendais beaucoup plus. L'univers est sombre, sans espoir, mais j'espérais que ça irait encore plus loin. C'est un classique et il était original à sa sortie, mais quand je l'ai lu j'ai trouvé que c'était assez banal et que ça manquait d'action.

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Commentaire ajouté par Mathrim_Stormbringer 2024-01-01T10:14:12+01:00
Or

Un livre à lire pour les apprentis écrivains, une écriture spécifique pour une narration spécifique, un exercice de style aussi fascinant que l'histoire racontée.

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Commentaire ajouté par marie-cecile-1376 2023-12-04T21:52:05+01:00
Bronze

Un très beau livre, une écriture dépouillée et sobre, dans ce monde post-apocalyptique un père et son fils tentent de survivre. Jusqu'où aller pour rester en vie, et surtout qu'est-ce qu'être en vie ? Pourquoi se battre quand il n'y a plus d'espoir ? Ce livre n'apporte pas la réponse, mais une réponse parmi toutes les possibles...

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Commentaire ajouté par celinehans 2023-08-23T10:23:12+02:00
Or

Ambiance encore plus glauque et noire que la série "walking dead".

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Commentaire ajouté par Rubevita 2023-08-21T09:11:10+02:00
Diamant

J'ai trouvé ce roman vraiment prenant et addictif. La présence de l'enfant et les échanges père-fils permettent de s'approprier l'histoire et de mesurer la dimension tragique sans que l'auteur ait besoin d'en faire des caisses. On est directement plongés dans l'action, sans jamais tourner autour du pot, toujours en mouvement, toujours à espérer et désespérer avec eux. Ne reste plus qu'à voir l'adaptation en film pour réexplorer La Route.

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Commentaire ajouté par Markgulliver 2023-08-08T07:46:44+02:00
Lu aussi

Une marche de survie longue et pénible à suivre. Les événements s'enchaînent sans suspens ni émotions. Ce livre n'apporte aucune issue vraiment positive à un point où je préférais vivre dans l'univers de walking dead pour voir naître l'espoir..

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Commentaire ajouté par Sherlocked_666 2023-07-25T10:37:06+02:00
Lu aussi

Voilà un roman qui patientait depuis longtemps dans ma PÀL et qui m'a finalement laissé une impression très mitigée.

Le concept est simple : nous suivons le voyage d'un père et de son fils à travers un monde dévasté. Avant toute chose, il faut reconnaître que ce récit propose une vision poignante de la survie dans un monde post-apo', et soulève à cette occasion des problématiques sérieuses quant à la nature humaine face au désespoir et à l'adversité : survivre oui, mais pourquoi et à quel prix ?

Néanmoins, malgré la touchante relation entre ce père et son jeune fils, je suis vraiment resté sur ma faim. L'histoire m'a paru stagner dès lors qu'elle ne bénéficie d'aucune réelle progression et souffre de l'absence de rebondissements. Les événements sont souvent prévisibles et le manque de développement du contexte et des enjeux qui y sont liés ne parvient pas à susciter un véritable intérêt pour le destin des protagonistes.

De surcroît, j'ai trouvé la plume de McCarthy très plate et lassante. Son approche minimaliste, ses phrases courtes, répétitives et presque dépourvues de ponctuation permettent certes de jouer sur la mise en scène du désespoir et de l'épuisement ambiant... mais rendent également la lecture très laborieuse. Ce n'est vraiment pas le genre de plume que je recherche habituellement, d'où mon sentiment à son égard.

En somme, une lecture qui ne me marquera pas par son propos mais plutôt par sa forme.

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Dates de sortie

La Route

  • France : 2008-01-03 (Français)
  • France : 2009-05-07 - Poche (Français)
  • USA : 2006-09-26 (English)

Activité récente

pierref l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-17T17:00:45+01:00
Jaedrin l'ajoute dans sa biblio or
2023-12-31T15:39:49+01:00

Titres alternatifs

  • The Road - Anglais

Distinctions de ce livre

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lecteurs 1564
Commentaires 249
extraits 103
Evaluations 425
Note globale 7.61 / 10

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