Frank M. Robinson

Un excellent livre, bien écrit, bien traduit.

Sur 2011 c'est le meilleur Sf spatial que j'ai lu jusqu'ici.

Je ne l'ai pas lâché, de bons personnage avec le suspens est en prime.

Un huis clos dans un vaisseau intergénérationnel cela a été déjà fait me direz vous mais pas sous cette forme. Il faut remonter a Aldiss et Clarke même si il y en a eu d'autres plus récemment mais je n'ai pas tout lu non plus. Je n'ai pas lu non plus le récent Janus d'Alastair Reynolds. En tout cas Destination Ténèbre est le dernier en date que j'ai lu ou le voyage spatial est bien travaillé pour le reste, il faut remonter au second voyage dans la Trilogie martienne de Robinson ce qui remonte à quelques années et c'est un voyage plus court Terre Mars pratiquement faisable aujourd'hui avec notre Technologie, coût mis à part.

Un très grand livre de SF, très philosophique et angoissant. Une réflexion sur l'homme sous couvert d'un trhiller.

Il m'a été très difficile de rentrer dans ce livre, on n'en découvre le but qu'à la moitié, et on est perdu avec un personnage plutôt insupportable pendant tout ce temps... Je me perdais aussi dans la façon d'écrire de l'auteur, surtout au niveau des dialogues ou j'avais du mal a voir qui parlait tant c'était confus. Et les noms des personnages, mon dieu ! Comment est-ce qu'on peut arriver a les retenir, sérieusement ? Nan, franchement, ce livre est tout comme le vaisseau dans lequel les personnages évoluent : vide et incompréhensible.

Une surprise ce livre, ça commence moyen et puis ça monte crescendo et au final c'est haletant. Alors un bon conseil, ne perdez pas patience car au bout du tunnel il y a quelque chose...

"Destination ténèbres" est d'abord l'histoire d'un vaisseau spatiale "l'Astron" qui est dans un état proche de la casse où plutôt vraiment délabré et abimé.

Cet énorme arche interstellaire vogue dans l'espace depuis des décennies et des décennies.

Le but est d'arriver à trouver une civilisation extra-terrestre dans cet univers infini.

Ensuite, il s'agit du récit d'un dénommé "Moineau" qui au cours d'une mission se blesse très grièvement.

Ramené sur le vaisseau mère pour être soigné, il finit par guérir mais se retrouve amnésique.

Il se réveille donc dans "l'Astron" complètement perdu et ne reconnait même plus les membres de l'équipage.

La quête initiatique de "Moineau débute et le lecteur là découvre avec lui.

Ce bon roman de SF est d'une part axé sur la recherche de planètes habités par des êtres intelligents ayant pu créer comme les terriens des civilisations.

D'autre part "Destination ténèbres" insiste pas mal sur la solitude de "Moineau" et la recherche de son identité.

Mis à part le "Paradoxe de Fermi" qui est important dans le livre, la psychologie est l'un des points important du roman.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cet ouvrage de "Frank M. Robinson" et l'aspect traité n'est pas si courant en Science-Fiction.

La fin du roman est particulièrement géniale mais je n'en dirai pas plus.

"Frank M. Robinson" qui est décédé le 30 juin 2014 à 87 ans a écrit un autre ouvrage intéressant "Le Pouvoir" que j'ai lu, il y a bien longtemps.

Pour résumer, "Destination ténèbres" est un huis-clos spatial assez angoissant et qui pause beaucoup de questions au lecteur.

Je vous le conseille sincèrement et de plus je le trouve bien écrit.

Comme d'habitude, la couverture dessinée par "Manchu" est très belle.

Adanson Marco.

Il s'agit d'un huit-clos dans un vaisseau spatial. J'ai pour ma part trouvé cela orignal, n'ayant jamais lu ce type d'histoire de science-fiction auparavant (il paraît qu'on qualifie ce genre littéraire de "Vaisseau Génération").

Moineau, le personnage principal, se réveille amnésique suite à un accident lors de l'exploration d'une planète. Évidemment on sent tout de suite à la réaction des autres personnages qu'il y a une histoire louche là-dessous. Tout en reprenant ses fonctions dans le vaisseau, Moineau va essayer de découvrir la vérité et aura fort à faire avec la mutinerie visant à reprendre le pouvoir au capitaine. En effet, celui-ci veut à tout prix continuer la mission qui lui a été confiée (sillonner l'espace jusqu'à trouver une planète habitée) alors même que celle-ci met en péril l'équipage.

Bref, même si le rythme de ce roman peut sembler assez lent (Moineau lui-même donne l'impression d'être un peu lent), il y a plein de choses intéressantes à y découvrir et on tourne les pages en attendant avec délectation la révélation finale que l'on sent venir.

Ce livre est un petit bijoux de concision et d'évocation, aussi bien au niveau des dialogues que des descriptions. Mais la poésie disparaît par endroit sous l'efficacité. Chaque phrase est travaillée et réduite à son stricte minimum. Même si le roman se passe dans un vaisseau, il y a beaucoup à en dire.

La couverture est sublime. C'est ce qui m'a attiré la première fois que je l'ai eu entre les mains. Quelques technologies sont un peu vétustes, au sens propre comme au figuré, mais cela n'enlève rien au plaisir de lecture du fan de science-fiction que je suis. L'auteur sait entretenir le suspens et le mystère avec un personnage amnésique et un univers rempli de secrets gardés suffisamment longtemps pour faire languir le lecteur sans le rendre insatisfait. Des relations entre les personnages et les déductions du narrateur sont extrêmement fines et les personnages éprouvent une grande variété d'émotions. Je trouve qu'il est dommage d'utiliser ses capacités pour décrire des dissensions et des trahisons aveugles entre des membres d'équipage.

Cependant, j'ai été stupéfait quand les premiers nœuds de l'intrigue se sont dénoués. Je n'ai rien vu venir.

Spoiler(cliquez pour révéler)La découverte et l'incarnation progressive de sa propre immortalité par Moineau est retranscrite avec maestria, ainsi que la gestion de toutes ses personnalités et les révélations qui en découlent. Il faut tenir jusqu'à cette fin si dynamique pour apprécier vraiment le livre. Avant cela, c'est un festival de révélations! Mais pas autant que la fin. Je ne regrette pas d'avoir continué, même si je n'en voyais pas la raison. C'est peut-être ça, la foi, au fond?