Angie Sage

Un roman agréable, mais il manque à mon sens un peu d'action au début, quelques longueur.

C'est un bon roman jeunesse accessible aux adultes (pour une fois je le dis dans ce sens ^^) !

En effet, le scenario et le style de l'autrice (vocabulaire et syntaxe) restent plutôt "élevés", qualitatif, on n'infantilise pas la lecture.

Côté intrigue c'est plutôt bien mené, plaisant et dynamique, mais ce n'est pas palpitant au point de satisfaire pleinement un lectorat adulte de fantasy qui en lit beaucoup.

Après, j'ai quand même essuyé quelques décrochages avec l'intrigue et les personnages car j'ai eu la sensation à deux reprises que l'autrice ne savait pas quoi en faire, où les amener. Des moments de flottement, assez curieux quand on voit la tournure que prennent les évènements vers le dernier quart du livre.

Spoiler(cliquez pour révéler)Bien qu'on s'attache au futur duo Marcia la magicienne et 412, ce premier tome est sympathique, mais je n'irai pas lire les autres.

Je recommande bien évidemment l'ouvrage aux pré-ado et ado.

À nouveau un excellent roman, intrigue très bien menée, les descriptions sont toujours un petit bonheur à lire, et les personnages évoluent de manière cohérente. Rien à redire, sinon que le résumé spoile une bonne moitié du récit. À ne pas manquer.

Un petit bijou de fantasy jeunesse qui se dévore même plus grand. J'ai tout simplement adoré.

Une excellente suite. Je suis toujours aussi fascinée par la plume de l'autrice et sa capacité à construire un récit se déroulant seulement sur deux jours, mais pleins de péripéties. Nous découvrons de nouvelles facettes des jeunes personnages qui évoluent beaucoup dans ce tome. L'atmosphère du roman est encore une fois parfaitement maîtisée et je me suis plongée à nouveau avec plaisir dans ma lecture.

J'ai passé un très bon moment avec ce livre

J'aime vraiment beaucoup cette série

Le début est intrigant, l'écriture est fluide malgré des moments très gaguesques trop enfantins un peu "scrogneugneu caca prout", les personnages sont plutôt bien définis dans leurs caractères mais je ne les ai pas trouvé très attachants, toujours des hommes maladroits ou stoïcs avec des femmes farfelues voire caractérielles et très aimantes et compatissantes assez clichés. L'intrigue est très lente et les résolutions de très gros problèmes se font très rapidement sans qu'on se rende vraiment compte qu'ils se résolvent. Je ne pense pas lire la suite tout était très prévisible et à la fois trop rocambolesque, je n'ai pas été prise dans l'histoire.

J'ajouterai en bon point que les ambiances sont très chaleureuses, on se sent dans la famille, on sent un quotidien cosy et cocooning avec des habitudes de magiciens bien ancrées dans le cottage de Zelda.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/10/14/magyk-t-1-angie-sage/

Magyk est le premier tome d’une saga de fantasy jeunesse dans laquelle les Heap, qui viennent de perdre leur septième enfant, recueillent une énigmatique orpheline. Orpheline qui n’est nulle autre que la princesse héritière, sauvée d’un destin tragique par la magicienne extraordinaire, Marcia Overstrand.

L’intrigue débute de la manière la plus classique qui soit, en reprenant l’archétype de l’élu sans parents caché chez de braves et modestes gens, pendant que les antagonistes le cherchent partout et finissent par le localiser à la (pré-)adolescence.

J’aurais bien dit que l’auteur a le mérite de ne pas s’attarder sur cette entrée en matière éculée, car la révélation survient très vite, sans foudre ni tonnerre, mais justement… Dès les premières pages, ça coince.

Outre le plan discutable de Marcia (pourquoi avoir déposé le bébé devant le mur d’enceinte ? Pourquoi ne pas l’avoir directement confié à Silas au lieu de le laisser trouver la princesse et lui en souffler un mot trois minutes plus tard ? Et surtout, pourquoi ne pas l’avoir cachée LOIN, chez tante Zelda à tout hasard, puisque la lignée royale a apparemment un physique TRÈS reconnaissable ?), Jenna, une fois mise au courant de son statut, l’accepte et l’assimile beaucoup trop rapidement.

Certes, on évite ainsi les interminables questionnements identitaires, mais le fait que la jeune fille ne s’interroge vraiment pas du tout porte un coup à la crédibilité du personnage. Personnages qui sont, soit dit en passant, l’un des gros points faibles de ce livre.

Ils sont bien trop nombreux, et aucun ne bénéficie d’un caractère approfondi. Ils se révèlent au mieux fades, au pire antipathiques et stupides avec des interactions dignes d’une cour de récréation (oui, Marcia et Silas, c’est vous que je vise), voire pourraient ne pas exister sans que cela change quoi que ce soit (Sarah, les deux tiers de ses enfants…).

Il en va de même pour l’univers. Angie Sage a voulu créer le sien, mais une pléthore de notions fictives (quand il ne s’agit pas juste de termes ô combien recherchés tels que la Magyk et la Ténèbre, en lieu et place des magies blanche et noire) ne suffit pas à le rendre moins creux ni plus original.

