Laure Eve

Les chevaliers de Sombrecoeur est un très bon roman. Une très belle réécritures des chevaliers de la table ronde. Un savoureux mélange de fantasy et de moderne qui ne pourra que ravie les adeptes du genre et qui cherchent un peu d'innovation.

Il m'aura fallu une bonne semaine pour le lire, la faute à une semaine de travail intensive, auquel cas je l'aurais fini depuis longtemps tant j'étais captivée par l'histoire et les personnages.

Nous suivons deux époques et deux personnages. Art qui devient roi malgré lui une dizaine d'année avant les événements racontés par Red, une apprentie chevalière au passé mystérieux et qui un but bien définie.

Deux âmes solitaires qui vont devoir sur surpasser et survivre dans un monde qui ne souhaite pas d'eux. Entre magie, responsabilité, tentative de meurtre et séduction, vous ne sortirez pas indemne de ce roman. Addictif et bougrement bien mené, on ne s'ennuie à aucun moment ! On frôle le coup de coeur !

Très déçue par ce livre, rien n'est attachant ou attirant que cela soit dans l'univers, l'intrigue ou les personnages... une perte de temps !

Il s’agit ici d’un livre résolument moderne où les chevaliers filent à moto et ont tous une arme de poing mais où la loyauté et le respect des règles du combat reste de mise. Clairement un ouvrage que je vais avoir du mal à vous décrire tellement il m’a semblé atypique.

Je dois tout d’abord avouer avoir été un peu perdue concernant la temporalité des évènements puisque les chapitres oscillent entre « il y dix-huit ans » ou « il y a trois mois » et ainsi de suite alors que nous retrouvons les mêmes personnages d’un lieu et d’une époque à l’autre. Je pensais d’ailleurs qu’on arriverait au moment présent plus tôt dans le roman puisque tous les chapitres donnent envie de savoir pourquoi le présent est si important. Si je comprends totalement le fait de mettre le climax à la toute fin, bien évidemment, j’ai cependant trouvé qu’il y avait un peu de lenteur durant une partie du roman où l’on a presque envie que tout aille plus vite pour arriver au moment présent et comprendre la tension et l’impatience qu’on ressent grandir au fil des chapitres.

Les clin d’œil à la légende arthurienne sont très présents au lancement de l’histoire mais s’ils se font ensuite parfois discrets, j’ai apprécié de les découvrir au fur et à mesure, recherchant dans quels détails ou retournement de situation ils se trouvaient. Bien évidemment Arthur et ses chevaliers sont l’une des pierres angulaires du roman et je dois dire qu’il est très facile de s’attacher à ce petit groupe qui voit sa vie changer du tout au tout. L’alternance des temps permet de bien voir leur évolution durant les années, selon les responsabilités qu’ils prennent ou les personnes qu’ils rencontrent. Dans les ouvrages Arthurien, Arthur est souvent effacé et j’ai apprécié ici d’avoir ce jeune homme doux, loyal et qui fait de son mieux malgré tout ce qui le dépasse.

Comme il s’agit de fantasy urbaine, il y a parfois des moments où il faut rester concentrer pour réussir à appréhender totalement les règles en place dans ce Londres différent. L’univers est sombre, les évènements parfois durs et, s’il y a bien évidemment des complots, la connaissance de la légende arthurienne permet d’en déjouer quelques-uns et l’alternance des moments plus calmes et de l’action, entre combats et trahison permet de se poser des questions sur ce qui arrivera (ou pas) dans le dernier et second tome.

En bref, malgré une lecture parfois compliquée dans la temporalité, j’ai passé un bon moment qui m’a donné envie de lire le second tome pour découvrir ce qu’il adviendra de tous ces personnages que j’ai réellement apprécié voir évoluer au fil des chapitres.

https://tempsdemots.wordpress.com/2023/05/31/les-chevaliers-de-sombrecoeur-laure-eve/

Bon ce livre était pas pour moi. Et d'ailleurs j'ai pas accroché à l'écriture de l'autrice et à tout ces mots "neutre" qui me faisaient sortir du roman.

