Philippe Jaccottet
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Note moyenne : 6.7/10Nombre d'évaluations : 61
0 Citations 37 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une poésie de la dé-construction, peut-être même de la disparition ... Philippe Jacottet interroge les mots, doute des siens pour donner naissance à nos sens.
Afficher en entierJe vais être honnête: j'ai eu le malheur d'avoir à lire ce livre en terminale, et ça a vraiment été une mauvaise expérience pour moi. Je suis heureux d'avoir pu éviter de le prendre pour l'épreuve (merci Rabelais!).
Afficher en entierJe ne suis pas une grande fan de poésie et je n'ai sûrement pas tout compris de ce livre ; néanmoins, j'ai été transportée d'une façon violente et inattendue par certains passages. J'ai vu et ressenti des choses en le lisant, et c'est tout ce qui compte.
Afficher en entierRecueil de poésie lu en terminale pour les cours.
Les poèmes sont sympathiques, mais légèrement répétitifs.
Jaccottet a vraiment une jolie plume.
Afficher en entierQue c'est beau ... Court, intense,chaque mot et expression est minutieusement pesé pour être concevable mais rester mystérieux. Entre descriptions et réflexions, ce recueil aborde de nombreux thème malgré sa petite taille. A lire en passant, c'est un vrai plaisir !
Afficher en entierD'une douceur sans pareil, on entre dans le recueil doucement et plus on avance, plus on découvre la froideur de l'hiver qui s'accroche aux pages. Je pense que c'est un très beau livre, il est bien dommage qu'il soit plus vu comme une obligation scolaire que comme une lecture volontaire...
Afficher en entierJe n'ai pas réellement réussi à entrer dans cette oeuvre, peut être à cause des mots choisis, un petit peu trop abstrait à mon goût ou au contexte dans lequel je les lu.
Afficher en entierJe l'ai lu pour le bac, comme beaucoup d'autres personnes et j'en garde un bon souvenir. Triste, mais bon.
Personnellement sa poésie m'a touché. J'en ai relu certains passages récemment, aillant maintenant connu le deuil dont il parle et je dois dire que je n'en ai que plus apprécié la profondeur.
Afficher en entierUne légèreté dans l'écriture, ce qui rend la lecture très agréable.
Afficher en entierLivre peu connu de Philippe Jaccottet, il ouvre sur une analyse plus ou moins critique, court et superficielle de L'Homme sans qualités de Robert Musil, que Jaccottet à traduit. Puis il poursuit très rapidement avec son oeuvre à lui, sa réflexion sur le poétique mise en écriture avec des textes courts. On y retrouve bien sûr une dimension autobiographique avec des anecdotes qui font référence à son vécu de poète. Très belle réflexion littéraire et poétique !
Afficher en entierOn parle de Philippe Jaccottet ici :
2012-03-02T22:24:52+01:00
2010-05-11T19:31:35+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Philippe Jaccottet
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 15 livres
Éditions Fata Morgana : 3 livres
Points : 1 livre
Editions La Bibliothèque des Arts : 1 livre
Editions Seghers : 1 livre
Editions LE BRUIT DU TEMPS : 1 livre
La Dogana : 1 livre
Biographie
Philippe Jaccottet (né à Moudon, canton de Vaud, Suisse, le 30 juin 1925) est un poète et traducteur suisse d'expression française.
