Commentaires sur ses livres

Un premier tome qui a longtemps attendu dans ma PÀL et que je suis bien content d'avoir enfin découvert.
Tout d'abord, je dois admettre que si la quatrième de couverture m'a donné l'eau à la bouche... elle divulgue aussi un élément clef de l'intrigue qui survient finalement assez tard ! Plus les chapitres défilaient et plus je me demandais comment ce bouleversement annoncé dans le résumé allait survenir. En effet, la progression narrative est fort lente car basée sur un basculement régulier du présent, avec Wang Mio comme protagoniste, vers le passé où l'on suit les mésaventures de l'astrophysicienne Ye Wenjie face au gouvernement chinois. S'il s'agit d'un procédé que je n'apprécie d'ordinaire pas vraiment, je reconnais qu'il ne m'a pas dérangé outre mesure ici. Cette alternance des points de vue permet en effet à l'intrigue de s'installer petit à petit de sorte que toutes les pièces d'un large puzzle finissent par s'assembler, et ce n'est franchement pas mal fichu.
Je me permettrai une seule petite remarque au sujet de la cohérence de l'histoire : en toute honnêteté, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi des êtres humains, même désespérés et écœurés par les agissements de leurs pairs, confieraient le sort de l'humanité entière à une civilisation extraterrestre supposée arriver 450 ans plus tard. Un tel délai ne permettrait-il pas une certaine rédemption et l'apparition de jours meilleurs ? Comment tant de gens ont-ils pu perdre espoir en leur propre civilisation pour en espérer l'annihilation ?
Ceci mis à part, certains lecteurs regretteront peut-être la lenteur de la progression qui n'est rattrapée que par les 100 dernières pages et la promesse d'une suite haletante. D'autres rouleront des yeux devant les noms des personnages et sauteront les paragraphes bourrés de termes scientifiques. Rien de tout cela ne m'a dérangé outre mesure et j'ai vraiment passé un bon moment avec ce premier tome. À défaut de nous projeter immédiatement dans l'action, il constitue sans aucun doute une brillante introduction à une suite que j'espère passionnante.

Il y a du génie chez Liu Cixin pour imaginer un tel texte, car on sent dès les premières lignes, que les mots qui s’alignent sur plus de 700 pages forment une histoire hors du commun. Même en entrant de pleins pieds dans des concepts de physique très abscons pour le commun des lecteurs, Liu Cixin écrit un livre passionnant qui relève le défi de tenir en haleine à chaque page. Le coup de cœur continue donc avec ce deuxième tome de l’invasion Trisolarienne et je n’ai pu résister à acheter le troisième opus de la saga avant d’avoir terminé celui-ci.

Tous les habitants de la Terre sont désormais au courant qu’un peuple extraterrestre va envahir notre planète dans 400 ans. Les Trisolariens ont lancé leur flotte à travers le cosmos pour rejoindre la Terre, seule planète offrant toutes conditions nécessaires à leur survie. C’est donc une guerre qui se prépare, puisque les Trisolariens n’ont jamais caché leur objectif d’éradiquer l’ensemble des êtres humains. Sur la Terre, les forces de l’ensemble des nations s’organisent pour contrer l’invasion. Les humains mettent leurs espoirs dans la recherche, l’armée et 4 Colmateurs, mais qui sont-ils ?

A fin de la lecture de ce roman, c’est l’impression d’avoir pris une bonne claque qui prime. Liu Cixin nous engage sur des terrains extrêmement techniques, philosophiques et émotionnels au-delà des discours souvent assez fades des flux journaliers des médias, le « mainstream » quotidien qui influe sur nos habitudes. Il imagine un futur étayé par ses connaissances, un futur qui semble possible malgré son étrangeté. Comment réagirons-nous face à une puissance extraterrestre, quel statut pour les personnes hibernées, jusqu’où ira notre vie connectée… autant de questions avec lesquelles Liu Cixin s’amuse.

Jai lu des centaines de livres de SF, et celui-ci est celui qui a suscité le plus d'émotions en moi. La fantastique imagination de l'auteur, le mélange très chinois de mélancolie et d'optimisme, la profonde humanité des récits qui constituent ce recueil, le réalisme pourtant de ces créations débridées, ont quelque chose de fascinant. Un chef d'œuvre, absolument. addictif.

Une lecture très longue mais très intéressante.
Je l'ai lu suite à une recommandation et je ne le regrette pas.
Autant les personnages ne sont pas tous très attachants, autant l'histoire est prenante, quoiqu'un peu longue a démarrer.
J'ai plus appris sur l'histoire de la Chine et sur la physique en lisant ce livre qu'en allant à l'école. C'est triste à dire et pourtant c'est la vérité.

