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Des mots par la fenêtre
J'ai beaucoup apprécié le journal d'Andy Warhol. J'ai été surprise des pages de Christiane Taubira (agréablement !). J'ai aimé lire les mots usés jetés par la fenêtre qui sont récupérés et réutilisés. L'évasion par la lecture, par l'imagination.
Merci pour ces mots jetés par la fenêtre. Je les récupère volontiers.
Des mots par la fenêtre
L'apparition de Philippe Besson: ** surprenante et émouvante. On ne s'attend pas à ce genre d'histoire avec le titre.
Laissée pour compte de Françoise Bourdin: ** , plutôt drôle mais sans suspense, on comprend rapidement où veut en venir l'auteur.
Le point d'émergence de Maxime Chattam: * un auteur connu que j'avais hâte de découvrir. Je n'ai lu aucun de ces livres et je ne suis pas sûre de le faire. J'ai trouvé cette nouvelle très dérangeante et triste. De la science fiction qui j'espère ne deviendra jamais réalité.
Big real park que la fête commence de François D'Epenoux: *** science fiction également. J'ai bien aimé surtout la fin.
Nuit d'ivresse de Éric Giamatti et Jacques Ravenne ***histoire fantastique. J'ai beaucoup aimé la chute même si rien ne s'explique.
Dans les bras des étoiles de Karina Giebel : **. Triste réalité de la vie. Le personnage est attachant mais l'histoire est trop pathétique pour moi.
Une vie, des fêtes de Philippe Jaenada: **. L'histoire de Marguerite Steinheil. Je ne connaissais pas du tout. J'ai eu du mal à entrer dedans surtout qu'elle est longue mais j'ai bien aimé sur la fin.
Bulles amères de Alexandra La pierre (pas d'étoile), histoire sans grand intérêt. On comprend tout de suite la fin possible. Les personnages sont pathétiques.
La crémaillère de Agnès Martin-Lugand: ** belle histoire d'amour finalement
Je suis longtemps restée une clématite Véronique Ovaldé: *** personnages très attachants, je ne m'attendais pas à cette histoire et je l'ai adorée.
Les cochons de Karl Lagerfeld de Romain Puertolas * Moyen, très original mais pas très drôle finalement.
Trouble fête de Tatiana de Rosnay * je n'ai pas trop aimé le personnage de ce récit et encore moins la fin.
La fête des voisins de Leïla Slimani : * J'ai lu Une chanson douce de cette auteure et ce livre m'avais beaucoup dérangé. C'est la même chose pour cette histoire. Je trouve cette auteure dérangeante par les thèmes qu'elle aborde dans ses récits : le désir d'enfant, le meurtre et les deux mêlés.
Le goût des fraises sauvages de Alice Zénith (aucune étoile) pas bien compris le rapport d'un discours raciste avec le reste de la nouvelle.
13 à table ! 2019
13 à table ! 2019
L'auteur nous raconte avec une foule de détails l'histoire de ce triple meurtre lors de la Seconde Guerre Mondiale. L'histoire est fascinante à mon sens et méritait bien un livre de cette ampleur : tant l'enquête que la vie d'Henri sont dignes d'un bon film policier.
J'ai particulièrement apprécié la tendresse de l'auteur face à ses personnages et son admiration pour Henri. Cet attachement pour les personnages nous permet de nous y attacher également.
J'ai aimé la manière dont l'auteur racontait les faits, l'histoire de la famille, nous faisait revivre cette histoire, nous rendait vivant ses personnages avec beaucoup d'empathie et de passion.
Même avec une quantité de faits, de dates et de rapports, son récit bien documenté reste assez simple à suivre et se lit sans difficulté malgré le dédale judiciaire qu'il nous décrit. Le récit se lit avec une relative aisance et fluidité.
En revanche, et c'est un grand MAIS dans cette histoire, j'ai regretté que l'auteur prenne autant le parti d'Henri ce qui ne permet pas à l'auteur de garder son objectivité dans cette histoire. En tant que lecteur, je n'ai pas réussi à me faire une idée. Le récit était trop biaisé.
