Jiang Rong
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8/10Nombre d'évaluations : 13
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai lus ce livre après mon voyage ne Mongolie.
Il est très intéressant, et retrace avec brillance les changements et les dégâts que provoque la mondialisation et la connerie humaine sur un pays et une culture qui était encore préservée...
Afficher en entier
Un récit réellement poignant, et qui présente de manière pertinente et efficace les troubles eco-politiques de la Mongolie moderne face à l’hégémonie chinoise. Un portrait des mentalités très intéressant, en plus d'être une documentation extrêmement intéressante sur le symbole oriental du loup, et son impact/intérêt dans les mœurs locaux.
Afficher en entierBon livre, ayant vu aussi le film, je peux dire que les descriptions des paysages sont* très bonnes, et j'adore le loup *.*
Afficher en entierJ'avoue que si on ne m'avait pas offert ce livre je n'aurais jamais pensé à l'acheter, eh bien j'aurais eu tort ! Très bon roman, nous faisant découvrir le cadre de vie des Mongols et leurs luttes contre les différents éléments de leurs terres. A travers les propos des sages l'auteur nous décrit l'équilibre d'un milieu fragile où tous les êtres ont leurs utilités.
Afficher en entierje n'est pas fini la lecture de ce livre, trop dur pour moi qui aime les loups, de lire ses massacres. J'ai eu peur de la fin, j'ai préfère m'arrêter là.
Sinon ce livre est très bien écris, on nous montre bien la vie des mongols, si y'avais pas eu toutes ses chasses aux loups j'aurais lu ce livre en entier.
Afficher en entierJe n'ai que deux mots qui me viennent à l'esprit pour parler de ce livre: magnifique et triste.
Je m'explique: l'histoire du jeune Chen et de sa découverte du monde des cavaliers nomades est sublime. Leur vision du monde est semblable à la mienne. Tout n'est qu'une question d'équilibre sous le regard de Tengger, le Ciel Éternel. Et ils portent un grand respect à la nature qui les entourent. Comme le sont les amérindiens et les autres peuples très liés à notre Terre Mère. L'étudiant chinois et sa culture se retrouvent confrontés à cet univers si différent, et pourtant si enrichissant. Une magnifique leçon.
Mais le côté tragique de tout ceci arrive avec la meute de loups, qui ne cherche qu'à subvenir à ses besoins en chassant sur le territoire qui est le leur. De tous temps, les nomades mongoles ont su vivre entourés de ces prédateurs. Ils les connaissent, savent éviter leur colère, et les respectent comme s'ils étaient des Dieux. Mais les chinois qui veulent contrôler ces contrées ne voient pas les choses de la même façon et tentent d'éliminer l'animal en obligeant les nomades à s'en charger eux-mêmes (lâcheté absolue).
Chen, avide d'apprendre, et d'en apprendre plus sur le prédateur, décide de capturer un louveteau pour l'élever (bêtise innommable). Et il attire les foudres des nomades avec lesquels il vit, ainsi que celles de la meute toute entière. Bilig, le chef de la tribu lui en veut de vouloir faire d'un Dieu son esclave, et la tranquillité du village nomade s'en voit fortement touchée.
Ce n'est qu'un début, car les évènements ne font que s'enchaîner à mesure que l'on avance dans le roman. Un style très épuré, agréable à lire. Au côté du vieux Bilig, on apprend humblement tant de chose sur la culture du peuple des cavaliers nomades, sur la steppe mongole et cette Terre Mère. Une culture que je partage.
A mon sens, ce livre est le témoignage silencieux de la bêtise des hommes, et que leur cupidité est la cause de bien des maux. Elle est le témoin, aussi, que chaque être vivant sur cette terre a sa place. Sans les loups, la steppe mongole dépéri. Car ils apportent cet équilibre dont la nature a éternellement besoin. Mais de cela, l'homme semble bien incapable de le comprendre...
Afficher en entierJe n'ai que deux mots qui me viennent à l'esprit pour parler de ce livre: magnifique et triste.
Je m'explique: l'histoire du jeune Chen et de sa découverte du monde des cavaliers nomades est sublime. Leur vision du monde est semblable à la mienne. Tout n'est qu'une question d'équilibre sous le regard de Tengger, le Ciel Éternel. Et ils portent un grand respect à la nature qui les entourent. Comme le sont les amérindiens et les autres peuples très liés à notre Terre Mère. L'étudiant chinois et sa culture se retrouvent confrontés à cet univers si différent, et pourtant si enrichissant. Une magnifique leçon.