L'enfance du poète est déjà marquée par l'écriture. À quinze ans, le jeune Jaccottet offre à ses parents un ensemble de poèmes intitulé Flammes noires. À seize ans, le 27 juin 1941, lors de la remise du prix Rambert, Jaccottet découvre Gustave Roud. Cette rencontre est déterminante pour le jeune poète : il la considère lui-même comme « décisive » ; elle donne progressivement naissance à une amitié que va concrétiser l'importante correspondance que s'échangent les deux hommes, de 1942 à la mort de Roud en 1976. Gustave Roud fait connaître au jeune homme Novalis et Hölderlin, mais aussi la beauté de la nature et des paysages qui entrent dès lors au cœur de sa sensibilité. C'est aussi la période où il commence à traduire, pour son plaisir : « il y avait spontanément en moi un goût de cela ». Après son baccalauréat, Jaccottet suit des études de lettres à Lausanne, durant lesquelles ses écrits commencent à paraître dans des périodiques : il s'agit d'une pièce de théâtre, Perceval (lue au printemps 1945 à la Guilde du livre), et de premiers poèmes, dont « Élégie » (1943-4) et « Les Iris » en 1945. C'est en mai 1945 qu'est publié son premier ouvrage, Trois poèmes aux démons, dont on dit que Jaccottet détruisait les exemplaires qu'il rencontrait ; puis, en 1946, il écrit une seconde pièce, La Lèpre. Il passe sa licence en juillet 1946. Au cours d'un voyage en Italie il rencontre et se lie d'amitié avec le poète italien Ungaretti, dont il commence à publier des traductions en 1948 dans Pour l'Art. Puis Jaccottet s'installe à Paris où, engagé par l'éditeur Mermod, il travaille sur des traductions (la première est La Mort à Venise de Thomas Mann), et publie de nombreux textes pour la presse, notamment pour la Nouvelle Revue de Lausanne, où sont publiés entre 1950 et 1970 plus de trois-cent cinquante articles de Jaccottet. Il participe au milieu littéraire, rencontre Jean Paulhan, Francis Ponge, fait découvrir par des textes critiques des poètes et des écrivains de sa génération qui vont devenir ses amis, dont Yves Bonnefoy, Jacques Dupin et André du Bouchet. Après Requiem en 1947, poème écrit à partir de photographies d'otages durant la guerre et auquel il reprochera plus tard d'avoir été écrit « à partir d’une relation trop indirecte avec la mort », L'Effraie est publié en 1953 chez Gallimard dans la collection, discrète mais souterrainement prestigieuse que dirige Jean Paulhan : « Métamorphoses ». Ce livre marque un tournant : Jaccottet a longtemps considéré ce recueil comme le début de son œuvre.
Paysage de GrignanCette même année, il s'installe, avec sa femme Anne-Marie Haesler, peintre, à Grignan, dans la Drôme, d'où il poursuit ses traductions, son écriture poétique, et collabore à La Nouvelle Revue française. La découverte autant « déterminante » qu'« inattendue » de Grignan fait de ce lieu et de ses environs « le lieu avant tous les autres » pour Jaccottet : dès lors, les paysages de Grignan vont apparaître dans nombre de textes. En outre, le choix de vivre loin des grands centres littéraires lui a permis, selon lui, de se « mettre à une distance salutaire [d']influences » qui auraient pu le paralyser dans son rapport avec la poésie. Le 29 juin 1956, Jaccottet reçoit à son tour le prix Rambert. Durant les années 1960, il travaille l'édition et la traduction de Friedrich Hölderlin et de Giuseppe Ungaretti, tout en écrivant pour la collection « Poètes d'aujourd'hui » une monographie sur Gustave Roud (publiée en 1968). Le mois d'août 1961 voit les parutions concomitantes du récit L'Obscurité et des Éléments d'un songe, chez Gallimard. En 1968 paraît L'Entretien des Muses, qui regroupe de nombreux textes critiques consacrés à la poésie française du XXe siècle. Les années 1970 sont marquées par plusieurs décès douloureux, parmi les amis (Gustave Roud en 1976 par exemple) et les parents du poète : la mort de son beau-père et de sa mère, en 1974 sont évoquées par les livres de deuil Leçons et Chants d'en bas. La même période voit l'entrée de Jaccottet dans les collections « Poésie/Gallimard » et « Poètes d'aujourd'hui ». En 1977, il publie A la lumière d'Hiver, recueil dans lequel il retrace son amour pour la nature et le monde, mais où le doute quant au pouvoir du langage s'est accru, en raison des épreuves :
« facile à dire! et trop facile de jongler avec le poids des choses une fois changées en mots! »
En 1984 paraît chez Gallimard La Semaison, qui regroupe les carnets du poètes de 1954 à 1979 ; elle sera suivie, en 1996 puis en 2001, par deux autres ouvrages. 2001 voit également la parution de Et, néanmoins. Cette même année, à Truinas, Jaccottet assiste à l'enterrement de son ami le poète André du Bouchet : il narre cette matinée dans un ouvrage intitulé Truinas, le 21 avril 2001. Les années 2000 voient également d'autres pertes, que recense l' « Obituaire » de Ce peu de bruits, le dernier recueil actuellement paru (2008). Malgré une forme de pessimisme avouée et malgré la vieillesse, dans cet ouvrage mêlant proses et poèmes, la poésie et le contact avec la nature continuent à apporter réconfort et confiance.
Wikipédia
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