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Parmis mes livres préférés, il y a trois dimensions, ceux qui me bouleversent, ceux qui me transportent, ceux en qui je me lis. Celui-ci me bouleverse, et je m'y lis dedans.
Bien sûr, pas littéralement. Le livre date de 45, il décrit un monde daté, mais la force de son histoire est les yeux de Holden, à travers lesquels on suit sa vision de la vie et des adultes. Car c'est bien de quoi il s'agit ; Holden, plus enfant mais pas encore adulte, va constater le monde, les gens, et par le mépris des autres va se rendre compte (plus ou moins) qu'il est perdu.
Il y a toujours une chose qui revient, c'est ce regard en arrière sur un monde qu'il a quitté, mais qu'il chérit comme un paradis, un Eden de l'enfance dans lequel il ne supporte pas qu'un élément souillé du monde adulte se trouve. Pour lui, le monde n'a de beauté, d'intérêt, d'importance, que dans cette dimension, dans sa sœur, dans l'enfance, dans la beauté et l'innocence. Pour le reste, il n'y a que des adultes méprisants, qui ne le considèrent pas comme un des leurs ; il est rejeté des deux mondes. On lui propose une prostituée, mais on ne lui sert pas d'alcool. Des situations très dures sont décrites, peut-être pas vécues aussi durement pas Holden, mais quand on prend deux minutes pour y penser... c'est très violent, et ça enrage. On ressent de l'empathie pour lui, on enrage parfois, alors que lui, plus détaché, agit contre, mais dans un contexte qui ne l'a pas amené à se détacher complètement de ses conditionnements et de ses peurs sécuritaires. Alors il rêve d'ailleurs, d'autrement.
La scène de fin, avant l'épilogue, est magnifique. Elle conclue parfaitement le tableau, et le titre est très bien choisi, même si la traduction prend des libertés. Le symbolisme est présent, et on le comprend lorsqu'il explique ce qu'il aimerait, et que tout devient clair.
Bon, par contre la traduction française date, et c'est sûrement ce qui explique que l'argot utilisé, en plus du fait qu'il est une traduction littérale parfois, rend le récit parfois ridicule. Ça et le franglais, "bicause" et autres choses. Je ne sais pas si les jeunes français disaient ça, avant.
L'Attrape-cœurs
Anti-héros dépressif et en rupture, dont on va suivre les errances durant quelques jours suite à une fugue, nous livrant ses états d'âme et ses humeurs changeantes, au fil de ses rencontres.
Le style y est pour beaucoup, dans la façon dont j'ai pu appréhender ou percevoir cette histoire; l'usage d'un langage familier et argotique alourdi parfois le récit, de même que l'auteur nous entraîne malgré nous dans cette fuite, en usant de l'emploi répété du "Vous", créant ainsi une complicité induite avec le lecteur, une sorte d'intimité amicale, qui peut être dérangeante.
Le mal être de Holden suscite des émotions et attire notre empathie certes, mais j'ai eu beaucoup de mal à être contemplative de ses excès, de ses mensonges, de ses contradictions, et être actrice passive de sa perdition.
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
Holden raconte lui-même trois jours de sa vie après une fuite de son collège d'où il a été renvoyé, vers New York. Il fait des rencontres, téléphone à différentes personnes, utilise différents moyens de transport...
C'est en gros un petit périple d'un garçon un peu perdu.
Comme j'ai dû lire ce livre pour le cours de français, j'ai eu des questions sur ce que l'auteur voulait dire par un signe par, un signe par là... Une question m'a intriguée : pourquoi s'intéresse-t-il autant aux canards de Central Park ?
C'est un bon livre, mais il n'est pas en tête liste pour les recommandations que je ferai.
L'Attrape-cœurs
Si jamais une petite chronique vous intéresse, je pose ça là : https://lalitteraturefaitsonsebbuku.wordpress.com/2018/01/03/categorie-85-un-coup-de-coeur/
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
À relire...
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
Je ne saurai pas dire la raison pour laquelle je l'ai adoré, peut-être son humour et sa petite étincelle de génie qu'il renie parce qu'il aimerait rester jeune ou alors le fait qu'il aime de tout son cœur ses proches. Je ne sais pas. Mais il est vraiment attachant et humain !! Bourré d'humanité ! Il m'a manquée !!!! L'écriture était sympathique à lire car atypique: elle nous plongeait dans la tête du héros.
Je le recommande à ceux qui veulent passer un bon moment de réflexion, de remise en question et surtout à ceux qui cherchent un livre surprenant. Allez faire connaissance avec Holden, qu'il vous raconte son histoire: car c'est cette impression que m'a donnée le livre, d'être l'amie d'Holden. C'est magique. Peu d'auteurs peuvent se vanter d'avoir ce talent !
L'Attrape-cœurs
L'Attrape-cœurs
Cependant, l'important est de voir son honnêteté avec lui-même et les gens. Il cherche le mieux et vérité, sincérité. Il constate plein de mauvaises choses et gens autour de lui, de quoi s'inquiéter sur la vie future (comme exprimé dans la fameuse réplique de James Dean dans le film A l'est d'Eden à propos de l'amour : "Il n'y a pas d'avenir là-dedans").
Mais en arrière-plan, on sent un énorme désir d'aimer les autres, d'où la description "qui tue" sur son rêve d'être un attrape-coeurs. Quand j'ai lu ce livre dans ma jeunesse, j'ai compris que je voulais aussi être un attrape-coeurs et je le suis, et beaucoup de gens ne comprennent pas.
Une amie libraire a lu ce livre récemment, et comme beaucoup elle n'a pas trop aimé la vulgarité. En fait, il faut s'attacher aux perles de ce livre qui devrait être obligatoire au programme des lycées français, tout comme les 2 autres chefs-d'oeuvre "Nine stories" que j'avais lu en premier, et "Franny & Zoey".
PS Ce qui tue aussi, c'est à la fin quand Holden se sent heureux de voir sa soeur Phoebe qui, fâchée, a décidé de marcher seule sur le trottoir d'en face
L'Attrape-cœurs
Pour continuer, une dernière citation, quelqu'un avait écrit que c'était un livre intemporel et que peu importe son âge, on peut se sentir proche de ce gamin, je suis entièrement d'accord, c'est exactement ça.
Ce jeune nous partage son périple de quelques jours, un peu façon d'un journal intime mais d'une traite, comme si il nous racontait son week-end le lundi matin à l'arrêt de bus. Comme une quête personnel, ce passage de l'enfance à l'âge adulte avec une fin comme je n'en ai pas l'habitude.
Selon moi, son plus gros défaut et d'être un grand bavard, sous son air de timide, il parle pendant des pages pour une anecdote. D'un autre côté, c'est aussi représentatif de l'esprit de notre adolescence, il ne sait pas où commencer, où aller, l'esprit brouillon, il est perdu tout simplement.
Un phénomène littéraire qui mérite amplement son nom !
L'Attrape-cœurs
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