Mais le côté tragique de tout ceci arrive avec la meute de loups, qui ne cherche qu'à subvenir à ses besoins en chassant sur le territoire qui est le leur. De tous temps, les nomades mongoles ont su vivre entourés de ces prédateurs. Ils les connaissent, savent éviter leur colère, et les respectent comme s'ils étaient des Dieux. Mais les chinois qui veulent contrôler ces contrées ne voient pas les choses de la même façon et tentent d'éliminer l'animal en obligeant les nomades à s'en charger eux-mêmes (lâcheté absolue).
Chen, avide d'apprendre, et d'en apprendre plus sur le prédateur, décide de capturer un louveteau pour l'élever (bêtise innommable). Et il attire les foudres des nomades avec lesquels il vit, ainsi que celles de la meute toute entière. Bilig, le chef de la tribu lui en veut de vouloir faire d'un Dieu son esclave, et la tranquillité du village nomade s'en voit fortement touchée.
Ce n'est qu'un début, car les évènements ne font que s'enchaîner à mesure que l'on avance dans le roman. Un style très épuré, agréable à lire. Au côté du vieux Bilig, on apprend humblement tant de chose sur la culture du peuple des cavaliers nomades, sur la steppe mongole et cette Terre Mère. Une culture que je partage.
A mon sens, ce livre est le témoignage silencieux de la bêtise des hommes, et que leur cupidité est la cause de bien des maux. Elle est le témoin, aussi, que chaque être vivant sur cette terre a sa place. Sans les loups, la steppe mongole dépéri. Car ils apportent cet équilibre dont la nature a éternellement besoin. Mais de cela, l'homme semble bien incapable de le comprendre...
Afficher en entierUn très beau roman. La découverte des nomades mongols par Chen, et leur mode de vie, et très bien décrit et magnifiquement écrit. Mais ce livre m'a aussi mis en colère. A travers la destruction des loups et de la steppe mongole, c'est la destruction de la nature sauvage par la cupidité de l'homme "moderne" qui se dessine. Un livre à la fois très beau et très triste.
Afficher en entierCe livre se déroule en 1969, avant le croissance démographique, notamment celle en Chine. C'est donc une époque où l'homme vit en harmonie avec la nature, mais c'est aussi celle qui voit arriver le changement justement : la production de masse, l'expansion des zones habitables, l'extermination massive des espèces jugées nuisibles par l'homme. Dans ce roman, nous assistons à la lutte des peuples nomades, ceux qui respectent les anciennes traditions et l'équilibre avec les animaux et les espaces sauvages, face à l'administration gouvernementale qui cherche à leur imposer de nouvelles méthodes dans le but de produire plus et plus vite (le roman se passe dans une exploitation de mouton et un élevage de chevaux).
En soit, le sujet et le message sont importants. Cependant, j'ai eu énormément d epeine à avancer dans ce roman. Le début est long et répétitif. Il y a des passages de boucherie (massacre perpétré par les loups sauvages, vengeance de l'homme) qui sont fastidieux à lire et qui reviennent plusieurs fois, entachant la lecture de moments difficiles à continuer. Ce point ne s'améliore pas avant la moitié du roman, ce qui fait qu'il est compliqué d'avoir l'envie de le continuer. Pourtant, le message de l'auteur (conséquences des actions humaines sur la nature principalement, importance du respect de l'environnement et de chaque espèce, force de l'effet papillon car chaque être joue un rôle primordiale dans le cycle de la nature et de la vie) est très bien véhiculé car à cette lecture j'ai été dégoutée de notre manière générale d'agir et de vivre dans la surconsommation, détruisant tout autour de nous. Mais la narration est dur à surmonter. Je suis tout de même contente d'être allé au bout.
Afficher en entierUn livre aussi poignant que le film sortit en 2015. Une magnifique mais triste histoire qui parle également de la destruction de la nature par l'homme et évoque l'extermination des animaux sauvages en Asie pour élargir les besoins urbains.Une histoire touchante qui m'a bien retournée.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jiang Rong
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Biographie
Jiang Rong (pseudonyme) est né en 1946 dans une famille de militaires. En 1967, il est volontaire pour aller vivre en Mongolie intérieure. En 1978, il retourne à Pékin pour achever ses études et enseigne aujourd’hui les sciences politiques et sociales. Comme son héros Chen Zhen, Jiang Rong a passé onze ans sur la steppe pendant la Révolution culturelle en compagnie des Mongols et des loups. Sa découverte de cette nature sauvage, du mode de vie des Mongols et de leur histoire n’a pas cessé de l’obséder depuis trente ans. Il a mis presque six ans à écrire Le Totem du loup, tirant de son expérience la matière de son récit.
Afficher en entier