Une nouvelle agréable à lire.
J'ai retrouvé le style d'écriture et la façon de raconter l'histoire de Liu Cixin que j'avais aimé dans la trilogie du Problème à trois corps.
L'histoire est originale. De par son format court, le roman démarre directement dans le vif du sujet, avec les propulseurs déjà en place. Il n'y a pas toute le côté découverte, recherche de solution etc...
Ce n'est pas mon genre de livre, je préfère quand l'histoire et les personnages sont plus détaillés et qu'on a le temps de s'attacher à eux mais j'ai bien apprécié ma lecture. Tout est clair, tout ce qui doit être développé l'est, j'ai passé un bon moment

L'éditeur ne doit pas savoir ce qu'est un "page turner", ou alors il ne trouvait pas d'autre qualificatif pour ce roman. Ça n'enlève rien à la qualité de l'histoire, il faut simplement se faire à l'idée que l'action ne sera pas débridée. Quand Chen se rend en Russie pour l'étude de la foudre en boule, il rencontre un scientifique qui lui parle de son expérience plus que malheureuse. Bien refroidi par ce récit, il abandonne un temps ses recherches... mais l'envie de faire ses propres découvertes finit par être la plus forte.

J’ai reçue ce livre dans une box, je ne l’ai donc pas choisi et ne le connaissait pas. J’étais tout de même très intriguée par le résumé et j’ai voulu en savoir plus. Ce livre était très intéressant, l’histoire se passant en chine il y a beaucoup de notes de l’auteur ou du traducteur qui permettent d’apprendre beaucoup de choses sur la culture chinoise. Néanmoins il faut souligner que ce livre n’est pas accessible à tous, certains passages demandent une grande concentration, en effet des théories scientifiques sont expliquées de façon assez détaillées et on peut vite s’y perdre. Ce n’est pas une lecture fluide de par sa complexité. Il y a également quelques questions que je garde en tête à la fin de la lecture.

Ce troisième livre était tout aussi incroyable que les précédents, j'étais ébahie du début à la fin. Je suis restée bouche bée devant certains passages et certaines réflexions de l'auteur, qui dépassent l'imagination. Liu Cixin a un niveau de connaissances, une imagination et une plume incroyables, et le tout forme un chef d’œuvre qui m'a beaucoup impressionnée. J'admire aussi le fait que malgré le cadre scientifique très avancé du livre, il reste compréhensible pour quelqu'un qui n'a pas fait d'études de sciences. C'est un troisième tome magistral qui termine cette trilogie, et qui la place définitivement parmi mes séries préférées.

Etonnant récit que ce problème à trois corps qui mêle l’histoire de la Chine (à partir de la révolution culturelle des années 60), les théories de la physique moderne parfois ardues à intégrer (et invérifiables pour un néophyte) et des sujets moraux (place de l’homme dans l’univers, dualité entre degré de civilisation et moralité…). Le mélange fascine le plus souvent malgré quelques invraisemblances vite pardonnées.

Une fin aussi époustouflante qu'inattendu.

Voilà la dernière ligne droite pour l'humanité, impossible de savoir ce qui sera le dénouement de cette guerre qui dure des siècles.

Là encore Liu Cixin a su me tenir en haleine du début à la fin, quand un rayon d'espoir semble pointer pour l'humanité, celui-ci disparaît pour laisser place à nouveau aux ténèbres.
Comme toujours la lecture est très fluide et appréciable malgré les nombreuses explications théoriques.

Les personnages, ici aussi, ne m'ont pas fait grande impression.
Cheng Xin n'a pas su me convaincre complétement, même certains de ses choix paraissent compréhensifs, j'ai l'impression qu'elle est davantage spectatrice que actrice dans cette histoire.

C'est avec un petit regret que je termine cette trilogie qui m'a totalement déboussolée.

Un véritable chef d'œuvre de science-fiction en seulement 70 pages. J'ai souvent tendance à ne pas accrocher avec les nouvelles, surtout en SFF, genre qui nécessite habituellement un certain nombre de pages pour poser le décor proprement ; mais ici tout est mené magistralement sans qu'il n'y ait trop ou pas assez de détails. Liu Cixin nous présente un futur relativement réaliste qui fait froid dans le dos, en proposant des explications scientifiques toutefois vulgarisées suffisamment pour que les non-amateurs de science s'y retrouvent.

Une lecture totalement subjuguante pour ce deuxième tome de cette trilogie.

Ici aussi, Liu Cixin a su faire preuve d'une grande maîtrise pour captiver le lecteur à travers un univers emplit de science et d’astronomie.
La lecture est parfaitement fluide, on se plonge entièrement dans l'histoire en quelques minutes et on en tourne les pages à une vitesse fulgurante.

On retrouve dans ce tome certains personnage passés, mais aussi de nouveau, notamment le protagoniste principal.
Luo Ji n'est pas particulièrement attachant, mais son comportement laisse perplexe, interrogateur, on veut savoir jusqu'où il ira et ce qu'il deviendra.

C'est également une nouvelle face du monde que nous livre ici l'auteur, un futur grandiose et inattendu.

Inutile de préciser que je vais me jeter sur la suite en vitesse.

Une lecture superbe, dans un enchevêtrement d'explications d'astrophysique et autre thermes techniques dont j'aurai crû ne jamais rien comprendre, je me suis laissée aller dans un univers incroyable.

Liu Cixin a un talent fou pour être capable de happer totalement un lecteur, avec un roman de 400 pages de termes scientifique.
Moi qui suis entièrement néophyte dans ce domaine, j'ai pris un vrai plaisir à suivre cette histoire.

L'écriture est sublime, fluide, on tourne les pages sans même sans rendre compte.
Les personnages ne sont pas vraiment développés, mais suffisamment pour qu'on s'y attache.

L'histoire elle, est fascinante. Parfaitement développée, avec de nombreux détails et explications intéressante (bien que nombreuses ne soit pas à prendre pour argent-comptant). L'auteur à su créer un monde totalement captivant.

J'ai adoré cette lecture, et je compte bien poursuivre avec la suite.

L'humanité sait désormais que les Trisolariens seront là dans 400 ans pour nous mettre une énorme raclée et nous anéantir comme de la vermine.
Il y a trois catégories d'humains. Ceux qui se disent que dans 400 ils ne seront plus là depuis longtemps et donc qui s'en moquent ! Mais comment font-ils ? Puis il y a ceux, dont je fais partie, qui se sentent désespérés à l'idée que l'humanité va disparaître. Savoir que dans cinq milliards d'années le soleil va engloutir la Terre et que l'espèce dont je fais partie aura rejoint le néant depuis longtemps m'a toujours terrifiée. Et il y a ceux qui souhaitent voir l'humanité disparaître et qui veulent donc aider les Trisolariens à nous pulvériser.

J'ai plongé avec délice dans ce tome 2 et je me suis fait happer tout de suite.
La notion de temps prend dans ce deuxième tome un aspect héroïque et abstrait. En effet, travailler sur un projet si long qu'on n'en verra pas l'aboutissement, tient du don de soi absolu.
Certains auront néanmoins la possibilité d'opter pour l'hibernation et verrons un jour peut-être le résultat.

Parmi les plans mis en oeuvre pour sauver l'humanité, il y a le programme Colmateur que j'ai trouvé plutôt sidérant et déconcertant ! J'ai adoré l'idée qui m'a parue vraiment surréaliste.

J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le très long premier chapitre mais plus on avance dans ce roman foisonnant plus on veut y rester. Liu Cixin parvient à totalement harponner le lecteur pour l'embarquer dans cette histoire de l'humanité future qui lutte pour sa survie.
Il y a des moments vertigineux où subitement on se sent misérable petit vermisseau, insignifiante petite poussière cosmique face à l'infini de l'univers.

Ce roman est un vrai mystère, comment l’auteur réussit à captiver le lecteur avec plus de 400 pages qui parlent d’astrophysique. C’est une véritable performance de Liu Cixin, qui même si l’on ne comprend pas tout, nous captive avec un roman d’anticipation étonnant et déroutant. Ce livre est aussi empreint d’un espace-temps différent de la littérature occidentale, l’Extrême-Orient s’invite avec des codes, un style que j’ai beaucoup de plaisir à retrouver. Une sorte de spiritualité que même les flics les plus endurcis savent distiller.

Lors de la Révolution culturelle, en Chine, une jeune chercheuse en astrophysique, Ye Wenjie, assiste impuissante au lynchage d’intellectuels et en particulier de son père qui meurt sous les coups des gardes rouges. Après quelques mois passés en travaux agricoles, les responsables d’une base secrète spécialisée dans l’écoute de l’univers lui proposent de rejoindre leur équipe. Poussée par le désir d’avancer, elle décide d’envoyer un message dans l’espace. Ce n’est que huit ans plus tard qu’une réponse lui revient sous forme de mise en garde, elle a alors l’avenir du monde entre ses mains.

Apparemment c’est une trilogie, et si les deux tomes suivants sont du même calibre, cela promet quelques heures de lecture exaltantes. La fin de ce roman est un appel conserver toujours la flamme, celle de l’instinct de conservation, et c’est une voix étonnante qui porte ce message d’espoir. Après la trilogie des Metro de Glukhowsky, je parcours d’autres univers que la SF occidentale, et c’est une véritable découverte, autant sur le style, l’écriture et le traitement des thèmes. C’est un des plus beaux avantages de la littérature.