Commentaires sur ses livres

On me l'a offert pour mon anniversaire et j'ai adoré. Je ne m'attendais pas du tout au retournement de situation, je le conseille à tous ceux qui aiment les thrillers.

Lorsque Tracy quitte la Californie et ses obligations familiales pour rendre visite à son frère sur l'île de Komodo en Indonésie, elle voit en cette escapade une occasion de se ressourcer et d'explorer les fonds marins. Cependant, submergée par des émotions troubles et envahissantes, elle se révèle être une bombe à retardement incontrôlable aux yeux de son frère et de sa mère. Et si ces retrouvailles prenaient une dimension que personne n'avait envisagée...

David Vann instaure rapidement une atmosphère instable et électrique. Très vite, les insinuations, les piques et les reproches remontent à la surface, incontrôlables et déchirants.

On s'infiltre avec Roy en eaux troubles, aux côtés de Roy, entourés de merveilles marines. L'animosité grandit, à peine contenue, alors que Tracy se sent déconnectée de son ancienne vie, submergée par la perte de son emploi et le poids de ses responsabilités envers ses jumeaux.

Dans ce monde du silence, elle est tourmentée par un tumulte agité sous sa combinaison de plongée. Le combat semble injuste, dirigé contre la mauvaise personne...

L'écriture est captivante, avec des descriptions immersives qui oscillent entre brutalité et beauté. Nous sommes témoins des frustrations profondes et de leurs conséquences dévastatrices. L'auteur joue avec nos émotions, flirtant avec une frontière dangereuse et hypnotique jusqu'à son apogée.

Un malaise s'installe, sans que l'on sache s'il va cesser... Un récit puissant et maîtrisé !

Très peu convaincu par ce roman de David Vann, auteur que j'apprécie beaucoup en temps normal.

Plus des trois-quarts du récit sont consacrés aux descriptions d'une nature préservée et globalement hostile, mais rapidement monotone sachant que l'action se déroule dans un environnement plutôt restreint.

Et s'agissant de l'aspect introspectif du personnage principal, il est tout autant redondant et empreint d'un mysticisme peu abordable et trop souvent à la limite de la compréhension.

C'est d'autant plus décevant que la noirceur du scénario comme des personnages est en permanence palpable, et que l'on connaît le talent de l'auteur pour exploiter cette caractéristique.

Une lecture exigeante que cette Contrée obscure de David Vann. On suit Hernando de Soto dans son expédition en Floride et sa quête de l'or, contre toute évidence, à travers les terres inhospitalières qu'il met à feu et à sang. Et un mythe fondateur du peuple Cherokee - l'histoire de l'enfant Sauvage.

quel beau voyage pour cette
belle famille !

rencontre de 2 civilisations ; découverte de la richesse des insultes dans la langue espagnole

Ce roman est un portrait de femme, d’une femme, qui se retrouve piégé dans une vie qu’elle a fantasmé et qu’elle aurait voulu idéale mais dont la réalité l’a rattrapé, la piégé et où elle s’est oublié…
C’est le portrait d’une femme, d’une épouse, d’une mère, de quelqu’un que la société a enfermé dans une case, une prisonnière volontaire, qui est habitée par une immense colère envers tout le monde, envers ses proches, envers elle-même.

C’est le portrait d’une femme qui mène à réfléchir et à se questionner sur le quotidien de grand nombre de femmes, sur la charge mental qui pèse sur leurs épaules, sur nos épaules.

Ce roman s’ouvre sur un voyage de famille sur l’île de Komodo, rythmé de plongées aussi techniques qu’oniriques et qui donne envie, à la plongeuse que je suis, de tout lâché pour enfiler une combinaison et partir plonger dans ses eaux paradisiaques. Ces vacances vont permettre à cette femme de ce retrouver elle, avec les conséquences que cela aura.

C’est un roman à mettre entre toutes les mains, un roman important, à mon sens, pour sensibiliser sur la charge mentale qui pèse sur encore beaucoup trop de femme. Ce livre m’a autant fait voyager qu’il m’a conforté dans mes choix de vie et dans l’importance de faire changer les choses.

