Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
708 862
Membres
985 755

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T12:26:26+02:00

— C’est une chemise neuve. Ça vous gêne beaucoup ?

— Non, bien sûr. Je me suis dit que j’allais vous en parler pour le plaisir de la conversation.

— Est-ce qu’on a des ciseaux dans le sac ?

— Je ne sais pas, Clark. Croyez-moi si vous voulez, mais il m’arrive rarement de préparer les bagages.

Il n’y avait pas de ciseaux. J’ai jeté un coup d’œil derrière nous, dans les rangées où le public s’installait tranquillement ; certains bavardaient à voix basse, d’autres examinaient le programme. Si Will ne parvenait pas à se détendre, cette sortie promettait d’être gâchée. Je ne pouvais pas m’offrir le luxe d’un nouveau désastre.

— Ne bougez pas, ai-je dit.

— Pourquoi…

Avant qu’il ne puisse achever sa question, je me suis penchée, j’ai doucement écarté le col de sa chemise de son cou, posé ma bouche tout contre et coincé l’étiquette entre mes incisives. Il m’a fallu quelques secondes pour en venir à bout. Les yeux fermés, je me suis efforcée d’oublier son odeur d’homme fraîchement lavé, la sensation de sa peau contre la mienne, l’incongruité de ce que je faisais. Puis je l’ai sentie qui lâchait. J’ai relevé la tête et ouvert les yeux, triomphante, l’étiquette vaincue entre les dents.

— Je l’ai eue ! ai-je dit en retirant l’intruse de ma bouche pour la balancer entre les fauteuils.

Will me regardait bouche bée.

— Quoi ?

Je me suis retournée pour surprendre quelques spectateurs qui, subitement, se sont mis à trouver leur programme absolument fascinant. Puis je suis revenue à Will.

— Oh, allez. Ce n’est pas comme s’ils n’avaient jamais vu une fille jouer à mordiller le cou d’un monsieur.

Apparemment, j’étais parvenue à le réduire au silence. Will a cligné des yeux une ou deux fois, et paru sur le point de secouer la tête. Non sans un certain plaisir amusé, j’ai vu que son cou était devenu tout rouge.

— Je crois, ai-je dit en lissant ma robe, que nous devrions tous deux être contents que cette étiquette n’ait pas été dans votre pantalon.

Afficher en entier
Extrait ajouté par missnany 2013-04-14T15:00:23+02:00

Et puis, comme la piste se vidait provisoirement avant la danse suivante, j’ai parlé sans même mesurer ce que je disais.

— Qu’en dites-vous, Will ? Vous ne me feriez pas un peu valser ?

— Quoi ?

— Allez. Donnons à tous ces cons un vrai sujet de conversation.

— Merveilleux, a dit Mary en levant son verre. Voilà une putain d’idée !

— Allez, on y va, pendant que ce sont les slows. Parce que je ne vous vois pas vous lancer dans un pogo en fauteuil roulant.

Je ne lui ai pas laissé le choix. En faisant bien attention, je me suis assise sur ses genoux et j’ai noué mes bras autour de son cou pour rester là. Il m’a regardée au fond des yeux pendant une bonne minute, comme pour évaluer s’il pouvait encore refuser. Et puis, étonnamment, Will a mis en marche son fauteuil pour nous conduire tous deux sur la piste et entamer une série de petits cercles sous le scintillement des boules à facettes.

Je me sentais tout à la fois intensément gênée et à moitié hystérique. J’étais assise dans une position telle que ma robe était remontée jusqu’à mi-cuisses.

— Laisse, a murmuré Will à mon oreille.

— C’est…

— Allez, Clark. Ne me laisse pas tomber maintenant.

J’ai fermé les yeux et serré plus fort mes bras autour de son cou. Ma joue était contre la sienne. Je respirais l’odeur un peu citronnée de son après-rasage. Je percevais les vibrations de sa voix tandis qu’il fredonnait la chanson.

— Ça y est, ils sont tous scandalisés ?

J’ai rouvert les yeux pour sonder l’obscurité.

Un couple souriait de manière engageante, mais la plupart des convives ne savaient pas au juste quelle attitude adopter. Mary nous a salués en levant son verre. Et puis j’ai vu qu’Alicia ne nous quittait pas des yeux, décomposée. Lorsque son regard a croisé le mien, elle s’est détournée pour marmonner quelque chose à Rupert. Il a secoué la tête, comme si nous étions en train de commettre quelque acte honteux.

J’ai senti un sourire espiègle s’épanouir sur mes lèvres.

