Tristan Corbière
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Note moyenne : 4.82/10Nombre d'évaluations : 11
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J'ai lu la dernière section des Amours Jaunes donc les Rondels pour après pour le français. J'aime bien cette forme de poésie: le rondel, une forme extrêmement proche du rondeau (je dirais même similaire). Il a un univers bien à lui qui est très macabre! mais "va vite, léger peigneur de comète" marque bien la personnalité du poète: orgueilleux (comète idée du grand du cosmos) mais il n'est que le peigneur de cette grandeur et il est léger comme le poète malade qu'il est et fils d'un père en pleine santé et romancier. Intéressant à lire mais bien penser à qui est l'auteur pour mieux comprendre son univers littéraire.
Afficher en entierLe poète a eu une vie très triste et amère, qu'on ressent dans ses textes. Un des seul recueil de poésie que j'ai vraiment apprécié dans son intégralité.
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Biographie
Tristan Corbière
Poète français
[Poésie]
Né à Morlaix le 18 juillet 1845
Décédé à Paris le 01 mars 1875
De son vrai nom Edouard Joachim, Tristan Corbière passe une enfance paisible dans le manoir de Launay avant d'être envoyé au pensionnat de Saint-Brieuc où il vit une année difficile. L'adolescent se plaint d'engelures dues au froid des lieux et supporte difficilement l'éloignement familial. C'est pourtant dans ce contexte qu'il écrit ses premiers poèmes. Malade, il est envoyé chez son oncle médecin à Nantes et s'inscrit au lycée en qualité d'externe. Cependant, son état de santé s'aggravant, il ne peut pas se présenter au baccalauréat. Le jeune homme est alors envoyé à la station balnéaire de Roscoff. A dix-huit ans, Corbière mène une vie triste faite d'amours malheureux, de cures et de séjours réguliers en Italie. Ses rhumatismes le suivront tout au long de sa vie, l'empêchant de poursuivre bien des rêves, notamment celui d'être marin. En 1875, il s'installe à Paris et décéde la même année à l'hôpital Dubois. Il laisse derrière lui une oeuvre unique 'Amours Jaunes' (1873), qu'il dédie à son père. Verlaine fera redécouvrir ce précurseur de la poésie moderne dans ses 'Poètes maudits'.
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