Ce titre qui me faisait un peu peur par sa thématique. Eh bien je n’ai pas été déçue : tout commence comme un bon film américain avec un père et son fils qui partent vivre « la grande aventure » pendant un an. Très vite on constate que le père est un novice en camping et inéluctablement l’auteur tisse la toile d’un drame à venir. Mais quand il survient on reste scotché car on ne s’attend vraiment pas à çà.

un livre super a lire . l'histoire d'enfant sauvage avec les croyance indienne et celle du conquistador qui amène avec lui le pouvoir et la destruction d'un peuple sur un autre.

Très déçue de la fin qui semble "bâclée", dommage

Je m’attendais à un récit naturaliste sur les grandes étendues nord américaines. Je me retrouve plongé dans tout autre chose. Les rouages d’une mécanique qui sont en place dès les premières pages . Très vite, je ressens une pression, le drame inéluctable. Preparé, non jamais.
Telle la mâchoire d’un piège à Loup, je suis pris. Un roman d’Hommes

Tout un huit clos. Je n’ai pas vu venir la,fin. Tout un choc!

A l’heure où les tueries de masses deviennent des non-événements aux USA (39 sur les 23 premiers jours de l’année 2023), la lecture de ce livre est intéressante car elle décrit comment des gamins sont confrontés très tôt par leur entourage aux armes à feu. Comment multiplier la détention d’armes à longue portée est devenu la norme dans ce pays malade de ses lobbies anti-arme. Vann décrit aussi une classe moyenne américaine avec des enfants en perdition, sur le fil du rasoir, prêts à verser à tout moment sur la pente de la délinquance voire de la folie. Enfin il fait aussi le constat de l’échec du système de soin avec une mauvaise prise en charge des problèmes psychiatriques surtout pour les classes sociales modestes. L’auteur fait le parallèle entre sa situation et celle de Steve Kamierczak sur un mode journalistique sans jamais prendre parti pour ou contre la détention d’armes. En tant que lecteur on ne peut que faire le constat d’une société en perdition qui semble avoir perdu le contact avec la réalité. C’est une lecture forte mais il faut vraiment ne pas être dans une phase de sinistrose pour aller jusqu’au bout.

Cher Vous,
Il y a deux récits dans ce livre.
Le premier, c’est celui de la légende de l’enfant sauvage qui renait chaque jour. Cet enfant serait à l’origine du peuple Cherokee.
Puis, il y a le récit historique, celui qui raconte un salaud, le conquistador espagnol Hernando de Soto, un homme assoiffé d’or qui part explorer la Florida.
Dès qu’il pose le pied sur le sol de cette terre, il s’en déclare gouverneur officiel, peu lui importe les hommes et les femmes vivants ici, ils ne sont que sauvages qui feront de bons esclaves.
La mission n’est pas aussi facile qu’il le pensait, la terre est hostile et le peuple ne se laisse pas faire, il se rebelle, se défend.
L’avidité pour l’or de de Soto est telle qu’il devient un monstre, un immonde salaud, envers les tribus ancestrales de la Florida, mais aussi contre ses propres frères…
L’Histoire d’une conquête qui se fait dans le sang, d’un homme qui perd pied, tue et torture au nom d’un dieu et de la soif aurifère.
Ce second récit est d’une très grande force, véritable voyage immersif dans un seizième siècle en quête de colonisation basé sur des faits historiques, on y retrouve tout le talent de David Vann…

Stanislas Petrosky

http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/07/22/39982988.html

J'ai retrouvé le style particulier de l'auteur : une très belle plume, et surtout aucune identification visuelle des dialogues, ce qui est toujours un peu déstabilisant au début. Ce roman comporte quelques passages très durs, malaisants, et des sujets tout aussi difficiles (mais c'est habituel chez l'auteur!). J'ai détesté la mère de Caitlin..... j'aurais aimé avoir de l'empathie pour elle mais pas du tout.... je l'ai trouvé odieuse.... L'auteur rend très bien la complexité des personnages, et des relations qui se créeent (ou pas) dans les familles. Il passe aussi BEAUCOUP de temps à nous parler des poissons.... et également à réaliser des métaphores autour des poissons...... Je dois bien avouer que je n'ai pas été passionné par ces parties....

Même si j'ai trouvé ce roman intéressant, je l'ai trouvé assez déprimant, et assez gênant par moment. De plus, l'omniprésence des poissons m'a assez vite ennuyé. Si j'ai l'occasion, je relirai l'auteur, mais cela ne sera pas une priorité.