La plupart des éléments introduits sont superflus, quand ils n’alourdissent pas le récit, là où d’autres, plus importants, auraient mérité un meilleur développement (les titres, l’apprentissage et l’usage de la Magyk, les objectifs et rôles de tout un chacun, le monde dans lequel l’histoire se déroule…).

Là est tout le paradoxe de ce roman : il accomplit l’exploit d’être à la fois beaucoup trop rempli et en même temps passablement vide. Et bien sûr, le scénario ne fait pas non plus exception. On enchaîne les péripéties stériles, les sous-intrigues qui relèvent davantage du remplissage que de la nécessité, les erreurs provoquées par le manque total de bon sens des protagonistes, le tout saupoudré d’un humour pesant et envahissant…

… Pour conclure par une fin qui n’a rien à envier à l’introduction, attendu qu’elle est tout aussi expéditive. Fin qui, de surcroît, ne donne absolument aucune envie de lire la suite, puisque toutes les boucles sont bouclées, et que ce livre aurait très bien pu se suffire à lui-même.

J’aurais aimé dire que je me passerais volontiers de savoir ce que contiennent les autres volumes, mais je vous le donne en mille… Je les ai dans ma PAL. Et comme vous commencez à me connaître, vous savez que je vais les lire. Parce que je suis maso. Rendez-vous donc un de ces jours pour le tome 2 !

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/12/25/magyk-t-2-le-grand-vol-angie-sage/

Après avoir triomphé du vil DomDaniel, Jenna et la famille Heap vivent en paix et en sécurité… du moins jusqu’à ce qu’un individu bien connu réapparaisse. Ce sont donc de nouvelles épreuves qui les attendent dans ce deuxième tome de Magyk, mais aussi beaucoup de surprises, bonnes comme mauvaises.

J’ai relevé un léger mieux à la lecture de ce Grand Vol. Enfin, disons plutôt que certains défauts se sont estompés. Un peu. L’humour est moins pesant et envahissant, et les personnages sont moins nombreux.

Malheureusement, ceux sur lesquels on se concentre ne bénéficient pas d’un meilleur traitement. Marcia est plus insupportable que jamais, les Heap sont presque inexistants (mais bon, ça se conçoit, aussi, pourquoi est-ce qu’ils serviraient à quelque chose ou feraient au moins acte de présence quand leur fille a été kidnappée ?), et ils sont globalement tous dotés du bon sens et du charisme d’une motte de terre.

Jenna m’avait donné l’illusion de se débrouiller avec la Magyk ; ici, je ne suis même pas certaine qu’elle utilise un seul sort. Septimus maîtrise la téléportation dans les premiers chapitres, puis on n’en entend plus parler (par contre, on apprend qu’il rêve de voler. Oui, il a le vertige et des sueurs froides rien que pour gravir un escalier, mais c’est un détail). Nicko et Lobo… existent ?

Autant résumer cette joyeuse petite troupe par le fait qu’elle brasse de l’air. Beaucoup d’air. J’ai eu l’impression de passer le livre à les regarder s’agiter dans tous les sens pour pas grand-chose, quand ils ne doivent pas leurs ennuis à leur propre stupidité et/ou passivité. L’enlèvement de Jenna donne le ton. D’ailleurs, est-on sûrs que c’est un enlèvement ? D’accord, le type avec qui elle est la cramponne sur son cheval en la menaçant pendant qu’elle crie et se débat, mais ça ne prouve rien, si ça se trouve, elle essaye d’effrayer une mouche. Dans le doute, ne faisons rien et misons sur la possibilité qu’ils seront rentrés pour le souper.

Et même quand l’intrigue avance, que les protagonistes arrivent à se tirer du pétrin dans lequel ils sont embourbés, c’est plus souvent par accident / grâce à un heureux hasard / une facilité scénaristique que parce qu’ils ont réfléchi et agi de manière pertinente.

Quant à l’univers, il est toujours aussi plein de vide. On aurait pu croire que l’auteur avait fini de planter son encombrant décor dans le tome 1, mais non, elle continue à multiplier les détails inutiles. Les friandises, les jeux de société, les objets Magyk du quotidien, les créatures, les livres et leurs différentes éditions… J’ai le sentiment qu’elle cherche à créer un monde poussé à la Harry Potter, sauf qu’Harry Potter développe une histoire relativement intéressante en parallèle. Celle de Magyk, si l’on ôtait le superflu, s’étalerait sur moins d’une centaine de pages (cinquante si les personnages daignaient se servir de leur cerveau).

Et je ne parle même pas de la dimension « saga ». Comme dans le roman précédent, le récit ne se projette pas au-delà de son épilogue. La boucle est bouclée, ne laissant ni question ni élément en suspens. Il n’y a pas de trame plus large, pas de fil rouge que l’on verrait grandir et s’étoffer au fil des volumes.

En somme, rien qui donne un tant soit peu envie de se plonger dans la suite. Mais bon, vous connaissez la rengaine. Je l’ai dans ma PAL…