J'ai bien compris que le but de l'auteur était de nous convaincre de sa thèse sur cette affaire. La construction du récit est utilisée en ce sens mais je n'ai pas aimé ce procédé : une première partie à charge, le procès pour faire la transition, puis la dernière partie consacrée à la thèse de l'auteur qui revient sur tous ce qui a été vu avant. La césure entre les parties est trop nette et les événements ne son pas liés alors qu'ils devraient l'être pour permettre au lecteur de se forger sa propre opinion.
J'ai vraiment détesté cette façon qu'avait l'auteur de placer les personnages de ses autres romans dans le récit. C'était à mon sens des digressions qui étaient déplacées et hors de propos. Ceci sans parler des nombreuses parenthèses dans les parenthèses parfois un peu trop longues qui peuvent perdre le lecteur.
C'est effectivement le style de l'auteur qui est très particulier. Mais au moins, c'est un style qui n'est pas vide ni lisse. Il est un peu bourru, maladroit et drôle sans être parfois très fin. Mais il y a une certaine tendresse qui se dégage de son récit, une tendresse de gros ours que j'ai trouvé assez touchante.
Le dernier point négatif pour moi réside dans la manière dont l'auteur critique de manière très virulente les participants à l'enquête (police, juge et procureur). Ils ont certes mal fait leur travail mais cela manque encore d'objectivité de la part de l'auteur. Il est facile après coup, avec des années de recul, de venir critiquer le travail des gens impliqués.
Au final, une bonne histoire et un bon livre dans l'ensemble qui m'ont passionné pour sa part d’énigme et pour son personnage principal hors norme, audacieux et fougueux.
La Serpe
Il dit qu'il a voulu réhabiliter Pauline Dubuisson parce que la presse de l'époque notamment les plus grandes chroniqueuses judiciaires ont été particulièrement impitoyables avec elle, surtout Madeleine Jacobs du journal Libération l'a massacrée, elle a menti carrément dans ces articles même après lecture des instructions judiciaires.
La haine des femmes pour les femmes à cette époque je ne me l'explique pas, peut-être parce que Pauline Dubuisson voulait être libre, indépendante et reporter l'idée du mariage à plus tard, en 1950 se marier signifiait arrêter ses études de médecine, c'était ainsi une femme ne pouvait qu'être épouse, femme au foyer.
Quoi qu'il en soit Pauline Dubuisson a été jugée par les chroniqueurs qui façonnaient l'opinion publique c'était le seul moyen d'information de l'époque et pas du tout objectif
P. Jaenada écrit une phrase qui m'a beaucoup marquée et que j'ai relevé à propos de Pauline Dubuisson durant l'Occupation , (de ses 14 ans à 18 ans) elle a eu des relations intimes avec des jeunes allemands. Cette phrase donne sens à la misogynie et à la haine des femmes à cette époque
Il écrit :
- " ce que à quoi on s'attache et à ce qu'on salit chez ses femmes bouc-émissaires, ce n'est pas leur esprit de traîtresse, ni de complicité avec l'ennemi, on ne les emprisonne pas, on ne les traite pas de collabos mais de s****pes et de p**ains, on vise avant tout leur féminité, c'est par là qu'elles sont coupables, c'est sur cela que l'on peut se défouler" .
Eh oui ! Cela m'a fait bien réfléchir, on les tond, et j'ai appris que parfois certains des tribunaux populaires ont utilisé le viol collectif. L'horreur ! . À contrario, les hommes collabos étaient battus, lynchés mais on ne s'attaquait pas à leur virilité
Évidemment on sait que Pauline Dubuisson a couché avec les Allemands, elle a dû être tondue, Philippe jaenada en est presque sûr, il y a certaines pistes concordantes mais Pauline n'en parlera jamais
L'auteur va chercher dans les archives de presse mais surtout éplucher le dossier d'instruction, lire tous les témoignages et relire les comptes rendus du procès, des psychiatres, des enquêteurs, c'est époustouflant ! l'ambiance qui émane de ce livre , j'avais l'impression d'y être.
ce livre est fabuleux, addictif, Philippe jaenada, grâce à son talent, s'infiltre partout dans ce fait divers, dans la psychologie des protagonistes, il cherche à s'approcher au plus près de la vérité, surtout n'utilise pas la fiction romancée, et tant mieux, il endosse plusieurs casquettes : historien, psychologue, sociologue, économiste, alors qu'il ne le prétend pas du tout, un vrai travail de fourmi.