Au cœur d’un Londres alternatif, la cité est divisée en 7 communautés plus ou moins soudées, régie par un seul et unique roi. Chaque communauté et le roi possèdent de nombreuses écuries où s’entraînent de valeureux chevaliers (associés à l’image du motard) qui combattront en duel dans des arènes pour départager des conflits ou adopter des nouvelles lois (un semblant de démocratie ?). Voilà pour l’implantation du décor.

Art (le roi Arthur ??), bâtard mais utopiste, se retrouve par un étrange concours de circonstances assis sur le trône. Sa simplicité désarmante, sa naïveté foudroyante, sa compassion enchanteresse sont l’apanage de la bonté de ce roi qui deviendra grand.

Red (je n’ai toujours pas trouvé à qui l’associer ?), orpheline et magicienne, a une seule obsession intégrer l’écurie de Sombrecoeur. Mue par un plan, elle préservera son secret jusqu’au moment fatidique où elle accomplira sa vengeance.

Ce roman chorale et polyphonique se déroule sur deux plans différents qui se rejoignent au point orgue. Cette construction permet d’apprécier l’évolution de la cité et de contextualiser l’ensemble des éléments qui prennent sens au point final. L’histoire est plutôt sympathique mais trop maladroite. Dire que c’est une réécriture moderne de la légende d’Arthur est, pour moi, tiré par les cheveux. Quelques allusions et ressemblances mais bien trop ténues pour y faire écho. Laure Eve veut raconter et exploiter beaucoup de choses, mais ça ne matche pas si bien que ça. J’ai également été confrontée à l’écriture inclusive. Loin de me rebuter, ici je ne comprends pas du tout l’utilisation sachant que les personnages sont genrés dans les descriptions. L’intrigue générale est sans réelle surprise pour nous tenir en haleine. Il manque d’entrain, de rythme. Un soupçon de romance fleurit ici et là, mais là n’est pas l’essentiel du roman.

Une histoire trop décousue, archi structurée, pour moi qui m’a essoufflée dès les premiers chapitres. Je n’ai ressenti aucune accointance avec les personnages. Heureusement j’ai une curiosité prête à relever tous les défis, mais elle a souffert.

Un roman qui aurait pu être original et décapant. J’ai manqué le coche !

Je ne sais pas quoi penser de ce roman. Une bonne partie du livre je ne savais pas du tout où voulait nous emmener l'auteure. Certes le mystère c'est bine mais la quête de l'héroïne était bien trop mystérieuse pour que je m'attache. Néanmoins j'ai beaucoup aimé les 200 dernières pages et ma curiosité a été piquée de même que je n'avais pas prévu certaines choses. Une lecture en demi-teinte.

Un bon livre mais quelques longueurs qui se font néanmoins sentir.

J'aime les altérnations passé/présent qui finissent par ce rejoindre et cette fin était bien mais trop simple à mon goût.

J'ai quand même envie de découvrir la suite qui je l'espère sera plus complexe, avec cette fin il y a de quoi faire.

J'en ressort au final avec une forte envie de lire le second tome, j'ai hâte ! Et pourtant, ce n'était pas gagné car le début ne m'a pas plus accroché que cela... Je l'ai lu sans soucis le début, mais il me manquait quelque chose... On ne savais pas ou les deux histoires parallèles allaient nous mener, on ne comprenait pas trop les enjeux de chaque personnage... Puis au final tout éclate et là on comprend, et la fin nous donne l'eau à la bouche pour le second, vraiment, j'espère qu'il sera à la hauteur de cette fin de tome 1 !

Attention: un personnage principal en genre neutre.

Je suis désolée mais perso je ne m’y fais pas donc abandonné au deuxième chapitre car je sais que ça me gâche complètement ma lecture. Donc si vous êtes comme moi, passez votre chemin pour ce livre.

Un bon premier tome, mais je trouve cela dommage qu'on comprenne réellement l'intrigue de l'histoire assez tard.

Je pense que pendant plus de la moitié de ma lecture, je ne savais pas bien où allait l'histoire.

En revanche, j'ai bien aimé la fin !