— Oh, oui, ai-je dit.

— Victoire ! Serre-moi de plus près. Tu sens divinement bon.

— Vous aussi, mais changez de sens, sinon je risque de vomir.

Will est parti dans une boucle sur la droite. Avec mes bras arrimés à son cou, je me suis un peu reculée pour pouvoir le regarder. Je n’éprouvais plus la moindre gêne. Il a baissé les yeux sur ma poitrine. En toute honnêteté, vu la position qui était la mienne, il n’avait guère d’autre endroit où regarder. Il s’est arraché à la contemplation de mon décolleté, puis a haussé un sourcil.

— Tu n’aurais jamais mis ces seins si près de moi si je n’étais pas cloué dans un fauteuil, a-t-il murmuré.

J’ai soutenu son regard.

— Mais si vous n’aviez pas été dans ce fauteuil, vous n’auriez jamais regardé mes seins.

— Hein ? Bien sûr que si.

— Non. Vous auriez été bien trop occupé à regarder les grandes blondes avec des jambes interminables et des cheveux magnifiques. Celles qui sont capables de détecter un compte en banque garni à des kilomètres à la ronde. Et puis, de toute façon, je n’aurais pas été ici. J’aurais été en train de servir des verres, là-bas. J’aurais été l’une des invisibles.

Ses yeux ont papilloté.

— Alors ? Je n’ai pas raison ?

Will a regardé en direction du bar, puis ses yeux sont revenus se poser sur moi.

— Si. Mais, pour ma défense, Clark, il faut dire que j’étais un con fini.

J’ai éclaté de rire si fort que tous les regards se sont braqués sur nous.

J’ai fait de mon mieux pour me ressaisir.

— Pardon, ai-je marmonné. Je crois que je suis un peu hystérique.

— Tu sais quoi ?

J’aurais pu contempler son visage toute la nuit. Les rides qui apparaissaient au coin de ses yeux. La courbe entre son cou et la naissance de sa ligne d’épaules.

— Non.

— Certains jours, Clark, tu es plus ou moins l’unique chose qui me donne la force de me lever.

— Alors partons quelque part.

Les mots avaient jailli de ma bouche avant même que je sache ce que j’allais dire.

— Quoi ?

— Partons quelque part. Allons passer une semaine dans un endroit où on s’amuse. Vous et moi. Sans tous ces…

Il a laissé passer un instant.

— Ces cons ?

— Oui, ces cons. Allez, Will, ne me dites pas non. Partons.

Son regard était rivé au mien.

Je ne sais pas ce que je lui disais. Je ne sais pas d’où me venaient ces mots. Mais je savais que si je ne parvenais pas à lui arracher un « oui » ce soir-là, entre les étoiles et les freesias, les rires et la présence de Mary, alors je n’y parviendrais jamais.

— Je vous en prie.

Les secondes qui se sont écoulées avant qu’il parle m’ont paru une éternité.

— D’accord, a-t-il dit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T15:06:13+02:00

<< Alors voilà. Nous y sommes. Tu es gravée dans mon cœur, Clark. Tu l’as été dès le premier jour où tu es arrivée, avec tes fringues à la con, tes blagues moisies et ton incapacité absolue à dissimuler ce que tu ressens. Tu as changé ma vie infiniment plus que cet argent ne pourra changer la tienne.

Ne pense pas à moi trop souvent. Je ne veux pas t’imaginer toute larmoyante. Vis bien.

Vis. >>

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T12:25:47+02:00

Je me suis de nouveau allongée sur lui, le visage contre le sien. J’ai aperçu l’horloge au-dessus de la porte, et eu soudain la sensation du temps qui filait. J’ai pris ses bras pour les nouer très fort autour de moi, puis je l’ai enserré entre mes bras et mes jambes, de sorte que nous soyons infiniment mêlés. J’ai pris sa main dans la mienne et mêlé mes doigts aux siens. Je l’ai sentie serrer la mienne et j’y ai déposé un baiser. Son corps m’était devenu si familier. Jamais je n’avais connu Patrick aussi intensément, aussi intimement – ses forces et ses faiblesses, ses cicatrices et son odeur. Mon visage était si près du sien que ses traits se sont brouillés. J’ai commencé à me perdre en eux. Du bout des doigts, j’ai caressé ses cheveux, sa peau, son front. Les larmes coulaient toutes seules le long de mes joues, de mon nez contre le sien, et il ne m’a pas quittée du regard. Sans un mot, il me scrutait intensément, comme s’il voulait stocker quelque part chacune des molécules qui me composaient. Il se repliait déjà – se retirait vers quelque lieu où je ne pouvais l’atteindre.

