Geco Hirasawa

Marie, une jeune fille à la recherche de son chat, est soudainement précipitée dans un livre dont la fin n'a jamais été écrite.

Afin de sortir de ce livre et retourné à sa vie normale, Marie doit trouver un moyen de terminer toutes les histoires.

Je trouve le concept très original, j'ai eu un peu de mal avec les dessins au début, mais on s'habitue.

C'est original de lire un manga avec des couleurs.

Il se lit rapidement, l'histoire est sympathique et divertissante. J'aime le principe de rencontrer de nouveaux personnages et découvrir une nouvelle histoire à chaque tome.

Marie est tombée dans un magazine de prépublication qui s’est arrêter avant la fin des histoires qu’il contenait. Le seul moyen de revenir dans notre monde est de s’insérer dans chacune des histoires pour aider à les terminer. Avec un point de départ très proche de l’histoire sans fin de Michael Ende, je ne pouvais que succomber. Je ne suis pas fan des dessins qui me paraissent intermédiaire entre du comics et du manga. C’est assez déroutant d’être dans le sens français de lecture et d’avoir de la couleur dans un manga mais passé ces spécificités graphiques l’histoire fonctionne bien. Si l’histoire très fantasy épique du tome 1 était sympathique mais sans plus, dans ce second tome l’histoire est vraiment réussie. On tombe en plein dans le Londres victorien et on rencontre une jeune actrice prometteuse, au passé difficile, jalousée et malmenée par le reste de la troupe. Entre recherche du passé et enquête autour d’un meurtre, on a une ambiance policière dans le monde du spectacle avec une intrigue très bien menée et avec une bonne dose de rebondissements. C’était une très bonne lecture, hâte d’avoir le dénouement de ce manga en trois tomes

Je m'attendais à un peu mieux je dois dire, mais j'ai trouvé l'histoire un peu brouillon, les dialogues sensiblement enfantins et les personnages bien peu charismatiques. Les dessins sont beaux ceci-dit, et le fait qu'ils soient en couleur ne gâche rien... mais si c'est là la seule raison pour vendre ce manga à 10€, ça n'en vaut certes pas la peine.

En mon sens, ce manga tient plus de la BD que du manga, justement. Peut-être est-ce la colorisation complète de l'ouvrage, ou les graphismes eux-mêmes qui en sont responsables.

Quoi qu'il en soit, je n'ai pas apprécié cette lecture. J'ai trouvé la série trop puérile, trop superficielle. Sans doute à cause de la héroïne choisie, décidément trop jeune pour donner de la profondeur à l'intrigue.

Et c'est dommage, car le concept pourrait être bon. Ces histoires pourraient être l'occasion d'aborder divers époques, divers genres littéraires, eux-mêmes porteurs de morales, de réflexions intéressantes.

Au lieu de cela, on a cette Marie qui se prend pour le héros d'autres histoires, n'apparaît pas le moins du monde perturbée par ses mésaventures et profite au contraire de l'occasion pour faire montre d'une immaturité rarement rencontrée. Passons sur les ellipses entre deux cases, notamment à l'occasion du combat final, où il appartient au lecteur de s'imaginer lui-même telle ou telle action. Ce qui est quand même fabuleux... :')

Enfin, je trouve la colorisation très fade : les mêmes couleurs reviennent toujours en des tons très sombres, globalement. En noir et blanc, le tout aurait été indéniablement brouillon et incompréhensible (déjà que certaines scènes le sont alors qu'elles sont colorisées...).

Bref. Je ne poursuivrai évidemment pas la saga et ne la recommanderai pas davantage.