Ce qui est génial, chez cet écrivain, est sa mise en lumière, grâce à ses parenthèses, du travail d'historien, on est obligatoirement amené à faire des hypothèses, des déductions
Bon certaines parenthèses sont parfois un peu déroutantes du fait qu'il disgresse en racontant des anecdotes de sa vie qui n'ont pas à grand-chose à voir avec l'histoire parfois je riais et d'autres fois pas du tout, je me suis rendue compte que c'était un catalyseur, une soupape, faut dire que la vie de Pauline Dubuisson est amplie de longs épisodes de tristesse.
Cette femme, Pauline Dubuisson me questionne beaucoup, elle est ambivalente tout de même, instable sans doute émotionnellement, elle a envie d'une vie brûlante pour ensuite passer à l'envie de mort ça plombe 🤔 , elle est déchirée, elle est sauvage, cérébrale, sensuelle et douce, intelligente et parfois conne, belle et jouit de sa beauté, mais son éducation a manqué cruellement de tendresse et d'attention maternelle, elle a été façonnée par son père instable lui-même, dur et peu enclin aux épanchements tendres, couper de la réalité, un brin manipulateur.
Un fait divers classique, Pauline Dubuisson explique qu'elle voulait se suicider par arme à feu devant son ex-fiancé Félix, si celui-ci ne revenait pas sur sa décision de se marier avec une autre jeune fille, un bon gros chantage évidemment, malheureusement son geste a été contré par Félix et la balle l'a tué, je ne comprends pas pourquoi elle a ensuite tiré deux fois sur lui ? a-t-elle voulu l'achever ?
ensuite elle a voulu se suicider dans la cuisine par asphyxie au gaz, elle a échoué évidemment, ces mots lors du procès : c'était un accident, je ne voulais pas le tuer, je voulais me suicider devant lui s'il me rejetait
D'un autre côté, pourquoi un tel acharnement à son égard de l'opinion publique, ils l'ont tous condamnée d'avance, c'était un fait divers pourtant banal, et quand même une jeune fille ordinaire
Au départ de cette lecture, il m'a fallu un petit temps pour m'adapter au style d'écriture de Philippe Jaenada, ses parenthèses ses anecdotes personnelles insérées dans le texte, me déstabilisaient, je le trouvais trop bavard !
Heureusement, j'ai persévéré et au bout d'une cinquantaine de pages, je me suis surprise à ne plus lâcher ce livre, de plus de 700 pages, surtout ne pas en avoir peur, la tension est forte😱 tout au long des chapitres.
je le recommande sincèrement et vivement 🙏👍
Ce fait divers est arrivé trop tôt, 15 ans trop tôt il faudra attendre fin des années 60 pour que les femmes acquièrent des droits et l'indépendance
La Petite Femelle
750 pages, un pavé littéraire sur une affaire judiciaire vieille de près de 60 ans, quel intérêt ? L’affaire est classée, les protagonistes sont tous décédés à l’exception d’une personne. Détrompez-vous, l’écrivain a réussi ce tour de force de retenir mon attention tout au long du livre. Un soir de printemps 1964, Luc Taron, un petit Parisien de 11 ans s'enfuit du domicile familial. Le lendemain, son corps est retrouvé dans un bois. Le drame tourne à la folie médiatique quand un corbeau revendique le crime et assure que le père, Yves Taron, a refusé de payer une rançon. "Je suis de la graine qui pousse au printemps des monstres", écrit-il, non sans poésie. Pendant plusieurs semaines, la presse va complaisamment publier les messages, odieux et mégalo, de celui qui signe "L'Etrangleur". Jusqu'à ce que la police découvre son identité : Lucien Léger, infirmier en hôpital psychiatrique. Volontiers mythomane, l'homme avoue le crime avant d'accuser un dénommé Molinaro ainsi qu'un respectable graphomètre, Jacques Salce. Condamné, Lucien Léger deviendra le plus ancien prisonnier de France, ne renouant avec la liberté qu'à 68 ans.