Je l’ai embrassé, essayant de toutes mes forces de le ramener. Je l’ai embrassé et j’ai laissé mes lèvres sur les siennes, pour que nos souffles soient mêlés et que les larmes de mes yeux deviennent du sel sur sa peau. Et, pendant tout ce temps, je me disais que de petites particules de lui deviendraient de petites particules de moi, ingérées, avalées, vivantes et éternelles. Je voulais presser contre lui jusqu’à la plus infime partie de moi. Je voulais le forcer à recevoir quelque chose. Je voulais lui communiquer chaque parcelle de vie qui était en moi pour l’obliger à vivre.

J’ai compris que j’avais peur d’exister sans lui.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fairy-World 2013-05-03T12:15:48+02:00

Et puis quelqu’un a monté le son de la musique au bar et j’ai envoyé valser mes chaussures d’un coup de pied pour me mettre à danser. Ça peut paraître stupide – le genre de comportement dont on rougirait d’ordinaire. Mais là, dans l’ombre de la nuit, à moitié ivre à cause du manque de sommeil, avec le feu sur la plage, la mer et le ciel infinis, avec la musique tout autour, Will qui me souriait et mon cœur qui débordait d’un élan que je n’identifiais pas vraiment, je ne pouvais faire autrement que danser. J’ai dansé en riant, sans éprouver la moindre gêne, sans me préoccuper d’être vue. Je sentais le regard de Will sur moi. Il savait que c’était là l’unique réponse possible aux dix jours que nous venions de vivre. Merde, aux six mois qui venaient de s’écouler.

La chanson s’est terminée et je me suis laissée tomber à ses pieds, hors d’haleine.

— Tu…, a-t-il dit.

— Quoi ? ai-je demandé avec un sourire espiègle.

Il a secoué la tête.

Lentement, je me suis relevée, toujours pieds nus, pour venir jusqu’à son fauteuil et me glisser sur ses genoux, mon visage à quelques centimètres seulement du sien. Après la nuit précédente, ça ne me paraissait pas un si grand pas à franchir.

— Tu…

La lueur des flammes faisait briller ses yeux bleus rivés aux miens. Il sentait le soleil, le feu, et encore autre chose de vif et d’acidulé.

J’ai senti quelque chose qui cédait au plus profond de moi.

— Tu… es vraiment unique, Clark.

J’ai alors fait la seule chose qui m’est venue à l’esprit. Je me suis penchée sur lui et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Il a hésité un très court instant, puis il m’a embrassée. Et moi, j’ai absolument tout oublié – les mille et une raisons pour lesquelles je n’aurais pas dû faire ce que je faisais, mes peurs, et même ce qui nous valait d’être là. Je l’ai embrassé en inspirant avidement l’odeur de sa peau, en caressant ses cheveux sous mes doigts. Et quand il m’a rendu mon baiser, tout s’est évanoui ; il n’y avait plus que Will et moi, sur une île au milieu de nulle part, sous un millier d’étoiles scintillantes.

Afficher en entier
Extrait ajouté par adele 2013-06-06T09:19:49+02:00

- Oh, bon Dieu ... ! s'est-il exclamé en faisant pivoter son fauteuil. Épargnez-moi vos analyses psychologiques, a-t-il lancé sur un ton cinglant. Allez donc lire vos putains de magazines à scandales, ou faire ce que vous faites quand vous ne préparez pas du thé.

[...]

- Ce n'est pas la peine de vous comporter comme un con.

[...]

- Quoi ?

- Vous avez traité vos amis comme de la merde. Soit. Ils l'ont probablement mérité. Mais moi, je viens ici chaque jour pour faire de mon mieux. Alors j'apprécierais que vous ne me pourrissiez pas l'existence.

Will a écarquillé les yeux. Un instant s'est encore écoulé avant qu'il ne prenne la parole.

source site "dans notre petite bulle"

Afficher en entier
Extrait ajouté par dadouchou 2013-12-21T18:26:20+01:00

J'admets que ça pourrait être une bonne vie.J'admets que avec toi à mes cotés,ça pourrait même être une très bonne vie.Mais ce n'est pas ma vie. Je ne suis pas comme ceux avec qui tu as parlé.cela n'a rien à voir avec la vie que j'espère.Rien à voir du tout.

-Tu...tu m'as dit un jour que je ne devais pas laisser la nuit dans le labyrinthe devenir la chose qui me définit.tu m'as dit que je pouvais choisir la chose qui me définit.Eh bien, toi, tu n'es pas obligé de laisser... ce fauteuil être ce qui te définit.

