Marie-Paul Armand

Sublime ! La beauté de ce roman m'a rendu accro jusqu'à la fin. Par l'avis de ma maman, j'ai décide de le lire et je n'en regrette pas une seconde. Par le titre on comprends que la vie d'un enfant est en jeu. Ce qui m'a plu c'est le point de vue de plusieurs personnages, il donne de la structure a ce livre. Il faut aimé les thèmes comme l'abandon, le secret, la guerre qui est bien présente.

Il n'y a rien que je n'ai pas aimé, il n'y a rien que j'ai eu dû à comprendre. La plume a su m'emporter par la douceur des mots.

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Roman agréable à lire. Le style est fluide et appliqué, le fil conducteur et la narration accrocheurs. J'ai apprécié ce livre qui expose un peu la culture passée ; l'importance du mariage, la place de la femme dans la société. L'époque où le devoir était plus fort que son bien-être personnel. Les tribulations qu'on pouvait éprouver, mais qu'il fallait laisser au fond de soi pour continuer à faire bonne figure, ne pas faire honte... Bref, une époque aujourd'hui désuète.

J'ai adoré ce bouquin, bien qu'il soit très dramatique avec des successions de malheurs à n'en plus finir, je l'ai trouvé addictif. Je finissais ma lecture du soir à deux heures du matin sans m'en rendre compte. Historiquement je le trouve réaliste, les malheurs font partie de notre existence et entre pauvreté extrême, conditions de travail injustes, droits des femmes très bancals, nous sommes servis. Nous avons toute la succession de Constance à suivre à la fin du premier livre La Courée puis dans les deux tomes suivants, et cela a contribué encore plus à mon enthousiasme.

J'ai adoré la suite de la Courée. Le personnage de Louise m'a beaucoup touché et a éveillé une nouvelle crainte en moi: que ferais-je si on envoyait mon bien aimé à la guerre? L'amour est une thématique principale de ce bouquin et cette questions y est très bien abordée. On ressent tout l'amour que Louise porte à Mathieu, et si vous avez la chance de connaître ce sentiment, vous vous retrouverez grandement dans les ressentis de Louise Spoiler(cliquez pour révéler)et de Mathieu dont on pourra avoir brièvement le point de vue. L'amour filial est également beau à voir, Louise fera tout pour le bien-être de son fils, parfois à son détriment puisqu'on voit bien qu'elle se sent tiraillée. Belle histoire sur les thématiques de la guerre (1914-1918), l'amour et la reconstruction après un deuil.

Première déception: le bouquin au nom de Benoît est raconté du point de vue de Louise. Indignation.

Deuxième déception: certains personnages ne sont pas si bien développés que ça. Spoiler(cliquez pour révéler)Par exemple Violette qui se comporte indécemment durant tout le récit n'a aucune profondeur, je trouve dommage que Marie Paul Armand n'ait pas plus développé ce personnage, ça aurait pu être intéressant, alors que là, elle nous a juste affublés d'une horrible femme sans que l'on sache ce qui a bien pu lui arriver pour qu'elle se comporte de telle manière. De plus ça m'a fait un pincement au cœur pour Violette qui est critiquée par tout le monde, monde qui n'a pourtant pas cherché a apprendre à la connaître et qui l'ont vite cataloguée. On ne choisit pas la taille de son bonnet me semble-t-il.

Néanmoins j'ai pris plaisir à lire ce livre malgré ces défauts, et j'ai trouvé intéressant le point de vue des civils pendant la guerre, notamment le pdv des femmes. Un point en plus pour la résistance.

Coup de coeur pour ce roman de terroir comme je les aime même si je ne lui mets que quatre 4 étoiles.

J'ai adoré l'histoire, les personnages (petit bémol pour viviane que j'ai trouvé snob, égoïste et hypocrite). Etant du Nord, je ne pouvais qu'être émue et touchée, j'ai d'ailleurs souvent pleurer.

Je conseille toutefois de lire la Cense des alouettes avant l'enfance perdue, l'auteure y fait référence à plusieurs reprises.

Il est certain que je vais lire tous les livres de cette autrice, qui, honte à moi m'était complètement inconnue et qui raconte "min coin" comme personne.

Par contre, je ne comprends pas l'ajout de cette nouvelle : le journal d'Olivier. La 1ère partie suffisait largement.

Assez prévisible mais bien raconté, j'ai passé un bon moment

Alooooors ces nouvelles sont géniales. Les deux premières sont trop bien avec des sujets très importants. J'ai un peu moins aimé la dernière nouvelle mais c'est un très bon livre.

Un roman sur 2 générations de femmes entre 1918 et 1968.

Un récit qui nous décrit les conditions féminines de cette époque et le choix de vie qu'elles n'avaient pas.

J'étais donc heureuse de découvrir la rébellion de ces 2 femmes bien décidées à prendre leur avenir en main quelles que soient les sacro-saintes convenances ou coutumes.

Mais, si la 1ère partie (la mère) m'a bien plu avec cette femme prête à tout braver pour assouvir son rêve, la seconde partie (la fille) m'a semblé d'une fadeur et d'une longueur incroyable.

Avait-on besoin d'autant de détails sur le quotidien de cette jeune femme ? Non !

Et surtout j'attendais de cette partie l'effet "révolution 68" annoncé en 4ème de couv. et j'espérais trouver un personnage prêt à défendre la place des femmes dans la société, mais j'ai vu une fille tellement passive que la lecture en devenait ennuyeuse.

Si la plume est légère et peut se lire facilement, elle est ici trop concentrée sur ces 2 femmes (et leurs amours) qu'on en oublie presque l'époque. De plus on ne sait rien des lieux (à part l'arrangement de leur petite chambre !) ce qui aurait pu planter un décor et rehausser le récit.

Des passages un peu longs, des redondances de situations qui finissent par agacer, surtout face à ce combat Irène/Valérie qui devient ridicule tant il est répétitif et incroyable face à la passivité de l'agressée.

Lecture un peu décevante qui aurait gagné à avoir une seconde partie plus vivante et innovante, en tous les cas c'est ce que moi j'en attendais.

J'ai découvert ce livre quand j'étais petite, en train de fouiller le grenier de ma tante pour découvrir des trésors. J'étais curieuse, j'aimais l'école, j'ai donc commencé à lire ce livre.

Il n'est pas égal, car si j'adore (re)découvrir l'histoire de Céline, qui souhaite dépasser sa condition pour exercer son rêve d'être institutrice, sa fille Irène m'ennuie profondément.

Céline a pour elle toute sa naïveté, tout son espoir et sa détermination, tandis qu'Irène semble suivre les pas sans pour autant réfléchir vraiment à ce qu'elle souhaite. Elle est davantage une coquille vide qui raconte une histoire.

C'est un livre qui m'a bercé étant petite, mais qui ne touchera pas un public qui cherche à voir la condition des femmes au cours du temps, ou qui cherche un retour sur des évènements historiques comme Mai 68.

L'amour n'étant pas une condition importante à mes lectures, je ne suis pas la mieux placée non plus, mais je pense que ce n'est pas un livre pour qui souhaite découvrir une romance mielleuse. Essayez davantage de découvrir si des récits de vie vous intéresse