Après les 300 pages décrivant les faits et se terminant par la mort du coupable en 2008, l'affaire semble classée. Sauf qu'il en reste encore 450, et que c'est là où ce livre, déjà fascinant, devient génial. L'écrivain a passé quatre ans plongé dans les archives (épluchant systématiquement les courriers, articles de presse, journaux télévisés, compte-rendus des enquêteurs…), s’est largement inspiré du livre de Stéphane Troplain et de Jean-Louis Ivani « Le voleur de crimes, l’affaire Léger, 1964 ». L’écrivain est aujourd'hui convaincu de l'innocence de Léger. Selon lui, rien ne colle, l'enquête est imprécise, et presque tous les protagonistes se révèlent duplices et truqueurs. Il démolit méthodiquement tous les arguments qui ont conduit à l’arrestation de Lucien Léger et montre comment les enquêteurs sont passés à côté des véritables responsables du meurtre. Les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne. Ce livre de 750 pages est extrêmement bien documenté. L’écriture minutieuse est parfois un peu laborieuse à lire mais l'ambiance des années 60 est tellement bien décrite. Il faut imaginer un Christophe Hondelatte drôle, à la diététique discutable, avec un fort penchant pour les digressions et les parenthèses. Tout en faisant part au lecteur de ses déconvenues médicales (kyste, cholestérol...), l'inspecteur Jaenada se penche sur "l'un des faits divers les plus mystérieux du XXe siècle". On croise des ténors du barreau, un préfet nommé Maurice Papon, des journalistes en devenir (Michel Drucker, Yves Mourousi), et même le futur réalisateur, Edouard Molinaro, interrogé par la police du fait de son patronyme cité par Lucien Léger. Au milieu des crapules, quelques personnages lumineux tout de même, surtout des femmes. Philippe Jaenada dresse un émouvant portrait de Solange Léger, frêle épouse du condamné, dont l'existence misérable s'acheva dans la fosse commune, mais qui fut une personnalité bien plus forte et attachante que ne laissaient entendre les journaux de l'époque.
Au printemps des monstres
C'est ce qui s'est à nouveau passé pour moi à la lecture d'Au printemps des monstres; fait divers qui m'était inconnu avec un accusé/condamné complètement torturé et énigmatique. La contre enquête est une fois encore très documentée et minutieuse (parfois un peu laborieuse à lire) mais l'ambiance des années 60 est tellement bien décrite, et les apparences, les faux semblants sont détruits façon sniper.
Un vrai plaisir de lecture j'attends le prochain maintenant!
Au printemps des monstres
Dommage que la formule ne soit pas plus ouverte et ne permette pas une "vraie" expression artistique !!!
13 à table ! 2019
Des mots par la fenêtre
Entre une élève qui décroche scolairement durant le confinement, la vie pendant le confinement d'une célibataire, les leçons de moral sur l'éducation des enfants (car les parents devraient mettre à profit le confinement et blah blah blah), les nouvelles sur le voyage alors qu'on ne peut plus vraiment partir et que je trouve donc à contre-pied, et celles qui parlent des morts de la peste ou de la grippe espagnole... JOIE.
Bref, il n'est pas spécialement mauvais, et si c'était à faire je le rachèterai pour supporter les hôpitaux, mais je crois que le moment était juste mal choisi pour le lire, car remuant le couteau dans la plaie encore un peu plus.
Des mots par la fenêtre
13 à table ! 2020
13 à table ! 2020
13 à table ! 2020
Et pour le thème, j'attends plus original pour l'année prochaine
13 à table ! 2020