-Mais il me définit, Clark.tu ne me connais pas.Pas vraiment.tu ne m'as pas vu avant.j'adorais ma vie,Clark.Je l'adorais vraiment.J'adorais mon travail,mes voyages,ce que j'étais.J'adorais me réaliser physiquement.J'adorais piloter ma moto et me lancer dans le vide du haut des immeubles.J'adorais battre les autres dans nos négociations commerciales.J'adorais faire l'amour.Enormement.Je menais la grande vie,la vie un avec un grand V majuscule,a-t-il dit d'une vois qui se faisait plus forte.Je ne suis pas fait pour vivre comme ça .Or,malgré toute ma volonté ,ce fauteuil est ce qui me définit aujourd'hui,C'est la seule et unique chose qui me définit.

-Mais tu refuses d'essayer,de nous laisser une chance,ai-je répliqué dans un souffle.Tu ne me laisses aucune chance.

-Il ne s'agit pas de te laisser une chance.Je t'ai observée au cours de ces six derniers mois.Je t'ai vue devenir une autre personne qui en est seulement à entrevoir l'éventail des possibilités .Tu ne peux pas imaginer à quel point ça m'a rendu heureux.Je ne veux pas que tu sois lié à moi ,à mes rendez-vous à l'hôpital, aux restrictions que ma vis m'impose.Je ne veux pas que tu passes à coté de toutes ces choses que quelqu'un d'autre pourrait t'apporter.Et,plus égoïstement , je ne veux pas que tu me regardes un jour en éprouvant ne serait-ce que la plus infime once de regret ou de pitié ..

-Jamais je ne pourrais ressentir une chose pareille!

-Tu ne sais pas Clark.Tu ne peux pas prédire comment les choses évolueront,ni même comment tu te sentiras dans six mois.Et moi,je ne veux pas te regarder tous les jours,te voir nue,ou en train d'aller et venir dans l'annexe dans tes tenues démentes et ...et ne pas être capable de faire ce que je voudrais faire avec toi.Oh,Clark,si seulement ut pouvais imaginer ce que j'aurais envie de te faire,la, maintenant.Et je .... ne peux pas vivre en sachant cela.Je ne peux pas.Ce n'est pas l'homme que je suis.Je ne peut etre le brave type qui se contente..d'accepter

Afficher en entier
Extrait ajouté par missnany 2013-04-14T15:06:21+02:00

J’ai pris sa main dans la mienne pour la poser tout près de mon cœur.

— Je sais que nous pouvons le faire, ai-je ajouté. Je sais que ce n’est pas ce que tu aurais choisi, mais je sais aussi que je peux te rendre heureux. Et tout ce que je peux dire, c’est que tu as fait de moi quelqu’un que je n’aurais jamais imaginé devenir, même dans mes rêves les plus fous. Tu me rends heureuse même quand tu dépasses les bornes. Je préfère être avec toi – même dans cette version de toi-même que tu imagines diminuée – qu’avec n’importe qui d’autre au monde.

J’ai senti des doigts serrer les miens une seconde, et ce geste m’a donné du courage.

Afficher en entier
Extrait ajouté par missnany 2013-04-14T15:11:50+02:00

J’ai plongé mon regard dans le sien.

— Will Traynor, ai-je repris tout doucement. Écoute-moi. Je crois que nous pouvons…

— Non, Clark…

— Je crois que nous pouvons faire toutes sortes de choses. Je sais que ceci n’est pas une histoire d’amour classique. Je sais que, pour tout un tas de raisons, je ne devrais pas dire ce que je suis en train de dire. Mais je t’aime. Vraiment. Je le savais lorsque j’ai quitté Patrick. Et je pense que tu m’aimes un petit peu.

Il n’a rien répondu, mais ses yeux ont sondé les miens, et j’ai vu la tristesse immense qu’ils contenaient. D’une main caressante, j’ai repoussé ses cheveux sur ses tempes, comme si ce geste pouvait alléger son chagrin, et il a laissé aller sa tête contre ma paume.

Afficher en entier
Extrait ajouté par SmallBab 2013-07-12T00:05:55+02:00

<< Mais au fond, que prouvait une photo ? A la maison, j'en avais une sur laquelle je regardais Patrick, le visage rayonnant, exactement comme s'il venait de me sauver d'un immeuble en flammes. En réalité, juste avant qu'elle soit prise, je venais de le traiter de "sale con", à quoi il m'avait répondu : "Fais pas chier !" >>

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode