Yann

Un tome qui continue sur la lancée du précédent. Les différentes intrigues progressent à leur rythme, avec parfois quelques redites et longueurs, notamment en ce qui concerne le destin torturé d'Alix. Mais nos trois héros restent tellement truculents qu'on ne s'ennuie jamais ! On découvre avec bonheurs les différentes capacités de Tim, et notamment celle de pouvoir faire apparaître sa batte de baseball en toutes circonstances. Le ton est toujours aussi caustique, et une édition un peu spéciale fait apparaître deux personnages et un chien mythique de la BD, des guest star censurées dans la version publiée.

A force de tirer sur les ficelles, elles finissent par s'user... Il était temps que ce cycle de Hong-Kong se termine car les auteurs commençaient à tomber dans une certaine routine, et même si nos Innommables le sont toujours autant, on sourit plus qu'on ne rit dans ce sixième tome. Reste à voir comment Yann et Conrad peuvent encore nous surprendre dans les épisodes à venir.

Sur les premières pages, on craint un peu que nos deux auteurs potaches se complaisent dans des recettes et des gimmicks déjà bien éprouvés, et puis, sur la deuxième moitié, l'histoire part sur un délire complètement ahurissant qui laisse le lecteur pantois. La différence de ton entre ce qui se passe dans le baraquement des Innommables et à l'extérieur est juste jouissif. Et bienvenue à Claire, qui s'intègre parfaitement à la petite bande.

Sentiment un peu mitigé sur ce huitième tome. On a un peu la sensation que Yann s'attaque à un contexte tellement riche et dramatique que le sarcasme habituel des trois innommables est un peu impuissant à dédramatiser la situation. L'histoire est très prenante, mais on ne retrouve pas ce vent de délire complet qui soufflait sur le tome précédent. On notera qu'une fois encore, c'est Alix qui s'en prend plein la gueule. Mais ne boudons pas notre plaisir, on ne s'ennuie pas une minute.

Nos auteurs tombent malheureusement peu à peu dans la redite. En même temps, c'est un bel exploit d'avoir su rester aussi créatif durant autant d'albums avec un concept basé sur l'humour noir et caustique. Ce neuvième tome vaut surtout pour le personnage bien barré qui lui donne son titre. Pour le reste, on sourit pas mal, mais l'innovation n'est pas fort au rendez-vous.

On retrouve ici le ton caustique, l'humour potache et le plaisir d'égratigner leurs aînés qui feront par la suite les grandes heures de Innommables. Si on sourit souvent, l'équipe constitués par Bob Marone et Bill Gallantine fonctionne quand même moins bien que le trio d'affreux qui leurs succédera (et qui parviendra aussi à s'affranchir de la simple parodie.) On notera aussi que la vision simpliste de l'homosexualité fortement moquée pourrait ne pas plaire à tous et passerait probablement difficilement de nos jours, même en se retranchant derrière l'excuse de l'humour. C'est aussi un peu trop bavard, il n'était sans doute pas évident de franchir le gouffre qui sépare les hauts de pages dans Spirou et un album complet. Mais malgré tout, on sourit beaucoup, on rit parfois et on ne s'ennuie pas. Une curiosité.

Continuation et résolution un peu longuette et bavarde du premier épisode. La petitesse des cases et la densité des textes fait un peu penser à certaines BD des années 60 et 70. Les auteurs n'ont pas encore trouvé la belle verve qui sera la leur sur "Les Innommables." Ça se lit, mais on baille un peu.

Je ne suis pas fan de Yslaire à la base et j'ai trouvé ce "Sambre" particulièrement pesant dans le propos et inutilement démonstratif dans le dessin. Le prétexte fantastique est faible et pas très imaginatif. Une lecture qui m'est passé par-dessus la tête.

Un peu déçu par cet album.

Je ne sais pas si c’est dans mon imaginaire, mais autant de poitrines débordantes dans un Spirou, je n’ai pas souvenir.

Mais s’il n’y avait que ça, ça pourrait passer.

Pour l’humour, heureusement qu’il y a Spip pour sauver l’ album parce que sinon ce n’est pas génial.

Et pour finir, parce que je ne voudrais pas enfoncer trop cet album, je l’ai trouvé un peu brouillon.

Ca parle de beaucoup de sujets d’actualité, mais ça m’a semblé confus et inapproprié parfois.

Sinon ca se lit bien, pas de soucis 😁

Une très bonne adaptation du roman. Certes ca va un peu vite par moment mais l'essentiel y est présent et c'est plutôt fidèle à l'œuvre de base. J'ai beaucoup aimé le style graphique, même s'il est particulier, et surtout les couleurs qui représentent bien l'atmosphère sombre du récit. J'ai aussi apprécié les petits clins d'œil fait par-ci par-là aux sœurs Brontë.